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Citations relevées dans “La gigue des cailleras” (2007)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans La gigue des cailleras, avec l'entrée qui y est attachée.

  • a abusé tard dans la nuit du sulfureux mélange blancass, Gauldus et képas. – (blancass)
  • a abusé tard dans la nuit du sulfureux mélange blancass, Gauldus et képas. – (Gauldu)
  • a abusé tard dans la nuit du sulfureux mélange blancass, Gauldus et képas. – (képa)
  • Sa bouche est capitonnée de coton, sa baveuse a triplé de volume et sa gorge semble avoir été décapée à la paille de fer. – (71788)
  • Sa bouche est capitonnée de coton, sa baveuse a triplé de volume et sa gorge semble avoir été décapée à la paille de fer. – (baveuse)
  • Ses globes oculaires chassieux besognent pourtant ferme pour se frayer un passage sous ses paupières lestées par le manque de sommeil et le trop plein de dope. – (ronflette)
  • Ses globes oculaires chassieux besognent pourtant ferme pour se frayer un passage sous ses paupières lestées par le manque de sommeil et le trop plein de dope. – (dope)
  • Denis finit par retourner se réfugier dans le moelleux de la dorme. – (dorme)
  • le ramdam de la lourde tressaillant de nouveau sous les salves d'un agité du bocal, le tire sans coup férir de son intertie. – (agité du bocal)
  • La bacchanale de neurones repart alors de plus belle, au point de lui coller la migraine – (bacchanal)
  • Poings serrés, guitares dans la bourre, il traverse l'appartement au radar, bien déterminé à mater le tambourineur intempestif. – (71789)
  • Poings serrés, guitares dans la bourre, il traverse l'appartement au radar, bien déterminé à mater le tambourineur intempestif. – (tambourineur)
  • Ça empeste au point que l'on pourrait croire à une carcasse de rat crevé se putréfiant sous son pieu. Il souffle dans ses paumes… renifle ! Le défunt gaspard gît dans son embouchure. – (gaspard)
  • Ça empeste au point que l'on pourrait croire à une carcasse de rat crevé se putréfiant sous son pieu. Il souffle dans ses paumes… renifle ! Le défunt gaspad gît dans son embouchure. – (embouchure)
  • la petite forme de sa virilité. C'est la preuve irréfutable qu'avec la trentaine débarquant, la bibine et la libido ne font plus souvent chambre commune. – (bibine)
  • la petite forme de sa virilité. C'est la preuve irréfutable qu'avec la trentaine débarquant, la bibine et la libido ne font plus souvent chambre commune. – (libido)
  • Denis délourde brutalement, prêt à faire bouffer une tarte à l'enflé ayant l'outrecuidance de chahuter sa grasse matinée. – (délourder)
  • pour toute réponse, il enregistre la pénétration forcée de la gueule béante d'un 357 dans son clapet. – (clapet)
  • Le cerveau de Denis, déjà vasouillard, s'embrume alors carrément – (vasouillard)
  • C'est le fruit de ma consternation en matant cette barre HLM vérolée de paraboles. – (barre)
  • cette barre HLM vérolée de paraboles. Ces oreilles de Mickey, déversant la soupe satellitaire à des crève-la-dalle en mal d'images, me débectent au plus haut point. – (71791)
  • cette barre HLM vérolée de paraboles. Ces oreilles de Mickey, déversant la soupe satellitaire à des crève-la-dalle en mal d'images, me débectent au plus haut point. – (crève-la-dalle)
  • mon esprit libertaire vagabonde une broquille de secondes et j'emboutis le trottoir. – (71793)
  • Nos seuls problèmes existentiels, à nous, néo-bourges, c'est de savoir si nous sommes plutôt Bénabar que Delerm, ou Newbeetle que PT Cruiser. – (bourge)
  • j'ai souscrit un croume d'un quart de siècle pour m'offrir cette vie de con ! – (crome)
  • j'entrave bernique ! Et ce n'est pourtant pas faute de touiller ma matière grise. – (bernique)
  • j'entrave bernique ! Et ce n'est pourtant pas faute de touiller ma matière grise. – (matière grise)
  • tout, des murs au plafond, a été ripoliné dans le style bonbonnière aux tons pastels. Mais oualou pour ce qui était de s'employer à débarbouiller le destin crado des occupants des lieux. – (mais oualou pour)
  • Puis je me roule une clope, tout en poussant ma méditation sur l'asepsie en devenir. – (clope)
  • Jeter un cil derrière les lourdes palières, bigler les hères créchant là – (jeter un cil)
  • Pour être tout à fait franco, si je viens traîner mes lattes par ici, ce n'est pas pour effectuer le ménage – (franco)
  • Pour être tout à fait franco, si je viens traîner mes lattes par ici, ce n'est pas pour effectuer le ménage – (traîner ses lattes qqpart)
  • s'être fait serrer avec une savonnette de beu – (savonnette)
  • L'argousin a […] remercié le donneur et prévenu illico le commissaire. Et c'est Bertrand qui récupère le poulot. – (71802)
  • Je m'accorde une petite respiration sur « Born to run », de Springsteen, en tirant gentiment sur mon totor, avant de me jeter dans la gueule du loup. – (71805)
  • La poulaille n'est certainement pas en odeur de sainteté dans le coinstot. – (ne pas être en odeur de sainteté ;)
  • La poulaille n'est certainement pas en odeur de sainteté dans le coinstot. – (coinsto)
  • Combien de printemps affichent-ils au compteur ces mômes, me demandé-je ? – (afficher au compteur)
  • Il leur faudra pour cela assurer dans les castagnes, se faire lourder du bahut et s'inscrire au tic-tac. – (lourder)
  • Il leur faudra pour cela assurer dans les castagnes, se faire lourder du bahut et s'inscrire au tic-tac. – (71808)
  • je me souviens qu'ados, c'est avec du bon vieux rock underground de derrière les fagots que mes potes et moi foutions le riffe au modèle de nos devanciers. – (de derrière les fagots)
  • je me souviens qu'ados, c'est avec du bon vieux rock underground de derrière les fagots que mes potes et moi foutions le riffe au modèle de nos devanciers. – (rif)
  • La bande de jeunes, ou du moins la horde de voyous, puisque c'est synonyme, de nos jours, est à portée de main. – (voyou)
  • Je suis au regret de te dire, ma très chère Clarisse, que tu commences à me les bigorner cruellement ! – (71812)
  • Elle me nargue, la garce. Je lui brandis alors rageusement un majeur leste – (majeur dessé)
  • le capilliculteur a entrepris un relookage de notre boss genre gogo-dancer disco. – (71627)
  • Ses douilles ont dû baigner dans un jus improbable, avec pour résultat une teinte dans les jolis camaïeux violine, en parfaite harmonie avec le reste de sa trogne violacée par le gros qui tache. – (71815)
  • Ses douilles ont dû baigner dans un jus improbable, avec pour résultat une teinte dans les jolis camaïeux violine, en parfaite harmonie avec le reste de sa trogne violacée par le gros qui tache. – (gros qui tache)
  • Le hic, puisque hic il y a, c'est que chez Chassevent le crin est rare sur le front. – (crins)
  • Le hic, puisque hic il y a, c'est que chez Chassevent le crin est rare sur le front. Il arbore de ce fait, une espèce de choucroute placée loin à l'arrière du crâne et venant mourir sur son irréversible calvitie – (choucroute)
  • Comme d'hab, mon argutie fait floc. – (71817)
  • Clarisse se lâche, le « patte d'éph » du taulier a fini de la mettre en transe. – (pattes d'eph)
  • Clarisse se lâche, le « patte d'éph » du taulier a fini de la mettre en transe. Elle se tord en deux. Son hilarité lui provoque des spasmes – (se tordre en deux)
  • Il est en cheville actuellement avec une belette accusant une quinzaine d'années de moins que lui – (belette)
  • Cette colombe, relookeuse de métier, s'est mise en tête d'imposer un bain de jouvence à Chassevent. – (71821)
  • Cette colombe, relookeuse de métier, s'est mise en tête d'imposer un bain de jouvence à Chassevent. –Eh ben merde ! –Tu l'as dit ! – (tu l'as dit)
  • Revenons donc à l'essentiel et au moyen d'accéder au fichier central avec ce putain de PC, pour savoir enfin si mon défenestré est « stiqué ». – (stiqué)
  • le blaze de Denis Dupré, alias La Rouille – (58835)
  • Son casier est d'une virginité de nonne intégriste. Il devait être marle, le bestiau ; ou bien bénéficier de protection haut perchée. – (71824)
  • j'investis l'immeuble de La Rouille par dargeot cette fois, en garant ma Twingo aux pieds des cuisines. – (par dargeot)
  • Des séchoirs dégueulant de lavettes et autres serpillières ruisselantes d'eau croupie, sont suspendus dans le vide. – (dégueuler de)
  • d'exécrables maisonnettes, symboles de l'individualisme du siècle qui s'annonce, auront supplanté les grands ensembles et les illusions communautaires des urbanistes utopistes des trente glorieuses. « au secours Le Corbusier, ils sont devenus fous ! » – (au secours X, ils sont devenus fous)
  • Je contourne discrétos l'immeuble condamné pour me retrouver nez à nez avec la bande de caïmans entraperçue avant hier. – (discrétos)
  • Je contourne discrétos l'immeuble condamné pour me retrouver nez à nez avec la bande de caïmans entraperçue avant hier. Ils zonent, comme deux jours plus tôt, devant leur hall d'entrée – (zoner)
  • L'organisation sociétale d'une bande reste immuable, rien n'a changé depuis que le monde est monde. – (depuis que le monde est monde)
  • Ça ricane et j'ai une montée de nerfs, mais je snobe la rosserie – (montée de nerfs)
  • on a tant de bons chanteurs à textes chez nous… genre, heu… Barbelivien, tiens ! – (genre X)
  • Il se met à tournoyer autour de moi en sautillant et en jappant tel un Yorkshire faisant fête à sa mémère – (mémère)
  • je lui colle un finger dans chaque narine, puis je soulève. – (71831)
  • je lui postillonne à deux doigts de la bouche cette injonction : –Pour toi, Dugland, ce sera MONSIEUR LE LIEUTENANT LEJEUNE ! vu ? – (Dugland)
  • je glisse ma carte au moins couillon de la bordée. – (71832)
  • je glisse ma carte au moins couillon de la bordée. Enfin, à celui qui je pense être le plus futé de cette nichée d'andouilles. – (plus d'une nichée)
  • On se téléphone, les filles [groupe de garçons], si par hasard la mémoire ou le gingin vous retombe dessus comme par enchantement ! – (les filles)
  • On se téléphone, les filles [groupe de garçons], si par hasard la mémoire ou le gingin vous retombe dessus comme par enchantement ! – (gingin)
  • Je compatis […] au malheur des handicapés de la truffe ne prenant leur panard qu'avec un foie gras inodore ou un clacos au lait pasteurisé. – (prendre son panard)
  • Je compatis […] au malheur des handicapés de la truffe ne prenant leur panard qu'avec un foie gras inodore ou un clacos au lait pasteurisé. – (clacos)
  • Je compatis […] au malheur des handicapés de la truffe ne prenant leur panard qu'avec un foie gras inodore ou un clacos au lait pasteurisé. – (truffe)
  • Pas gêné aux entournures niveau maille, il était meublé contemporain avec de nombreuses toiles de petits peintres – (être gêné aux entournures)
  • Pas gêné aux entournures niveau maille, il était meublé contemporain avec de nombreuses toiles de petits peintres – (maille)
  • L'écran plasma […] trônait en maître absolu au milieu du salon en lieu et place de la bibliothèque. Pas son truc, évidemment, des pages imprimées filant des maux de tête. – (c'est pas mon truc)
  • il avait abattu le mur séparatif pour ne faire plus qu'une seule cambuse, mais mastar, façon loft. – (mastard)
  • un de ces fameux nanars du ciné français qui, deux heures durant, relate l'affreux drame d'une bourgeoise cocufiant son chéri, pété de tunes, avec son meilleur pote, lui-aussi plein aux as. – (pété de X)
  • un de ces fameux nanars du ciné français qui, deux heures durant, relate l'affreux drame d'une bourgeoise cocufiant son chéri, pété de tunes, avec son meilleur pote, lui-aussi plein aux as. – (plein aux as)
  • Au sortir de l'inspection de cette cambuse trois étoiles, je tombe nez à nez avec le clone du Che. – (71836)
  • Vous êtes ouf ou quoi de nous manquer de respect comme ça ? – (ouf)
  • Vous êtes ouf ou quoi de nous manquer de respect comme ça ? – (X ou quoi ?)
  • On est là, tranquilles, on fait chier personne et vous venez nous brouter. – (faire chier)
  • On est là, tranquilles, on fait chier personne et vous venez nous brouter. Oularadim, c'est la guerre que vous voulez ? – (71837)
  • On est là, tranquilles, on fait chier personne et vous venez nous brouter. – (brouter)
  • Je trouve une opportunité d'enterrer la hache de guerre et par là même d'étancher ma soif : –Je te paie un coup, Djamel ? – (enterrer la hache de guerre)
  • Je trouve une opportunité d'enterrer la hache de guerre et par là même d'étancher ma soif : –Je te paie un coup, Djamel ? – (coup)
  • Le patron, y veut me butter depuis que j'suis sorti avec son héritière ! – (héritière)
  • Le mégotier déborde et la vaisselle des précédents consommateurs plastronne encore dans des flaques d'un liquide peu ragoûtant. – (71841)
  • –Y veut quoi ? –Ben, y prendrait bien une tartine de houblon pour commencer ! – (71842)
  • Ces boit-sans-soif n'en croient pas leurs yeux rendus vitreux par l'abus des p'tits blancs secs matinaux, de ceux qui requinquent. – (boit sans soif)
  • Ces boit-sans-soif n'en croient pas leurs yeux rendus vitreux par l'abus des p'tits blancs secs matinaux, de ceux qui requinquent. – (requinquer)
  • Le tenancier s'apprête séance tenante à lourder l'intrus – (lourder)
  • Ses accidentelles incursions en cours de psycho l'ont assurément rendu philosophe, Djamel. – (psycho)
  • Sans déc, poulet, j'te jure que tu pourrais faire une carrière à la Roucas ! me mouche-t-il en se marrant. – (sans déc)
  • Sans déc, poulet, j'te jure que tu pourrais faire une carrière à la Roucas ! me mouche-t-il en se marrant. – (moucher)
  • Je commande deux pressions ! –Carlsberg ou Kro ? – (kro)
  • Svelte, la trombine taillée à la serpe avec des pommettes saillantes et le menton carré des sportifs accomplis – (taillé à coups de serpe)
  • C'est quoi le vrai blème, pour venir mettre ta zone dans la médina ? – (zone)
  • Désolé, mais j'y crois pas, moi, à ce scénar trop clean. – (scénar)
  • vos traficotages à toi et tes partenaires, pour le moment, je m'en bats. – (traficotage)
  • vos traficotages à toi et tes partenaires, pour le moment, je m'en bats. – (s'en battre)
  • on fait donnant donnant, tu m'allonges quelques tuyaux sur La Rouille, et en contrepartie, je ne vous cherche pas de totos sur le caillou. – (donnant, donnant)
  • on fait donnant donnant, tu m'allonges quelques tuyaux sur La Rouille, et en contrepartie, je ne vous cherche pas de totos sur le caillou. – (allonger)
  • on fait donnant donnant, tu m'allonges quelques tuyaux sur La Rouille, et en contrepartie, je ne vous cherche pas de totos sur le caillou. – (chercher des totos sur le caillou)
  • on fait donnant donnant, tu m'allonges quelques tuyaux sur La Rouille, et en contrepartie, je ne vous cherche pas de totos sur le caillou. […] envoie la sauce ! – (envoyer la sauce)
  • Il prend une grande respiration, je m'attends à un scoop… et c'est un flop : –La Rouille, il dealait ! –C'est pas vrai ! Tu m'en diras tant ! – (flop)
  • Il prend une grande respiration, je m'attends à un scoop… et c'est un flop : –La Rouille, il dealait ! –C'est pas vrai ! Tu m'en diras tant ! – (dealer)
  • Il prend une grande respiration, je m'attends à un scoop… et c'est un flop : –La Rouille, il dealait ! –C'est pas vrai ! Tu m'en diras tant ! – (vous m'en direz tant !)
  • Ben si ça t'branche pas, ce que je te raconte, j'la ferme ! – (brancher)
  • Ben si ça t'branche pas, ce que je te raconte, j'la ferme ! –T'es susceptible comme une vieille chatte, pignouf ! – (71847)
  • Mais excuse-moi, tes infos de première bourre sont éventées ! T'aurais pas plus consistant ? – (de première bourre)
  • Ça me débecte, vous conneries ! le sermonné-je tel un vieux schnoque. – (chnoque)
  • Chez vous, les bleus, c'est le jaune ou le rouge, chez les friqués, c'est la blanche ! – (friqué)
  • Chez vous, les bleus, c'est le jaune ou le rouge, chez les friqués, c'est la blanche ! – (blanche)
  • Popaul, c'est la commère du quartier. […] y passe sa vie à la fenêtre, à mater. En plus, il devait crécher dans la cité avant même la pose de la première pierre ! – (commère)
  • Il perche au rez-de-chaussée de l'immeuble Chardonneret, celui de La Rouille justement ! – (percher)
  • De mauvais poil, je vire Djamel sans ménagement : –C'est bon, tu gicles maintenant ! – (gicler)
  • et avant que la France qu'en bave martyrise celle qu'en chie, je sors mon meilleur vocabulaire : –Halte là, les gogos, ou va y avoir du bobo ! – (en chier)
  • et avant que la France qu'en bave martyrise celle qu'en chie, je sors mon meilleur vocabulaire : –Halte là, les gogos, ou va y avoir du bobo ! – (y avoir du bobo)
  • Halte là, les gogos, ou va y avoir du bobo ! Et c'est le joujou à bibi qui va faire pan pan ! – (pan !)
