Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
Citations relevées dans “Dix ans de frigo (A party with killers)”
- Je commence à en avoir mare de tourner en rond dans cette piaule. – (tourner en rond)
- Ça fait trois jours que le gars Maxie s'est annoncé, mais que dale… – (77455)
- Ça fait trois jours que le gars Maxie s'est annoncé, mais que dale… […] Qu'est-ce qu'il peut bien trafiquer ? au lieu de radiner direct chez mézigue… – (trafiquer, direct)
- Il était au trou depuis un bail, 10 ans, c'est ce que je dis, un bail. – (un bail)
- Avec deux mecs à moi on a réussit [sic] à l'extirper de Beav. (*) beavenworth : pénitencier USA. – (77456)
- Ça a été duraille, mais on y est arrivé malgré la surveillance des bourres, et ils l'ont dans le baba. – (dans le baba)
- ça fait trois jours qu'ils m'ont tubé que tout s'était passé O. Kay et qu'il fallait pas que je décarre avant la visite de Maxie. – (ok)
- si la flicaille avait remis la pince sur notre mec, ils le chercheraient plus. – (flicaille, mettre la pince sur)
- Dans quel état j'suis quand même. Mes nerfs sont tendus comme une corde à violon, et j'ai beau écluser godet sur godet de Rye pour garder mes réflexes bien briqués… tant que le type que j'attends ne sera pas en sûreté, je les aurai moites. – (tendu comme la corde d'une guitare, les avoir moites, 35397)
- si un curieux pointait sa face de rat, I' me faudrait pas longtemps pour le nettoyer et lui expédier son certificat de décès dans les tripes. – (face de rat, se pointer, nettoyer, 77459)
- Il a dû changer, il a dû vieillir et avoir perdu sa bedaine, et, à la vitesse qu'il pomait ses tifs, il doit avoir le crâne comme un oeuf… – (bedaine, tifs, 77460)
- Je reconnais Lee et derrière lui un gas, je l'encadre dans ma mémoire, c'est bien Maxie Watt, mais il a changé, vieilli beaucoup, son visage est creusé, il a les traits sinistres sous son sourire. – (77461)
- Le complet neuf sous l'imper neuf lui aussi ne risquent pas de faire de la publicité à la maison où Lee les a achetés, étant donné la tronche dépenaillée du mannequin. – (53811)
- Je lui file une sèche et deux doigts de Rye, ça lui fait faire une sacrée grimace. –Ça fait des années que j'en ai pas sucé. – (un doigt)
- –T'fais pas de mousse, ça gaze, qu'il dit. – (se faire de la mousse, gazer)
- Je me suis pas trissé pour le plaisir. J'ai que'que chose à faire et j'ai besoin d'un mec pour m'aider. – (77462)
- plus de dix ans, ça fait un sacré bail, un sacré bon dieu de bail. J'ai attendu assez longtemps l'occase pour pas la laisser perdre maintenant. Tu vois ce que je veux dire ? – (bon dieu de X, si tu vois ce que je veux dire)
- I'va y avoir du chambard, beaucoup de chambard. Ce sera pour la gueule de Ralph, la maudite punaise. Mon gars ; il va être au supplice. Je parie qu'il n'a pas cessé de tremblotter comme de la gelée de groseilles depuis qu'il connaît la nouvelle. – (punaise, 74563, tremblotter comme de la gelée de coing)
- –Ça se pourrait, que je dis en me demandant ce que Maxie peut bien avoir dans sa caboche. – (77463)
- j'peux te faire confiance. T'es pas l'gas à laisser un mec dans le merdier. – (62225, merdier)
- Voilà la fin de la donne. Je veux que tu te mettes tout de suite au boulot et que tu ne lâches pas le morceau jusqu'à ce que tu aies recollé tous les bouts… Je veux la moindre bribe de renseignement que tu pourras glaner sur ce fumier de Ralph Miller. – (77464, lâcher le morceau, 77465)
- Je sais que c'est un Caïd et qu'il a rassemblé une belle bande pendant ces dix dernières années où je pourrissais dans ce sacré Leav. – (77456)
- J'espère qu'il a fait son beurre, car il aura perdu tout le bastringue avant que j'en aie fini avec lui, sacré putois. – (tout le bastringue, 77466)
- Je veux savoir avec qui i' se fréquente, s'il a le bras long du côté des politicards véreux du patelin, comment il se classe sur le manège politique, comment qu'il dépense son oseille – (77467, politicard, oseille)
- Tu vois mon pote je veux être affranchi sur TOUT, même sur les petits détails qui pourraient te paraître sans importance. Les petits choses sont les plus dangereuses. – (affranchi)
- Sa voix est dure, coupante à tailler un diamant à facettes. Son front fait l'accordéon – (77468, 77469)
- Il retire son bâton de chaise – ce qui en reste – colle la machouille sur la table et d'une chiquenaude envoie dinguer le clope du côté de la fenêtre. – (bâton de chaise, machouille, envoyer dinguer, clope)
- Maintenant il a le raison qui lui monte aux chasses et le souffle rauque. – (raisin)
- Un mecton qu'a pas sucé une goutte de gnole depuis dix berges devrait faire gaffe à ne pas se rincer les boyaux en une seule fois avec les trois quarts d'un litron de schnaps. D'autant que se [sic] rye qui vient de la boîte à Sim est drôlement raide. – (se rincer les boyaux, schnaps, raide)
- Maxie arrache son baba du fauteuil où il l'a étalé et bigle par la fenêtre. – (baba)
- La nuit est humide et déprimante après une journée où il a lansquiné sans arrêt. – (lansquiner)
- La Stude est toujours garée sur le terre-plein à ce que je vois. C'est ça la charrette dont tu jactais dans ta babillarde ? – (Stude, charrette, babillarde)
- C'est ça la charrette dont tu jactais dans ta babillarde ? –Ouais, que je fais, c'est celle-là. Elle tape le cent cinquante et toutes ses glaces sont renforcées. – (taper le X)
- Je jaspine d'un ton tendu car je me demande ce que Maxie remue au juste sous son bonnet, et si c'est ce que je pense, je peux pas dire que je sois aux anges. – (avoir sous le bonnet)
- Maintenant, boucle la lourde, pose ton lard dans l'entrée au cas qu'on aurait de la visite. – (poser son lard)
- Je tire une couverture de sur le pageot, prends un oreiller et je quitte la pièce et me propulse dans le petit vestibule d'entrée de l'appartement. – (se propulser)
- Je me réveille si direct que du coup j'oublie où je me suis paddoké. – (se padocker)
- Il fait sombre dans cette petite entrée et puis il y a un drôle de vent coulis qui me souffle le long des guibolles et qui ratatine les joyeuses. – (guibole, joyeuses)
- Je me secoue un peu et je me tire du coma pour trouver Helen en train de me secouer par les épaules. […] –Pour l'amour de Dieu, t'as pris de la came ou quoi ? – (came, pour l'amour de Dieu !)
- Y a pas d'erreur, la voix est celle d'Helen, et puis le ton manque de douceur. – (y'a pas d'erreur !)
- Je déplisse les stores de mes chasses et je la reluque. – (store)
- Dis donc ça pèle terriblement, on ferait mieux d'allumer du feu. – (peler)
- Je croyais bien qu'il s'en ressentirait pas de rester la nuit, crainte que les bourres aient logé la carrée. – (s'en ressentir, loger)
- Je me propulse dans le salon et j'allume le radiateur électrique. – (se propulser)
- Helen de son côté a déj' mis du lait bouillir sur le gaz. – (déj')
- Un bref coup de sabords sur la gonzesse et je m'aperçois qu'elle arbore quelques meurtrissures sur les épaules. – (sabord)
- Elle a les lèvres un brin enflées et de grands coquards sous les chasses. – (cocard)
- Il y a un petit quelque chose dans son regard qui me dit que pendant la plombe qu'elle a passée à jaspiner avec Maxie le mec a dû se ressouvenir qu'il venait de tirer dix berges à Leav, et qu'elle a dû en prendre un drôle de coup. – (en prendre un coup)
- Elle apporte une robe dans le living-room et la voilà qui chasse après une aiguille. – (77475)
- La pièce sent le renfermé et il y traîne des relents de tabac et d'alcool, le genre de truc que vous commencez toujours par respirer dans une turne le matin. – (turne)
- Les rideaux sont encore tirés mais il y a le jour qui filtre à travers et qui donne à la carrée un air gris. C'est pas le décor miteux aux couleurs criardes, ni la camelote de mobilier qui peuvent l'égayer. – (camelote)
- Helen n'arrive pas à trouver une aiguille et fout par terre, avec impatience, sa robe déchirée pour courir au café qui commence à chanter sur le gaz. – (77476, 66756)
- La môme mitonne une bonne décoction de moka. – (67885, 56428)
- –Il me dit de pas gambiller trop loin de cette carrée et de ne pas retourner chez Dan Murphy. I' dit que t'y tiendra la main. – (gambiller, tenir la main à)
- –Comment que j'y tienne la main ? je fais. Qu'est-ce qu'il avait le mec dans son citron à l'envers ? – (citron, cervelle à l'envers)
- –Dirait qu'il s'est mis à en pincer un brin pour ma pomme, qu'elle grince. – (ma pomme)
- Je lui balance une tarte à travers la tronche. – (balancer, en travers de la gueule)
- Je lui balance une tarte à travers la tronche. Emmerdé comme je suis je peux pas supporter que la greluche le prenne sur ce ton. Ça lui remue les sangs probable et la voilà qui se met à piauler. – (77478, 77477, probable, piauler)
- Jacasse pas comme ça cocotte, que je lui fais, c'est pas bon pour ta santé. Les mouches ça vit pas vieux. – (pour sa santé, mouche)
- Je lui balance une tarte à travers la tronche. […] Elle me balance un coup de sabords qui vaut son pesant de dragées. C'est pas de l'amour qui brûle dans ses grandes châsses grises sous leurs paupières. – (valoir son pesant de X)
- T'es pas affranchie à bloc sur Maxie Watt. Il est… Elle me la coupe sauvagement. Non, qu'elle grogne. – (74806)
- –Allons poupoule, qu'est-ce qu'il veut Maxie en te disant de pas gambiller trop loin de la carrée et que j'y tiendrai la main ? – (Poupoule)
- Elle est de méchante humeur la mistonne. – (mistonne)
- Elle laisse tomber son popotin dans un fauteuil et sifflote son kaoua – (popotin, siffloter)
- tout en croisant les gambettes de sorte qu'i'y a la robe qui lui dégage les genoux. I a pas à dire, même à cette heure matinale, elle en jette la môme. – (gambette, y a pas à dire, en jeter)
- J'ai comme qui dirait une idée qu'Helen et bibi on est pas prêts de se la couler douce tous les deux tant qu'il y aura Maxie Watt dans le secteur. – (comme qui dirait)
- Et puis elle a pas l'air de s'en ressentir pour faire la mignarde du grand caïd. – (mignard)
- et que tu vas te débarrasser de Dan Murphy en lui alignant des fafiots. – (aligner)
- Il dit qu'il peut me trouver du gros job avec le nouveau truc dès que ce sera réorganisé. – (job)
- En attendant il dit que c'est toi qui t'occupes de tout le bastringue. – (tout le bastringue)
- I'y a assez d'oseille pour te saper, toute une garde-robe encore. – (se saper)
- Te croutonne pas trop pour Maxie non plus, cocotte. Il a plus important que toi dans le citron. – (se croutonner, dans le citron)
- Peut-être bien qu'il veut t'emmener en java de temps en temps, histoire de parler des oiseaux, des petites abeilles. – (java)
- Mais le mec en a gros sur la patate au sujet des empafés qui l'ont faisandé et i'va drôlement se manier le train tant qu'il pourra s'esbigner des flics. – (empaffé, faisander, se magner le train, esbigner)
- Ça chauffe drôlement pour l'heure, mais ça se tassera bientôt. C'est alors que Maxie compte faire belotte, rebelotte [sic] et dix de der. – (chauffer, faire belote, rebelote et dix de der)
- N'importe quel mec à la redresse mettrait les adjas trop content de s'être tiré du trou sans chercher à se refoutre dans la mouscaille. – (à la redresse, mouscaille)
- Il a de l'oseille de planquée, pourquoi qu'i' se tient pas à carreau à profiter en loucedingue de sa fille de l'air. – (en loucedingue, fille de l'air)
- On dirait qu'il veut fourrer son blair partout pendant que ça chauffe pour faire manche à [manche (je suppose qu'un mot est oublié, et qu'il s'agit de : manche – gb)] avec un type dans ce patelin. – (manche à manche)
- Il a son obsession le mec. Ça tourne à l'idée fixe. I' pourra pas se tenir peinard tant qu'il aura pas égalisé les jeux. Il est comme ça, je lui dis. – (égaliser)
- Helen est assise sur le bord du divan, une gambille mince et bien galbée soigneusement posée sur l'autre. – (gambille)
- trois types font équipe dans la ville rurale de Cedar Rapids en Iowa, et combinent une drôle d'arnaque pour lever de l'oseille fissa. En surface le job paraît parfaitement régul. – (arnaque, régul)
- Les deux gonzes ont rappliqué dans le patelin, raides comme des passe-lacets avec seulement un ou deux raidillards dans les profondes. – (raide comme un passe-lacet, raidillard)
- En ce temps là Cedar Rapids c'est un trou désert. Même les gnasses qu'impriment les cartouses pensent pas que ça vaille lerche de foutre ce nom sur leurs menteuses. – (trou, gnasse, cartouse, 77483, lerche)
