Dégueulasserie, subst. fém., vulg. Caractère de ce qui est dégueulasse ; p. méton., chose dégoûtante. Synon. pop. saloperie. a) [En parlant d'un inanimé concr.] C'était à chaque fois une dégueulasserie [l'odeur d'un cancer] (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 325). b) [En parlant d'un inanimé abstr.] I' faut bien qu'i' y en ait qui fassent fortune. (...) c'est un' honte et une dégueulasserie (Barbusse, Feu, 1916, p. 81). Attesté ds Rob. Suppl. 1970.− 1re attest. 1910-20 (Carabelli, [Lang. pop.]) ; de dégueulasse, suff. -erie*. − Fréq. abs. littér. : 4. (tlfi:dégueulasserie)
- dégueulasserie n.f. non conv. HYG. "malpropreté" - DFNC, DArg., 1916, Barbusse ; TLF, 1910-20, Carabelli ; FEW (4, 312a), DHR, 1920.
- 1907 - «[...] les maisonnettes à louer me séduisaient peu. Les papiers de tenture, notamment, m'apparaissaient comme de la plus inacceptable dégueulasserie.» A. Allais, Oeuvres posthumes, 753 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R. (bhvf:dégueulasserie)