  • ses thuriféraires de toute l'agglo viennent y goûter malgré le sale caractère de leur concepteur. – (agglo)
  • J'ai du taf pour vous cet après-midi. Ça vous évitera de branler le mammouth ou de peigner la girafe ! – (branler le mammouth)
  • J'ai du taf pour vous cet après-midi. Ça vous évitera de branler le mammouth ou de peigner la girafe ! – (peigner la girafe)
  • Je rajoute néanmoins, pour ne pas le décevoir, une thune dans le bastringue – (bastringue)
  • Je subodore que son rambour est plus motivé par des exigences de coquetterie que par des obligations d'ordre professionnel, cependant j'obtempère – (rembour)
  • À vos ordres, Commissaire, je m'y rends de ce pas. – (68792)
  • j'ai juste le temps de me vriller les nerfs avec un expresso – (71853)
  • Je remonte le col de mon Perfecto sur mes portugaises colmatées par les puces de mon lecteur MP3, et j'enfourne mes pognes au fond des fouilles de mon 501. – (portugaises)
  • Je remonte le col de mon Perfecto sur mes portugaises colmatées par les puces de mon lecteur MP3, et j'enfourne mes pognes au fond des fouilles de mon 501. – (62996)
  • avec un quarteron de minutes à la bourre. – (71854)
  • Je ne vous espérais plus, Lieutenant ! Sans doute évoquerez-vous impudemment la sempiternelle difficulté de circuler dans notre ravissante ville, pour expliquer votre inexcusable retard. – (71855)
  • La femme de loi est de ce bois brut dans lequel on fait les bêcheuses. – (du bois dont on fait X)
  • Sur l'autostrade de la maturité, le chignon strict, le tailleur en woolmark grège, elle a adopté le look assistante sociale – (look)
  • Je vous ai convié aujourd'hui afin de statuer sur les suites à donner à l'affaire heu… Elle chausse ses lunettes en écaille pour reluquer son antisèche. – (antisèche)
  • je la devance, tel un fayot interrogé par la prof : –Dupré ! Madame la substitut… Dupré ! – (fayot)
  • un fayot interrogé par la prof – (prof)
  • Eh bien ! sachez que dans l'état actuel de mes investigations… heu… j'en sais foutrement rien ! – (foutrement)
  • Au fond, je devrais m'en taper comme de ma première liquette, du trépas d'un dealer. – (comme de sa première chemise)
  • Et je mets curieusement toute mon énergie à réfuter la thèse du suicide qui arrangerait pourtant bien des bidons. – (arranger les bidons)
  • C'est probablement mon esprit de contradiction, ma propension à la provocation et ce doux plaisir, sans cesse renouvelé, de faire chier ma hiérarchie, qui m'incitent à prospecter dans le sens contraire du vent. – (d'où vient le vent)
  • L'autopsie à laquelle j'ai assisté en partie, il y a deux jours, avant de me réfugier dans les tartisses pour rendre tripes et boyaux, n'a rien révélé de probant. – (tartisses)
  • et pas plus d'empreintes digitales que de beurre en branche. – (pas plus de X que de beurre)
  • Peu importait le contenu des verres et des discussions, je recherchais l'ivresse […] Au détour de minuit, j'étais fin cuit – (fin X)
  • Peu importait le contenu des verres et des discussions, je recherchais l'ivresse […] Au détour de minuit, j'étais fin cuit – (cuit)
  • Aujourd'hui, à l'aube, la gueule enfarinée, épaulé par une section de CRS et quelques collègues trop heureux du défoulement proposé, je passe à l'action. – (71860)
  • Armés de merlins et simultanément, à sept heures pétantes, des hommes ninja enfoncent des portes. – (pétant)
  • Elle passera à coup sûr sous silence les deux ou trois mots d'oiseaux suivis de baffes revanchardes des insultés. – (nom d'oiseaux)
  • J'ai sorti les bottins et la boîte à claques. Je cuisine à tour de rôle les embastillés du matin. – (ouvrir la boîte à claques)
  • tels des comédiens du « Français » possédant leur personnage d'innocent sur le bout des doigts – (Français)
  • face au peu d'éléments à charge […] je relâche ce ramassis de charlots – (charlot)
  • La cuite n'est qu'une formalité. En deux heures de temps, arrimé au zinc d'un bistrot des plus pouilleux, je suis fin bourré. – (fin X)
  • direction le boulevard de la Marne où toute une faune de putains bat le pavé en attendant le chaland. – (battre le pavé)
  • À hauteur de la gare, je stoppe ma tire devant une blondasse dans les soixante balais. – (tire)
  • À hauteur de la gare, je stoppe ma tire devant une blondasse dans les soixante balais. – (blondasse)
  • À hauteur de la gare, je stoppe ma tire devant une blondasse dans les soixante balais. – (balai)
  • Court vêtue, exhibant des jambes variqueuses moulées dans des bas résilles et perchées sur des talons aiguilles, elle dandine du cul comme une putasse de compèt'. – (putasse)
  • Court vêtue, exhibant des jambes variqueuses moulées dans des bas résilles et perchées sur des talons aiguilles, elle dandine du cul comme une putasse de compèt'. – (de compèt')
  • Court vêtue, exhibant des jambes variqueuses moulées dans des bas résilles et perchées sur des talons aiguilles, elle dandine du cul comme une putasse de compèt'. – (3839)
  • Dis-moi la grosse, ça te dirait de tâter de mon gourdin ? – (gourdin)
  • Au carrefour de la place Cauchoise, je suis cette fois sûr de mon binz. La grosse gourgandine ne fait aucune difficulté pour disposer son phénoménal panier sur ma banquette en skaï. – (71864)
  • Au carrefour de la place Cauchoise, je suis cette fois sûr de mon binz. La grosse gourgandine ne fait aucune difficulté pour disposer son phénoménal panier sur ma banquette en skaï. – (panier)
  • Laisse tomber ton panty, ma poule ! Une faveur d'ordre buccal me comblera amplement. – (ma poule)
  • Va pour la pipe à cent trente balles ! – (pipe)
  • Va pour la pipe à cent trente balles ! – (va pour X)
  • vu l'odeur de morue s'en dégageant, c'est du poiscaille qui y était transbahuté dans un autre temps. – (poiscaille)
  • elle [prostituée] me projette sur une chaise pliante défoncée et maculée de cartes de France. – (carte de France)
  • Cet amas de chair gélatineuse parfumée d'effluves enivrants de vanille, de sueur et de beurre rance, loin de me rabougrir les sens, me colle un début de gaule. – (gaule)
  • Lorsque « Coquette » ressemble confusément à un organe reproducteur, madame la pute l'enveloppe, rapido-presto, dans une feuille de Sopalin. – (Coquette)
  • Lorsque « Coquette » ressemble confusément à un organe reproducteur, madame la pute l'enveloppe, rapido-presto, dans une feuille de Sopalin. – (rapido-presto)
  • si seulement ma barre d'acier endémique ne ressemblait présentement à un bâtonnet mollasson. – (71867)
  • si seulement ma barre d'acier endémique ne ressemblait présentement à un bâtonnet mollasson. – (71868)
  • la gagneuse, d'une lichette sur la veine bleue pleine de volupté, redonne des couleurs à cette feignasse. – (lichette)
  • la gagneuse, d'une lichette sur la veine bleue pleine de volupté, redonne des couleurs à cette feignasse. – (feignasse)
  • la gagneuse, d'une lichette sur la veine bleue pleine de volupté, redonne des couleurs à cette feignasse. – (redonner des couleurs à)
  • elle malaxe mes joyeuses de ses doigts potelés en me glissant délicatement un doigt dans le fignard – (joyeuses)
  • elle malaxe mes joyeuses de ses doigts potelés en me glissant délicatement un doigt dans le fignard – (fignard)
  • Pour ne pas défriser le ronchon qui pionce en lui, obséquieux, je donne dans le velours : –Mes hommages, Monsieur Hervieux ! Je me présente, lieutenant Lejeune. – (71874)
  • Tu veux des tuyaux sur l'autre fourneau de Dupré ? – (fourneau)
  • Chez Popaul tout est étriqué. Du séjour congestionné de mobilier et de bibelots kitch en passant par le clebs, espèce de croisement entre une serpillière et une toile à pavé, c'est un univers minuscule que je déflore. – (clebs)
  • Son délicat époux l'affuble d'ailleurs du doux sobriquet de Lilipute. Mais c'est Liliane, son vrai blaze. – (blaze)
  • Son « tricot de peau », malmené par des lavages intempestifs à haute température, est lui-aussi atteint par la malédiction du riquiqui. – (riquiqui)
  • Le bedonnant, sûrement du genre à claper comme un goret, impose à Madame que son linge « y bouille » ! – (bedonnant)
  • Le bedonnant, sûrement du genre à claper comme un goret, impose à Madame que son linge « y bouille » ! – (comme un goret)
  • Voici quinze piges, il a décrété qu'il ne serait plus un esclave. « Vaut mieux vivre petitement à glander, que chichement à marner », philosophe-t-il depuis ! – (glander)
  • Voici quinze piges, il a décrété qu'il ne serait plus un esclave. « Vaut mieux vivre petitement à glander, que chichement à marner », philosophe-t-il depuis ! – (marner)
  • Voici quinze piges, il a décrété qu'il ne serait plus un esclave. « Vaut mieux vivre petitement à glander, que chichement à marner », philosophe-t-il depuis ! N'empêche, ça se défend ! – (se défendre)
  • Le benêt [DRH], se voulant plus garant des ressources que de l'humain au sein de la boîte, lui avait servi un traité ultra-libéral pour justifier son lourdage. – (lourdage)
  • Popaul avait vaguement compris, de ce radotage indigeste que s'il voulait demeurer au top, il n'avait plus qu'à opter pour les méthodes chinoises ou polonaises. – (au top)
  • Hervieux avait naturellement proposé au préposé au sale boulot un stage chez les Grecs et, en désespoir de cause, s'était convaincu, une bonne fois pour toutes, que chez lui l'oisiveté ne serait plus mère de tous les vices. – (aller se faire voir chez les Grecs)
  • Hervieux avait naturellement proposé au préposé au sale boulot un stage chez les Grecs et, en désespoir de cause, s'était convaincu, une bonne fois pour toutes, que chez lui l'oisiveté ne serait plus mère de tous les vices. – (l'oisiveté est la mère de tous les vices)
  • De toute façon, il n'était pas fan des usages vestimentaires pékinois – (fan)
  • Après cet enculage du destin, il avait suivi la filière royale… chômage et biture de longue durée ! – (enculage)
  • Le présentateur au brushing impec et la femme du ministre, comptables du politiquement corrects, ne sont pas les derniers à essuyer ses mollards. – (impec)
  • Bref, Popaul est revenu de tout, sauf de l'anisette donc. – (37277)
  • Bref, Popaul est revenu de tout, sauf de l'anisette donc. Il est toutefois passé, au fil de sa gamelle sociale, du gargarisme mondain Ricard au Casanis du pauvre. – (gamelle)
  • Bref, Popaul est revenu de tout, sauf de l'anisette donc. Il est toutefois passé, au fil de sa gamelle sociale, du gargarisme mondain Ricard au Casanis du pauvre. – (du pauvre)
  • Mais les effets secondaires sont tellement lointains que pour être rond comme une boule à l'heure du repas, il lui faut attaquer l'apéritif à l'heure où les chiards avalent leur Choco BN. – (rond comme une boule)
  • Mais les effets secondaires sont tellement lointains que pour être rond comme une boule à l'heure du repas, il lui faut attaquer l'apéritif à l'heure où les chiards avalent leur Choco BN. – (chiard)
  • Ce pochard a déjà bourlingué au-delà du cap de la cinquantaine, mais sa trogne, saccagée par ses débordements alcooliques, semble s'être aventurée sous des latitudes bien plus extrêmes. – (pochard)
  • Ce pochard a déjà bourlingué au-delà du cap de la cinquantaine, mais sa trogne, saccagée par ses débordements alcooliques, semble s'être aventurée sous des latitudes bien plus extrêmes. – (trogne)
  • De la poésie, il en planque même dans ses lapsus, et il faut l'entendre se lamenter sur ses tracas pour remplir son « dossier de surembêtements » ! – (embêtement)
  • C'est une trombine dévastée par la vie qu'affiche Popaul. Une gueule de brave type attachant, passé le lendemain du jour de la distribution de la chance. – (trombine)
  • C'est une trombine dévastée par la vie qu'affiche Popaul. Une gueule de brave type attachant, passé le lendemain du jour de la distribution de la chance. – (71880)
  • Je ne sais pas qui t'a dit que j'étais un mouchard, mais une chose est sûre, il s'est foutu le doigt dans l'oeil ! – (se fourrer le doigt dans l'oeil)
  • À l'écart, Madame saute d'un pied sur l'autre, elle piaffe, biche et roucoule même, impatiente de s'inviter dans la bavette – (bavette)
  • –Mon chat, ton nouvel ami prendre bien une p'tite mousse ? minaude la nabotte. – (mon chat)
  • –Mon chat, ton nouvel ami prendre bien une p'tite mousse ? minaude la nabotte. – (nabot)
  • La maîtresse de maison réapparaît, à point nommé, avec ses trois bibines [bières]. Elle ne s'est pas oubliée dans la distribution des prix. – (bibine)
  • L'ennui, c'est que ses patoches étant trop menues pour enserrer les trois bouteilles, elle a, en fille débrouillarde, introduit ses doigts potelés dans les goulots et que ses ongles noirs patouillent dans la mousse. – (patoche)
  • L'ennui, c'est que ses patoches étant trop menues pour enserrer les trois bouteilles, elle a, en fille débrouillarde, introduit ses doigts potelés dans les goulots et que ses ongles noirs patouillent dans la mousse. – (patouiller)
  • ça débloque mon moulin à paroles, et j'en viens donc, toujours avec les formes, au sujet qui m'amène – (moulin à paroles)
  • Le Denis, c'était une sacrée crevure ! J'en disconviens pas, c'est pas charitable d'affirmer ça d'un crevé, mais c'est une putain de vérité. Ça fait toujours une charogne de moins sur cette saleté de terre – (crevure)
  • Le Denis, c'était une sacrée crevure ! J'en disconviens pas, c'est pas charitable d'affirmer ça d'un crevé, mais c'est une putain de vérité. Ça fait toujours une charogne de moins sur cette saleté de terre – (crevé)
  • Ça fait toujours une charogne de moins sur cette saleté de terre qui, soit dit en passant, en est déjà bien pourvue. – (67158)
  • il dealait… […] Alors, forcément de par son activité, il ne s'est pas fait que des copains. – (copain)
  • La liste serait trop longue ! De ceux qui lorgnaient sa place à ceux qu'il a entubés, ça fait du trèfle. – (entuber)
  • La liste serait trop longue ! De ceux qui lorgnaient sa place à ceux qu'il a entubés, ça fait du trèfle. – (trèfle)
  • La liste serait trop longue ! De ceux qui lorgnaient sa place à ceux qu'il a entubés, ça fait du trèfle. À ce tarif-là, t'es mieux de fouiller chez ses amis. – (à ce tarif)
  • Tous les rouquins pré-pubères sont d'ailleurs mignons avec leurs points de rousseur, c'est après qu'ça se gâte… – (46273)
  • Je sens chez Popaul une pointe de « rouquemoutephobie » – (rouquemoutephobie)
  • il m'embarque sur le raidillon du racisme anti-jeunes où je ne veux pas foutre les nougats – (nougats)
  • T'as des besogneux qu'apprennent sur le tas, à l'école des crapules, mais lui, c'était le dessus du panier, un autodidacte du méfait. Un talent inné, si tu veux. – (sur le tas)
  • Si t'étais né ici avec le nez dans la merde, au lieu d'une cuillère en argent dans la bouche, ton strabisme serait probablement moins divergent. – (71886)
  • Si t'étais né ici avec le nez dans la merde, au lieu d'une cuillère en argent dans la bouche, ton strabisme serait probablement moins divergent. – (né une cuillère d'argent dans la bouche)
  • en lui décrivant ma banlieue à moi, celle nichée en bordure de forêt, celle des parties de foot jusqu'à plus d'heure en été – (foot)
  • en lui décrivant ma banlieue à moi, celle nichée en bordure de forêt, celle des parties de foot jusqu'à plus d'heure en été – (jusqu'à plus d'heure)
  • Il s'octroie un nouveau break méditatif et embraye de plus belle – (embrayer)
  • quand je vois la gueule de ses potes qui sont régulièrement encensés par les pousse-crayons de la feuille de chou du bled, voyant en eux des « winners », je me demande si je ne préfère pas la trotte de La Rouille ? – (pousse-crayon)
  • quand je vois la gueule de ses potes qui sont régulièrement encensés par les pousse-crayons de la feuille de chou du bled, voyant en eux des « winners », je me demande si je ne préfère pas la trotte de La Rouille ? – (71889)
  • quand je vois la gueule de ses potes qui sont régulièrement encensés par les pousse-crayons de la feuille de chou du bled, voyant en eux des « winners », je me demande si je ne préfère pas la trotte de La Rouille ? – (71890)
  • Malgré une tentative de reprise en main de ma clairvoyance, je ne bite pas une broque à ces palabres. – (biter)
  • Malgré une tentative de reprise en main de ma clairvoyance, je ne bite pas une broque à ces palabres. – (broque)
  • je pressens que je me carre le doigt dans l'oeil ! À l'évidence, il n'en sait pas lerche sur le business de Dupré – (se fourrer le doigt dans l'oeil)
  • je pressens que je me carre le doigt dans l'oeil ! À l'évidence, il n'en sait pas lerche sur le business de Dupré – (lerche)
  • Je reprends, pour être urbain, une gorgée de bière tiédasse. – (tiédasse)
  • prêt à me tirer, je serre la pogne de mon hôte. Mais Popaul me retient et se veut plus clair en mettant les points sur les « i » et les barres aux « t ». – (mettre les points sur les i et les barres aux t)
  • S'extraire du merdier n'implique pas forcément d'avoir des casseroles au cul. –Eh ben si ! Pour s'enrichir, faut forcément magouiller et être une salope ! – (casserole)
  • S'extraire du merdier n'implique pas forcément d'avoir des casseroles au cul. –Eh ben si ! Pour s'enrichir, faut forcément magouiller et être une salope ! – (magouiller)
  • S'extraire du merdier n'implique pas forcément d'avoir des casseroles au cul. –Eh ben si ! Pour s'enrichir, faut forcément magouiller et être une salope ! – (salope)
  • Cet aphorisme définitif l'éjecte hors de lui. Non mais ! Et il ferait beau voir qu'un poulet se mette en travers de son raisonnement. – (non mais !)