- ça [petite ville] gite à quelques bornes de Buckford – un centre de gros bizenesse – sur la principale ligne du dur – (gîter)
- Mais quand même que ça [petite ville] gite à quelques bornes de Buckford – un centre de gros bizenesse – sur la principale ligne du dur, i'y a quelques malins qu'ont comme vaguement l'espoir de transformer le merdier en oseille. – (petit malin, merdier)
- De façon ou d'autre le Coy a mis ses pognes sur un bout de terre d'une cinquantaine d'hectares, qui d'un coup se trouve juste à l'endroit qu'il faut pour construire le nouvel hosto. – (mettre la pogne sur)
- La gratte et les pots de vins en veux-tu en voilà à Cédar Rapids à cette époque c'est les oignons à personne et il y a plus de caïds à la petite semaine sur les bancs du conseil municipal que de mouches sur paquet de tripaille. – (gratte, à la petite semaine, 77484)
- Ralph Miller et Watt se mettent donc en cheville avec Chase et montent un petit bizenesse à trois pour l'exploitation du terrain du gars Chase. – (bizenesse)
- I' se trouve que Miller est le genre emballeur, pétant le feu, qui trouverait le moyen de vendre le pont de Brooklyn au président des U.S.A., et qu'est aussi ambitieux que véreux. – (emballeur, péter le feu)
- Mais Chase est un cave aux idées étroites qu'a pas entravé que Miller et Watt sont pas de la même tige. Aussi pendant qu'il bosse dur et fissa à dessiner le plan qui fera de l'hôpital Municipal de Cedar Rapids un modèle du genre dans l'État, il y a Miller qui lui monte dans le dos une carambouille qu'est pas piquée des vers. – (pas de la même tige, pas piqué des vers)
- pendant qu'il bosse dur et fissa à dessiner le plan qui fera de l'hôpital Municipal de Cedar Rapids un modèle du genre dans l'État, il y a Miller qui lui monte dans le dos une carambouille qu'est pas piquée des vers. En cheville avec quelques unes des plus grandes fripouilles et des plus grands tripoteurs du coin, Miller donne du balai aux adjudicataires et prend des mecs à lui. Il achète les matériaux les plus toquards et pas du solide sur quoi il peut mettre les pognes en crachant le moins au bassinet. Pour les gonzes qui sont affranchis de la combine, c'est merveille que l'hosto i' se répande pas au premier coup de vent pendant qu'on le construit. – (carambouille, fripouille, tripoteur, donner du balai, tocard, cracher au bassin)
- Il faut le temps au gars Chase pour entraver ce que les autres ont manigancé pendant qu'il se tuait à travailler les autres aspects du problème. – (se tuer à)
- il est déjà si profondément enfoncé dans la merde que Miller et Watt ont brassée qu'il peut pas se tirer les pinceaux sans que ça fasse du suif et que les bourres viennent y fourrer leurs blairs. – (se tirer les pinceaux, suif)
- Il se met en pétard après Miller et menace de balancer tout le coulchi au Procureur – (en pétard, tout le coulchi)
- à moins que Miller ne foute en l'air ce qui a déjà été construit en toc et recommence en s'en tenant aux spécifications du cahier des charges – (toc)
- Nature Miller s'en ressent pas de voir l'osier qu'il mirait lui glisser à travers les pognes. Aussi Watt et lui i' cogitent à bloc pour trouver le moyen d'empêcher les scrupules du Chase de monter en fleur. – (nature, osier, mirer, glisser d'entre les mains, cogiter, à bloc, monter en fleur)
- Une couple de jours après on trouve le gars Chase répendu [sic] sur un tas de moellons au fond du terrain à bâtir, le cigare défoncé et la cervelle qu'a giclé sur un tas de tuyaux de vidange le long d'un fossé. – (cigare)
- Bien que jusqu'ici Miller a traité Maxie en pote et qu'ils se soient mis à deux pour faire le moujingue dans le dos au Chase il est pas gars à louper l'occase qui se présente. – (faire un enfant dans le dos)
- il certifie que la nuit du meurtre de Chase il a entendu Watt et Chase qu'avaient une vache de prise de gueule – (prise de gueule, un vache de)
- Si ç'avait pas été que le bavard à Watt a su les endormir, le curieux l'aurait envoyé se faire sécher le baba sur le tabouret à grillade. – (se faire griller le baba)
- Il récolte un sapement de dix à quinze berges pour le bing, bien qu'il n'ait pas cessé de gueuler qu'il était pas dans le coup. – (sapement, bing, coup)
- Ayant ainsi dégagé ses deux associés en douce et sans bavure Ralph Miller crée une nouvelle entreprise de construction et continue à bâtir l'hosto à son propre compte – (sans bavure)
- Peut-être becauze il s'est senti les chocottes de voir les poulets qui s'excitaient sur le repassage de Chase, il y va un peu plus mou dans l'emploi de sa ferraille à la noix, de son béton à la godille et de toute la saloperie de camelote qu'il avait. – (because, avoir les chocottes, repassage, y aller mou, à la noix, à la godille, saloperie)
- À partir de ce moment, avec Chase les doigts de pieds en l'air à la villa “bon repos” et Maxie en train de tirer ses quinze marqués [année de prison], le Miller il commence à transformer ses sacs en briques. – (doigts de pieds en l'air, marqué)
- Helen écoute ce résumé sans même battre de la paupière. Elle sait que pendant que tout ça se goupillait, elle était encore une pisseuse qui allait à la communale – (goupiller, pisseuse)
- elle était encore une pisseuse qui allait à la communale, la figure pleine de chiures de mouches, une queue de cheval dans le dos s'excitant seulement pour les sodas et pour le jazz. – (77492)
- Aussi Maxie s'est tiré pour déquiller Ralph Miller ? – (déquiller)
- Mais tu ferais mieux de te tenir peinarde et de pas aller en faire des salades à n'importe qui, tu piges ? – (piger)
- Semble pas tellement qui fasse bon moisir auprès d'un type comme Watt qui vient d'en jouer un air et qu'a tous les cognes après. – (cogne)
- I' t'a pris à la bonne, mon chou. Oublie pas qui s'est pas farci une seule poulette pendant dix berges, un bail. – (avoir à la bonne, poulette)
- ce gonze qui s'est cassé du gniouf ça m'excite pas du tout. – (gnouf)
- On se verra des tas tous les deux. – (des tas)
- T'as qu'à filer droit, boucle ton clapet, et tu te trouveras cent fois mieux qu'à bosser chez Dan Murphy. – (filer droit, fermer son clapet)
- Watt rejoindra nozigues dès qui s' sera fait arranger chez Doc Mac Neil. – (nouszig)
- Jusqu'à présent je me suis occupé pour Maxie mais je gagerai que maintenant qu'il s'est tiré il va bien prendre le manche lui-même. – (prendre le manche)
- Tout de suite il me vient à l'idée que le seul mec qui ait assez de pif et qui soit assez connard pour aller fourrer dans l'organisation à Miller c'est cette demi-jetée de Williams – (avoir du pif, 77494)
- Je siffle un bahut pour qu'il nous conduise à la maison du bord de l'eau – (bahut)
- à la maison du bord de l'eau où les gonzes que j'ai embauchés pour Maxie avec son flouss doivent commencer à se geler le baba et avoir les pognes qui les démangent de jouer avec leur quincaillerie. – (se geler le cul, quincaillerie)
- Du fait que ça faisait une paye que je traînais mes bottes dans le coinsteau i'y avait pas lerche à m'affranchir rapport les combines du patelin sur quoi je sois pas déjà rancardé. – (traîner ses bottes qqpart)
- pour gagner en moins de deux une poignée de raidillards à faire une entourloupette pour n'importe quel caïd qu'est décidé à faire fissa une saloperie. – (raidillard)
- Williams est un gonze du genre timide, si vous voyez ce que je veux dire, et à considérer certains champions dont il est venu à bout, i'y a mézigue et des centaines d'autres mecs qui sont tout babas de voir que ce mollasson de carcan ne soit pas déjà fait seringué une pleine ration de valdas. – (77496, seringuer, valda)
- Bien que Ted i'fasse de l'huile dès qui voit du raisiné et qu'i' devienne nerveux comme un lapin qu'a un cador au cul, i'trouve toujours moyen de fourrer son blair dans les plus sales tours de con du patelin – (faire de l'huile, tour de con)
- je suis déjà assez affranchi sur le bizeness de Miller pour donner à Maxie Watt de quoi brouter. – (77498)
- Joe la gère en tant que couverture pour des bizeness vicelards que contrôle en douce Miller. – (en douce)
- la liste de ses intérêts comprendra une douzaine de claques, des bouges à came, plusieurs tripots, des bureaux de books marrons et bien d'autres jobs tordus en plus de ses boîtes de plaisirs autorisés. – (tordu)
- Un mec comme mézigue on a confiance et j'ai pas mal de courants d'air qui me viennent dans les esgourdes. I' y a des bruits comme ça que Miller a les chocottes de Joe Parkers – (courant d'air)
- Il y a des gonzes à qui on n'enlèvera pas de l'idée que Miller serait bien jouasse de virer Parkers, et que s'il le scie pas c'est becauze l'autre le tient. – (jouasse, tenir qqun, scier)
- Je suis du côté de Watt parce que je suis un des quelques mecs qui sont persuadés qu'on lui a mis dans le baba – (dans le baba)
- j'ai rien à dire contre les « hommes » qui se seringuent des valdas dans le buffet en se dévisageant le mironton – (seringuer, 77500)
- j'ai jamais pu encadrer les mecs qui se propulsent dans la nuit pour venir piquer entre les omoplates des gonzes qui se méfient de rien. – (encadrer, piquer, 77429)
- ça me débecte de voir se défaguer [sic] sur le dos d'un autre mec. – (défarguer)
- si seulement Watt peut découvrir la raison de cette amitié à la mords mois le noeud [sic] il se pourrait bien qu'il ait le moyen de se tirer d'affaire avec la loi. – (à la mords-moi le noeud)
- I'y a qu'à lui dire seulement ce qu'il a à foutre sans se mélanger les pinceaux dans les pourquoi et les comment. – (se mélanger les pinceaux, le pourquoi du comment)
- on peut encore moins se fier à lui qu'à une toquante achetée dans la sciure – (pas acheté dans la sciure)
- il faut bien dire que lorsqu'il s'agit de palper de la galette bien croustillante il se montre généralement à la hauteur. – (palper)
- il sait que s'il joue au con son employeur ne les allongera plus et que, comme tout autre homme d'affaire une crapule aime à contenter sa clientèle. – (les allonger)
- I' se peut après tout que Watt ait ses idées à lui sur Helen et c'est pas ça qui va m'empêcher de pioncer. – (empêcher de dormir)
- plusieurs de ces types ont travaillé autrefois avec Rudy Mall, le truand N° 1 de Cédar Rapids – (X numéro un)
- je sais pas combien de temps il faut compter que Doc Mac Neil prendra pour remettre à neuf la cafetière de Watt, mais même s'il n'y apporte que de petits changements, ça m'étonnerait que Maxie puisse montrer sa gueule avant deux ou trois semaines. – (montrer sa gueule)
- Et d'ici là j'espère avoir un dossier pépère sur les activités de Ralph Miller. – (pépère)
- les bourres grouillent comme les morbaques sur une chatte qui se néglige – (morbaque, chatte, 68093)
- On reste assis tous les deux au fond de ma charrette sur le terre plein de parcage. Il me donne l'impression qu'il les a petites et mollettes que j'aille les lui faire sauter avec une charge creuse. – (les avoir molles)
- –Merde alors, j'ai rien fait, qu'il se plaint la voix larmoyante. Pourquoi que tu m'emmènes à la campagne ? Je sors un paquet de Luckies et j'en grille une. –Te casse pas la nénette, Ted, je lui dis. Il y a un petit job que je voudrais que tu fasses pour mézigue. Une impression de soulagement se répand sur sa tronche boulotte de louchon. – (se casser la nénette, emmener à la campagne, boulotte (fém.), louchon)
- Il y a un petit job que je voudrais que tu fasses pour mézigue. […] –Ça biche, dit-il. – (bicher)
- ça me botte de bosser pour ta pomme. – (ta pomme)
- T'es le genre de petit futé auquel normalement je ferais pas confiance. Mais ce job il y a peut-être que toi qui puisses le faire. – (petit futé)
- il y a peut-être que toi qui puisses le faire. C'est pourquoi je te refilerai un gros paquet mais il faudra que tu agisses en douce, et pas de tours de con, hein… – (refiler, paquet, tour de con)
- Je sais que le mec a rappliqué par ici. On aurait cru qu'il aurait eu un peu plus de jugeotte que ça que de montrer son blair dans le coin pour y ramener tous les poulets du pays. – (montrer son blair)
- Pour ce qui est de Watt, tu fermes ta gueule. Je veux même pas t'entendre prononcer son nom, mets-toi bien ça dans le citron. – (se mettre qqchose dans le citron)
- Je glisse ma pogne dans la fouille de mon grimpant et j'en sors un rouleau pépère de fafiots de un dollar. – (pépère)
- Ted, c'est un gars qui réagit mieux à cinq cents dols en billets de un qu'à cinq papelards de cent. – (dol, papelard)
- Il attrape avidement le pognon et il a les chasses qui brillent comme la torche de la statue de la liberté. – (77502)
- –Gi, qu'il dit, ça c'est de l'oseille. –I' y en a encore une bonne pincée pour toi si tu joues régul, j'ajoute. –O.K., il dit. Déballe. Qu'est-ce que tu veux ? – (pincée, régul, déballer)
- je veux tous les tuyaux sur le truc de Ralph Miller et son décor personnel – côté affaires, côté famille –. – (77503)
- Alors j'ajoute : Reviens un petit peu dix berges en arrière, petite tête, quand Coy Chase s'est fait repasser sur le chantier de construction de l'hosto. – (p'tite tête)
- Maintenant qu'est-ce que tu diras de mettre tes pognes sur cinq mille dols ? –Gi, il siffle. Merde alors… Deux briques… C'est du gâteau. – (dol)
- Mais tu sais que j'ai jamais refroidi un mec. Je suis pas un tueur, Frankie, mais je t'affranchirai… – (refroidir)
- Écoute mec, si ce travail pouvait être boni à n'importe qui, i'y aurait pas de raison que je me sois cassé le pot à te l'apporter, tu piges ? – (se casser le pot)
- Cessons de tourner autour du pot, Ted. Ce que je veux c'est savoir ce que Parkers tient sur Miller. – (tourner autour du pot)
- –Et tu penses que ça vaut deux briques ? qu'il me demande. –On sait jamais, Ted, je lui dis. – (on ne sait jamais)
- Maintenant écoute-moi bien petite tête, je te le redis encore une fois, si t'essayes de me doubler de n'importe quelle façon dans cette affaire je te passe au presse purée pour en faire du boudin. – (p'tite tête)
- Colle à tes cinq cents dols, ça te fait deux cents sacs et t'auras les huit cents autres raidillards quand t'auras soulevé le lapin si t'y réussis. – (soulever le lièvre)
- Il approuve de la tête et l'expression de sa tranchecaille en sueur change. Je connais assez mon Ted pour savoir que je lui ai foutu les chocottes – (tranchecaille)
- je sais aussi que le prix que j'y mets est suffisant pour lui faire renifler la piste. S'il y a des rambours à tirer au sujet de Miller et de Parkers, je suis sûr que Ted gagnera son artiche. – (rambours)
- Laissant Ted au comptoir je traverse rapidement la salle et je pousse mon joli blair vers cette face de rat. Je me le remets c'est Harry Hawker, c'est le dur des durs de l'équipe des tueurs de Joe Parkers. – (face de rat)
- Parkers te dira que je peux faire sauter le rouge d'un as de carreau à cent mètres. Je crois bien que le truc marcherait encore sur ton petit crâne de piaf. – (crâne de piaf)
- je retourne du côté où Ted est en train d'écluser un rye mastard – (mastard)
- Je grimpe dans ma tire et je rentre à toute biture en ville. – (tire, à toute biture)
- Tout le temps que je conduis la charrette je me les mordrais de rage. I' y a de quoi. Après avoir vachement fait gaffe à ne pas prendre ouvertement contact avec Ted, voilà que je fixe notre rendez-vous dans un troquet où tout un lot de types de Joe Parkers éprouve le besoin de venir écluser un godet. – (se les mordre)
- Ça c'est le manque de vase total, et ça pourrait avoir des conséquences plutôt durailles. – (vase)
- il me vient un soupçon. Ce vieux subconscient tout rouillé se met à vrombir comme une turbine. – (77508)
- Je fais tourner la grosse Buick et je reviens quelques centaines de mètres en arrière sur la grand'route. Je recule dans une allée étroite et sombre et j'éteins mes loupiotes. – (loupiote)
- Je mets en route et je fouts [sic] la gomme à la poursuite de leur feu rouge, mais en laissant mes propres loupiotes bouclées. – (mettre la gomme, loupiote, bouclé)
- je fouts la gomme à la poursuite de leur feu rouge […]. Je leur colle au cul tant que la limousine fait tours et détours dans les faubourgs – (coller au cul)
- Ted est pris en sandwich entre les quatre gonzes, et les deux mecs qui sont derrière sont drôlement barraqués [sic]. – (baraqué, prendre en sandwich)
- Je sais qu'i'y aura pas beaucoup à insister pour faire cracher d'où il tient les cinq cents talbins. – (cracher, talbin)
- Si Ted croque le morceau sur mon enquête au sujet des relations entre Parkers et Miller, en moins de deux, ces enfoirés vont s'apercevoir qu'il y a quelqu'un qui se rancarde sur leur patron – (croquer le morceau)
- La charpente est délabrée et je me marre en pensant qu'i'y a peut-être un mecqueton qu'a refilé un lot de bois à la godille au Ralph Miller pour la construction de son damné club. – (à la godille)
- Les craquements des marches me donnent les jetons car ça ferait pas bon pour mézigue si les empétardés de Parkers me découvraient en train de renifler dans leur coin. – (avoir les jetons, empétardé)
- Je rampe précautionneusement le long du balcon, je m'accroupis, je repousse mon bada sur la nuque, de façon de pouvoir bigler par-dessus l'étroit rebord de fenêtre. – (bada)
- Il y a deux loques en mousseline dégueulasse qui pendent sur la moitié inférieure et de plus, une paire de double-rideaux qui tombent en guenilles ont été tirés – (dégueulasse)
- Je peux voir sa tronche maintenant car il me fait face et montre les symptômes d'une pétasse suraiguë. – (pétasse)
- Ça me rappelle qu'on peut lui faire confiance, il saura retentir comme un carillon. S'il peut sauver sa misérable couenne, il va se mettre librement et furieusement à table en dépit de mon avertissement. – (77510, sauver sa couenne)
- S'il peut sauver sa misérable couenne, il va se mettre librement et furieusement à table en dépit de mon avertissement. Le plus marrant de l'affaire c'est que quoi qu'il leur casse Ted a autant de chance de sortir de cette turne, vivant, que moi d'être élu Président de la République – (casser)
- Deux des mecs le menacent en brandissant leurs lourdes pétoires à deux doigts de sa binette couleur de cendre – (pétoire, 65047)
- Ted sue comme un débardeur et tremble de toute sa bidoche comme une maison de papier dans un tremblement de terre. – (77512, 77513)
- D'un coup il retrouve sa bavarde et se met à dégoiser un flot de paroles incohérentes. – (retrouver sa langue)
- Je me fais chier à gamberger comme je pourrais tirer Ted du merdier. – (faire chier, merdier)
- Tandis que je suis en train de me presser le citron sur une ou deux possibilités une porte s'ouvre au fond de la turne et la silhouette maigre et décharnée de Joe Parkers en personne s'y encadre. – (se presser le citron)
- Il entre impassible comme un joueur qui détient une main de merdouille dans une académie de poker où on joue gros. – (de merdouille)
- Il fourre ses pognes dans ses fouilles et reste debout à bigler droit dans les chasses de Ted qui manifestement a beurré son calcif. Ce gros connard a tellement les chocottes qu'il en est à moitié clamcé. – (beurrer son calcif, clamsé)
- Le type qui tient son soufflant par le canon le balance à toute volée et rabat la crosse sur le crâne de Ted. J'aurais pas été surpris de voir le citron de Ted se fendre en deux comme une noix. – (citron)
- Pour la première fois Joe Parker montre quelque animation. Il ouvre la gueule qu'on lui voit ses touches de piano en or, aboie un ordre en désignant de la tête le gars qu'ils viennent d'endormir. – (touche de piano)
- Deux de ses croquants [hommes de main] se dirigent vers la porte. Il est trop tard pour que je me tire par les escaliers sans me montrer à cette bande d'empétardés. – (empétardé)
- le sol est bien à six mètres en-dessous. Je peux évidemment essayer de me balancer du balcon et de sauter sur le ciment, mais ça va faire du baroufe et en moins de jouge je vais déguster une pleine boite de valdas dans le buffet. – (barouf, en moins de jouge, déguster)
- La troisième possibilité c'est de me précipiter sur la lourde de dévaler les escaliers dans l'espoir de surprendre l'ennemi et de me tirer les pinceaux alors qu'ils sont encore à gamberger. – (se tirer les pinceaux)
- jusqu'à ce que je m'aperçoive que le Ted est si gravos qu'il faudra qu'ils se mettent à deux ou trois pour le sortir. – (gravosse)
- le bordel pour descendre les restes de Ted sur le parking a commencé. C'est duraille de trimballer ce gros tas car les escaliers sont étroits et trois des gonzes n'y suffisent pas. – (gros tas)
- –Hé là, qu'il jappe, qu'est-ce que c'est que tout ce bordel ? – (japper, hé là !)
- –Oh… c'est toi Larry, que dit le nouveau en baissant le rayon de sa torche vers le sol. Qu'est-ce qui gaze pas ? – (gazer)
- Il y a des cris d'orfraies et j'ai vague souvenance de passer au galop devant une bande de ravissantes mignardes, plus ou moins nues – (mignard)
- C'est vraiment le manque de vase que j'ai pas le temps de lambiner et d'admirer la plastique féminine, comme ils disent. – (lambiner)
- je tourne la poignée de la lourde au bout de la piaule, j'y glisse mon lard et je me trouve au haut d'un escalier métallique en spirale qui descend dans les coulisses. – (lard)
- D'un coup de coude je repousse les rideaux et je file tel le dard à l'arrière de la scène. – (comme un dard)
- Alors que j'atteinds le bout j'entends derrière moi des panards qui martèlent l'escalier à cadence accélérée et plusieurs gueulantes qui dénontent un renouveau d'excitation chez ceux qui me filent le train. – (gueulante, filer le train)
- Je me glisse entre les tables et suis tout joice de voir que tout le monde n'a de mirettes que pour le spectacle. – (jouasse)
- Debout contre une colonne cannelée il y a une mignonne du vestiaire ; une brunette un peu noix mais gironde, avec une paire de kestos qu'a du mal à tenir des doudounes bien pommés. – (noix, gironde, kestos, doudounes)
- avec une paire des kestos qu'a du mal à tenir des doudounes bien pommés. Pour le reste elle a une sorte de petit calci [sic] qui colle sur les cuisses à vous donner le tracassin, et une petite corbeille attachée au cou. – (tracassin)
- I' y a maintenant deux mecs qui se radinent sur moi à travers la demi-obscurité. Je me dis qu'ils vont pas commencer ici le tir aux pigeons – (tir au pigeon)
- Je me dis qu'ils vont pas commencer ici le tir aux pigeons, car ça pourrait bien faire un drôle de suif et Joe Parkers serait pas très content de voir ajouter un numéro de défouraillage au spectacle de son club. – (défouraillage)
- Du vestibule, derrière la môme, je repère une couple de portes qui mènent au bar. De chaque côté se tient un « videur » baleste [sic]. On dirait bien que ce sont les costauds de choc de Joe Parkers. – (videur, balèze)
- Les deux malabars et les fumieurs [sic (fumiers ?)] qui me collent au cul s'envoient silencieusement le duce. – (duce)
- Alors sur ma gauche je vois la plaque qui indique les pots pour gonzesses. À quatre pas des videurs je pousse cette garce de lourde et je me retrouve dans les lavabos où deux jolies poupées assises devant des glaces se refont une beauté. – (pots)
- Je m'aplatis au coin du bâtiment et rampe jusqu'à l'avenue que je traverse comme un pet jusqu'à l'endroit où m'attend ma tire prête au départ. – (se sauver comme un pet)
- et il faut que je voie si je peux tirer Ted du merdier, en admettant qu'il soit pas claboté. – (claboté)
- Je fous pleins phares et je trisse à cent vingt. – (trisser)
- Je suis assis devant le chauffage électrique que j'ai foutu à bloc. – (à bloc)
- je renverse le bouteille de bourbon pour voir ce qu'il en reste. Elle glougloutte piteusement quelques gouttes par terre. Je me remue le baba pour aller chercher une autre bouteille. – (glouglouter, se remuer le cul)
- je sors une autre bouteille du buffet que je me verse quatre ou cinq doigts de raide que j'écluse en grand. – (un doigt, en grand)
- J'ai posé mes panards sur la cheminée à côté de la statue d'albâtre de Vénus et pensivement je lui titille le sein gauche avec mon gros orteil. – (32514)
- Ce putain de téléphone qui continue à sonner. Merde alors. Je décroche le bigophone et j'aboie. –Ouais ? – (bigophone, merde !)
- Ma vieille j'en ai clas et je suis fatigué. À demain le bla-bla-bla. – (en avoir class)
- Va carrer ton petit pétoulet dans ton pucier et ramène tes toiles par-dessus tes chasses. – (pétoulet)
- Tu me fous la paix, tu restes où t'es et on se voit demain. –Des fleurs, elle fait. Tu vas sauter dans ta charrette et venir me tenir compagnie. – (des fleurs !)