  • Cet aphorisme définitif l'éjecte hors de lui. Non mais ! Et il ferait beau voir qu'un poulet se mette en travers de son raisonnement. – (54252)
  • Cet aphorisme définitif l'éjecte hors de lui. Non mais ! Et il ferait beau voir qu'un poulet se mette en travers de son raisonnement. – (42335)
  • Eh oui, poulet, faut que tu t'y fasses, La Rouille et ses potes, y faisaient du « rabattage » de p'tites filles, comme qui dirait ! – (rabattage)
  • Encore un détour dans les dédales de ses souvenances – (souvenance)
  • Une larme s'écrase sur la toile cirée cradingue, pile poil sur une macule de sauce tomate. – (pile-poil)
  • Popaul se perd brusquement dans une luxuriante détresse. Il ensevelit alors sa tête dans ses avant-bras et, comme pris d'un spasme, tout le haut de son corps trépide frénétiquement. […] Il remonte papy au grenier – (remonter papy au grenier)
  • il ne peut endiguer son surplus de larme. Il chiale à gros bouillon. – (20057)
  • De là à envisager un trafic quelconque et par conséquent un règlement de compte dont aurait été victime Dupré… – (47857)
  • Le quotidien a effectivement servi la soupe, lors de la dernière émeute dans le quartier, à un dénommé Francisco Dosbarrios – (servir la soupe)
  • avocat de son état et natif de la Cité des Moineaux. Sans effet de manche, mais avec moult aphorismes redondants, l'emmanché en question y allait de ses admonestations et autres préceptes rétrogrades pour sortir sa cité chérie de l'impasse – (effet de manches)
  • La larme à l'oeil, une main sur le coeur et l'autre sur son portefeuille, il expliquait comment, lui, fils de prolétaire pur jus, grâce à sa persévérance et à un labeur de tous les instants, s'en était sorti. – (71897)
  • il expliquait comment, lui, fils de prolétaire pur jus, grâce à sa persévérance et à un labeur de tous les instants, s'en était sorti. – (pur jus)
  • Travail, Famille, Patrie ! Tiens, les revoilà, ces trois-là ! Le Francisco a retenu ses classiques. Il connaît le bon goût de la sueur, il étale sa fierté d'être tricolore jusqu'au slip et a fait trois loupiots à bobonne. – (tricolore jusqu'au slip)
  • Travail, Famille, Patrie ! Tiens, les revoilà, ces trois-là ! Le Francisco a retenu ses classiques. Il connaît le bon goût de la sueur, il étale sa fierté d'être tricolore jusqu'au slip et a fait trois loupiots à bobonne. – (bobonne)
  • Le VIP avait, par moment dans le goulot, des envolées lyriques dignes des sonnets de Baudelaire… – (goulot)
  • Le VIP avait, par moment dans le goulot, des envolées lyriques dignes des sonnets de Baudelaire… mais bouffies de superlatifs empestant le prétentiard. – (prétentiard)
  • remettait au goût du jour, de façon subliminale, quelques doctrines avariées schlinguant sec le Troisième Reich et sa sacro-sainte sélection naturelle. – (schlinguer)
  • elle salue poliment l'ancienne et papouille le clébard. – (papouiller)
  • elle salue poliment l'ancienne […]. Elle est désormais toute à moi, comme elle dit. Chiche ! – (chiche !)
  • Seules deux doublettes de boulistes s'acharnent à faire téter le petit à leurs pétanques. Il y a là une équipe composée de chômeurs et une autre de retraités. – (doublette)
  • Et ça conteste, et ça s'engueule. Une Kanter joue à point nommé les arbitres. – (Kanter)
  • Je lève alors la tronche machinalement vers les vitraux, pour me donner du tonnage, et simuler le mec envoûté par tant de beauté sacrée. Mais tout bien considéré, la Bible en illustré ne m'inspire que moyennement. – (se donner du tonnage)
  • Je lève alors la tronche machinalement vers les vitraux, pour me donner du tonnage, et simuler le mec envoûté par tant de beauté sacrée. Mais tout bien considéré, la Bible en illustré ne m'inspire que moyennement. – (71904)
  • Je lève alors la tronche machinalement vers les vitraux, pour me donner du tonnage, et simuler le mec envoûté par tant de beauté sacrée. Mais tout bien considéré, la Bible en illustré ne m'inspire que moyennement. – (71905)
  • Mademoiselle Blicourt, vous vous êtes fendue, il y a peu, d'un article sur Francisco Dosbarrios, l'avocat. – (se fendre)
  • écrit dans un bulletin « homéopathiquement » réac, mais vote à gauche – (homéopathiquement)
  • Il me faut à brûle-pourpoint sortir ma panoplie complète de comédien. Je lui fais primo les yeux doux – (primo)
  • Il me faut à brûle-pourpoint sortir ma panoplie complète de comédien. Je lui fais primo les yeux doux, puis ceux de cocker battu enfin ceux de Chimène. – (faire les yeux doux)
  • Il me faut à brûle-pourpoint sortir ma panoplie complète de comédien. Je lui fais primo les yeux doux, puis ceux de cocker battu enfin ceux de Chimène. – (regard de cocker)
  • Il me faut à brûle-pourpoint sortir ma panoplie complète de comédien. Je lui fais primo les yeux doux, puis ceux de cocker battu enfin ceux de Chimène. – (yeux de Chimène)
  • Mais nada, des nèfles, peau de zébu ! – (nada)
  • Mais nada, des nèfles, peau de zébu ! – (peau de zébu)
  • j'avance l'argument choc auquel aucune femme ne rester insensible – (71910)
  • Il se peut que votre bon ami Dosbarrios ait été adepte de sévices d'ordre sexuel en réunion… De tournantes, si vous préférez ! – (tournante)
  • ces salauds juvéniles se sont mués en honorables notables à manier avec des pincettes. – (avec des pincettes)
  • Ça me ferait déjà un os à ronger si Maître Dosbarrios avait évoqué un de ses amis lors de votre interview. – (os à ronger)
  • Patricia hésite encore [à renseigner le flic]. Il ne lui est pas facile de s'asseoir sur son désamour des flicards. – (s'asseoir dessus)
  • Elle me concède néanmoins, en susurrant, un mini-scoop – (70703)
  • Un joueur de foot pro. Il évolue en ligue 2, si ma mémoire ne me joue pas des tours. – (pro)
  • Un joueur de foot pro. Il évolue en ligue 2, si ma mémoire ne me joue pas des tours. – (jouer des tours)
  • Ça me fout en renaude, cette connivence entre journaleux et baronnets de la France à paillette. – (renaud)
  • Ça me fout en renaude, cette connivence entre journaleux et baronnets de la France à paillette. – (journaleux)
  • Ça me fout en renaude, cette connivence entre journaleux et baronnets de la France à paillette. – (71911)
  • La môme Blicourt monte sur ses grands dailles [sic] et me ressort le refrain rabâché sur les vertus de son métier – (monter sur ses grands chevaux)
  • –Mais il est de notre devoir de démontrer que les banlieues sont des pépinières de talents ! […] –Et gnagnagna et gnagnagna ! C'est bon, pourquoi pas un « Banlieuthon » tant qu'on y est. – (et gnagnagna et gnagnagna)
  • –Mais il est de notre devoir de démontrer que les banlieues sont des pépinières de talents ! […] –Et gnagnagna et gnagnagna ! C'est bon, pourquoi pas un « Banlieuthon » tant qu'on y est. – (tant qu'on y est)
  • Et le mérite des besogneux, qui sans ramdam et pour une misère, se cassent le train toute une vie avec un boulot débilitant pour faire claper leur nichée, qui qu'en cause, hein ? – (se casser le train)
  • Et le mérite des besogneux, qui sans ramdam et pour une misère, se cassent le train toute une vie avec un boulot débilitant pour faire claper leur nichée, qui qu'en cause, hein ? – (une misère)
  • Et le mérite des besogneux, qui sans ramdam et pour une misère, se cassent le train toute une vie avec un boulot débilitant pour faire claper leur nichée, qui qu'en cause, hein ? – (débilitant)
  • Et le mérite des besogneux, qui sans ramdam et pour une misère, se cassent le train toute une vie avec un boulot débilitant pour faire claper leur nichée, qui qu'en cause, hein ? – (nichée)
  • qui sont les principaux boucs émissaires de la succulente fracture sociale, vous savez, celle dont on nous rabâche les étiquettes. – (rabâcher les étiquettes)
  • Hors de moi, je suis à la limite du grossier. Mais je m'en cogne. – (s'en cogner)
  • Hors de moi, je suis à la limite du grossier. Mais je m'en cogne. Remonté comme un coucou, je m'égare dans la mythomanie – (remonté comme un coucou)
  • Et ce d'autant plus que vos ploutocrates économiquement balèzes, à peine leurs premiers briquetons palpés, ils n'ont plus qu'une seule idée en tête : se tirer de leur cité au plus vite… – (économiquement balèze)
  • Et ce d'autant plus que vos ploutocrates économiquement balèzes, à peine leurs premiers briquetons palpés, ils n'ont plus qu'une seule idée en tête : se tirer de leur cité au plus vite… – (palpé)
  • Et ce d'autant plus que vos ploutocrates économiquement balèzes, à peine leurs premiers briquetons palpés, ils n'ont plus qu'une seule idée en tête : se tirer de leur cité au plus vite… – (briqueton)
  • Mais… essaie-t-elle d'en placer une. – (en placer une)
  • Je respire fort par le nez pour retrouver mon rythme cardiaque de croisière. – (vitesse de croisière)
  • avant que ça sente trop le roussi pour mon camarade, je lui sauve la mise en frappant [à la porte]. – (sentir le roussi)
  • Je décompte trois, puis je faufile ma tête, un sourire béat accroché aux badigoinces. – (badigoince)
  • Une poignée de minutes, des pensées interlopes m'éjectent, moi-même, de ma galeuse matérialité pour m'envoyer musarder au pays des Peace and love à cheveux longs – (une poignée de)
  • Une poignée de minutes, des pensées interlopes m'éjectent, moi-même, de ma galeuse matérialité pour m'envoyer musarder au pays des Peace and love à cheveux longs – (71921)
  • Une poignée de minutes, des pensées interlopes m'éjectent, moi-même, de ma galeuse matérialité pour m'envoyer musarder au pays des Peace and love à cheveux longs, des papiers peints à fleurs, et des combis Volkswagen. Woodstock, me voilà ! – (71922)
  • Une poignée de minutes, des pensées interlopes m'éjectent, moi-même, de ma galeuse matérialité pour m'envoyer musarder au pays des Peace and love à cheveux longs, des papiers peints à fleurs, et des combis Volkswagen. Woodstock, me voilà ! – (71923)
  • Chassevent ne l'entend pas de cette oreille, et me dégomme en pleine lévitation transcendantale, avant que j'aie pu atteindre une altitude de croisière. – (dégommer)
  • BHL, je n'ai pas la journée à vous consacrer. Je bosse, MOI ! Alors, soyez concis, S.V.P. –Je vous ai concocté un topo comme vous les aimez, concernant le défenestré exhibitionniste de la Cité des Moineaux – (topo)
  • en branlant du chef, tel un chien qui dit oui sur la plage arrière de la voiture d'un « riton ». – (riton)
  • le regard dans le zig, la jugeote dans le zag. – (71925)
  • il me détronche, rendu baba par mon refus d'obtempérer. – (détroncher)
  • Il se débarasse en un éclair de son habit scintillant de bringueur, pour enfiler un bleu de chauffe de pisse-vinaigre – (bringueur)
  • Il se débarasse en un éclair de son habit scintillant de bringueur, pour enfiler un bleu de chauffe de pisse-vinaigre – (pisse-vinaigre)
  • Nom de Dieu ! Votre rapport, vous pouvez vous le carrer où je pense ! – (se le mettre où je pense)
  • Dehors ! Et je ne veux vous revoir qu'avec un compte rendu circonstancié des faits entre les mains, et non pas un tissu d'affabulations. – (un tissu de)
  • Dehors ! Et je ne veux vous revoir qu'avec un compte rendu circonstancié des faits entre les mains, et non pas un tissu d'affabulations. Fermez le ban ! – (fermez le ban)
  • Je ne vais pas me faire que des potes sur ce coup-là, mais c'est le prix à payer – (71929)
  • Je ne vais pas me faire que des potes sur ce coup-là, mais c'est le prix à payer – (71928)
  • Exceptionnellement, je suis ponctuel et contraint de constater que la Cendrine gagne à être connue. Outrepassé son prime abord abrupt servant de carapace à sa pudeur, elle est en mesure de présenter un bien plus plaisant profil de la justice. – (gagner à être connu)
  • Elle a relégué aux oubliettes son tailleur rabat-joie de chez Kiabi – (68217)
  • Elle a relégué aux oubliettes son tailleur rabat-joie de chez Kiabi – (rabat-joie)
  • Elle affiche une rangée de quenottes d'une blancheur Ultra Bright et a libéré sa crinière blonde et l'austère chignon qui les oppressait – (quenotte)
  • Elle affiche une rangée de quenottes d'une blancheur Ultra Bright et a libéré sa crinière blonde et l'austère chignon qui les oppressait – (crinière)
  • L'éclat de ses yeux bruns a été dopé par une pointe de mascara – (dopé)
  • L'ensemble est somme toute des plus aguichants. – (71930)
  • L'ensemble est somme toute des plus aguichants. De là à imaginer une mise en frais rien que pour son Bertrand… ? Je suis sur un petit nuage. – (71931)
  • L'ensemble est somme toute des plus aguichants. De là à imaginer une mise en frais rien que pour son Bertrand… ? Je suis sur un petit nuage. – (être sur un petit nuage)
  • elle me fait part de son embarras de voir Dosbarrios figurer dans la liste des « présumés innocents ». Cela la fait même franchement tartir – (faire tartir)
  • mais elle est d'humeur badine, et elle se lâche en s'autorisant un bon mot dont je lui laisse la responsabilité : –C'est un coup à mettre le feu au barreau ! – (se lâcher)
  • mais elle est d'humeur badine, et elle se lâche en s'autorisant un bon mot dont je lui laisse la responsabilité : –C'est un coup à mettre le feu au barreau ! – (71933)
  • mais elle est d'humeur badine, et elle se lâche en s'autorisant un bon mot dont je lui laisse la responsabilité : –C'est un coup à mettre le feu au barreau ! – (un coup à)
  • mais elle est d'humeur badine, et elle se lâche en s'autorisant un bon mot dont je lui laisse la responsabilité : –C'est un coup à mettre le feu au barreau ! – (71935)
  • Elle sourit de sa blague. Elle passe sa menteuse sur sa lippe et s'avère irrésistiblement désirable. – (menteuse)
  • Elle sourit de sa blague. Elle passe sa menteuse sur sa lippe et s'avère irrésistiblement désirable. – (36448)
  • c'est à mon calecif qu'elle est en train de foutre le rif en soufflant, à son insu, sur l'ardent tison qu'il renferme. – (tison)
  • En m'invitant à dîner, si cela vous dit ! Mettons, ce soir. Vingt heures Chez Jules. Tu parles, si ça me branche ! – (brancher)
  • Faut-il prêter de l'intérêt aux divagations d'un pochetron ? – (pochtron)
  • En franchissant la grille, un patient en baguenaude, guère emballé par la couleur de ma bagnole, administre à la portière quatre coups de latte bien sentis. – (baguenaude)
  • Il se gondole tel une baleine en sortant de son mirador et, encore sous l'effet de son hilarité, m'interpelle – (rire comme une baleine)
  • à la lettre H, il déniche le nom d'Hélène Hervieux. Il est jouasse, le Garenne ! Et pas qu'un peu ! – (il est X, le Garenne)
  • à la lettre H, il déniche le nom d'Hélène Hervieux. Il est jouasse, le Garenne ! Et pas qu'un peu ! – (et pas qu'un peu)
  • Question orientation, il en connaît un rayon : –Y prend deuxième à gauche, quatrième à droite, encore première à droite – (un rayon)
  • y retourne sur sa gauche après la rangée de thuyas et c'est à trois cents mètres. Y peut pas se gourer ! – (gourer)
  • N'ayant rien bité aux explications de l'homme-orchestre, j'erre d'interminables minutes dans les sinuosités de l'asile. – (biter)
  • le bâtiment Charcot est un pur produit du bâti croisé lors de errance forcée. Grosso modo, un condensé d'univers carcéral sans fioriture ayant germé dans un décor bucolique. – (grosso modo)
  • Je me casse le nez sur toutes les portes, sauf une… la porte d'entrée. – (se casser le nez)
  • La sombre poupée se gargarise de termes aussi champêtres que : « psychochose », « chambre d'isolement » et autres « camisoles »… – (se gargariser)
  • Je toussote de manière à m'inviter dans la causette. – (41570)
  • ses yeux marron foncé sont fardés au khôl et ses cheveux raides, tels des baguettes de tambour, sont colorés noir de jais. – (baguettes de tambour)
  • Putain ! Une gothique ! Tendance sataniste ! Circonstance aggravante, elle affiche facile cinquante balais au compteur. – (afficher au compteur)
  • Mais en se patrouillant les pognes et à l'affût des mouches au plafond, il vide son sac – (patrouiller)
  • Il foule au pied ma patience : –Bon, c'est oui ou c'est non ? – (oui ou non)
  • Il foule au pied ma patience : –Bon, c'est oui ou c'est non ? – (54034)
  • Il est parvenu à tisonner mon irritabilité, jusqu'aux alentours de l'irréparable. J'écume de rage, j'ai envie de lui bouffer la rate, à cet abruti – (bouffer la rate)
  • Il est parvenu à tisonner mon irritabilité, jusqu'aux alentours de l'irréparable. J'écume de rage, j'ai envie de lui bouffer la rate, à cet abruti, de tambouriner sa tête de piaf jusqu'à ce qu'elle régurgite sa stupidité. – (tête de piaf)
  • dans ta turne, soignants et patients devraient jouer au jeu des chaises musicales, une fois, comme ça pour voir, tant vous, thérapeutes, êtes niais ! – (71942)
  • Le discours lénifiant de ce crétin m'a collé une boule de pétanque dans la gorge et je préfère décamper avant de lui dégauchir la gueule. – (dégauchir la gueule)
  • En refermant la lourde de son burlingue, j'ai les glandes lacrymales chatouilleuses, le ciboulot dévasté – (burlingue)
  • affalée sur sa paillasse, suintant la pisse – (pisse)
  • donne-moi le courage de ne pas les châtier moi-même… je t'en supplie, ne me laisse pas les dérouiller ! – (dérouiller)
  • je cocufie mes principes et m'accommode de la cocotante envie d'avoir recours à la loi du talion. – (71944)
  • Je suis à peu près aussi à l'aise, dans ce restau étoilé, que je le serais à la réception d'un ambassadeur où sa grosse snobinarde gaverait ses invités de Ferrero rochers. – (snobinard)
  • La substitut Lemieux me fait face et rutile. Néanmoins, je me sens vraiment tout seul dans ce décor de toc et de stuc. – (se sentir seul)
  • Son indéboulonnable tailleur s'est enjolivé et les deux premières attaches de son chemisier, jusqu'alors hermétiquement boutonnées, sont dégrafées. – (indéboulonnable)
  • Je lui avouerais bien tout cela, et bien d'autres choses encore, si seulement le maître d'hôtel nous lâchait la grappe. – (lâcher la grappe)
  • Je lui avouerais bien tout cela, et bien d'autres choses encore, si seulement le maître d'hôtel nous lâchait la grappe. Noeud pap et chemise immaculée, il se tient à deux mètres de la table, sec comme un coup de trique – (noeud pap)