- il y a ces deux chaperons que t'as mis à tournailler dehors qui commencent à me faire suer. – (tournailler)
- –Je m'en balance, qu'elle me dit, je veux que tu radines. Il semble que ce soit pas la peine d'essayer de la convaincre, et j'en arrive à penser peut-être, après tout, elle se sent un brin seulette. Il y a qu'elle comme poulette dans cette grande maison du bord de l'eau. – (56504)
- En descendant l'escalier j'entends qu'il lansquine des cordes, de la secousse ça me change mon idée de prendre un taxi, et je me dis que je l'aurais meilleur de sortir ma charrette. – (pleuvoir des cordes, de la secousse, 77520)
- Juste pour le plaisir je fous mon bitos au bout du canon et je le fais dépasser un peu l'entrée. En moins de jonge [sic] ça rechange et i'y a deux bastos qui viennent agiter ma cloche à fromage. – (bitos, en moins de jouge, cloche à fromage)
- Il y a pas de bobo et je vire sur la grand' route et file toute gomme vers le district de la rivière. – (à toute gomme)
- Je planque la tire dans le garage et je me propulse à travers la lansquine jusqu'à la porte de derrière qui s'ouvre quand j'ai donné le duce. – (lansquine, duce)
- –La poupée me dit que t'as eu des emmerdes cette nuit ? qu'il me dit pas très sûr. –Ouais, je lui réponds. Je me suis mélangé les pinceaux avec l'équipe de Parkers. – (emmerdes)
- Il me dit qu'Helen a baguenaudé seulette faisant connaissance avec les gonzes maintenant enrôlés sous la bannière à Watt. – (56504)
- De ce que me jacte Henry je vois que la greluche loin d'avoir les jetons de se faire peloter l'a drôlement à l'oseille que pas un des mâles n'ait montré la moindre envie de lui faire une gâterie. – (peloter, l'avoir à l'oseille, gâterie)
- dans le cas présent ça demande un gros effort de la part des types qui sont là, car si il y a une poulette qui est portée sur la bagatelle, c'est bien Helen. – (bagatelle)
- Je les laisse se marrer, je grimpe les escaliers et j'entiflie [sic] dans la piaule d'Helen sans m'arrêter pour frapper. – (antiffer)
- I' semble que chaque fois que je retrouve cette gonzesse elle soit en train de se casser le popotin pour attraper une pneumonie triple. – (se casser le popotin)
- –Hé là, mon gros, qu'elle me dit. T'as pris ton temps. –Des nèfles. Tu viens juste de poser le bigophone. – (53883)
- Elle s'avance vers moi en balançant des hanches et en pointant ses roberts qui vous font saliver. – (roberts)
- La lansquine a cessé dans le nuit et le jour arrive dans un magnifique lever de soleil. – (lansquine)
- –J'ai pas mis le nez dehors de ce trou depuis une paye. Quoi que tu dirais de m'emmener en ville faire encore quelques achats ? – (mettre le nez dehors)
- Elle continue à me courir disant qu'elle a besoin d'autres frusques, marmonant que Watt lui avait promis qu'elle pourrait acheter toutes les fanfreluches que ça lui démangerait d'avoir. – (courir, démanger)
- je t'ai déjà dit que je suis occupé aujourd'hui. Je peux pas perdre mon temps à lécher les vitrines et à tournicoter dans le patelin. – (lécher les vitrines)
- j'ai autre chose à penser de plus important qu'à tes bas et à tes culottes. Tu te prends par la main, tu vas commander ta lingerie et pour l'amour de Dieu ne va pas prendre racine quelque part. – (se prendre par la main, prendre racine)
- Helen l'a à la caille, elle est en pétasse, elle se bouge en grommelant des choses qui sont pas à dire pour des marquises. – (en pétasse, marquise)
- Enfin elle plonge dans sa garde-robe, en tire un bibi et une pelure, et se nippe. – (bibi, nipper)
- T'es bien comme les autres mecs, quand ça a eu son compte, ça s'en fout… – (avoir son compte)
- je suis trop occupé aujourd'hui pour courir les magasins. Qu'est-ce que tu penses qu'on est en train de branler ici ? ouvrir une colonie de vacances ? – (branler)
- Elle enfile la lourde qu'elle claque derrière elle, en faisant résonner rageusement ses hauts talons. – (59150)
- Je sors de mon fauteuil plus vite que vous pouvez prononcer Isaac Rubinstein. Je bondis à la fenêtre. – (77525)
- Du côté du garage, au bout de l'allée, il y a un épais nuage de fumée et un tourbillon de poussière comac qui prend la forme d'un champignon. – (comac)
- Je me suis pas mélangé à des gnafs du genre de ceux de la clique à Parkers sans réaliser le jeu. Pendant la nuit i'a un mec qu'a entiflé dans le garage et qu'a disposé un ananas dans ma Buick. – (gniaf, antiffer, ananas)
- Pendant la nuit i'a un mec qu'a entiflé dans le garage et qu'a disposé un ananas dans ma Buick. Le truc n'est pas neuf mais le gonze avait le sens de l'humour et il a arrangé le détonateur pour que ça boum [sic] quand on mettait le contact ou qu'on appuirait sur l'accélérateur. – (77526)
- La grande idée bien sûr c'est que j'entrerais dans le garage aussi innocemment qu'une pucelle dans son pieu le soir de ses noces – (77527)
- J'ai ma gueule de vache tandis que je retourne à la bicoque et j'ai qu'une idée maintenant c'est comment je pourrai régler leur facture à ces endoffés qui m'ont bousillé ma Buick. – (77528, endoffé)
- à travers la fenêtre je peux entendre les gars qui s'occupent du feu. Le rugissement des flammes et le brouhaha des voix me foutent en pétasse. – (en pétasse)
- dire qu'il y a quelques minutes elle était encore là, si douce, si pleine de vie et tout et tout. – (et tout et tout)
- comme il est évident que l'organisation Miller-Parkers se casse le cul pour mettre de côté des ronds pour m'acheter une couronne, j'ai pas l'intention de promener mon joli minois sans être accompagné de quelques uns de mes musiciens. – (77529)
- Une bath gonzesse a moins de chance de se faire pincer les miches que ma turne d'être bourrée de pièges à con [sa voiture était piégée avec une bombe]. – (miches, piège à cons)
- J'envoie Whayne chez Rourke prendre une autre charrette et je dis à une douzaine de mes gnafs de se manier le baba et d'huiler leurs seringues fissa. – (gniaf, se manier le baba)
- J'ai un tas de trucs à prendre chez mézigue en plus de mes limouses et de mes calcifs. – (limouse)
- Je commence à croire que Watt pourrait bien en avoir plein le cul, de la façon dont j'ai tout foiré jusqu'à maintenant. – (plein le cul)
- Je crois que je ferais mieux de me presser un peu le citron pour en sortir rapidement une idée ou sans ça je vais me retrouver le numéro un sur la liste des mecs à dégommer – (se presser le citron)
- Le reste des mecs joue encore avec des seaux d'eau et des lances d'arrosage autour du garage. Il manque plus maintenant que de voir les pomplards venir foutre leur blair dans le pastaga et les bourriques tournicoter et poser les questions connardes. – (pompelard, mettre son blair qqpart, pastaga, bourrique, 32601)
- Je donne des instructions pour qu'on se débarrasse fissa des débris et qu'on efface toute trace de la Buick et d'Helen illico presto. – (illico presto)
- On prend la charrette et on retourne au patelin chez mézigue. Je poste deux bigorneurs par devant et par derrière, tandis que le reste qu'on est on examine soigneusement la porte de ma turne. […] On fait bien gaffe en biglant les différentes piaules de mon appartement, mais après un sévère examen on est convaincu que personne n'a tendu de nouveaux pièges à con dans le vieux pigeonnier. – (bigorneur, piège à cons)
- I' se pourrait que les autres n'aient pas pensé qu'il pourrait y avoir maldonne quand ils ont préparé leur truc du garage [attentat manqué]. Peut-être qu'ils me croient déjà comptabilisé chez Borgnol. – (chez Borgnol, maldonne)
- Je sais pas ce qui me pousse, vu que je reçois rarement des bafouilles dans ma boîte, mais ce coup-là comme de juste je baisse mon blair pour filer un coup de chasses dans le pannier [sic] à babillardes pour voir si le facteur s'est fatigué. – (bafouille, coup de chasses, babillarde)
- je reçois rarement des bafouilles dans ma boîte […] Ça me les coupe mais il y a une épaisse enveloppe oblongue, et pas d'erreur elle est adressée à M. Frankie Karnis. – (ça me les coupe)
- Elle est pas timbrée et a donc dû être déposée là par quelque branquignolle. J'harponne la bafouille – (branquignol, harponner)
- La première occase que j'ai eu l'occasion de me frotter à cet oiseau c'est à l'occasion du procès de Watt. – (76095)
- J'ai reçu votre babillarde, je lui dis. Un bonheur que j'ai filé un coup de saveur dans ma boîte. – (coup de saveur)
- Il me balance un large sourire et une claque dans le dos. – (claque dans le dos)
- C'est au sujet de Chase. –Chase ? je répète en fronçant les sourcils. – (froncer les sourcils)
- Si un autre gonze que Harry Neatle me balançait un pareil paquet je croirais qu'il se paye ma fiole. – (se payer la fiole)
- Je suis bien certain qu'aucun des trois mecs ne s'est jamais emmerdé avec une légitime – (emmerder)
- Je suis bien certain qu'aucun des trois mecs ne s'est jamais emmerdé avec une légitime, ce qui veut pas dire, bien sûr, qu'ils remisaient leurs précieuses dans le tiroir de la table de nuit et une nistone a pu leur pondre une moujingue. – (précieuses, moujingue)
- Ayant eu son effet, maintenant Neatle va développer son affaire. J'allume une sèche et j'ouvre mes esgourdes. – (prêter l'esgourde)
- Si la prétendue lardonne de feu Chase a maintenant vingt-et-un ans ce devait être une gosse de onze piges au moment où le gars s'est fait rétamer. – (lardon, rétamer)
- Il se peut qu'il n'ait jamais pensé pouvoir atteindre ses soixante-dix ans, mais je doute qu'il se soit attendu à casser sa pipe aussitôt. – (casser sa pipe)
- –Dites donc, avez-vous vu tant soit peu Watt depuis son évasion ? –Allons, allons Harry, je lui fais avec un sourire, faut pas jouer au District Attorney. –Vous n'avez pas à avoir peur de moi, mon vieux, qu'il me fait, c'est à parier que Watt vous a contacté. Enfin il n'y a qu'à laisser filer si le sujet est glissant. –Dac, je dis, on passe la main et on revient à la mignarde. – (77535)
- Il me dit qu'il l'a parquée dans un appartement à l'hôtel Vermont et que le paquet qu'il lui a déballé semble lui avoir cisaillé les gambilles. Ça ne m'étonne pas beaucoup rapport qu'une soeur à qui on vient de balancer la nouvelle que son dad qu'elle a pas vu d'une paye vient de calancher en lui laissant assez d'oseille pour qu'elle puisse se la couler douce est excusable de trouver l'information duraille à encaisser d'une seule dose. – (déballer son paquet, couper les jambes, 77536)
- Il pose son baba sur le bord de son burlingue – (baba, burlingue)
- Mais vous allez défendre ses intérêts en tant qu'avoué, sûrement, non ? Il grimace et me répond : Il faut avoir les yeux en face des trous, mon vieux. Tous les deux on connaît Ralph Miller. – (ne pas avoir les yeux en face des trous)
- C'est possible qu'Harry ait des des motifs plus profonds pour me foutre le bébé sur les bras. – (refiler le bébé)
- Tandis que je gamberge et que je remue tout ça dans mon bocal, inconsciemment je me sens devenir curieux au sujet de l'héritière. – (bocal)
- d'après le sapement, c'est Watt qui aurait dégauchi son dab. – (dabe, 77537)
- Un moment je voudrais pouvoir m'introduire dans la cafetière si pleine de légalité d'Harry, pour voir ce qu'il mijote. – (cafetière)
- Il arrache la feuille qu'il me tend. Il y a d'écrit le nom de la soeur, son numéro de piaule au Vermont, et celui de son tube. À regret je fourre la note dans mon porte biftons et je me tire le baba du fauteuil. – (tube, baba, porte-biftons)
- –Vous êtes un chic type. Je savais bien qu'on pouvait compter sur vous. – (chic type)
- Je savais bien qu'on pouvait compter sur vous. –Faut pas enfourcher le carcan, je lui dis. J'ai pas encore pris de décision dans un sens ou dans l'autre. – (77539)
- Je vais aller balancer un coup de saveur à la môme. – (coup de saveur)
- Il repousse mon invitation d'aller jusqu'à chez Sim Keller s'envoyer un gorgeon en me rappelant qu'il lui faut bosser duraille. – (gorgeon)
- On se serre les paluches et je décarre du bureau. – (paluche)
- C'est le premier triage de ma putain de vie où je me sens un tantinet les grolles d'approcher une futée – (triage, avoir les grolles)
- Le gnaf de la direction lui passe un coup de grelot pour l'affranchir qu'i' y a un mec du bureau de Neatle qu'est là pour la voir. – (grelot, gniaf)
- Il jaspine en pur amerloque et la frangine a l'air de tout entraver sans effort. Moi, ça me les coupe un peu, parce que je m'attendais à ce que cette greluche mexicaine jacte notre langue. – (amerloque, frangine, ça me les coupe)
- Le Vermont c'est pas un perchoir à la godille. C'est une tôle de première bourre avec ascenseurs, grooms et le toutim… – (perchoir, à la godille, de première bourre, toutime)
- La nistonne n'est certainement pas ce que je m'attendais à dégauchir. – (dégauchir)
- Pour ma part, j'ai mes gobilles fixées sur la soeur, je suis comme qui dirait fasciné, hypnotisé. À tel point que je suis bien une minute avant de pouvoir cesser de matouser ce juteux petit melon espagnol. – (gobilles, matouser)
- Ses crayons cascadent en vagues noir-corbeau brillantes qui lui encadrent une magnifique frime exotique d'un ovale parfait. – (crayons)
- Elle a de longs cils recourbés sur les battants, les sourcils finement arqués et des chasses étincelants qui chauffent comme des braises et me font bouillir le raisin… – (battant)
- Elle a une bouche… mes frères… des lèvres à faire reluire un chinois – (mes frères, chinois, reluire)
- Elle a derrière l'esgourde gauche une rose rouge et elle est sapée dans une roupane de tulle noire collante avec un décolleté comac à lui geler les robloblots par temps froid. – (roupane, roploplos)
- Car malgré son air frêle elle a de la cambrure, la soeur, entre les épaules et la ceinture, à rendre jalouse Miss Univers. – (soeur)
- Mince à la taille avec des hanches à vous donner le tracassin qui s'évasent et vous tendent la robe. – (tracassin)
- Votre pote mézigue, d'habitude, ne tire son bada que pour se faire arranger les crayons ou à des funérailles. – (crayons)
- Je pose mon vase dans un large fauteuil luxueux et Conchita traverse la turne et vient s'asseoir devant mézigue. – (vase)
- Quand elle jacte sa voix n'a qu'une légère trace d'accent et son engliche est aussi régul que celui de n'importe quel branque diplômé de l'Université. – (angliche, branque)
- En fait, Miss Chase, Harry Neatle m'a choisi pour garder un oeil sur vous. – (garder un oeil sur)
- Ses grands chasses ouvrent à plein leurs rideaux que je me demande si elle entrave mon patois. – (rideau)
- Elle esgourde attentivement mon boniment sans cligner ses battants et sans en bonnir une. – (battant, bonnir)
- Quand il semble que j'ai vidé tout mon sac elle se lève et se dirige vers la fenêtre en balançant ses noix. – (noix)
- elle se met à jacter à toute biture. – (à toute biture)
- Je dis à Conchita de faire ses paquetons, qu'on puisse décanniller du Vermont et calter à Riverside. – (paqueton)
- elle va et vient d'une chambre à l'autre, remplit ses nombreuses valdoches en même temps qu'elle change sa roupane contre son petit tailleur gris, soin-soin. – (valdoche, tsoin-tsoin)
- en laissant derrière mézigue une trace que pourrait renifler tout poulet si connard qu'il soit si plus tard la maison bourreman voulait fourrer son tarin dans l'affaire. – (maison bourreman, fourrer son tarin qqpart)
- Maintenant je fais gaffe à bloc car il [y] a déjà assez de choses qu'ont merdouillé, sans que j'aille encore soulever du rif. – (merdouiller, rif)
- Le moulin ronronne tranquillement. Cette Hispanola est capable de monter à centre-quatre-vingt à l'heure, mais pour l'instant i' y a pas besoin de faire fissa. – (moulin)
- je découvre qu'elle s'est mélangée pas mal à la colonie amerloque du Mexique et qu'il faut pas croire qu'elle connaît rien à rien. – (rien de rien)
- Je découvre que du côté de la bagatelle son éducation n'a pas été négligée et qu'elle a pris de bonnes leçons avec les gonzes de son patelin. – (bagatelle)
- La fille commence déjà à me regarder comme un vieux copain et je crois que peut-être c'est parce qu'elle se sent un peu seulâtre, elle connaît personne dans le patelin excepté Harry et mézigue. – (seulâtre)