  • Je lui avouerais bien tout cela, et bien d'autres choses encore, si seulement le maître d'hôtel nous lâchait la grappe. Noeud pap et chemise immaculée, il se tient à deux mètres de la table, sec comme un coup de trique, rasé et manucuré de frais – (sec comme un coup de trique)
  • S'il disparaît enfin [le maître d'hôtel], lorsqu'on lui fait part du choix de nos menus, c'est pour mieux nous envoyer dans les pattes le sommelier. – (coller dans les pattes)
  • Sa mine [sommelier] se renfrogne un peu plus, lorsque je lui exprime ma préférence pour une pression et que Cendrine annonce son intention de faire péter, en effrontée qu'elle est, un quart Vittel. – (faire péter)
  • Nous avons déjà refait une bonne partie du monde, tels de vieux complices, quand le loufiat, sur son trente-et-un, nous présente les plats comme s'ils eussent été des oeuvres d'art – (refaire le monde)
  • je ne vous cache pas qu'un non-lieu le démangeait. […] Il va donc vous falloir amener de l'eau à mon moulin et au plus vite. À défaut, un classement de l'affaire sera inévitable. – (apporter de l'eau à son moulin)
  • Car la prescription a la vie dure dans notre système juridique. – (avoir la vie dure)
  • Histoire de ravauder les fils d'une fiesta partant en sucette, au sortir de l'auberge, j'emmène ma magistrate préférée dans un bar à la page – (tourner en sucette)
  • j'emmène ma magistrate préférée dans un bar à la page, rue de la République. À l'instar de tous les établissements dans le zef, la musique techno y est décervelante, les spots colorés et clignotants – (dans le zef)
  • j'emmène ma magistrate préférée dans un bar à la page, rue de la République. À l'instar de tous les établissements dans le zef, la musique techno y est décervelante, les spots colorés et clignotants – (71948)
  • j'emmène ma magistrate préférée dans un bar à la page, rue de la République. À l'instar de tous les établissements dans le zef, la musique techno y est décervelante, les spots colorés et clignotants – (61850)
  • dans un bar à la page, rue de la République. À l'instar de tous les établissements dans le zef, la musique techno y est décervelante, les spots colorés et clignotants, abrutissants, les breuvages fracassants et fatalement la clientèle délabrée. – (fracassant)
  • Je ne suis manifestement pas le seul à avoir eu cette lumineuse idée, puisque le rade est bondé. – (71950)
  • Je ne suis manifestement pas le seul à avoir eu cette lumineuse idée, puisque le rade est bondé. – (bondé)
  • couples illégitimes, quarantenaires et obsédés, se bouffant la pomme avec goinfrerie. – (se bouffer la pomme)
  • D'aucuns biberonnent des cocktails plus sucrés que des loukoums, pendant que les autres se piquent la ruche plus classiquement au Moët et Chandon. – (biberonner)
  • D'aucuns biberonnent des cocktails plus sucrés que des loukoums, pendant que les autres se piquent la ruche plus classiquement au Moët et Chandon. – (se piquer la ruche)
  • Dans les années quatre-vingt, on raillait les beaufs qui, affalés dans un sofa l'apéro dans une main et l'autre dans le calcif, ingurgitaient de la télé à foison. – (beauf)
  • Le dérouillage en règle d'un grand ricain portant un short taillé dans la bannière étoilée par un petit jaune teigneux a quelque chose de réjouissant. – (dérouillage)
  • Le dérouillage en règle d'un grand ricain portant un short taillé dans la bannière étoilée par un petit jaune teigneux a quelque chose de réjouissant. – (39801)
  • On s'envoie donc une foultitude de banalités, un certain nombre de mimiques de circonstance, et deux bières. – (foultitude)
  • Elle me claque alors un french kiss des plus délicieux – (71952)
  • Elle me claque alors un french kiss des plus délicieux – (claquer une bise)
  • Je n'attends pas des masses avant de le savoir. – (des masses)
  • Il minaude même. Mais dans ces moments-là, il est vachement venimeux, le vieux. Je connais mon Chassevent sur le bout des doigts – (sur le bout des doigts)
  • Je connais mon Chassevent sur le bout des doigts, s'il adopte la mine d'un boute-en-train, c'est qu'il chiade une vache d'entourloupe. – (chiader)
  • Je connais mon Chassevent sur le bout des doigts, s'il adopte la mine d'un boute-en-train, c'est qu'il chiade une vache d'entourloupe. – (un vache de)
  • La main sur l'épaule et ses trente-six chailles jaunies au vent, il me raccompagne à la lourde. – (chailles)
  • Un physique de poseur méditerranéen assumé, des yeux de velours et une immuable liquette satinée, avec col pointu, ouverte sur son signe zodiacal en or massif. – (yeux de velours)
  • Il est d'ailleurs sorti major de sa promotion et possède un CV hinterland, aussi long qu'un discours de Castro. – (71955)
  • et il est même, ce qui ne gâte rien, bon camarade avec ses collègues. Bref, un mec à la cool ! – (à la cool)
  • et il est même, ce qui ne gâte rien, bon camarade avec ses collègues. Bref, un mec à la cool ! – (71956)
  • et il est même, ce qui ne gâte rien, bon camarade avec ses collègues. Bref, un mec à la cool ! Oui, mais voilà, moi, je ne peux pas l'encadrer ! – (encadrer)
  • Tu sais que j'ai grandi dans la Cité des Moineaux, et que, par conséquent, j'ai peut-être usé mes fonds de culottes sur les mêmes bancs d'écolier que ton Dupré ? – (user sa culotte sur les bancs du collège)
  • L'oeil humide, il m'impose une rasade de bons sentiments gorgés de rigueur, de courage et d'abnégation. Tout un prêchi-prêcha en somme, pour vanter son parcours exemplaire. – (prêchi-prêcha)
  • je me range à présent radicalement du côté des grognons, kif-kif Popaul, tant ils m'hypertrophient les bourses tous ces grands hommes exemplaires dans le triomphe. – (hypertrophier les bourses)
  • j'ai grandi dans le culte du glandage, où tout était bon pour remettre au lendemain ce que l'on pouvait faire le jour-même. – (glandage)
  • j'ai grandi dans le culte du glandage, où tout était bon pour remettre au lendemain ce que l'on pouvait faire le jour-même. Et merde au courage et au mérite ! – (merde pour)
  • Beurk… c'est un coup à torchonner une génération de larbins et de dégénérés mentaux. – (71961)
  • Je propose, à contrario, de gratifier ceux qui mettent le plus d'ardeur et de génie à ne pas en foutre une rame. – (pas une rame)
  • En indécrottable cartésien, j'opte pour un exposé chronologique de l'affaire. – (indécrottable)
  • Toi, tu pistes le footeux havrais. T'es bien natif de là-bas ? – (footeux)
  • Toi, tu pistes le footeux havrais. T'es bien natif de là-bas ?… Ah au fait, t'embarques avec toi ton pote Drouvin, ça me f'ra des vacances ! – (faire des vacances)
  • Ah au fait, t'embarques avec toi ton pote Drouvin, ça me f'ra des vacances ! –Alors là impossible, mon capitaine ! Justin est en dispo, il ne rate jamais le salon de l'érotisme de Lille ! – (en dispo)
  • C'est bon, taille-toi tout seul dans ton bled pourri ! – (se tailler)
  • C'est bon, taille-toi tout seul dans ton bled pourri ! – (pourri)
  • Mine de mine, la bataille de Normandie vient d'être ravivée ! – (71966)
  • deux ou trois jours sur place pour bien pénétrer le quotidien de notre apôtre du ballon rond. – (ballon rond)
  • J'ai pris mes quartiers dans un hôtel du centre-ville – (71968)
  • J'ai pris mes quartiers dans un hôtel du centre-ville, car je n'ai nullement envie de reprendre la vie commune avec mes vieux. Un minimum syndical, négocié autour d'un dîner et d'un bécot à Maman, m'apparaît plus opportun – (minimum syndical)
  • de mon fichu vieil anar de dab. – (dabe)
  • On boira des coups et on jouera aux anciens combattants de la déconne. – (déconne)
  • Nostalgiques, on trinquera en braillant, comme de lamentables réacs, que de notre temps les jeunes étaient moins cons, le ciel plus bleu, l'herbe plus verte – (de mon temps)
  • mon frangin qui, entubé par le destin, s'est laissé embastiller dans un rôle d'époux et de père de famille modèle. – (entubé)
  • Il fera la tronche, comme d'habitude. Bobonne aura raté son immuable gigot de sept heures […] et du coup, elle tirera elle-aussi la bobine. – (tirer la bobine)
  • En fin de repas, devant un déca lyophilisé, j'aurai droit aux photos des dernières vacances au Camping du Dolmen en Bretagne – (déca)
  • Je rentrerai à l'hôtel l'entendement en barbotine – (71972)
  • il a évoqué un manque de respect de ses dirigeants. Pour être clair, en langage footballistique, cela signifie qu'on lui avait refusé une rallonge. – (être clair)
  • il a évoqué un manque de respect de ses dirigeants. Pour être clair, en langage footballistique, cela signifie qu'on lui avait refusé une rallonge. – (rallonge)
  • Il en a probablement rapporté des escarres au cul, mais plus sûrement un douillet compte en banque. – (douillet)
  • Après trois ans à ce régime et au seuil de la retraite, seul le staff du Havre a accepté de le faire signer au mercato. – (65064)
  • Caractériel et égocentrique, il a écopé, il y a un an, d'une suspension de six mois pour cause de contrôle anti-dopage positif. – (écoper)
  • Caractériel et égocentrique, il a écopé, il y a un an, d'une suspension de six mois pour cause de contrôle anti-dopage positif. Pas de quoi fouetter un chat, puisque la substance incriminée était le cannabis. – (il n'y a pas de quoi fouetter un chat)
  • il a écopé, il y a un an, d'une suspension de six mois pour cause de contrôle anti-dopage positif. Pas de quoi fouetter un chat, puisque la substance incriminée était le cannabis. Toutefois, cela a fait désordre dans le landernau du ballon rond – (le landerneau de)
  • il a écopé, il y a un an, d'une suspension de six mois pour cause de contrôle anti-dopage positif. Pas de quoi fouetter un chat, puisque la substance incriminée était le cannabis. Toutefois, cela a fait désordre dans le landernau du ballon rond – (faire désordre)
  • il a écopé, il y a un an, d'une suspension de six mois pour cause de contrôle anti-dopage positif. Pas de quoi fouetter un chat, puisque la substance incriminée était le cannabis. Toutefois, cela a fait désordre dans le landernau du ballon rond – (ballon rond)
  • il a écopé, il y a un an, d'une suspension de six mois pour cause de contrôle anti-dopage positif. […] cela a fait désordre dans le landernau du ballon rond où, prétendument, on ne se charge pas. – (se charger)
  • contrôle anti-dopage positif. […] cela a fait désordre dans le landernau du ballon rond où, prétendument, on ne se charge pas. Il a dû plaider la sempiternelle bonne foi et prétexter l'ubuesque « prise à l'insu de son plein gré ». – (à l'insu de son plein gré)
  • contrôle anti-dopage positif. […] Lors d'une conférence de presse, il a même naïvement la célèbre formule : « Je prouverai mon innocence ». On attend toujours, et cela fait une pige… – (on attend toujours)
  • Par vent debout, je mets le cap sur une toile et une biture… – (toile)
  • Mon p'tit noir ingurgité, je m'impose un bon bol d'air iodé, censé être réparateur – (noir)
  • Mon p'tit noir ingurgité, je m'impose un bon bol d'air iodé, censé être réparateur – (bol d'air)
  • J'enquille à cent-dix la côte de Gainneville, vers la Nationale 15. – (enquiller)
  • Le centre d'entraînement de l'équipe du Havre se situe à une quinzaine de bornes à l'est de la ville. J'ai décidé de m'y rendre incognito pour reluquer le décrassage des « biquettes » – (biquette)
  • Le centre d'entraînement de l'équipe du Havre se situe à une quinzaine de bornes à l'est de la ville. J'ai décidé de m'y rendre incognito pour reluquer le décrassage des « biquettes » ayant une fois de plus pris une branlée – (décrassage)
  • Le centre d'entraînement de l'équipe du Havre se situe à une quinzaine de bornes à l'est de la ville. J'ai décidé de m'y rendre incognito pour reluquer le décrassage des « biquettes » ayant une fois de plus pris une branlée, hier au soir à Créteil. – (branlée)
  • J'ai décidé de m'y rendre incognito [centre d'entraînement] pour reluquer le décrassage des « biquettes » ayant une fois de plus pris une branlée, hier au soir à Créteil. Selon le canard, seul Patrick Firmin a mouillé le maillot. – (mouiller le maillot)
  • Le centre d'entraînement de l'équipe du Havre se situe à une quinzaine de bornes à l'est de la ville. […] Le repère des virtuoses de la baballe se trouve en pleine cambrousse. – (baballe)
  • Le centre d'entraînement de l'équipe du Havre se situe à une quinzaine de bornes à l'est de la ville. […] Le repère des virtuoses de la baballe se trouve en pleine cambrousse. – (cambrousse)
  • Le centre d'entraînement de l'équipe du Havre se situe à une quinzaine de bornes à l'est de la ville. […] Le repère des virtuoses de la baballe se trouve en pleine cambrousse. Pas étonnant donc qu'ils jouent comme des betteraviers. – (71979)
  • Deux vigiles survitaminés en gardent l'accès. – (survitaminé)
  • Le bas de mon bénard est trempé et mes pompes maculées de terre, mais j'arrive in fine à proximité de l'aire de jeu. – (bénard)
  • il [joueur] fayote auprès de l'entraîneur. – (fayoter)
  • Une autre voix encore moins cordiale s'adresse à moi : –Qu'est-ce que tu glandes là, tapette ? Les deux cerbères m'ont repéré ! – (glander)
  • Je n'ai pas l'occasion d'esquisser le moindre mouvement […] que j'écope d'un coup de tatane dans les joyeuses. – (tatane)
  • Ma comprenette dérape, je suis tout près de verser dans les vapes. – (comprenette)
  • On s'en fout qui t'es ! On veut savoir ce que tu fous là, fouille-merde ? – (fouille-merde)
  • Chaque fois que j'ouvre mon clapet, il m'envoie une avoine. – (ouvrir son clapet)
  • Chaque fois que j'ouvre mon clapet, il m'envoie une avoine. – (avoine)
  • C'est lui […] qui fait les questions et les réponses. Et des questions, il en a tout un pacson – (un pacson)
  • Parle ou je te pète les dents ! – (71983)
  • Ils se regardent en s'interrogeant mutuellement du regard. Ils ne percutent pas où je veux en venir. – (percuter)
  • Ma démonstration a pour effet de les convaincre que je suis assez tordu pour leur coller une praline dans la rotule. – (praline)
  • Je me repais de ce tableau des Apollons tremblotant et couvrant leur bistouquette de leurs larges paluches. – (bistouquette)
  • Si j'en vois un me filer le train, je vise les cacahuètes ! – (cacahuètes)
  • les premières bagnoles des joueurs quittent le stade. J'assiste à une procession de grosses teutonnes et d'élégantes ritales. – (teuton)
  • les premières bagnoles des joueurs quittent le stade. J'assiste à une procession de grosses teutonnes et d'élégantes ritales. – (Rital)
  • Le pif enveloppé dans mon tire-moelle, je reluque la larme à l'oeil et une à une la tronche des loosers qui, au volant de leur charrette, marquent un temps d'arrêt en franchissant le portail électrique. – (tire-moelle)
  • Le pif enveloppé dans mon tire-moelle, je reluque la larme à l'oeil et une à une la tronche des loosers qui, au volant de leur charrette, marquent un temps d'arrêt en franchissant le portail électrique. – (charrette)
  • Firmin déhale parmi les derniers, le cul bien calé dans la coque d'un roadster Audi. – (déhaler)
  • Firmin joue à l'homme pressé en faisant crisser ses boudins au démarrage. – (boudin)
  • Ouf, c'était ric et rac ! J'aperçois, derrière le talus planté, la tête des deux gorilles à oualpé regagnant en catimini leur poste de travail. – (ric-rac)
  • Ouf, c'était ric et rac ! J'aperçois, derrière le talus planté, la tête des deux gorilles à oualpé regagnant en catimini leur poste de travail. – (à loilpé)
  • baisse ma vitre électrique côté passager, et lui colle sous le pif ma brème hachurée des bandes tricolores. – (sous le pif)
  • J'alpague le sac suspect et avant de tirer ma révérence, je prends rendez-vous : –Demain, dix heures chez toi ! – (alpaguer)
  • Discute pas avec l'arbitre, Patrick, tu frises la biscotte rouge, là ! – (biscotte)
  • et le sable, méticuleusement roulé par la marée, a été durement balafré par les papattes de clébards en vadrouille. – (papatte)
  • et le sable, méticuleusement roulé par la marée, a été durement balafré par les papattes de clébards en vadrouille. – (vadrouille)
  • Le soleil se la joue gros bras avec les minables cirrus. – (se la jouer)
  • Le soleil se la joue gros bras avec les minables cirrus. – (gros bras)
  • Le soleil se la joue gros bras avec les minables cirrus. Dans une heure, il fera moins le mariole lorsque les cumulo-nimbus se pointant à l'horizon lui tomberont sur la râpée. – (mariole)
  • Le soleil se la joue gros bras avec les minables cirrus. Dans une heure, il fera moins le mariole lorsque les cumulo-nimbus se pointant à l'horizon lui tomberont sur la râpée. – (tomber sur la râpée)
  • Les quelques irréductibles pêcheurs du bout de la jetée taquinent le maquereau farci à la dioxine – (taquiner le goujon)
  • face à la « Marie-salope » draguant le chenal – (71989)
  • j'entreprends un inventaire à la Prévert du sac de Firmin. Il s'apparente plus à une malle d'apothicaire qu'à un barda de sportif. – (inventaire à la Prévert)
  • j'entreprends un inventaire à la Prévert du sac de Firmin. Il s'apparente plus à une malle d'apothicaire qu'à un barda de sportif. – (barda)
  • j'entreprends un inventaire à la Prévert du sac de Firmin. Il s'apparente plus à une malle d'apothicaire qu'à un barda de sportif. Et dans le domaine, le footeux n'est pas un p'tit joueur. – (petit joueur)
  • La flopée de came contenue dans ce sac m'amène à flairer un réseau bigrement balèze, dans lequel Firmin n'est assurément qu'un pion. – (pion)
  • Je renifle l'organisation grosse comac – (comac)
  • je m'emballe peut-être même bêtement au point de voir d'ici la Une de Libé de demain. – (voir ça d'ici)
  • il n'est pas content des masses, mon chef, planqué qu'il est dans le soum à proximité du centre Saint-Sever. Et dans ces moments-là, il est à manier avec des pincettes : –Y va me faire repérer, ce con ! ALLO ! […] Qu'est-ce que tu me veux, crétin ? – (être à manier avec des pincettes)
  • Tu mets tes mains à ton cul et tu ne touches à rien ! Pigé ? m'ordonne-t-il sans détour – (pigé !)