- Elle me disait qu'elle était le clou du spectacle là-bas où elle dansait. – (clou)
- Il semble qu'elle ait mis pas mal d'oseille de côté pour son propre compte, que le gros paqueson d'artiche qui lui dégringole semble pas devoir lui monter au cerveau. – (pacson, monter au cerveau)
- La proximité de son jeune corps chaud me fait monter le sang à la tête et il faut que je me retienne à quatre pour pas être entreprenant. – (77545, se tenir à quatre)
- Je sais combien une greluche à moitié mexicaine peut avoir le sang chaud, mais avec ces souris on peut rien dire à l'avance – (avoir le sang chaud)
- i' y a pas un mec qui pourrait garantir quelle sera leur réaction à la gaudriolle suivant le moment. – (gaudriole)
- Je sais pas si elle se blottit davantage contre mézigue parce qu'elle me regarde comme un grand frère qui exécute les ordres d'Harry Neatle, ou si elle a une fantaisie comme ça pour le type qu'est là. – (53276)
- En ce qui me concerne, elle me fait de l'effet, la garce, et je sens que ça va déborder. Je balance mon clope par la portière, je me rapproche et je lui file un bécot. Et bien, les gars, elle réagit certainement, pas exactement comme si j'étais son frangin. Elle me fout les bras autour du cou, se serre contre la pomme et me roule un de ces patins à faire tringler un macchab. – (faire de l'effet, garce, bécot, les gars, frangin, patin, en revenir, tringler, à faire bander un mort)
- Il y a un tas de choses à faire et je peux pas dire que jusqu'à maintenant je me sois montré bien marle. – (marle)
- je reprends le volant et je drive vers notre kasba. – (driver, casba)
- Juste avant qu'on atteigne le tournant j'aperçois quelque chose au bas de la pente. Je les ai moites, un pressentiment, vous pigez. Je freine sec et j'arrête la tire sur le bas-côté. – (les avoir moites)
- En bas couchée sur le côté comme si elle avait dérapé de la route pour faire le tonneau sur la pente il y a une bagnole. – (tonneau)
- Conchita me balance un coup de sabord interrogateur je descends de la tire pour aller bigler avec perplexité les débris d'en bas. Pour la première fois son propre intérêt se porte sur la charrette rétamée. – (rétamé)
- Je dis à la frangine de se tenir peinarde, de la boucler avec les questions à la con – (à la con)
- je marche en trébuchant sur le bord détrempé du talus et d'un coup de latte j'écarte la végétation qui m'empêche de voir clairement le bizeness. – (latte)
- d'un coup de latte j'écarte la végétation qui m'empêche de voir clairement le bizeness. Pour du bizeness c'est fadé. Une des portières est enfoncée et tout le dedans de la tire est jonché de débris de verre et pleine de raisiné. Il y a aussi quatre mecs qui y sont empilés tout tordus avec l'un d'eux raplati comme une crêpe en-dessous des autres. – (bizeness, fadé, aplati comme une crêpe)
- Du premier coup de châsse je remets Carlo Périni, Mac Burney, Stanley Cook, trois de l'équipe. – (65518, remettre)
- on peut présumer que c'est arrivé quand les gars rentraient de ma taule avec tout mon barda. Je me propulse derrière la tire esquintée et sûr que c'est mes valoches que je vois dans le coffre arrière déglingué – (barda, valoche)
- Ça schlingue l'essence tout autour et il me vient à l'idée que c'est un miracle que l'accident ne se soit pas terminé par une belle flambée. – (schlinguer)
- Je l'ai vachement à la caille : encore un coup de la bande Parkers. – (à la caille)
- Impossible de me rendre compte s'ils sont tous calanchés là-dedans avant que j'ai pu arracher les éclats de verre et de bois, les morceaux de métal tordu et me glisser à l'intérieur. – (calanché)
- Tandis que je gamberge et que je sacre tout ce que je pense j'esgourde des brindilles qui craquent derrière moi – (esgourder)
- I' y a rien qui remue mais i' y a des ombres et j'ai comme qui dirait un soupçon aigu que je suis pas seulâbre sur la scène. – (seulabre)
- Ça me serre la gargane comme pour aller au refile – (aller au refil, gargane)
- Je me fous comme de l'an quarante de ce que le bruit puisse éveiller des curiosités emmerdantes, je lève ma seringue dans la direction de l'ombre et j'y expédie une paire de bastos. – (s'en moquer comme de l'an quarante)
- je lève ma seringue dans la direction de l'ombre et j'y expédie une paire de bastos. La détonation roule dans la vallée, mais ça n'amène pas de riposte et un moment je me demande si je n'ai pas les gobilles qui déconnent. – (gobilles, déconner)
- le rif qui me bouscule me rend téméraire, je sors de mon buisson et je me propulse là où j'ai vu bouger l'ombre. – (rif)
- les gonzes qui m'arrivent dans le train me tombent sur le rable et m'envoyent dinguer dans les fougères. – (tomber sur le râble, envoyer dinguer)
- Avant que je puisse balancer la purée deux costauds l'atterrissent sur le dos et me clouent la frime et le baquet au sol. – (baquet, envoyer la purée)
- I' y a un autre gorille qui de toute sa force me presse sa pogne sur la nuque de sorte que je peux pas voir de quoi i' retourne – (9700)
- j'en esgourde un qui leur balance : Allez-y mou les gars, Joe veut l'avoir vivant – (y aller mou)
- Tout ce que je sais c'est qu'après i' me remettent brutalement sur mes pinceaux – (77547)
- Je me sens quand'même un peu moins les chaleurs quand je pige que le copain Parkers veut m'avoir vivant. Si ç'avait pas été le cas je sais bien qu'en ce qui les concerne ces foutus tordus m'auraient dessoudé. – (foutre les chaleurs, dessouder, tordu)
- Je continue à récolter les chataignes et mes pauvres membres font connaissance avec toutes les vacheries possibles. – (châtaigne)
- Je tire mon bitos à la pouliche pour sa stratégie défensive et en même temps je me sens un brin déprimé de voir que j'ai perdu ce moyen de me tirer des flutes. – (coup de chapeau, se tirer des flûtes)
- j'encaisse de nouvelles distributions de gnons tous plus douloureux les uns que les autres – (distribution)
- C'est tout ce que je vois avant que l'un de ces empafés me balance derrière la cafetière un coup de quelque chose qui doit être gros comme un tronc d'arbre à ce que je ressens. Je vois assez d'étoiles pour me figurer que j'ai commencé un voyage interplanétaire. – (voir les étoiles)
- Je reviens à moi avec comme un marteau-piqueur en train de ronfler dans ma calbasse fêlée. – (calebasse)
- j'ai la frime trempée comme la pomme qu'a passé la nuit dans l'herbe du verger. – (77548)
- Comble de bonheur qui ajoute à mon sentiment d'impuissance je suis saucisonné à un des gros arbres et il y a une corde comac qui me coupe la gargane chaque fois que j'avale ma salive. – (saucissonné, gargane, 70408)
- Je cligne un peu des battants jusqu'à ce que ma vision soit moins floue et je bigle autour de mézigue. – (battant)
- Joe Parkers est debout à quelques pas de mézigue, sa maigre frime de tarderie dépourvue d'expression comme toujours mais impitoyable. Un mec qui a une bobine spécialement dessinée pour rivaliser avec une gargouille n'a pas besoin d'expression. – (tarderie, bobine)
- je fais un effort, je lui balance un sourire aimable et je lui dis : –Dis-donc tête de noeud… Renvoie ta bande de phoques de cirque et je t'arracherai ton toupet, connard, pour te le faire bouffer. – (tête de noeud, 77549)
- Il me le balance négligemment sur le coin de la gueule, mais sec. Bordel… c'est à en crever… La caresse me fait deviner que ce doit être un morceau de tuyau de caoutchouc bourré de plomb, et j'entends un craquement comme si j'avais un os qu'avait pété. – (à crever, péter)
- J'aime pas la façon que t'as de rodailler en ville en fourrant ton blair dans mes affaires. – (mettre son blair qqpart)
- On dirait qu'il s'est foutu quelque chose dans la patate. – (se mettre dans la patate)
- P't-être que toi et Watt vous vous êtes mis dans le citron de commencer un p'tit quelque chose – (se mettre qqchose dans le citron)
- On n'a pas été capable de repérer Watt et ça nous démange autant que les flics de l'agrafer. – (agrafer)
- On aurait pu facilement te truffer, mais c'est pas comme ça qu'on va jouer. On va te donner une chance de sauver ta sale couenne. – (truffer, sauver sa couenne)
- On va te donner une chance de sauver ta sale couenne. T'as pas trente-six solutions. Tu jactes et on te drive en ville et te débarque à ta taule. Tu la boucles et on va te charcuter de telle façon que tu regretteras qu'on t'ai pas filé une bastos dans le buffet. – (il n'y a pas trente-six solutions, charcuter)
- je retourne tout ça dans ma calebasse – (calebasse)
- v'là encore la gueule de crapaud du Parkers qui se décroche pour ce qu'il croit être un souvenir mariolle mais qui ressemble davantage à la grimace d'une sorcière qu'aurait la coulante – (coulante)
- C'est marrant que tu me demandes ça. Le lieutenant Scott de la brigade des homicides me posait justement la même question connarde pas plus tard qu'hier. – (pas plus tard que tout de suite)
- Môssieur veut faire son marrant. Je le dirai au Directeur du cirque quand je le verrai. Maintenant si tu ne veux pas que je te balance dans la flotte avec un plat de pruneaux dans le buffet tu ferais mieux de commencer à chanter. – (marrant, 77551, chanter)
- Que tu le crois ou pas, il s'est tiré dans une planque à lui et il a pas laissé d'adresse où faire suivre des bafouilles. Le gars a toujours été méfiant. Peut-être pensait que je pourrais le donner. Comme je l'avais prévu Joe Parkers pense que je suis en train de lui conter des craques. – (craque)
- Pas besoin de te faire de mousse Joe gueule d'amour. Je me suis rasé la nuit dernière. – (gueule d'amour)
- Le mec au razif, avec un courage inégal, vu la façon dont je suis saucissonné à l'arbre s'approche et me brandit sa lame sous le blair. – (rasif)
- C'est le genre de gnard sans rien sous le bocal, élevé dans un gourbi de deux sur quatre sous les toits et qu'a eu comme vitamines que ce qu'il a pu trouver à croûter dans les poubelles. – (rien sous le bocal)
- Il a autant de pitié dans son âme de tordu qu'un éléphant en rut et s'il ne coupe pas son whisky de sang humain je suis l'amiral Nelson et Joe Louis est ma fille aînée. – (si X alors je suis Y)
- –Pense à ta môme et fais pas le con Frankie. T'as qu'à l'ouvrir et à nous affranchir où se trouve Watt et tu pourras les mettre. –De la merde… je lui réponds. Si tu veux Watt t'as qu'à aller le chercher toi-même. – (con, l'ouvrir, de la merde)
- Je ne suis pas en train de faire le gonflé… Mes vannes c'est la sublimation de mes chocottes. – (gonflé)
- Il me balance un direct sec sur le blair entre les gobilles, avec une détente qui me sidère rapport à sa petite carrure. – (gobilles)
- Une fois de plus j'ai la calebasse qui va dinguer contre l'arbre, ça me reserre la corde autour de la gargane et manque de me couper le sifflet. – (dinguer, couper le sifflet)
- Si tu me lâches pas où se trouve Watt d'ici deux minutes, je vais dire à Lucky de t'enlever le foie, espèce d'empafé. – (lâcher)
- Est-ce que c'est becauze Face de Rat a un centre aussi incongru que « Lucky », j'en sais rien mais ça me fait ricaner. Le Lucky prend ça pour une insulte personnelle. – (centre)
- Je commence à souhaiter que l'un des gonzes me prenne en pitié et me vide sa seringue dans le citron ou dans le buffet. S'il faut que je fasse le saut je préfère que ce soit net, propre et rapide. – (faire le grand saut)
- Le razif m'a déjà entaillé le pouce et j'ai la gargane qui s'étrangle à la pensée de l'entendre faire floc en tombant sur le sol mouillé. – (floc)
- nombre d'entre vous les gars vont penser que la coïncidence est un peu trop pépère pour ce qui est de la vie réelle, mais c'est pas des charres. – (char)
- Elle a l'esprit vif la môme, mais je m'attends pas à ce que cette collection de truands s'en laisse compter par cette mince petite poupée brandissant son composteur. – (composteur)
- À vingt pas de distance, dans un état d'agitation nerveuse prononcée, avec le risque de me moucher si elle loupait son coup, la fille a fait proprement sauter le rasoir de la main de Lucky sans le blesser. – (moucher, louper)
- Ce joli coup donne plus de confiance à Conchita et en même temps lui gagne l'inévitable estime des hommes et leur respect. S'il y a une chose que ces crânes de piafs sont capables d'apprécier c'est bien un beau coup de pétard. – (crâne de piaf)
- je surveille de près Joe Parkers. I' se trouve que je sais que de toute l'assistance c'est Parkers qui défouraille le plus vite et que son adresse au tir est de cent pour cent. – (défourailler)
- Peut-être que dans son ignorance elle a interprété l'incident comme une petite altercation entre un innocent citoyen et une bande de malfrats qui l'ont mené en belle. – (en belle)
- Dis donc, Joe, va pas me faire porter le doul, mais la petite […] est allée secouer police-secours. Tu ferais mieux de les mettre. – (porter le doule)
- Il sait bien que je serais le dernier à mêler les poulets à un règlement entre hommes. – (homme)
- il pense probablement que c'est une greluche que j'ai ramassée en ville – (ramasser qqun)
- Au loin je peux esgourder les sirènes des cars de la maison Poulman qui se radinent à toute vapeur. – (maison poulemane, à toute vapeur)
- Je fourre le colt dans la limouse en loques, je prends l'aileron de la frangine et je lui dis : –Vite poupée, où avez-vous planqué la bagnole ? – (limouse)
- où je trouve Whayne Presty allongé sur un divan avec un pansement plein de raisin autour de la carafe et un aileron en écharpe. – (carafe)
- Il me dit que Tony n'a pas eu le même vase que lui et qu'il a dégotté deux bastos dans le cigare. I' doit y avoir sa carcasse dans le fossé. – (dégoter)
- Les blessures de Whayne à la tête, à l'épaule et au bras ont été pansées par un des autre gars et bien qu'il ait perdu une ou deux bouteilles de raisiné il espère gaiement une fois cicatrisé être comme neuf. Franchement il n'a pas l'air au poil mais ces mecs là sont des durs et ils ont une faculté de récupération physique phénoménale. – (au poil)
- Comme moi ça le fait terriblement gueuler que la tire se soit fait rétamer et nos meilleurs gars déquiller, mais il arrive encore à ricaner quand je lui raconte comment Conchita m'a sorti de ma situation merdeuse dans le bois [quand il était en kidnappé]. – (rétamer, merdeux)
- je suis pas un plaisant spectacle tandis que je tournaille et que je dégueulasse les tapis neufs que j'ai fait mettre aux frais de Watt. – (dégueulasser)
- Une boutanche de bourbon me tient compagnie pour me fourrer au page et rattraper le pionce que j'ai de retard. – (boutanche, pionce)
- Il fait complètement noir dans la turne […] J'allume le calbombe et je grille une Lucky dont je tire deux ou trois bonnes bouffées. – (calbombe)
- Je me sens encore le citron en marmelade, mais dedans ça bourdonne d'idées – (en marmelade)
- Elle s'arrête le temps de refermer et vient parquer son splendide fion sur le bord de mon page. – (fion)
- Elle m'enlève le tronc de la gueule et l'écrase dans le cendrier. – (tronc)
- Elle caresse doucement mon front brûlant de ses frais tripotants. –Comment ça va mon joli ? elle me demande. –Épatamment, je lui réponds – (tripotant, épatamment)
- la gosse Conchita qui a aussi juste ce qu'il faut, juste là où il faut. – (tout ce qu'il faut où il faut)
- Mais je m'arrange pour lui rabâcher et lui faire rentrer dans le citron que Neatle et mézigue on est entièrement convaincus que Maxie n'a pas repassé Chase. – (dans le citron)
- Watt n'était pas le meurtrier de son paternel. De toutes façons, Conchita ne peut même que difficilement se rappeler son vioque – (vioque)
- Mon vieux, des gars comme toi ça pousse pas sur les arbres. – (ça ne pousse pas sur les arbres)
- toute la maisonnée semble s'être rangée. C'est calme comme à la morgue. – (77559)
- Comme j'ai les nerfs plus solides que ceux de la poulette, je me laisse aller contre le traversin et je dis calmement : –Je suis là, j'suis là. Quoi qu'i y a ? – (77560, quoi que X)
- un court instant j'arrive pas à me remettre le troisième mec. Et puis la vérité me frappe comme un coup de manchette. L'étranger c'est Maxie Watt soi-même, mais – oh… ma mère – quelle différence… – (ma mère !)