  • Vous avez du nouveau ? […] –Un trafic, PEUT-ETRE international, de produits dopants dans ma musette… – (avoir qqchose dans sa musette)
  • Vous avez du nouveau ? […] –Un trafic, PEUT-ETRE international, de produits dopants dans ma musette… À part ça, rien ! Elle me chambre, dès lors, à fleuret moucheté : –Vous tenez une petite forme, Lieutenant ! – (petite forme)
  • Elle se désape, sans avoir l'air d'y toucher, de son austère toge de justicière pour revêtir la jupette sexy d'Aphrodite. – (sexy)
  • Du coup, j'en perds ma légendaire éloquence. –Heu… eh bien ! Heu… – (euh !)
  • la force qu'il met pour me coller un coup de chocotte derrière les étiquettes en atteste. – (coup de chocotte)
  • la force qu'il met pour me coller un coup de chocotte derrière les étiquettes en atteste. – (étiquettes)
  • Son alter ego […] se met en danseuse et prend sa roue – (prendre la roue)
  • toute velléité de riposte à l'encontre de ces deux cakes cramoisis à l'anisette serait vaine. Dès lors je laisse béton. – (cake)
  • toute velléité de riposte à l'encontre de ces deux cakes cramoisis à l'anisette serait vaine. Dès lors je laisse béton. – (laisse béton)
  • Les bisons en ont profité pour réintégrer les étendues stériles de mon cerveau, ils y piétinent allègrement mes dernières touffes de cohérence. – (71999)
  • Toujours vaguement envapé, je décanille en préconisant à la cavalerie d'apposer tout de même les scellés sur la porte de garage – (envapé)
  • Toujours vaguement envapé, je décanille en préconisant à la cavalerie d'apposer tout de même les scellés sur la porte de garage – (72001)
  • En forêt de Mongeon, à l'ombre d'un châtaignier, je me goinfre trois barres chocolatées, me siffle une gorgée de whisky et m'enfile deux autres Efferalgan. – (se goinfrer)
  • Je lui brandille ma carte sous son joli nez retroussé. – (72003)
  • Si son derche est alléchant, la pépette par contre n'est pas causante. – (pépette)
  • à compulser d'un oeil torve la presse people exhibant, sur PQ glacé, les tribulations « trou-du-cultales » de nos amies les stars. – (72004)
  • à compulser d'un oeil torve la presse people exhibant, sur PQ glacé, les tribulations « trou-du-cultales » de nos amies les stars. – (72005)
  • Le popotin enrobé dans le cuir molletonné du siège, je croque le marmot en matant le salon high-tech du pousse-ballon shooté. – (popotin)
  • Le popotin enrobé dans le cuir molletonné du siège, je croque le marmot en matant le salon high-tech du pousse-ballon shooté. – (croquer le marmot)
  • Le popotin enrobé dans le cuir molletonné du siège, je croque le marmot en matant le salon high-tech du pousse-ballon shooté. – (high-tech)
  • Le popotin enrobé dans le cuir molletonné du siège, je croque le marmot en matant le salon high-tech du pousse-ballon shooté. Tout ce que la technique de pointu plastronne sur la moquette bouclée – (72007)
  • Le popotin enrobé dans le cuir molletonné du siège, je croque le marmot en matant le salon high-tech du pousse-ballon shooté. Tout ce que la technique de pointu plastronne sur la moquette bouclée dans un barnum indescriptible. – (barnum)
  • Le biquet, pour domestiquer la pression inhérente aux sportifs de haut niveau, a besoin de se rincer la tête à l'ineptie. – (72009)
  • Firmin possède une téloche 16/9e, un lecteur de DVD, un PC portable, une console Playstation, et les munitions en rapport sur une étagère – (téloche)
  • Mon esprit se met à jouer à saute-mouton, ma concentration hoquette et mes paupières s'engourdissent. – (72011)
  • Aie ! Ce n'est pas mon jour ! Je ne l'ai pas senti venir non plus, celui-là. – (ne pas voir venir)
  • Sans commission rogatoire, je présume ? Lieutenant, vous foulez au pied les règles élémentaires de la procédure ! – (54034)
  • L'envie d'envoyer paître ce camelot de la jurisprudence me démange, mais une temporisation s'avèrerait plus convenable et surtout moins périlleuses pour mes miches. – (pour mes miches)
  • Mais Dosbarrios [avocat] ne compte pas en rester là. Il contre-attaque, sabre au clair, avec un bourre-mou fibreux : –Et le coup d'éclat de ce matin ! – (bourre-mou)
  • Cet hémophile du verbe, avec des antiennes resucées plein son claque-merde, me clapote les urines. – (claque-merde)
  • Cet hémophile du verbe, avec des antiennes resucées plein son claque-merde, me clapote les urines. – (72017)
  • Mais je dois bien l'admettre, je me suis fait pigeonner tel un bleu, sur ce coup-là. – (comme un bleu)
  • Mais je dois bien l'admettre, je me suis fait pigeonner tel un bleu, sur ce coup-là. – (pigeonner)
  • Mais je dois bien l'admettre, je me suis fait pigeonner tel un bleu, sur ce coup-là. – (71929)
  • Le bilan de mon rapide séjour dans la Cité Océane est des plus maigrichons. – (maigrichon)
  • Une tonne de questions sans réponse m'échoit sur la soie. – (sur la soie)
  • Une tonne de questions sans réponse m'échoit sur la soie. – (des tonnes)
  • Mon trouillomètre s'affole par intermittence – (72020)
  • Mon trouillomètre s'affole par intermittence, et il n'y a guère que Clarisse pour cicatriser les plaies honteuses, en attendant de passer à la moulinette du père Chassevent. – (passer à la moulinette)
  • Ce passage obligé intervient plus tôt que prévu. Sûrement impatient de m'asséner sa réprimande gratuite, laïque et obligatoire, il est tombé de son pieu. – (être tombé de son pieu)
  • D'autant qu'aujourd'hui, cette vache a un renfort de poids en la personne de Laghaouat. – (X de poids)
  • Et cette charogne n'est pas la moins vive à s'essuyer les pieds sur ma modeste couenne. – (72022)
  • Il jongle avec des termes pleins de succulence du genre : « Trop payé, fange de la police, lie du commissariat, erreur de casting », j'en passe et pas des meilleures. – (erreur de casting)
  • Il jongle avec des termes pleins de succulence du genre : « Trop payé, fange de la police, lie du commissariat, erreur de casting », j'en passe et pas des meilleures. – (j'en passe et des meilleurs)
  • d'entendre le nom de nom daron vomi, avec mépris, par sa gueule d'empeigne, me fout les nerfs au taquet. – (gueule d'empeigne)
  • d'entendre le nom de nom daron vomi, avec mépris, par sa gueule d'empeigne, me fout les nerfs au taquet. – (foutre les nerfs au taquet)
  • une caste de petits chefs bouffis de certitudes. – (bouffi de)
  • Tu dégueules encore une fois mon blaze de la sorte et je t'arrache un oeil, tarlouze ! – (tarlouze)
  • Chassevent meuble donc la discussion, pour pallier le peu d'enthousiasme du capitaine à faire avancer le Schmilblick – (meubler)
  • Chassevent meuble donc la discussion, pour pallier le peu d'enthousiasme du capitaine à faire avancer le Schmilblick – (faire avancer le schmilblick)
  • Faut admettre que votre plantage ne va pas arranger les choses ! – (plantage)
  • Faut admettre que votre plantage ne va pas arranger les choses ! Nous voilà désormais avec Dosbarrios [avocat] sur les endosses et nous n'avons pas avancé d'un iota sur les raisons de la mort de Dupré. – (sur les endosses)
  • un taux anormalement élevé de diverses substances stupéfiantes, le tout baignant dans un tantième d'alcool faramineux. – (72027)
  • Et v'la t'y pas qu'à présent la gonzesse s'acharne, et refuse qu'on classe l'affaire. – (voilà t'y pas)
  • On convoquera cet oiseau plus tard, quand on sera mieux bordés pour un interrogatoire. – (être mieux bordé)
  • Sans vouloir contrarier ce cher commissaire, je lui rappelle qu'il y a un protagoniste, certes lointain, mais oublié un peu facilement dans ce binz : –Et l'avocat pas net, on le laisse fricoter à sa guise ? – (bin's)
  • Sans vouloir contrarier ce cher commissaire, je lui rappelle qu'il y a un protagoniste, certes lointain, mais oublié un peu facilement dans ce bonz : –Et l'avocat pas net, on le laisse fricoter à sa guise ? – (pas net)
  • Dosbarrios, lui, va nous pourrir la vie, si on persiste à le faire bisquer. Alors, pour l'instant on se fait oublier. – (pourrir X)
  • Dosbarrios, lui, va nous pourrir la vie, si on persiste à le faire bisquer. Alors, pour l'instant on se fait oublier. – (bisquer)
  • Dosbarrios, lui, va nous pourrir la vie, si on persiste à le faire bisquer. Alors, pour l'instant on se fait oublier. – (se faire oublier)
  • Il veut manifestement retourner au pays du disco, en toute quiétude, là où il fait toujours bon vivre. Il nous le fait savoir sans détour : –Sur ce, Messieurs, je ne vous retiens pas ! – (sur ce)
  • Au prochain faux pas, je vous brise les reins ! – (71571)
  • Au prochain faux pas, je vous brise les reins ! – (briser les reins)
  • je colle une pancarte dans la face de cul de ce Laghaouat de mes deux. Puis, je le saisis au cou, alors qu'il est à terre, sous les yeux effarés de Chassevent. – (pancarte)
  • je colle une pancarte dans la face de cul de ce Laghaouat de mes deux. Puis, je le saisis au cou, alors qu'il est à terre, sous les yeux effarés de Chassevent. – (face de cul)
  • Après mon esclandre, deux jours durant, j'ai traîné ma carcasse dans ma turne, tel un loser du « Loft story ». – (72032)
  • Semblable à un candidat de la susnommée émission culte [Loft story], mon activité principale tournait autour de la clope et de la tisane. – (tisane)
  • N'ayant plus le moindre fragment de fierté, comme un gamin péteux pris la main dans le sac, je me résignai à me réfugier dans le biotope patriarcal. – (péteux)
  • J'ai blackboulé en hâte et sans un soupçon d'hésitation, ma minable vie rouennaise sans relief pour me goberger d'un séjour rebectant, chez moi, au Bois de la Mare, au Havre. – (rebecquetant)
  • J'ai abandonné, le coeur léger, tous les faux-semblants d'une vie bien rangée […] pour réintégrer le cocon familial foutraque et sans tralala. – (foutraque)
  • En me voyant débarquer ma valoche à la main, mon pater, ce coco impénitent, a été transporté dans le jardin d'Éden. – (valoche)
  • En me voyant débarquer ma valoche à la main, mon pater, ce coco impénitent, a été transporté dans le jardin d'Éden. Il était tout bonnement aux anges de voir son « bésot » […] rappliquer au bercail – (pater)
  • En me voyant débarquer ma valoche à la main, mon pater, ce coco impénitent, a été transporté dans le jardin d'Éden. Il était tout bonnement aux anges de voir son « bésot » […] rappliquer au bercail – (au bercail)
  • En me voyant débarquer ma valoche à la main, mon pater, ce coco impénitent, a été transporté dans le jardin d'Éden. Il était tout bonnement aux anges de voir son « bésot » […] rappliquer au bercail – (72035)
  • En me voyant débarquer ma valoche à la main, mon pater, ce coco impénitent, a été transporté dans le jardin d'Éden. Il était tout bonnement aux anges de voir son « bésot » […] rappliquer au bercail – (72036)
  • un gamin scolarisé, dont les parents, sans-papiers, demeuraient sous le coup d'une « charterisation ». – (72037)
  • la prostration de la chétive Hélène sur sa paillasse salingue. – (salingue)
  • Le soir, je périclitais tout doucement, mais sûrement, vers un syndrome maniaco-dépressif. – (lentement, mais sûrement)
  • Les mains en croix, allongé sur mon pageot, suppliant que la dorme m'estourbisse, j'en étais même franchement à me sentir hors-jeu. – (pageot)
  • Les mains en croix, allongé sur mon pageot, suppliant que la dorme m'estourbisse, j'en étais même franchement à me sentir hors-jeu. – (dorme)
  • Les mains en croix, allongé sur mon pageot, suppliant que la dorme m'estourbisse, j'en étais même franchement à me sentir hors-jeu. – (estourbir)
  • Les mains en croix, allongé sur mon pageot, suppliant que la dorme m'estourbisse, j'en étais même franchement à me sentir hors-jeu. – (72039)
  • J'ai empilé tout un tas de théories fumeuses, pour arriver à deux certitudes. – (des tas)
  • J'ai empilé tout un tas de théories fumeuses, pour arriver à deux certitudes. – (fumeux)
  • deux certitudes. Primo, Firmin est accro, deusio, il n'est qu'un rouage du négoce dans lequel il trempe. – (primo)
  • deux certitudes. Primo, Firmin est accro, deusio, il n'est qu'un rouage du négoce dans lequel il trempe. – (deusio)
  • une surveillance sans rémission du loustic s'avérerait donc judicieuse et mon vieux pourrait y jouer un rôle de doublure de guette-au-trou, pendant mes périodes de relâche. – (guette-au-trou)
  • L'ouragan paranoïaque est maintenant derrière moi ! Il n'est pas encore huit heures, et le petit déjeuner préparé par ma sainte mère, m'entraîne dans une exquise régression mentale. – (72041)
  • le petit déjeuner préparé par ma sainte mère, m'entraîne dans une exquise régression mentale. – (sainte mère)
  • son instit de CM2 qui s'acharnait à vouloir lui inculquer la table de neuf, à coups de pompe dans le train. – (train)
  • Une pile de vinyles nous attend déjà, près de la chaîne HI FI, parée à faire valser notre structure sociétale dans le sens voulu par mon dabuche. – (dabuche)
  • Une galette de Marc Ogeret, posée sur la platine, se tient déjà prête à chercher des noises. – (galette)
  • On les dérouille et on rentre ! hurle-t-il, en alpaguant son pardosse. – (alpaguer)
  • On les dérouille et on rentre ! hurle-t-il, en alpaguant son pardosse. – (pardosse)
  • Ma maternelle est nettement plus circonspecte à l'idée d'autoriser son cardiotonique de mari à jouer aux gendarmes et aux voleurs. – (maternelle)
  • En resserrant la ceinture de son peignoir et en le flinguant du regard, elle vide son sac : –T'as passé l'âge de ces sottises, mon pauvre Marcel ! – (flinguer du regard)
  • T'as passé l'âge de ces sottises, mon pauvre Marcel ! T'as entendu comme moi le cardiologue. –C'est un con, ton toubib ! tempête mon irrévérencieux dab. – (dabe)
  • C'est un con, ton toubib ! tempête mon irrévérencieux dab. Il n'a pas plus de considération, et c'est peu dire, pour la médecine que pour la justice. – (69405)
  • C'est un con, ton toubib ! tempête mon irrévérencieux dab. Il n'a pas plus de considération, et c'est peu dire, pour la médecine que pour la justice. Il les catalogue, un peu exagérément, toutes deux, comme des putes de luxe. – (cataloguer)
  • C'est depuis que ces enculés m'ont éjecté de ma cotte, pour me river à une préretraite de gâteux, que mon palpitant ne suit plus la cadence. – (palpitant)
  • C'est depuis que ces enculés m'ont éjecté de ma cotte, pour me river à une préretraite de gâteux, que mon palpitant ne suit plus la cadence. – (gâteux)
  • C'est depuis que ces enculés [médecins] m'ont éjecté de ma cotte, pour me river à une préretraite de gâteux, que mon palpitant ne suit plus la cadence. – (cotte)
  • Et puis, il claque un bécot sur le front de ce frêle bout de bonne femme – (claquer une bise)
  • je pleurniche, comme à chaque fois que je revois l'extrait du film Le Kid, quand Charlot se fait enlever son mioche. – (mioche)
  • Bon, ben v'là aut' chose ! râle le nihiliste en me tendant son mouchoir à carreaux – (voilà autre chose)
  • en bon vétéran aguerri des piquets de grève, il fonce ventre à terre à la cuisine préparer les thermos de caoua et les casse-dalles au sauciflard. – (ventre à terre)
  • en bon vétéran aguerri des piquets de grève, il fonce ventre à terre à la cuisine préparer les thermos de caoua et les casse-dalles au sauciflard. – (sauciflard)
  • en bon vétéran aguerri des piquets de grève, il fonce ventre à terre à la cuisine préparer les thermos de caoua et les casse-dalles au sauciflard. – (caoua)
  • en bon vétéran aguerri des piquets de grève, il fonce ventre à terre à la cuisine préparer les thermos de caoua et les casse-dalles au sauciflard. – (casse-dalle)
  • –Bon, ben on y va, camarade poulet ? Je bécote à mon tour ma chère maman, la rassure et on met direct les adjas. – (adja)
  • si ça tourne au vinaigre pour moi, tu contactes la substitut Lemieux au palais de justice de Rouen et en dernier recours, tu sonnes Chassevent. Tu sais, c'est finalement pas un mauvais zèbre… – (mauvais zèbre)
  • –Ta gueule, ta gueule ! Nous nous séparons sur ces paroles empreintes d'un certain lyrisme et tout droit sorties du glossaire roturier de mon mal embouché de daron. – (mal embouché)
  • Je monte donc une cabane aux deux idiots, afin qu'ils m'ouvrent le portail sans anicroche. J'étaye mon bobard autour d'une entrevue bidon avec avec le président du club. – (monter une cabane à)
  • À la réception, tout miel, je me présente et sollicite le patron. – (tout miel)
  • Ils m'auraient probablement juré, la main sur le coeur, que le dopage n'avait pas cours dans le football. – (72047)
  • Ils m'auraient soutenu mordicus que la technique prend toujours le pas sur le physique dans ce divin sport où l'habileté du panard a la haute main sur le jeu. – (72048)
  • Ils m'auraient soutenu mordicus que la technique prend toujours le pas sur le physique dans ce divin sport [football] où l'habileté du panard a la haute main sur le jeu. – (panard)
  • je manifeste perfidement ma présence auprès du champion en huant chacune de ses prises de balle. Mon esbrouffe le rend fébrile et, lors d'un exercice de tirs au but, il envoie dinguer le cuir d'un bon mètre au-dessus de la transversale. – (cuir)
  • je manifeste perfidement ma présence auprès du champion en huant chacune de ses prises de balle. Mon esbrouffe le rend fébrile et, lors d'un exercice de tirs au but, il envoie dinguer le cuir d'un bon mètre au-dessus de la transversale. – (dinguer)
  • ça vous brancherait pas, vous, de me parler du club en vous pintant ? – (pinter)
  • J'accompagne ma requête [invitation à boire] d'un sourire de clown triste me prémunissant d'un râteau. – (râteau)
  • À l'avant de ma chiotte [voiture Twingo], déchaussé, les pieds sur le siège passager, je poireaute une bonne partie de la matinée – (chiotte)
  • À l'avant de ma chiotte [voiture Twingo], déchaussé, les pieds sur le siège passager, je poireaute une bonne partie de la matinée en me passant le ban et l'arrière-ban de ma collec de CD. – (le ban et l'arrière ban)
  • À l'avant de ma chiotte [voiture Twingo], déchaussé, les pieds sur le siège passager, je poireaute une bonne partie de la matinée en me passant le ban et l'arrière-ban de ma collec de CD. – (collec)
  • Je somnole en matant avec indolence les allées et venues des bousines klaxonnant pour saluer les fans en attente d'une attitude cordiale de leurs favoris. – (bousine)
  • Sa « Quatre Ailes » de couleur jaune citron, sorte d'encyclopédie illustrée des mouvements sociaux ayant émaillé la deuxième partie du vingtième siècle, fait tache dans le décor – (faire tache)
  • Sa « Quatre Ailes » de couleur jaune citron […] fait tache dans le décor, entre un pick-up Mitsubishi et une Mercos coupée propre comme un sou neuf. – (dans le décor)
  • Sa « Quatre Ailes » de couleur jaune citron […] fait tache dans le décor, entre un pick-up Mitsubishi et une Mercos coupée propre comme un sou neuf. – (comme un sou neuf)
  • Sa « Quatre Ailes » de couleur jaune citron […] fait tache dans le décor, entre un pick-up Mitsubishi et une Mercos coupée propre comme un sou neuf. – (mercos)
  • Les décalcomanies dénonçant en vrac le nucléaire, la guerre contre au Vietnam, la répression policière, l'exploitation des masses, l'apartheid en Afrique du sud et j'en passe, recouvrent la taule oxydée de sa guimbarde. – (j'en passe et des meilleurs)
  • Les décalcomanies dénonçant en vrac le nucléaire, la guerre contre au Vietnam, la répression policière, l'exploitation des masses, l'apartheid en Afrique du sud et j'en passe, recouvrent la taule oxydée de sa guimbarde. – (guimbarde)
  • tout cela claque telle une bravade, dans ce sanctuaire à la gloire de la frime et du fric. – (frime)
  • Pas gêné pour un rond, pour autant, Marcel occupe fièrement le terrain – (pas X pour un rond)
  • À mon arrivée, il gicle proprement de son tacot afin de m'annoncer, un poil courroucé, qu'aucun mouvement suspect n'a éveillé son attention – (gicler)
  • Je le libère alors de ses obligations soldatesques : –Tu peux aller claper ! Je prends la relève. – (claper)
  • Je le libère alors de ses obligations soldatesques : –Tu peux aller claper ! Je prends la relève. Tu boujouteras ta chère et tendre pour moi, par la même occasion. – (boujouter)
  • Je le libère alors de ses obligations soldatesques : –Tu peux aller claper ! Je prends la relève. Tu boujouteras ta chère et tendre pour moi, par la même occasion. – (chère et tendre)
  • je lui serais infiniment reconnaissant de bien vouloir revenir me relayer en fin d'après-midi. « J'ai rencard avec une jeune fille. Pour le travail », précisé-je. – (rencart)
  • –Elle est jolie au moins ? Ça ne mange pas de pain de lui faire la courte échelle pour rêver, et je me fais une joie de lui en donner pour son argent : –Comme un coeur ! – (ça ne mange pas de pain)
  • –Elle est jolie au moins ? Ça ne mange pas de pain de lui faire la courte échelle pour rêver, et je me fais une joie de lui en donner pour son argent : –Comme un coeur ! – (joli comme un coeur)
  • –Elle est jolie au moins ? Ça ne mange pas de pain de lui la courte échelle pour rêver, et je me fais une joie de lui en donner pour son argent : –Comme un coeur ! – (en avoir pour son argent)
  • maillots et posters du club adulé tapissent les murs jaune-pisse. – (jaune-pisse)
  • Cabochard comme pas un, il se refuse de servir la moindre rincette au premier tacticien de comptoir venu, et qui voudrait le prendre à contre-pied, en prétendant le contraire. – (rincette)
  • Cabochard comme pas un, il se refuse de servir la moindre rincette au premier tacticien de comptoir venu, et qui voudrait le prendre à contre-pied, en prétendant le contraire. – (X de comptoir)
  • À travers la vitrine, je remarque, appuyé au zinc, le nez dans un pastis, le plus querelleur des cerbères du centre d'entraînement. – (zinc)
  • Le videur anisé ne tarde pas à défourailler son Ericsson, sûrement pour prévenir la diaspora footeuse du coin, de la présence d'un intrus dans le panthéon du football havrais. – (footeux)
  • À l'instar des filles de son âge, Sabrina affiche en permanence sur son joli minois une morosité empreinte de lassitude. C'est à croire que tirer la gueule est devenu une arme de séduction – (tirer la gueule)
  • m'expliquer que son petit moral est consécutif à l'annonce, toute chaude, du non-renouvellement de son CDD. – (chaude)
  • il y a bien longtemps que la dégueulasserie [injustice] mène le monde, non ? – (dégueulasserie)
  • Il n'ingurgite pas assez de vitamines, donc ! –Vous ne croyez pas si bien dire ! […] C'est justement pour rester clean qu'il s'en va jouer en CFA 2. – (ne pas penser si bien dire)
  • Il n'ingurgite pas assez de vitamines, donc ! –Vous ne croyez pas si bien dire ! […] C'est justement pour rester clean qu'il s'en va jouer en CFA 2. – (clean)
  • Est-ce à dire que tous les pros sont chargés comme des mules ? – (se charger comme des mules)
  • en lui traçant un portrait, sans concession, de ma misérable existence de flic démotivé, à demi-alcoolique et quasiment lourdé. – (lourdé)
  • lorsqu'un gros rougeaud, cheveux en brosse et écharpe à l'effigie du club de son coeur en bandoulière, hurle à l'attention de son collègue de bibine et de tribune : –On va leur mettre à l'envers, à ces enviandés de messins ! – (mettre à l'envers)
  • lorsqu'un gros rougeaud, cheveux en brosse et écharpe à l'effigie du club de son coeur en bandoulière, hurle à l'attention de son collègue de bibine et de tribune : –On va leur mettre à l'envers, à ces enviandés de messins ! – (enviandé)
  • –On va leur mettre à l'envers, à ces enviandés de messins ! Pour ne pas passer pour une demi-portion du slogan, et prouver qu'il en connaît aussi un rayon dans le domaine de l'insulte, son copain de boisson [etc] – (demi-portion)
  • –On va leur mettre à l'envers, à ces enviandés de messins ! […] –On va les niquer… on va les niquer… on va, on va, on va les niquer ! – (niquer)
  • Mais un grand sécos, plus tordu que la moyenne de ces débiles, me prend à partie en me postillonnant à la gueule – (sécos)
  • Tout ce que compte le rade de gros bras s'agglutine alors autour de moi, comme des mouches à merde sur un étron. – (72059)
  • C'est l'hallali ! Les coups de savates tombent comme à Gravelotte. Je rentre la tête dans les épaules et protège ce qui peut encore l'être de mes mains. – (coup de savate)
  • C'est l'hallali ! Les coups de savates tombent comme à Gravelotte. Je rentre la tête dans les épaules et protège ce qui peut encore l'être de mes mains. – (tomber comme à Gravelotte)
  • À défaut de me botter le portrait, ces charognes s'acharnent sur mes côtes, mon dos, l'arrière de mon crâne et même sur mes génitoires. – (botter le cul)
  • À défaut de me botter le portrait, ces charognes s'acharnent sur mes côtes, mon dos, l'arrière de mon crâne et même sur mes génitoires. J'ai droit à la panoplie complète du coup de saton. – (coup de saton)
  • À défaut de me botter le portrait, ces charognes s'acharnent sur mes côtes, mon dos, l'arrière de mon crâne et même sur mes génitoires. – (37304)
  • Dans ce jeu de massacre très ordonné, où chacun ricane en attendant son tour pour me latter à discrétion, le factionnaire n'est pas le moins assidu. – (latter)
  • Dans ce jeu de massacre très ordonné, où chacun ricane en attendant son tour pour me latter à discrétion, le factionnaire n'est pas le moins assidu. C'est sûrement lui qui m'assène le chtar dans l'arcade sourcilière – (chtar)
  • C'est sûrement lui qui m'assène le chtar dans l'arcade sourcilière qui me fait larmoyer et franchir quelques secondes le Rubicon entre la conscience et le potage. – (potage)
  • C'est sûrement lui qui m'assène le chtar dans l'arcade sourcilière qui me fait larmoyer et franchir quelques secondes le Rubicon entre la conscience et le potage. – (72060)
  • Des tables valsent, des chaises volent et la devanture explose. – (valser)
  • Il chope […] le benêt […] et le plie en deux d'un coup de genou dans les claouis. – (claouis)
  • Lorsque sa victime est au sol, d'un geste méritant un carton rouge, Marcel lui fait valdinguer les chicots d'une reprise de volée digne d'une « papinade ». – (valdinguer)
  • Lorsque sa victime est au sol, d'un geste méritant un carton rouge, Marcel lui fait valdinguer les chicots d'une reprise de volée digne d'une « papinade ». – (chicot)
  • Lorsque sa victime est au sol, d'un geste méritant un carton rouge, Marcel lui fait valdinguer les chicots d'une reprise de volée digne d'une « papinade ». – (papinade)
  • –Lève-toi « bésot » et tirons-nous de ce repère de fachos ! – (72035)
  • –Lève-toi « bésot » et tirons-nous de ce repère de fachos ! – (facho)
  • Toi et ta mère, vous commencez à m'emmerder prodigieusement avec mon coeur ! Occupez-vous de votre cul, vous aurez déjà bien assez à faire ! – (s'occuper de son cul)
  • Comme dans un scénario bien huilé, en cinq sept, les puncheurs se sont volatilisés en laissant sur le carreau mes assaillants. – (en cinq sets)
  • Comme dans un scénario bien huilé, en cinq sept, les puncheurs se sont volatilisés en laissant sur le carreau mes assaillants. – (bien huilé)
  • Un oeil clos, le portrait cabossé et perclus de douleur, en rejoignant ma caisse, je prie mon dab de bien vouloir consentir à prendre le manche. – (manche)
  • –D'où sortaient ces mecs ? –Tes tabasseurs ou les autres ? –Mes rédempteurs ! –Des potes du service d'ordre du syndicat. Des bath gars… presque tous des dockers ! – (tabasseur)
  • La pluie claque sur le pare-brise et les essuie-glaces m'hypnotisent pendant que le ronron du diesel m'entraîne dans une somnolence douillette. – (ronron)
  • Je viens de tilter. Cette baston n'était qu'un leurre permettant à Firmin de s'extirper de la surveillance de mon père. – (tilter)
  • Y'a pas à chier, faut que je me refasse une petite santé ! – (y a pas à chier)
  • Y'a pas à chier, faut que je me refasse une petite santé ! – (se refaire une santé)
  • À l'heure où les nuitards baissent les rideaux que les diurnaux s'apprêtent à relever, et où les oisifs roucoulent sous l'édredon, je suis in situ au milieu des pioupious gazouillant et des branchages bruissants. – (nuitard)
  • À l'heure où les nuitards baissent les rideaux que les diurnaux s'apprêtent à relever, et où les oisifs roucoulent sous l'édredon, je suis in situ au milieu des pioupious gazouillant et des branchages bruissants. – (pioupiou)
  • En short, les flûtes défrusquées donc, le fond de l'air s'avère être glacial. – (flûte)
  • En short, les flûtes défrusquées donc, le fond de l'air s'avère être glacial. – (défrusqué)
  • Mes adducteurs sifflent, mes articulations grincent et ma tête bourdonne, mais je me suis résolu à bouger mon tas de gras. – (72068)
  • chaque foulée tourne au calvaire et mon dîner d'hier marche à reculons. – (calvaire)
  • Mes bronches sont au bord de l'explosion, ma pompe n'en finit plus de s'affuler et mes béquilles peinent à me soutenir. – (72069)
  • Mes bronches sont au bord de l'explosion, ma pompe n'en finit plus de s'affoler et mes béquilles peinent à me soutenir. Je me fais une promesse d'ivrogne, celle de me reprendre en main, de cesser de picoler et même de cloper. – (serment d'ivrogne)
  • Mes bronches sont au bord de l'explosion, ma pompe n'en finit plus de s'affoler et mes béquilles peinent à me soutenir. Je me fais une promesse d'ivrogne, celle de me reprendre en main, de cesser de picoler et même de cloper. – (cloper)
  • Mes bronches sont au bord de l'explosion, ma pompe n'en finit plus de s'affuler et mes béquilles peinent à me soutenir. – (pompe)
  • je découvre sur le parking un véhicule pour le moins incongru dans ce décor de désolation endémique : un Master nickel chrome – (nickel chrome)
  • Qu'est-ce que tu fous dans le coin, bouffon ? – (bouffon)
  • Il a le faciès dédaigneux du morveux fort en thème et a adopté le style boule à Z des déplumés précoces. – (fort en thème)
  • Il a le faciès dédaigneux du morveux fort en thème et a adopté le style boule à Z des déplumés précoces. – (boule à Z)
  • Il a le faciès dédaigneux du morveux fort en thème et a adopté le style boule à Z des déplumés précoces. – (déplumé)
  • C'est un petit mec, manifestement frais émoulu de l'école de police. […] Il se prend pour un ponte, ce gland vert. – (gland vert)
  • D'un coup de panier à salade, boosté aux carrefours par le gyrophare et le deux tons, je me retrouve au bloc comme le dernier des vauriens. – (boosté)
  • Ils prennent même un malin plaisir à me squeezer mes lacets, le cordon de mon jogging et ma toquante. J'enrage ! – (squeezer)
  • tout un stock de saloperies indigestes sur le coeur. Tout bien considéré, celle dont je suis le moins fiérot, et qui sustente le plus sûrement mon bourdon, reste mon incapacité à rendre aux filles […] le quart de leur passion. – (fiérot)
  • D'être un parfait lâche et de n'avoir su aller au bonheur, depuis tant d'années, qu'avec des putes pour être certain que les modiques millilitres de jouissance […] ne se transformeraient pas en trente ans d'emmerdes ! – (aller au bonheur)
  • D'être un parfait lâche et de n'avoir su aller au bonheur, depuis tant d'années, qu'avec des putes pour être certain que les modiques millilitres de jouissance […] ne se transformeraient pas en trente ans d'emmerdes ! – (emmerdes)
  • Brutalement, la troupe m'arrache sans ménagement, à cette douce apathie. Direction le bureau du jeune trouduc. On lui appuie sur le nez, il sort du yaourt, au damoiseau, mais il se la joue vieux jeu – (trouduc)
  • Brutalement, la troupe m'arrache sans ménagement, à cette douce apathie. Direction le bureau du jeune trouduc. On lui appuie sur le nez, il sort du yaourt, au damoiseau, mais il se la joue vieux jeu – (on lui presserait le nez il en sortirait du lait)
  • Détache-moi loquedu, et remets m'en une, si seulement tes parents t'ont pourvu d'un appareil reproducteur ! – (en mettre une)
  • Détache-moi loquedu, et remets m'en une, si seulement tes parents t'ont pourvu d'un appareil reproducteur ! Ma rebuffade me vaut une rincette. – (rincette)
  • T'es mal barré, Lejeune. Le président du HOC a officiellement porté plainte contre toi. Tu aurais perturbé la préparation de ses joueurs. – (mal barré)
  • j'ai fait part de mes sentiments, de façon un peu véhémente je le confesse, à une bande de branleurs trop payés et aux pieds carrés ! – (avoir les pieds carrés)
  • À mesure que l'entretien s'étire en longueur, mes réponses tombent à côté de la plaque – (à côté de la plaque)
  • Le bigophone arrive opportunément à mon secours… Mais peut-être sont-ce les grelots de ma tête qui s'agitent sous l'effet des tatouilles répétées. – (tatouille)
  • Il change de ton au terminus de la soufflante que ses esgourdes viennent d'encaisser. – (soufflante)
  • Il peut aller se faire foutre, votre avocat de mes deux ! Je n'ai rien à me reprocher, et j'ai besoin de personne pour me chaperonner. Cendrine me fait les gros yeux. Penaud, je la mets en veilleuse. – (faire les gros yeux)
  • Il peut aller se faire foutre, votre avocat de mes deux ! Je n'ai rien à me reprocher, et j'ai besoin de personne pour me chaperonner. Cendrine me fait les gros yeux. Penaud, je la mets en veilleuse. – (la mettre en veilleuse)
  • Le commissaire, un tantisoit plus malin que son subordonné, est gêné aux entournures devant le caractère pris par les évènements. – (72079)
  • Le commissaire, un tantisoit plus malin que son subordonné, est gêné aux entournures devant le caractère pris par les évènements. – (être gêné aux entournures)
  • Sa glotte joue du yoyo, signe évident d'une gêne manifeste. – (72080)
  • Trop exalté à l'idée de me dérouiller sadiquement et persuadé que j'allais m'allonger comme une fiotte après être passé entre ses mains de bourreau – (fiotte)
  • la présence de pros de la loi dans ses murs, le rend aujourd'hui nerveux. Du coup, il pousse à la roue : –Frasne, quand cet interrogatoire prendra-t-il fin ? – (pousser à la roue)
  • Trop heureux que je ne le charge pas et de pouvoir se débarrasser d'une patate trop chaude bouillante pour ses petites mandibules, le susmentionné se fait accommodant – (se renvoyer la patate chaude)
  • L'avocat, par principe, et aussi sûrement pour justifier ses exorbitants honoraires, ne peut s'empêcher d'ouvrir son claque-merde – (claque-merde)
  • –Cela va sans dire, Maître, confirme le commissaire, trop jouasse de nous foutre dehors. – (jouasse)
  • –Cela va sans dire, Maître, confirme le commissaire, trop jouasse de nous foutre dehors. – (foutre dehors)
  • Le crachin et l'inévitable zef fada de la pointe du Caux déferlent en bourrasque sur le parking du commissariat. – (47370)
  • Je frissonne, je daube la transpiration et mes contusions faciales me donnent l'impression d'avoir la tête en compteur à gaz. – (tête comme un compteur de gaz)
  • Au volant de sa Polo, silencieuse, Cendrine n'est manifestement pas de bon poil. Une sourde colère obscurcit encore ses prunelles naturellement sombres. – (de mauvais poil)
  • La succession de déconnages m'ayant conduit au placard l'entraîne, elle, au bord de la fureur. – (déconnage)
  • Car j'en ai plein le dos d'en prendre plein la gueule pour pas un rond. – (pour pas un rond)
  • Je voudrais souffler et aussi faire le point… si ce n'est pas trop demander. Recharger mes accus quoi – (recharger les accus)
  • ma mère avait prévu de me mitonner un potage à l'oseille ! – (56428)
  • Les valises sous mes yeux ont des allures de malles et mon teint est d'une pâleur quasi-transparente. – (valise)
  • il faut vraiment avoir une case de vide, comme un peintre italien de la Renaissance, pour imaginer un gus criblé de flèches, y compris le cul, et le représenter affichant une telle félicité. – (avoir une case vide)
  • J'ai cependant bien conscience de foirer tout ce que j'entreprends en ce moment. – (foirer)
  • Je me sens fêtu dans un tourbillon de loose. – (loose)
  • J'ai, à l'évidence, pris la plus merdique des directions – (merdique)
  • Lorsque Yvette « a du monde », elle met les petits plats dans les grands. Elle a donc sorti, pour l'occase, le service en porcelaine de Limoges, ainsi que la pince à sucre. – (mettre les petits plats dans les grands)
  • Comme toujours quand il se sent morveux, il se réfugie dans les bras de sa poule et dans la bouderie. – (se sentir morveux)
  • Il se fend d'un baise-main aristocratique à l'égard de Cendrine et d'une accolade bien plus roturière pour ma pomme. – (ma pomme)
  • je glisse sur la pierre de comblanchien trempée. Je me retrouve une volée plus bas et me fais engueuler de surcroît : –Ben te gêne pas, Ducon ! Salope mon turbin, j'te dirai rien ! – (engueuler)
  • je glisse sur la pierre de comblanchien trempée. Je me retrouve une volée plus bas et me fais engueuler de surcroît : –Ben te gêne pas, Ducon ! Salope mon turbin, j'te dirai rien ! – (Ducon)
  • je glisse sur la pierre de comblanchien trempée. Je me retrouve une volée plus bas et me fais engueuler de surcroît : –Ben te gêne pas, Ducon ! Salope mon turbin, j'te dirai rien ! – (72087)
  • je glisse sur la pierre de comblanchien trempée. Je me retrouve une volée plus bas et me fais engueuler de surcroît : –Ben te gêne pas, Ducon ! Salope mon turbin, j'te dirai rien ! – (turbin)
  • je glisse sur la pierre de comblanchien trempée. Je me retrouve une volée plus bas et me fais engueuler de surcroît : –Ben te gêne pas, Ducon ! Salope mon turbin, j'te dirai rien ! – (saloper)
  • je glisse sur la pierre de comblanchien trempée. Je me retrouve une volée plus bas et me fais engueuler de surcroît : –Ben te gêne pas, Ducon ! Salope mon turbin, j'te dirai rien ! – (72088)
  • Quand la virago est à une distance lui permettant de m'atteindre et à ses hublots miro de mettre un nom sur mon visage, elle tourne bride : –Ça va t'y toi, mon gros loup ? – (mon loup)
  • Quand la virago est à une distance lui permettant de m'atteindre et à ses hublots miro de mettre un nom sur mon visage, elle tourne bride : –Ça va t'y toi, mon gros loup ? – (miro)
  • Quand la virago est à une distance lui permettant de m'atteindre et à ses hublots miro de mettre un nom sur mon visage, elle tourne bride : –Ça va t'y toi, mon gros loup ? V'là t'y pas que la concierge s'autorise des familiarités avec moi. – (voilà t'y pas)
  • –Ça va t'y toi, mon gros loup ? V'là t'y pas que la concierge s'autorise des familiarités avec moi. –Plait-il ? affecté-je l'outré, tel un évêque à qui l'on aurait omis de baiser l'anneau – (68798)
  • Ben, tu m'remets pas ?… Oh l'autre !… Monsieur fait son bégueule ! – (remettre)
  • Ben, tu m'remets pas ?… Oh l'autre !… Monsieur fait son bégueule ! – (oh l'autre !)