- Il a la frime plus pleine mais ça peut être le résultat naturel d'une jaffe meilleure que celle offerte par l'État. – (jaffe)
- je suis sûr que je l'aurais pas reconnu s'il s'était pas pointé en compagnie de Doc Mac Neil et du chinetoc – (se pointer)
- Alors je vois ses ratiches. On lui a foutu un nouveau jeu de touches à piano qui est un astucieux perfectionnement de celui qu'on lui avait filé au trou. Elles sont loin d'être parfaites et ce manque de perfection dans leur arrangement et leur blancheur les fait paraître encore plus réelles. – (ratiche, touche de piano)
- je le vois qui la zieute avec beaucoup d'intérêt du lampion jusqu'aux pinceaux. – (77561)
- ajoutant qu'il les rejoint en bas dans un moment et les invitant à s'écluser un guindal. – (guindal)
- Du pouce il désigne Conchita et remarque négligemment : Où est-ce que t'as piqué cette poulette ? Et qui plus est où est Helen ? – (piquer)
- Je me tire du plume et j'enfile une robe de chambre. – (plume)
- je peux voir que ça lui botte pas de rester seulâtre. – (seulâtre)
- Au moment où on déquille, Watt me balance : –Ainsi tu tombes des frangines qui savent lire maintenant, hein ? J'ignore sa vanne et le conduis dans la piaule à côté. – (déquiller, tomber, vanne)
- Il faut que je rancarde sur tout ce qui s'est passé durant son absence […]. Pendant que je lui file le toutim par le détail je peux voir que Watt arrive pas à décider si réellement ça l'emmerde ou bien s'il est simplement furax. – (toutime)
- comme durant tout mon rapport j'ai pris grand soin de minimiser l'étendue de mes conneries, je lui donne pas beaucoup l'occasion de se foutre en pétasse. – (en pétasse)
- je continue à être toujours plus utile pour Maxie Watt que Helen […] Et pour ce qui est de celle-là i' y aura pas beaucoup de foin pour la régler même en l'absence d'Helen, car c'est pas duraille de dégoter une môme dans ce pays. – (foin)
- Harry Neatle qui s'est défargué sur mézigue de la Mexicaine. – (défarguer)
- a contribué à déterrer un tas de renseignements sur les activités variées des truands dans le patelin. Quand le racket du picolage est tombé dans la mouise, Lee s'est mis en relations fructueuses avec le nouveau racket de remplacement, celui de la drogue. – (picolage)
- Tous les truands mettent un doigt ou deux dans le fromage du chnouf – (chnouf, fromage, mettre un doigt dans)
- Lee est une petite saleté vraiment odieuse mais qui ne manque pas de matière grise – (matière grise)
- pour la plupart des orientaux à couenne safran – (couenne)
- Je peux voir à la façon dont Watt m'a bonni ça qu'il a gardé quelque chose dans sa manche. Les renseignements que je lui refile ajoutent à son contentement et semblent bien se goupiller avec ce qu'il a déjà dans le citron. – (garder un atout dans sa manche)
- son attitude maintenant est celle d'un homme qui s'est fixé une ligne de conduite et qui n'est pas disposé plus longtemps à perdre son temps à remacher d'amères pensées. – (74283)
- elle a pas les sacrées habitudes et les foutues idées de toutes les nanas qui jouent du valseur dans le patelin. – (valseur)
- C'est une chic poupée et si elle arrive à trouver le mec qu'a dessoudé Chase, sûr qu'elle est capable de lui arracher les nénettes à coups de dents. – (nénettes)
- J'avais l'habitude de faire un tas de lectouzes à la bibliothèque du ballon. Ils y ont toutes sortes de livres – (lectouze)
- J'ai lu un tas sur la psychologie. Des trucs de ce mec Fred… que'quie chose comme ça qu'il s'appelle. Et pis un autre soufflé, son blaze c'est Mac Dougal. J'ai lu un tas de bla-bla-bla. Mais intéressant, pour sûr, très intéressant. – (soufflé)
- J'ai lu un tas sur la psychologie. Des trucs de ce mec Fred… que'quie chose comme ça qu'il s'appelle. Et pis un autre soufflé, son blaze c'est Mac Dougal. […] Écluse donc encore un godet, Maxie, je lui dis en hâte en désignant la boutanche. Il faut que j'lui fasse quitter fissa ce sujet scabreux. Je commence à me demander si' y tortille pas du caberlot. Comment qu'une bille de bois comme Maxie peut-il étudier les spécialistes mentaux ? – (tortiller du caberlot, bille de bois)
- C'est pas du flan, mais du solide. Ça m'a donné un tas d'idées. – (du flan)
- Vachement emmerdant que ces empafés lui aient foutu un ananas. – (ananas)
- Bien qu'il n'en ait pas fait mention je peux dire que ce vieux sournois s'est déjà mis dans la carafe de substituer Conchita à Helen. – (se mettre dans la carafe)
- Maintenant que j'ai dans la peau cette délicieuse souris mexicaine je ne veux pas supporter que M. Watt la traite comme une vulgaire polka. – (polka)
- Je me lève et je commence à arpenter la piaule en lui jetant des coups de saveur mauvais pour sa santé. – (mauvais pour sa santé)
- Je me foutais pas mal que tu te farcisses Helen et j'ai jamais fait d'objections quand tu te fourrais les autres pépées qu'on avait dans la bande. – (fourrer)
- On les balançait quand on en avait marre comme tu peux foutre en l'air un clop de bon cigare. – (clope)
- Conchita Morena Chase c'est différent. Bas les pattes Maxie ou autrement on cesse d'être à la bonne. – (avoir à la bonne)
- C'est pas souvent que je me suis montré à cran avec le patron et pas parce que il me donnait les chocottes. Maxie a beau repousser le citoyen, pour nous les truands, dans notre garce de vie, i' faut pas se montrer trop sucré sur les mecs qui sont dans le même bateau. – (77570, 77571)
- T'as mal entravé mon Pote, il dit. Je vais pas y faire de mal à la gnière. C'est juste pour qu'elle convienne bien à mon plan et qu'elle nous soit utile. – (gnière)
- Peut-êt'e ben qu'elle sera trop contente de nous filer un coup d'épaule quand elle connaîtra le jeu. – (donner un coup d'épaule)
- Est-ce qu'on commence à avoir des secrets l'un pour l'autre ? Cesse de jouer au con et accouche, Maxie. Il hausse les mécaniques et se met à jacter lentement – (hausser les mécaniques)
- C'est ce foutu salopard qui s'est parjuré et dont le témoignage m'a envoyé aux durs. – (durs)
- je me demande si Miller était assez costaud pour repasser un mec comme Chase. C'est une lavette, le genre de gnard qui déquillerait bien son mec, mais seulement si le coup est joué d'avance. – (lavette, 77573)
- Il préférerait plutôt raquer quelques ronds à un autre gas pour faire le sale boulot. – (raquer, boulot)
- Mais on peut déchirer rapido un coin du voile si on sait s'y prendre. – (rapido, soulever un coin du voile)
- un mec comme ça avec le physique d'un cador galeux et une frime à foutre les cauchemars à Frankenstein – (cador)
- Et le connard en est tellement coiffé qu'il se tient comme un jeune puceau qui veut balancer sa purée. – (coiffé de, envoyer la purée)
- Tu peux te faire éponger n'importe où en ville de la même façon pour deux dols, alors que la souris lui en coûte la centaine chaque semaine. – (éponger)
- Elle se fout de lui derrière son dos, mais continue à porter les frusques et les fourrures qu'il lui offre et à se remplir le buffet avec les douceurs qu'il lui paye. – (se remplir le buffet)
- Elle a les jetons qu'une autre greluche se pousse tortillant des hanches et pointant des roberts [et qu'elle] lui baise son fromage et le refoute dans le ruisseau où Parkers l'a trouvée. – (baiser qqchose à qqun)
- L'idée de Watt c'est de foutre une autre femme du genre vamp dans les bras du gars Parkers et de mettre la puce à l'oreille de Dolly. Les nières jalminces ça perd le contrôle de leur langue. – (gnière, jalmince)
- Comme ça à première vue, je trouve pas de bavure à son raisonnement. Il semble qu'il a monté un joli petit plan à condition que les faits soient exacts. – (sans bavure)
- Si elle se gourre et qu'elle lâche le morceau, sa peau vaudra pas plus cher que le Franc. – (lâcher le morceau, peau)
- pour ce qu'est de Conchita j'ai l'impression que la poupée saura bien faire gaffe toute seule. Tu m'as dit que tu la prenais pour une greluche qu'a de la tête. – (avoir de la tête)
- Au poil, qu'il dit. Dac, mais manie toi maintenant, je tiens pas à ce que ça traîne – (se magner)
- Quand la souris leur a montré son composteur là-bas dans le bois, est-ce que Parkers l'a biglée – (composteur)
- Watt tambourine sur la carante – (carante)
- elle se montre enthousiaste à coopérer avec nous dans notre tentative d'éclaircir le mystère qui environne la mort de son dad. – (77536)
- i lui faut faire gaffe à ce qu'ils n'emmènent pas la solution du mystère dans leurs costards de sapin. – (costard de sapin)
- et v'là que maintenant je vais regarder tranquillement la frangine s'entifler ouvertement dans la forteresse du dit Miller. – (antiffer)
- Il arrange tout de façon que lorsque le momen sera venu d'aller faire visite à Miller on puisse y aller en douce et sans bavures. – (sans bavure)
- il fait semblant pour la galerie d'être un malfrat de troisième ordre – (pour la galerie)
- un malfrat de troisième ordre qu'a rejoint notre bande pour éviter un sapement qu'il a fadé du côté de Los Angeles. – (fader)
- il fait semblant pour la galerie d'être un malfrat de troisième ordre […]. Il manque de porter de bath pelures de gandin, il fout des talonnettes dans ses grolles et il adopte quelques attitudes étrangères – (77576, gandin)
- On met en train la routine d'aiguillage du mitan. Pour votre gouverne, à vous les caves non affranchis, c'est une façon de foutre les bourres en piste sur des tuyaux tocards de façon à étouffer le mec qu'a les chocottes. – (77577)
- on met tout le pays au parfum à la noix de sorte que les canards tirent des jus à la con : « WATT A ÉTÉ VU DANS LE NEW JERSEY » (Boston tribune) « UN BANDIT ÉVADÉ ÉCHAPPE À LA POLICE WASHINGTON » (Hérald) […] Et pendant tout ce temps-là le mec recherché se paye tranquillement une tranche de bonne vie nocture sous le blair même des bourres de son vieux patelin. – (tirer des jus, tranche de rigolade, sous le blair)
- un coup de la bande Felini, quand Mario Felini a découvert qu'un de ses lieutenants le doublait avec Poors. – (doubler)
- elle lui a montré des petits aperçus de son talent qui sont du tout courant au Mexique mais qui pourraient bien être considérés comme un peu osés à Cedar Rapids – (77579)
- la poulette s'occupe activement à ce que le Twon laisse pas ses chasses marder le plancher. Peut-être que j'ai oublié de vous dire que dans son vieux patelin, au cabaret de l'Ange, la poupée avait l'habitude de faire un numéro de décarpillage à la pigeonne pendant la saison de migration des ramiers. – (marder, décarpillage)
- Au bout d'une semaine ou deux, Conchita tient le haut de l'affiche au club. Ils l'appellent la « Mexicaine endiablée » et dans son numéro elle a juste un tout petit rien de plus que sa peau bronzée pour l'habiller. – (77580)
- Quand une poupée comme Conchita veut mettre la griffe sur un mec, elle a tout ce qu'il faut dans ses archives pour faire mouche – (77581)
- elle vous pousse ses avantages vers Joe Parkers, et pour ce qui est des avantages elle en manque pas la môme et aux bons endroits encore… – (avantages)
- Refreiner l'impatience de Watt c'est pas bien coton parce que ça le démange d'égaliser avec la bande à Miller. – (égaliser)
- la fois suivante quand je vois Conchita je lui bourre le citron de l'urgence qu'il y a à faire vinaigre pour ce qu'on a décidé. – (dans le citron)
- un scénario vécu dans lequel les deux nanas se foutent une peignée maison telles deux chattes en chaleur – (peignée)
- Dolly et Parkers abattent leurs jeux et Joe, bien amorcé par les attentions amoureuses de Conchita, est assez con pour bonnir des foutaises à sa première titine. – (abattre son jeu, faire la parade, titine)
- La perspective d'avoir bientôt à se brosser de toutes les libéralités que Joe lui prodiguait fout de telles chaleurs à la Dolly que la voilà qui se met à faire toutes les chapelles à gin du patelin pendant vingt-quatre plombes et qu'elle se prend une telle biture qu'on la fout au bloc jusqu'au lendemain. – (se brosser, foutre les chaleurs, chapelle)
- la voilà qui se met à faire toutes les chapelles à gin du patelin pendant vingt-quatre plombes et qu'elle se prend une telle biture qu'on la fout au bloc jusqu'au lendemain. Lorsqu'elle s'est dérondie elle est mûre – (se dérondir)
- Quant à l'humeur, c'est pas pour dire, mais elle tient une drôle de carante. – (c'est pas pour dire, mais, être en carante)