  • Ben, tu m'remets pas ?… Oh l'autre !… Monsieur fait son bégueule ! – (bégueule)
  • Josy, en nénette débrouillarde, décapsule à l'aide d'un briquet trois Kro bouteille qu'elle place devant chacun des vaillants biberonneurs. – (biberonneur)
  • elle conglutine solidement sa boutanche de ses lèvres charnues. – (boutanche)
  • Merde ! Allez vous faire foutre ! Non, mais j'te jure ! On peut pas être pénards cinq minutes ! – (non mais !)
  • Merde ! Allez vous faire foutre ! Non, mais j'te jure ! On peut pas être pénards cinq minutes ! – (j'te jure !)
  • Et s'il s'est déplacé, c'est que l'affaire n'a rien d'une roupette de sansonnet. – (72090)
  • En bordure de falaise, pour être tout à fait précis. […] –Je me souviens des marches casse-pattes pour remonter de la plage… – (casse-pattes)
  • C'est également de là [falaise] que s'élancent de doux dingues suspendus à des deltaplanes ! – (dingue)
  • Mais je m'en tamponne royalement, Commissaire, des extravagances de ce fantoche. – (se tamponner de)
  • Mais je m'en tamponne royalement, Commissaire, des extravagances de ce fantoche. – (royalement)
  • en guise d'aile, Firmin a utilisé sa voiture ! Et bien entendu, celle-ci n'a jamais décollé ! –MERDE ! –Je ne vous le fais pas dire ! – (je ne te le fais pas dire !)
  • Cendrine en reste coi et moi idem. – (68157)
  • J'ai bien envie de vous coffrer, Lejeune ! Mais vous avez vos entrées au Palais […]. Aussi, je vous demanderais de ne pas quitter le territoire. – (avoir ses grandes et petites entrées)
  • Et au final, ces basses besognes valent encore mieux que de se faire tataner et accuser de meurtre à tout bout de champ ! – (tataner)
  • Des heures durant, le cul englouti dans le mou de mon canapé entre BD poilantes et polars avariés, j'ai moisi sur pied avec délice. – (poilant)
  • Les seules balades que je me suis autorisées, au cours de ce flip, ont été des escapades à ma boîte aux lettres et au local poubelle. Je n'avais même plus assez de niaque – (gnaque)
  • Les seules balades que je me suis autorisées, au cours de ce flip, ont été des escapades à ma boîte aux lettres et au local poubelle. Je n'avais même plus assez de niaque – (flip)
  • La populace traditionnellement babillarde et pas ramenarde du secteur est, de toute façon, en train de se métamorphoser dare-dare en un bestiaire rupin – (ramenard)
  • La populace traditionnellement babillarde et pas ramenarde du secteur est, de toute façon, en train de se métamorphoser dare-dare en un bestiaire rupin, taciturne et rouleur. – (rouleur)
  • Ils sont supplantés par les miasmes fétides du carburant des tas de ferrailles, aux volants desquels parade une horde d'écolos de façade. – (tas de ferraille)
  • Ils sont supplantés par les miasmes fétides du carburant des tas de ferrailles, aux volants desquels parade une horde d'écolos de façade. – (façade)
  • Côté solide, j'ai survécu, seulement muni de seize oeufs, d'une cargaison de conserves composites, parfois aux confins du comestible, et d'une quantité non négligeable de pâtes Barilla. – (solide)
  • J'ai guerroyé pied à pied contre la pépie, modestement armé d'une provision de bière de marques multiples. – (pépie)
  • J'adopte un moyen de transport ancestral et tonifiant pour me rendre à mon rambour : mes gambettes ! – (rembour)
  • J'adopte un moyen de transport ancestral et tonifiant pour me rendre à mon rambour : mes gambettes ! – (gambette)
  • La bobine des fiasses, embusqués derrière la table, est aussi patibulaire que la turne est morose. – (fiasses)
  • tous deux délégués syndicaux à par intermittence, lèche-bites à plein temps et m'abominant à perpète. – (lèche-bites)
  • Le conseil de discipline est au complet ! Il va se faire un devoir de me pourrir à son gré. – (pourrir qqun)
  • Le président occupe le devant de la scène en présentant les bricoles qui me sont reprochées, avec le soupçon d'exagération en usage dans sa fonction. – (bricole)
  • Le président occupe le devant de la scène en présentant les bricoles qui me sont reprochées, avec le soupçon d'exagération en usage dans sa fonction. Mes avocaillons en soupirent de dépit. – (avocaillon)
  • un gonflement de bajoues, équivalent d'un « démerde-toi mon vieux » – (se démerder)
  • –Qu'avez-vous à ajouter pour votre défense ? […] –Rien ! –C'est un peu court, jeune homme ! se rebiffe l'inquisiteur. – (être court)
  • J'ai été formé à débusquer la truanderie, pas à enfiler des perles, crâné-je. – (enfiler des perles)
  • j'en fais une question de principe, et merde aux éventuelles sanctions – (merde pour)
  • Par précaution, je rentre la tête dans les épaules, pour amortir cette nouvelle volée de bois vert qui ne devrait pas manquer de me retomber sur la soie. – (72097)
  • Par précaution, je rentre la tête dans les épaules, pour amortir cette nouvelle volée de bois vert qui ne devrait pas manquer de me retomber sur la soie. – (sur la soie)
  • Il est buté, arrogant, indiscipliné, individualiste et développe même quelques idées tournant notoirement le dos à nos principes… – (tourner le dos à)
  • L'étonnement s'abat sur l'assistance ! C'est une évidence, Chassevent tourne maboul ! – (maboul)
  • Sans une prise en compte de ma position, je mettrais bien évidemment ma propre démission dans la balance ! – (mettre qqchose dans la balance)
  • Résultat des courses, après délibéré, cette fois, la vénérable commission m'inflige un blâme et une radiation pour dix-huit mois du tableau d'avancement. – (résultat des courses)
  • Résultat des courses, après délibéré, cette fois, la vénérable commission m'inflige un blâme et une radiation pour dix-huit mois du tableau d'avancement. Rien à branler ! – (rien à branler)
  • adresser un clin d'oeil complice aux collègues ravis de me revoir. Je gratifie les autres constipés de la camaraderie d'un doigt d'honneur assorti d'un sourire goguenard. – (être constipé de X)
  • adresser un clin d'oeil complice aux collègues ravis de me revoir. Je gratifie les autres constipés de la camaraderie d'un doigt d'honneur assorti d'un sourire goguenard. – (doigt d'honneur)
  • –Écoutez, Lejeune, on ne va pas se la jouer ! Mon intervention en votre faveur n'a été motivée que par des impératifs de service. OK ? – (se la jouer)
  • vous n'êtes à l'évidence pas mon genre ! Pour être tout à fait franc, j'peux pas vous saquer ! – (saquer)
  • Vous m'exaspérez, Lejeune. Si vous voulez vraiment jouer au plus con avec moi, vous n'êtes pas sûr d'en sortir gagnant. Un de ces jours, entre nous, y aura du vilain. Vu ? – (jouer au con)
  • Vous m'exaspérez, Lejeune. Si vous voulez vraiment jouer au plus con avec moi, vous n'êtes pas sûr d'en sortir gagnant. Un de ces jours, entre nous, y aura du vilain. Vu ? – (du vilain)
  • J'ai rarement consaté une telle rogne chez mon boss. Pour sûr, il est à cran. – (pour sûr !)
  • J'ai rarement consaté une telle rogne chez mon boss. Pour sûr, il est à cran. – (à cran)
  • je n'avais pas mesuré à sa juste valeur le merdier dans lequel vous vous étiez fourré. – (merdier)
  • comme elle est très pote avec le procureur du Havre, elle l'entraîne dans son sillage pour brouter le pauvre Nouvion. – (brouter)
  • Ils croient désormais tous deux dur comme fer à un meutre concernant le dénommé Firmin. Ils y voient la main de Dieu sait quel réseau. – (72104)
  • Ils croient désormais tous deux dur comme fer à un meutre concernant le dénommé Firmin. Ils y voient la main de Dieu sait quel réseau. – (40896)
  • votre bonne amie joue les « casse-noisettes » avec l'ensemble de la police judiciaire du département. Et nous ne serions pas mécontents, d'un jour la semaine au moins, elle fasse relâche. – (jouer les casse-noisettes)
  • Voilà Lejeune, on compte sur vous. […] –Si je m'y recolle, j'aurai les coudées franches ? – (se coller à)
  • Voilà Lejeune, on compte sur vous. […] –Si je m'y recolle, j'aurai les coudées franches ? – (avoir les coudées franches)
  • Chassevent n'est pas au top ! Et ce n'est pas un vain mot. Cendrine doit lui coller une affreuse pression, et le bichon craque. – (72106)
  • Son avertissement fait figure de blanc-seing à peine voilé. Et cet aval de mon chef, pour retourner fourrer mon reniflard dans les petites saloperies de cet infect mironton, fait rebiquer mon enthousiasme. – (reniflard)
  • Je bondis vers la sortie, regonflé à bloc et impatient de repiquer au truc. – (regonflé)
  • Je bondis vers la sortie, regonflé à bloc et impatient de repiquer au truc. – (repiquer au truc)
  • Mon repaire est resté en l'état : un souk indescriptible ! – (souk)
  • La « technicienne de surface » […] a vidé consciencieusement la corbeille et le mégotier. – (71841)
  • Je m'arme donc d'un bloc-notes et de feutres antédiluviens, pour interconnecter les noms des protagonistes de l'intrigue […]. Résultat des courses, j'ai sur ma feuille versicolore deux cadavres, Dupré et Firmin, une psychotique, Hélène […] – (résultat des courses)
  • Et cette factualité [trafic de drogue], à elle seule, pourrait leur avoir valu d'être expédiés sans préavis sur les rives du Styx. – (72108)
  • Je décroche mon biniou en espérant mettre la main, à l'autre bout, sur mon camarade des RG – (biniou)
  • J'ai bel et bien l'honneur et l'avantage d'être son confrère et néanmoins… très lointain ami. Enfin je crois, cela fait tellement longtemps que je n'ai plus de nouvelle de cet enfoiré. – (enfoiré)
  • Il y a des gens qui apaisent par leur constance, Thierry fait partie de ceux-là. Toujours d'humeur égale, aucune cagade ne peut lui faire perdre ni son flegme, ni sa bonne humeur. – (cagade)
  • Dis-moi, très cher, si je te demandais de te rencarder sur un gus qui m'escagasse, tu m'enverrais chier ? – (escagasser)
  • Dis-moi, très cher, si je te demandais de te rencarder sur un gus qui m'escagasse, tu m'enverrais chier ? […] –[…] Vas-y, envoie la sauce, chochotte ! – (envoyer la sauce)
  • Dis-moi, très cher, si je te demandais de te rencarder sur un gus qui m'escagasse, tu m'enverrais chier ? […] –[…] Vas-y, envoie la sauce, chochotte ! – (chochotte)
  • J'entends bien, mais sans un minimum de précisions, tu peux aller te brosser, pour tes tuyaux. – (se brosser)
  • un constat éclairant de l'enquête m'ayant amené à patouiller dans l'intimité de Dosbarrios. – (patouiller)
  • Ton lascar, là, il m'a tout l'air d'un beau pourri ! – (beau)
  • Thierry prend alors le problème à bras le corps : –Je vois ce qu'on a sur lui, chez nous, et je te rappelle demain. – (72111)
  • –À plus, l'ami ! – (à plus)
  • Je mets à profit le laps de temps de turbinage intensif de mon collègue, pour aller tortorer un bout chez ma vieille branche de Pepone. – (turbinage)
  • Je mets à profit le laps de temps de turbinage intensif de mon collègue, pour aller tortorer un bout chez ma vieille branche de Pepone. – (tortorer)
  • Je mets à profit le laps de temps de turbinage intensif de mon collègue, pour aller tortorer un bout chez ma vieille branche de Pepone. – (manger un bout)
  • pour aller tortorer un bout chez ma vieille branche de Pepone. Je débauche au passage ce branlotin de Justin. – (branlotin)
  • Je pense que pour rester actif après le repas, il est préférable de manger léger. Et puis, j'ai tendance à m'arrondir en ce moment. – (s'arrondir)
  • Je le dézingue du regard – (dézinguer)
  • Vous avez tellement la chiasse de la mort que vous en oubliez de jouir du moment présent ! – (avoir la chiasse)
  • Vous avez tellement la chiasse de la mort que vous en oubliez de jouir du moment présent ! Bande de crevés anticipés, va ! Couilles molles ! – (couille molle)
  • Ce grand con patine à fond les manettes sur le quai bas déserté en croisant les guiboles pour simuler un slalom. – (à fond les manettes)
  • il se bloque tout de go pour effectuer un salto arrière jambes tendues. Mais en néophyte de la réception, il se gaufre salement. – (se gaufrer)
  • il ne rate pas la bitte d'amarrage qui se trouve sur sa trajectoire. Il la prend même de plein fouet dans le tibia gauche. Il se met alors à hurler toute sa détestation de cette bitte, en gesticulant au point d'être tout près de verser dans la gode. – (72115)
  • Alors branleur, on clape italien ? –Dac ! Mais si tu ne m'appelles plus branleur. – (d'acc)
  • de retour au commissariat, j'abandonne Justin à la porte des chiottes poquant méchant après l'heure du repas. – (poquer)
  • Et faudrait voir à pas m'emmerder c't'aprèm ! – (aprèm')
  • Ton Dosbarrios est plus blanc que blanc ! […] Désolé, mais si tu comptais sur moi pour coincer ce loustic, c'est râpé ! – (râpé)
  • L'après-midi est partagée à parts égales entre glandouilleuses allées et venues à la machine à café et réclusion dans mon bureau – (glandouilleux)
  • Cendrine ne s'est pas faite prier pour accepter la revoyure. – (à la revoyure)
  • dans un piano-bar en lisière de la Forêt Verte, à l'écart de la branchouillerie du centre-ville. – (branchouillerie)
  • Sapé tel un Milord, mais ayant toutefois commis l'irréparable faute de goût d'arborer des chaussettes de tennis blanches, sous un futal de velours jaune, je suis fin prêt – (comme un milord)
  • Tel un frimeur de bas étage, d'un coup de frein faisant crisser les pneus, je stoppe ma tire pile poil aux pieds de la belle. – (frimeur)
  • Tel un frimeur de bas étage, d'un coup de frein faisant crisser les pneus, je stoppe ma tire pile poil aux pieds de la belle. Elle s'installe sobrement à la place du mort, déboutonne son manteau – (place du mort)
  • Pris au piège de cette innocente aux perfides rondeurs, je suis assailli de visions orgiaques. De la Vache Qui Rit éclipse bientôt ma cervelle, ma pompe cherche à gicler de ma poitrine et le sang […] se fracasse sur mes tempes en tourbillons successifs. – (pompe)
  • Faut dire que la caille n'a pas ménagé ses efforts […]. Elle a ignominieusement abandonné son tailleur gourmé pour lui préférer une jupe noire à mi-mollet, ajustée de la croupe et fendue jusqu'au nombril… – (caille)
  • Et comme son chemisier de lin froissé ne s'oppose que mollement à un matage en règle de son soutif de dentelle blanche, j'escalade, sans honte bue, mes songes de débauché. – (matage)
  • Et comme son chemisier de lin froissé ne s'oppose que mollement à un matage en règle de son soutif de dentelle blanche, j'escalade, sans honte bue, mes songes de débauché. – (soutif)
  • J'avais pourtant juré, la dernière fois où je m'étais bêtement entiché d'une poupée de son acabit, que ce serait la Der des Ders. Et malgré tout, je repars vaillamment au combat – (der des der)
  • Le pianiste, souffrant, a été remplacé au pied levé par un CD de Sonny Rollins. – (au pied levé)
  • Cendrine n'a pas ces états d'âme et se gorge sans restriction de l'instrument du « Saxophone Colossus », les jambes serrées comme un tendron de bonne famille. – (72119)
  • Le temps pour nous d'étancher nos godets, pour la serveuse de nous servir une recharge et pour la taulière de truffer son lecteur d'une galette du Bird – (godet)
  • Le temps pour nous d'étancher nos godets, pour la serveuse de nous servir une recharge et pour la taulière de truffer son lecteur d'une galette du Bird – (étancher)