- ça me donne les grolles que Joe essaie de lui boutonner définitivement la langue. – (77583)
- De plus ça se pourrait bien que Dolly coince Conchita par une noie bien noire et essaie de lui tracer une croix des vaches. – (croix des vaches)
- Ça se résout par un échange modéré de coups de poing et assez vif de coups de pétards, pas assez cependant pour amener les bourres au spectacle de deux bandes de malfrats occupés à se dégommer. – (dégommer)
- La guerre des gangs ça les botte les poulets parce que c'est un système épatant d'élimination presque automatique qui les décharge d'une bonne partie de leurs travaux pénibles. – (77584)
- me file un coup de grelot pour me dire qu'elle est de nouveau en train de s'arroser et qu'elle noie ses chagrins dans le troquet de Sim – (s'arroser, noyer son chagrin)
- Quand j'arrive, la souris est blottie dans un coinsteau, devant un carante, pratiquement entourée de gin et elle jaspine à je ne sais combien de boutanches vides. – (carante, je ne sais combien de)
- Sa roupane est foutue n'importe comment et ses crayons d'un blond filandreux lui tombent en travers de la tirelire. Elle a les gobilles rouges et les volets collés par le rimmel. – (tirelire, volet, roupane)
- la souris est blottie dans un coinsteau, devant un carante, pratiquement entourée de gin et elle jaspine à je ne sais combien de boutanches vides. […] Elle est ronde comme un melon. – (rond comme un melon)
- –Qui que t'es ? qu'elle bredouille, la langue pâteuse, fous-moi le camp, je veux pas qu'on vienne m'emmerder. – (53620)
- T'es pleine comme un oeuf, cocotte, ramène-toi. On va faire une petite ballade dans le parc, ça te fera prendre l'air. – (plein comme un oeuf, se ramener)
- Elle a de nouveau un hoquet et elle essaye de remplir un autre godet, mais elle a pas les châsses en face des trous. – (ne pas avoir les yeux en face des trous)
- Maintenant i' y en a class', boucle le robinet cocotte ou on va t'emporter sur un brancard. – (en avoir class, 77588)
- Va aux tasses et lave toi le museau que ça t'éclaircisse le clocheton. Après on aura une jolie petite conversation dans ma charrette sans que t'ailles au refile sur les coussins. – (clocheton)
- Il faut toujours savoir comment s'y prendre avec une belle blonde quand elle a fait le plein des soutes. I' y a des poupées quand elles sont comme ça faut y aller mou – (faire le plein des soutes)
- elle n'essaye pas de se reverser un drink. Elle me gaffe bêtement, le front plissé comme si elle essayait de me remettre. – (drink, 77469)
- Comme je n'ai jamais eu de contact précédent avec la greluche, elle me connaît ni d'Ève, ni d'Adam – (ne connaître ni d'Adam ni d'Ève)
- Qu'est-ce qui te démange, coco ? qu'elle me dit, j'ai pas de temps à perdre avec des branquignolles. – (branquignol)
- Elle tient une bonne cuite et se mélange un brin les pédales dans ses discours. – (perdre les pédales)
- En la matant bien je m'aperçois qu'à jeun et bien pouponnée c'est une greluche qui vaut le coup de saveur, plutôt deux fois qu'une. Elle a des formes ! la soeur ! – (valoir le coup d'oeil, plutôt deux fois qu'une, 35714)
- Elle a des formes ! la soeur !… une frite aux pommes, bien qu'à cette heure elle ait l'air morose. – (frite, aux pommes)
- Elle a un décolleté meumeu qui laisse plus que supposer une paire de robloblots à vous faire saliver. – (roploplos, faire saliver, meumeu)
- cesse de me bousculer, grande brute. –Je t'ai pas touchée, princesse, je lui dis. Pas encore. – (44561)
- On décambute du troquet vers la tire – (décambuter)
- I' y a pas à dire, même bourrée c'est un bath petit lot – (lot)
- On démarre, vers l'Est d'abord de façon que je puisse faire un peu de zags pour voir à dérouter les malfrats de Parkers – (faire des zags)
- Je fais exprès de laisser ouverts les fenêtres et le toit de façon que la poupée puisse se décrasser les éponges avec un peu de l'air frais de la soigne et en même temps pour pas que ça fouette le tord-boyaux. – (éponge, tord-boyaux, soigne, se décrasser les éponges)
- Il y a un restau ouvert toute la noie sur la Nationale de l'Est et je m'arrête devant pour apporter une pleine tasse de café noir épais à Dolly. – (resto)
- je m'arrête devant pour apporter une pleine tasse de café noir épais à Dolly. Elle commence par recracher la première gorgée mais je la prends brutalement par les mécaniques et je l'oblige à s'envoyer le reste. – (mécaniques)
- Elle décarre aussitôt de la tire et je vois sa mince silhouette s'entifler, pas trop solide sur ses quilles dans les lavabos pour « Dames ». – (quille)
- Elle s'est arrangé les crayons qui lui retombent dans le cou en belles boucles brillantes d'un blond cendré, elle a fait les réparations courantes à son maquillage et a mis un peu d'ordre à sa pelure. À part de légers coquards sous les chasses et de petites taches sur sa roupane, elle est pratiquement remise à neuf. – (cocard)
- Elle s'enquille à nouveau dans la charrette, me balance un coup de saveur timide accompagné d'un froncement de sourcils – (enquiller)
- Une poupée de ta classe, faut être drôlement pigeonne pour se mélanger à un malfrat de la petite espèce comme Joe Parkers. – (pigeon, 77595, se mélanger à)
- Je le tuerai, le cochon, elle promet sauvagement. J'aurai sa couenne à ce galeux de politicaillon doublard. Le salaud, la sale gueule de crapaud. Je lui règlerai son compte. – (avoir la couenne de, politicaillon, 77599, galeux, gueule de crapaud, régler le compte)
- Penser que j'ai pu laisser ce vilain pouilleux mettre les pattes sur moi… – (pouilleux, 77601)
- Je lui balance un paquet de troncs pour l'aider à se calmer doucement. Elle en grille une – (tronc)
- Si tu veux régler tes comptes avec le mec, qu'est-ce que tu attends cocotte que je lui glisse. – (62342)
- –Et pis d'abord qui que t'es au juste ? elle me fait. – (77602, quoi que X)
- Je viens juste de tirer mon sapement. Cinq piges pour le bracage d'un camion de joncaille. – (tirer, braquage, mouton)
- C'est pour ça que tu m'as tiré l'oeil, cocotte. Ça faisait un bout que j'avais pas dansé avec une mignonne. Cinq piges… – (77603, un bout)
- elle se rapproche de mézigue, se niche dans le creux de mes bradillons. Elle semble vannée. Le ronron du moulin paraît la bercer – (bradillon, ronron)
- elle a sommeil ce qu'est pas étonnant avec le plein qu'elle a fait. – (faire le plein)
- Dans cet état rêveur, imbibée comme elle l'est i' y a des chances pour que sa garde soit ouverte, et je saisis l'occasion pour pousser mon avantage – (66032)
- On rencontre toutes sortes de mecs aux durs. Marrant qu'on puisse jamais dire ce qu'ils feront. I' y avait un gonze avec moi qui s'est cassé la semaine avant que je sois libéré sur parole, Watt, qu'il s'appelait le type. Ils l'ont pas encore repiqué. – (repiquer)
- Il dit qu'il est innocent. I' me racontait un jour dans la cour du ballon qu'il avait été faisandé. – (être faisandé)
- –Comment que tu t'appelles, elle me demande brusquement. –Philips, je lui réponds. Sid Philips, c'est mon centre. – (centre)
- –T'as encore bobo poulette ? que je lui demande. –Je me sens la tête lourde, elle me dit. – (bobo)
- Je ralentis et je vire en épingle à cheveux. – (épingle à cheveux)
- Je peux voir qu'à ce moment elle est prête à se refermer comme une huître et je veux me démmerder à lui tirer les vers du nez tant qu'elle est toujours sous l'influence du ginesthésique. – (se fermer comme une huître)
- –C'est pas ça, elle dit. Peut-être bien que Watt a dit la vérité. –Je te suis pas. –T'occupe pas, elle soupire. […] –Tu m'intéresses, cocotte. Affranchis-moi donc un peu plus. –Ça te rapporterait rien de bon. – (tu m'intéresses, suivre)
- Bourrée ou pas, l'esprit de la gonzesse est intact. Je me pressure à bloc les méninges pour lui dégauchir une explication – (se pressurer les méninges, dégauchir)
- le gros point c'est de pouvoir la chambrer assez longtemps seulâtre pour pouvoir lui pomper des renseignements. – (chambrer, pomper)
- Je m'arrête à une cabine à bigorneau et je passe un coup de grelot à Watt, pour lui expliquer le bout de gras. – (bigorno, discuter le bout de gras)
- Je lui dis de faire en sorte que les mecs se planquent et dégagent, que je puisse faire marcher la greluche jusqu'à ce qu'elle soit prête à manger le morceau. – (dégager, faire marcher, manger le morceau)
- Je peux mesurer combien elle est ulcérée que Parkers lui ait donné du balai et je réalise que la meilleure façon de faire face à la situation est d'y passer du baume à la main aux endroits qu'il faut. – (donner du balai)
- Quand le gin l'a remise légèrement sous pression elle se laisse aller dans les coussins. Je m'assois et je lui glisse un bradillon secourable autour de la taille. – (bradillon)
- À ce moment critique j'entame la grande scène du trois, je l'attire dans mes bras et pour la consoler je lui roule un patin maison. On reste comme ça un bon moment. I' y a pas à dire, bien que je joue la comédie, j'ai pas à me forcer. – (jouer la grande scène du II)
- la voilà qui s'effondre dans mon giron et je réalise que la cuite l'a rétamée avant que j'ai eu l'occasion de faire un petit interrogatoire. – (rétamer)
- je prépare un peu de café et je tiens un siphon d'eau de seltz prêt à pchitter. – (pchitter)
- Son trop plein s'est pratiquement évaporé et elle est maintenant dans cet état léthargique qu'est le plus pur délice de la gueule de bois. Je lui prépare un soda, qu'elle s'enfile en s'en envoyant la moitié dans le cou. – (gueule de bois)
- je me dis que c'est peut-être temps de remettre une aiguille et de refaire tourner le disque. – (77607)
- I' semble que t'as mis le doigt sur quelque chose. Tu sais mieux que personne d'autre ce qu'il y a entre Ralph Miller et Joe Parkers et Maxie Watt. – (mettre le doigt sur)
- Si Parkers a le moindre soupçon que t'es en cheville avec les mecs de l'autre côté de la barricade, i' risque de s'étouffer. En fait, pour te mettre les points sur les i, je crains bien, cocotte que c'est comme si t'avais déjà avalé ton bulletin de naissance. – (avaler son acte de naissance)
- Ça m'emmerde de te sortir ça franco, poulette, mais on est en train de jouer une partie drôlement duraille et on va pas se gêner pour les coups bas. – (franco, ne pas se gêner, 77608)
- Sacré salopard de doubleur, elle me crache. Tu m'as faisandée, salaud de menteur – (doubleur, faisander)
- on veut des renseignements. Si nos contacts ne nous ont pas bourré le mou, t'as justement le genre d'informations qu'on veut. – (bourrer le mou)
- Allons, vas-y, cocotte, ouvre-la. Tu feras seulement que, protéger ta couenne en nous aidant à poisser le Parkers. Because si on ne le baisse [sic] pas et qu'il découvre que toi et moi on s'est frottés, i' mettra pas longtemps à te coller aux fesses. Et si je me gourre pas tu auras rien de la pin-up quand il en aura fini avec ta pomme. – (sauver sa couenne, baiser, se frotter, coller aux fesses)
- Elle sait que ce que je lui raconte c'est tout plein sensé – (tout plein)
- I' y a la gnole qui continue à lui chauffer le carafon et pour le moment elle a toujours de la vieille éponge à gin. – (éponge)
- mais i' faudra que tu me protèges. Je sais de quoi cette brute toquée est capable. Sûre qu'il me zigouillerait. – (toqué)
- Je verse un guindal de vrai bourbon et je lui fourre dans la poigne. Tiens cocotte, pour te nettoyer la menteuse et vas-y, lâche ton paquet, je grogne. – (décrasser la menteuse, lâcher le paquet)
- Quand ces deux salopards auront les doigts de pieds en l'air t'auras pus à te faire de mousse. – (doigts de pieds en l'air)
- Pour l'instant t'as rien à branler, laisse ton minet au chaud ici jusqu'à ce qu'on leur soit rentré dedans et qu'on les ait liquidés. – (branler, rentrer dedans)
- normalement ç'aurait plutôt été à qui aurait coupé la gargane à l'autre. – (gargane)
- Ce cochon de Joe Parkers était témoin à charge et il a manqué de peu d'envoyer Watt se faire griller le baba. – (se faire griller le baba)
- Maintenant, beauté, toi t'as été maquée un bon bout de temps avec Joe Parkers. À un moment où à l'autre il a bien dû lacher quelque chose. Elle me dit misérablement : Joe a jamais rien lâché. C'est pas le mec qui se fera du mal aux gencives. – (77610, être maquée, lâcher, ne pas se faire de mal aux gencives)
- Je sais bien que je vais me foutre un tas d'emmerdes sur le dos, murmure la poupée. C'est de la vraie dynamite… – (emmerdes, 77612)
- Elle se lève et commence à piquer le dix dans la piaule en tenant son godet et sa sèche. – (piquer le dix)
- Si Parkers avait le parfum que j'avais le plus léger soupçon de la vérité, ma peau n'aurait pas valu un pet de lapin. – (au parfum, ne pas valoir un pet de lapin)
- C'est Miller qu'a dessoudé Chase. Miller ce salaud de combinard. I' voulait le gros coup, tout le bizenesse pour lui. – (combinard)
- Il les avait suffisamment accrochées pour jouer le jeu tout seul. – (les avoir rudement accrochées)
- Tu sais que Miller s'est foutu dans une drôle de carante avec Chase la nuit du meurtre. Chase l'avait menacé d'aller trouver le Maire et de le mettre au parfum du racket de Miller qu'employait de la camelote pour construire l'hosto. – (être en carante, racket, camelote)
- Il a essayé d'amener Parkers à dessouder Chase, mais Joe les avait trop moites. – (les avoir moites)
- Miller a monté ce joli petit tour de vache pour Watt et a arrangé le déquillage de Chase. Pour ça ils l'ont attiré sur le chantier sous prétexte de lui montrer une nouvelle livraison de matériaux par un des concessionnaires. Dans le borgnio Chase a reçu sur le citron un coup de tranchant d'une bêche cassée. – (déquillage, borgnio)
- Aussitôt qu'il a eu rétamé Chase avec c'te bêche, Miller a foutu l'arme – le bout de manche et la lame – dans le foyer où les ouvriers brûlaient tous les débris. – (rétamer)
- Joe savait qu'il lui fallait prendre ses précautions pour se protéger au cas où Miller lui ferait un tour de con, lorsque le coup serait écrasé et l'affaire classée. Il fallait pas laisser Miller le baiser. – (tour de con, baiser)
- Et si les poulets mettent la poigne sur cette bêche ça leur prendra pas dix ans à ces futés pour piger que Watt était innocent. – (mettre la poigne sur)
- Miller sait bien que les bourres tiennent soigneusement les dossiers de toutes les affaires de meurtre et même après dix ou vingt berges une preuve comme cette bêche peut envoyer le mec qui s'est mouillé passer sur le gril. – (passer sur le grill)
- Pendant quelques secondes je la ferme et je digère toute l'histoire que vient de me bonnir Dolly. Ouais, c'est du solide, du nanan, foutrement futé. – (nanan, digérer)
- Il s'est servi de cet outil pour faire chanter Miller et aussi comme un moyen de protection contre un doublage possible. Et il faut qu'on y foute nos pognes dessus – (doublage, mettre la pogne sur)
- il faut qu'on y foute nos pognes dessus avant qu'on puisse remettre Watt en circulation. – (disparaître de la circulation)
- Je vais pas te demander comment t'as dégauchi le toutim, ni t'accuser de l'avoir inventé. C'est trop vachement malin pour que ça soit de ta salade. – (salade)
- T'as pas à avoir les jetons maintenant, poupée. Ça va gazer au poil. – (gazer)
- Tout ce qu'on veut c'est mettre nos pognes sur cette putain de bêche et après on commencera le rodéo pour baiser leurs rackets à Miller et Parkers qui se croient les seuls caïds du patelin. – (rodéo)
- Vas-y, cocotte, t'as été mignonne jusqu'ici. Ponds-moi le reste, mollis pas. Où ce que Joe a planqué c'te preuve ? – (ne pas mollir)
- Elle serre les poings qu'elle a les jointures qui blanchissent, ses robloblots qu'elle a pommés, se soulèvent tandis qu'elle palpite à se demander si elle l'aurait pas trop ouvert. – (77617, l'ouvrir)
- Elle arrête pas de balancer des coups de saveur sur la fenêtre et sur la lourde comme si elle s'attendait à tout moment à voir Joe s'entifler dans la piaule, pétard au poing, et lui balancer la purée. – (envoyer la purée)
- –Où, Dolly, où ? Cré nom de nom, lâche-le. – (crénom d'un nom !)
- je lui balance une paire de tartes et je prend mon air vache « Finis de te baigner les globilles, bébé, et accouche… » – (gobilles)
- il est plus malin qu'il paraît. Il a conservé sa preuve dans la glace et je sais pourquoi. Pas assez à la coule pour savoir comment le raisiné et l'air réagiraient ensemble à la longue, il a confié l'outil aux merveilles de la réfrigération moderne. – (à la coule)
- J'ai jamais avant vu un type aussi remonté que Watt. Il a tourné et retourné dans sa tête son plan de campagne depuis plusieurs jours maintenant il est fin prêt pour le grand clash – (être remonté, clash)
- En très gros, le nombre de toutes ces machines mises en oeuvre par la bande à Miller, est d'environ dix mille – (en gros)
- Quand vous réalisez que la recette de toute cette branche de l'activité de Miller rapporte plusieurs milliers de dollars par semaine dont l'équipe Parkers touche un joli pourcentage, vous pigez illico que ce racket a besoin d'un sérieux contrôle. Des mecs un peu trop paluchards pourraient faire de sérieuses brèches dans les profits. – (paluchard)
- la bande adverse va avoir à se manier le pot et qu'il faudra que les mecs se répartissent sur une large zone pour arrêter les frais. – (se manier le pot)
- Sachant que le White Horse Club n'est qu'une façade masquant le coeur de l'organisation on pense que Parkers y sera resté à son quartier général pour diriger les contre-attaques. C'est plus que possible, que lorsque nos coups auront commencé à lui défriser les oreilles Parkers ressente le besoin d'une assistance active et bouscule Miller, le fasse sortir de son capricieux sommeil – (77619, 77620)
- deux tires pleines de mecs choisis un par un pour leurs capacités, chacun d'eux plein d'ardeur à l'idée de gagner le gros paquet de raidillards que leur a promis Watt. – (raidillard)
- Watt peut pas rester en place et il pique le dix dans la turne jactant sur le prochain mouvement, l'attaque comme s'il se racontait ça à lui-même – (piquer le dix)
- Il se conduit juste comme un animal en cage. Il arpente la piaule sans arrêt tout en mâchant tout le temps un gros cigare noir. – (comme un animal en cage)
- soudain il vire sur ses talons ouvre la lourde et nous fait le serbillon d'y aller. – (serbillon)
- Dès que ça aura foutu les chaleurs à la clientèle et suscité de l'anxiété dans les coulisses, le restant de nozigues s'enquille à toute pompe – (foutre les chaleurs)
- On sait bien que la barraque commence à s'échauffer vers les deux plombes du mat et que d'habitude elle reste en plein boum jusqu'aux environs de cinq. – (en plein boum)
- Nos flics-imitation prennent la première charrette qui a été spécialement maquillée pour ressembler à une tire de patrouille. Elle a même une sirène de police, mais on pense pas à l'employer. – (maquillé)
- Watt, mézigue et le reste de la troupe, on s'empile dans la seconde charrette. – (s'empiler)
- D'abord ça pète pas, mais quand, en fin de compte, les premiers coups de soufflants dominent le reste du tumulte, on comprend que notre ruse des faux-flics a été percée à jour – (soufflant, 37664)
- Deux ou trois de nos mecs descendent à toute bringue l'escalier en spirale qui vient de la passerelle des électriciens. – (à toute bringue)
- Un bordel terrible bat son plein à l'intérieur, dans la salle du club, où tables et lampes sont mises en miettes, verres et bouteilles volent d'un bout à l'autre dans un tumulte indescriptible. – (en miettes, bordel)
- Les bastos commencent à siffler tout à fait librement, et c'est assez difficile de faire la discrimination entre nos propres forces et celles de l'adversaire. De plus i' faut qu'on fasse gaffe à pas sucrer d'innocents clients du club. – (sucrer)
- Dans cette mêlée mineure Henry encaisse tout le poids d'un sac de sable qu'on lui balance sur le macaron depuis la plate-forme au-dessus. Il embrasse le plancher, la frime la première et reste là tout étourdi sous nos pieds avec le raisiné qui lui dégouline du blair – (macaron)
- Ses deux soufflants commencent à éternuer. Son tir est assuré et réfléchi. Deux des assaillants piquent du blair en avant, empoignent leur buffet à deux mains en grognant et laissent tomber leurs pétards sur les planches. – (77623, piquer du nez)
- Tous deux on soupçonne que Parkers a l'intention de se tenir aussi longtemps que possible hors de la mêlée, dégonflé comme il est. – (dégonflé)
- Je sais qu'il faut qu'on en mette une secousse et qu'on enveloppe l'affaire avant que les bourres soient au parfum et nous dépêchent une section renforcée. – (ne pas en foutre une secousse, envelopper)
- je pense que je peux risquer le coup de montrer un peu plus de ma personne pour contrôler si le gars a réellement asséché sa seringue et s'il n'en a pas d'autre. Je sors lentement de l'ombre prêt à me remettre à l'abri si son pétard recommence à cracher. – (cracher)
- D'un bond je fonce sur les escaliers et je grimpe, en longeant le mur. De la secousse le mec là-haut sort de sa cachette et en jurant me balance un de ses pétards, tâchant de m'avoir à la cafetière. – (de la secousse)
- juste comme je vais cueillir le gorille et l'envoyer au tapis, Maxie lui refile deux bastos dans le carafon. La frime du mec semble éclater, tout le derrière de son citron a foutu le camp. Ça me les coupe et pendant un moment je reste sans voix à bigler toute cette dégueulasserie qui maintenant lui termine le cou. – (ça me les coupe, dégueulasserie)
- Heureusement que t'as pas la tremblotte quand tu balances la purée, je grogne à l'adresse de Watt. Mais t'as pas besoin de sucrer les mecs que j'ai déjà assommés. – (sucrer)
- Et puis merde, qui gueule Watt, la ferme, tu me fais mal au ventre. Je sais ce que je fais. C'te ordure gardait le bureau. Tiens, c'est ici. – (faire mal au ventre)
- Watt frappe sur la lourde et gueule : Allez, t'as plus qu'à sortir Parkers. Les carottes sont cuites… C'est joué, t'as perdu… » – (les carottes sont cuites)
- décarre-toi de la lourde ou je vas te fabriquer un deuxième nombril. – (fabriquer un deuxième nombril)
- Pourquoi que tu veux pas comprendre et mettre les pouces. Tu sais ce que Watt veut. Refile le nous et peut-être que j'arriverai à convaincre le mec qu'il te laisse filer. – (pouce !)
- Ça fouette déjà de façon dégueulasse la peinture brûlée… –Saint-Patrick… je me dis à moi-même. C'était bien le moment pour un foutu connard de mettre le feu à la barraque… – (77626, 61530)
- Je devine que les mecs qui sont dans la turne pensent que j'essaie de leur bourrer le crâne quand je leur dis que la cabane est en train de cramer. – (bourrer le crâne)
- J'esgourde le hurlement des sirènes, et si c'est pas les flics et les pompiers qu'accourent à toute pompe pour la protection du public je suis le cinquième chantre à tête rousse à partir de la droite à la cathédrale. – (si X alors je suis Y)
- Je sais qu'il y avait des grenades dans nos tires et je devine que Watt a décidé de pénétrer dans le bureau à coups d'explosifs, même s'il devait faire sauter tous ceux qui s'y trouvent. Ça me fait mal aux seins becauze il s'est même pas arrêté pour réfléchir si j'avais pas pu déjà y entrer. – (mal aux seins)
- je craque une chiée d'allumettes en jurant pour ne pas avoir emporté une torche électrique. – (chiée)
- sous les débris d'un bureau j'aperçois une gambille nue chouettement galbée. – (chouettement)
- Je la soulève, la tire, pose ma théière sur son balcon et ça me soulage d'entendre son palpitant. – (balcon, palpitant, théière)
- Je me mets à l'engueuler de sacré connard. La fille était là dedans… Heureux pour toi que tu l'aies pas dessoudée ou je t'aurais arraché ta sale couenne espèce de cinglé… –Ça va… qu'il marmonne. J'y avais pas pensé – (ça va !)
- Si la grenade fait plus de bobo que je ne pense, ce sera rideau pour Watt et y restera avec son sapement dans le baba. – (rideau, baba)
- Mais on manque de temps maintenant et il faut que je prenne le risque. J'arrache la goupille avec mes ratiches et je coince l'ananas dans la poignée de la porte et je décarre à toute pompe dans l'autre pièce – (ananas)
- Vous savez bien que c'est le genre d'affaire dont rêve tout avocat. Laver un type d'une accusation de meurtre et mettre le Procureur sur la sellette pour vous avoir retenu dix ans… – (laver)
- À vous deux vous possédez la Société de Construction Miller et c'est pas rien. – (pas rien)
- Conchita est du tonnerre dans son tailleur gris perle, avec son petit bibi coquin. – (bibi)
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