  • Le temps pour nous d'étancher nos godets, pour la serveuse de nous servir une recharge et pour la taulière de truffer son lecteur d'une galette du Bird – (recharge)
  • Selon le rapport d'autopsie, il était chargé à la cocaïne. – (chargé)
  • Selon le rapport d'autopsie, il était chargé à la cocaïne. –Rien d'étonnant, on sait que le garçon n'avait pas forcément le nez propre. – (garder son nez propre)
  • Néanmoins, chacun d'entre nous se laisse absorber par une méditation étouffant le fond de l'air festif. Je suis le prem's à dégommer l'angelot baladeur. – (prem)
  • Elle est limite comique avec sa pluri-personnalité. Elle zigzague depuis le début de la soirée de la petite pisseuse maniérée à la femme fatale désinhibée en passant par la magistrate intransigeante. – (pisseuse)
  • je lui roule un palot de goinfre. – (palot)
  • Mais au-delà même du convenable pour une honorable femme, puisqu'elle me tire les tiffes d'une main et me pelote la cuisse, jusqu'aux lisières des roupettes, de l'autre. – (roupettes)
  • Un nouveau patin régalant bâillonne ma bouche et entrave ma réponse. – (patin)
  • Histoire de lui prouver que c'est encore moi qui pisse au mur, je prends l'initiative de payer et de lui adjuger la dernière gaufre avant de décamper. – (c'est moi qui pisse au mur)
  • Histoire de lui prouver que c'est encore moi qui pisse au mur, je prends l'initiative de payer et de lui adjuger la dernière gaufre avant de décamper. – (72122)
  • Abouchés, enfiévrés comme des bêtes en rut, nous regagnons l'obscur parking niché dans la forêt. Et c'est miraculeusement que je résiste à ma soif de lui faire voir la feuille à l'envers, sous le premier et vulgaire hêtre centenaire venu. – (montrer la feuille à l'envers)
  • Tout en tenture dans les verts de gris, son intérieur, surchargé de lourds voilages […] est un clicheton ringard du home douillet de la combourgeoisie provinciale – (clicheton)
  • Tout en tenture dans les verts de gris, son intérieur, surchargé de lourds voilages […] est un clicheton ringard du home douillet de la combourgeoisie provinciale […]. Son mobilier est raccord. – (raccord)
  • Chiné, ou plus prosaïquement hérité d'une confuse aïeule, cela doit être un truc paumé entre les styles Renaissance et Napoléon III… ou un truc comme ça. Mais peu importe, mes connaissances dans le domaine de l'antiquaille […] – (antiquaille)
  • je reprends les choses en main en la galochant goulûment et en entreprenant une palpation de son bas ventre – (galocher)
  • je reprends les choses en main en la galochant goulûment et en entreprenant une palpation de son bas ventre […]. Chaud bouillant, je poursuis mes investigations manuelles jusque sous sa jupe. – (chaud, bouillant)
  • je desserre toutefois mon enlacement pour tomber à ses genoux en signe de dévotion, le visage prostré dans son cotillon à hauteur de sa cressonnière frissonnante. Je la pressens vibrante et s'embrumant de concupiscence. – (cressonnière)
  • tout en griffant tel un forcené son panier rebondi, je croque littéralement le tissu de sa jupe, au point de deviner, là, sous des strates d'étoffes fadasses, la suavité de sa friandise en effervescence. – (friandise)
  • Elle comprime ma carafe de ses deux mains sur sa fontaine du plaisir – (carafe)
  • Elle comprime ma carafe de ses deux mains sur sa fontaine du plaisir – (fontaine du plaisir)
  • Riffaudé à blanc, le reste de mon corps milite cependant pour le Oui ! – (riffaudé)
  • Entre ma baveuse et son onctueux conin salé, seul le boxer ose encore se dresser. Mais peu de temps. – (baveuse)
  • Entre ma baveuse et son onctueux conin salé, seul le boxer ose encore se dresser. Mais peu de temps. – (conin)
  • En résumé, mon téléphone portable me coupe une chique, pourtant tout ce qu'il y avait de probante ! –Putain, Chassevent ! accusé-je péremptoirement. Perdu ! C'est un autre casse-bonbons avéré qui fait irruption dans ma vie privée : Drouvin ! – (casse-bonbons)
  • Mais dans l'état où se trouve dorénavant ma flamboyante chandelle, le mieux est encore de répondre au rabat-joie – (chandelle)
  • Et j'ai engagé une filature discrète de Dosbarrios. […] Je te passe les détails, mais il s'avère qu'il vient de charger une pute dans sa tire ! – (charger)
  • le prévaricateur a chargé une petiote. Au bas mot, elle ne doit pas afficher plus de quinze piges au boulier ! – (petiot)
  • le prévaricateur a chargé une petiote. Au bas mot, elle ne doit pas afficher plus de quinze piges au boulier ! – (au bas mot)
  • Subito, j'entrevois l'aubaine qui s'offre à moi ! – (subito)
  • Quand te reverrai-je ? m'interroge-t-elle des reproches plein la voix. –À la seconde même où j'en aurai fini avec cet empapaouté ! – (empapaouté)
  • Il m'attend le cul négligemment posé sur le capot de sa caisse, les bras croisés, dans la position du mec qui s'impatiente. Je m'extirpe à pas de loup de ma Twingo pour le rejoindre. Mais l'effervescent Drouvin ramène sa science : –C'est pas trop tôt ! – (ramener sa science)
  • j'invite Justin à surveiller la portière du passager. Je m'octroie d'office la prérogative du cravatage de Dosbarrios. – (cravatage)
  • Je m'octroie d'office la prérogative du cravatage de Dosbarrios. J'en jubile même intimement. Je vais enfin me payer, sans ristourne possible, sur la bête pour tout le surplus de merde qui m'est tombé dessus depuis le début de cette affaire. – (se payer sur la bête)
  • Braguette béante et bite au vent, l'harangueur de mes deux est en train de se faire locher par la nana… – (locher)
  • elle serait plus en âge de désaper des Barbie que de branlocher ce barbon. – (branlocher)
  • ESPECE DE PETIT CON ! hurle-t-il en rangeant promptement son attirail dans son slip kangourou. – (attirail)
  • ESPÈCE DE PETIT CON ! hurle-t-il en rangeant promptement son attirail dans son slip kangourou. Mais le maladroit laisse traîner une joyeuse en dehors, et ne s'en rend compte que lorsqu'il remonte la fermeture-éclair de son froc – (joyeuses)
  • tout en se vautrant dans l'invective et l'ordurerie, il s'extrait de la bagnole. J'attends patiemment le tarissement de son tout-à-l'égoût débordant d'une loquacité malsonnante – (tout-à-l'égoût)
  • j'oriente le faisceau de ma pétoche sous mon menton – (pétoche)
  • Je marque un temps histoire de bétonner ma chute – (bétonner)
  • Bien qu'il continue de gueuler son innocence, je lui colle les bracelets. – (bracelets)
  • Narquois, je le titille : –Alors, Maître, que diriez-vous d'une tiote bavette au commissariat ? – (tiot)
  • Narquois, je le titille : –Alors, Maître, que diriez-vous d'une tiote bavette au commissariat ? – (bavette)
  • Alors, voilà, je vous mets le marché en mains, Maître. Ou bien notre entretien se déroule entre quatre zyeux, et ce qui se dira ici fera l'objet d'une simple main courante, ou vous souhaitez être assisté d'un avocat et cela change tout. – (mettre le marché en main)
  • Alors, voilà, je vous mets le marché en mains, Maître. Ou bien notre entretien se déroule entre quatre zyeux, et ce qui se dira ici fera l'objet d'une simple main courante, ou vous souhaitez être assisté d'un avocat et cela change tout. – (entre quat' yeux)
  • Collez-moi cet exalté en cage ! Autorisez-lui au préalable un coup de fil à son défenseur. Allez hop, du balai ! – (du balai !)
  • –Il va de soi que si je le savais… Je lui coupe le sifflet avant qu'il ne tartarine de plus belle. –Admettons. Mais leur business, vous en connaissez au moins un rayon ? – (couper le sifflet)
  • Et merde ! Il y a de toute façon bien longtemps que les malfrats se sont assis, eux-aussi, sur leur fameux code de l'honneur, alors mentir à cette vermine ne m'empêchera pas de roupiller. – (s'asseoir dessus)
  • Seul le tueur m'intéresse. Les trafics, dans lesquels trempaient vous et vos copains, je m'en cogne. – (tremper)
  • Seul le tueur m'intéresse. Les trafics, dans lesquels trempaient vous et vos copains, je m'en cogne. – (s'en cogner)
  • Les deux assuraient une croissance à deux chiffres de leur petite entreprise, à faire pâlir de jalousie un fonds de pension américain. – (à deux chiffres)
  • L'un d'eux ciblait les marmiteux de banlieues et l'autre les argenteux du sport spectacle. – (72144)
  • Il l'a bien cherché. Notre entretien se termine comme il aurait dû commencer, par ma main dans sa gueule ! –Il est tard ! Dégage ! – (dégager)
  • un câlin express à son nounours en peluche – (72145)
  • un câlin express à son nounours en peluche – (nounours)
  • sucer son stylo à plume rose et mater, les yeux ourlés d'amour, son prof de français hyper-super-craquant ! – (craquant)
  • Dosbarrios va se recoucher après avoir joué aux papas poules et conduit ses mioches à l'école. – (papa-poule)
  • j'ai consommé jusqu'à la lie cette nuit blanche, et pas besoin d'être madame Soleil pour prévoir que la journée sera interminable et charbonneuse. – (jouer les Madame Soleil)
  • j'ai désentortillé par tous les bouts ce sac de noeud [sic], pour un résultat avoisinant le fifrelin. – (fifrelin)
  • j'ai désentortillé par tous les bouts ce sac de noeud [sic], pour un résultat avoisinant le fifrelin. Néanmoins, et ça me réconforte, je n'avais pas tout faux. – (avoir tout faux)
  • je poireaute chez Maud, le rade en face du commissariat. Le soleil se lève péniblement, et devant un grand noir bien serré, je feuillette Libé. – (noir)
  • je poireaute chez Maud, le rade en face du commissariat. Le soleil se lève péniblement, et devant un grand noir bien serré, je feuillette Libé. – (Libé)
  • je poireaute chez Maud, le rade en face du commissariat. Le soleil se lève péniblement, et devant un grand noir bien serré, je feuillette Libé. – (63035)
  • Je patiente, plongé dans un article dénonçant le réchauffement climatique, mais j'entrave des nèfles. – (des nèfles !)
  • C'est le chahut dans ma lucidité, ballottée qu'elle est entre mon besoin d'appréhender le monde qui m'entoure et celui de démêler l'écheveau d'une affaire un poil velue ! – (72146)
  • Il met en avant l'hypothèse qu'acculés par des enquêtes leur chauffant les miches, ils se sont fait hara-kiri. Point barre ! – (point barre)
  • Il met en avant l'hypothèse qu'acculés par des enquêtes leur chauffant les miches, ils se sont fait hara-kiri. Point barre ! – (chauffer les miches)
  • De retour dans ma souillarde, la banque du sommeil demande réparation. – (72148)
  • J'envisage aussi de retourner voir Popaul, un de ces quatre… – (un de ces quatre)
  • Chiotte ! Mais ça crève les yeux ! Le point d'achoppement… c'est sans conteste mézigue ! – (chiotte !)
  • En plein barattage de ma matière grise, un flash me poinçonne le comprenoir – (comprenoire)
  • Je poulope comme un dératé dans les couloirs du commissariat, en dérapant à chaque intersection. – (pouloper)
  • Sauf pour une mémère maboule s'acharnant à vouloir traverser en dehors des clous, au carrefour de la gare, alors que le petit bonhomme est rouge. – (clous)
  • Il réalpague la poignée et trouve de nouveau refuge dans la mutité – (alpaguer)
  • Justin lui tombe sur la râpée avant qu'elle ne franchisse la barrière. Puis en la ceinturant et lui bâillonnant le clapet de sa grosse paluche, il fait les présentations – (tomber sur la râpée)
  • Justin lui tombe sur la râpée avant qu'elle ne franchisse la barrière. Puis en la ceinturant et lui bâillonnant le clapet de sa grosse paluche, il fait les présentations – (clapet)
  • Sans nous répandre en paraphrases de légitimité, nous commandons à la boniche de bien vouloir délourder dare-dare. – (délourder)
  • Étendu là sur son page, en costume d'Adam, Dosbarrios gît. – (costume d'Adam)
  • la boutanche de Lagavulin, seize ans d'âge, s'il vous plaît – (s'il vous plaît)
  • inutile d'être grand clerc pour imaginer mon incommodité à expliquer à Chassevent la présence, dans mon bureau, d'un mec bien vivant à trois heures du mat', et la découverte du même, à onze, chez lui, et refroidi de surcroît ! – (refroidi)
  • Elle vaut son pesant d'emmerdes, cette courte, mais déjà affligeante, journée. – (valoir son pesant de X)
  • j'entendais par là que vous fassiez péter uniquement la courbe des arrestations, pas celle des suicides ! – (faire péter)
  • Sans compter la bigne sur la tempe. Non, croyez-moi, Patron, les barbituriques, il ne les a pas ingurgités de son plein gré. – (bigne)
  • je m'acquitte d'un détour par chez Popaul. J'aimerais avoir la certitude qu'il a les cuisses propres – (garder les cuisses propres)
  • La Cité des Moineaux continue de mariner dans son jus mouisard fait d'indigence et de brutalité. – (mouisard)
  • Djamel et sa troupe sont immanquablement là, à zoner en musique, et à tirer sur un tarpé long comme le bras. – (zoner)
  • Djamel et sa troupe sont immanquablement là, à zoner en musique, et à tirer sur un tarpé long comme le bras. – (tarpé)
  • Djamel et sa troupe sont immanquablement là, à zoner en musique, et à tirer sur un tarpé long comme le bras. – (long comme le bras)
  • Le stic qui fait rire, transite de main en main et de bouche en bouche. – (stick)
  • je sacrifie maladroitement au rite du serrage de pinces, style rappeur, à base de claques dans la main, de poings contre poings et de pouces levés. – (serrage de pinces)
  • Ciao les mecs, mais méfiez-vous, je garde tout de même un oeil sur vous !… Et le bon, fais-je en louchant exagérément. – (garder un oeil sur)
  • chez Popaul ! Rez-de-chaussée gauche, la porte taguée, je toque. – (tagué)
  • Révolté par ces déclarations, je retourne au mastic en bigophonant à mon fidèle Drouvin – (72155)
  • à l'instant même mon portable, sur mode vibreur, me fait trépider les aumônières. – (aumônières)
  • Vous êtes certaine de l'authenticité des policiers qui l'ont interpellé ? –Comme deux et deux font quatre ! Alors, me prends pas pour une bille, Dugenou ! – (comme deux et deux font quatre)
  • Vous êtes certaine de l'authenticité des policiers qui l'ont interpellé ? –Comme deux et deux font quatre ! Alors, me prends pas pour une bille, Dugenou ! – (Dugenou)
  • Vous êtes certaine de l'authenticité des policiers qui l'ont interpellé ? –Comme deux et deux font quatre ! Alors, me prends pas pour une bille, Dugenou ! – (bille)
  • Vous êtes certaine de l'authenticité des policiers qui l'ont interpellé ? –Comme deux et deux font quatre ! Alors, me prends pas pour une bille, Dugenou ! J'ai vu, comme j'te vois, sa carte à l'autre zigoto. – (comme je vous vois)
  • Il n'est définitivement pas assez marle pour goupiller un scénar aussi nickel et le mener à son terme. – (scénar)
  • il me faut cependant consoler Liliane, avec tout le doigté nécessaire, pour éviter de remplumer son contingent d'anxiété. – (se remplumer)
  • Je vais vous le rattraper, va, votre Popaul ! Et vite fait bien fait, en plus ! – (vite fait bien fait)
  • La triplette d'enfifrelés était en fait un quartet ! – (72158)
  • Tout se met en place dans ma tête de linotte. – (tête de linotte)
  • Il a ensuite, à la hâte, organisé un rencard avec Firmin pour le faire débarouler d'une falaise. – (débarouler)
  • Il aurait pu s'arrêter là, mais les turlutaines sexuelles de son pote Dosbarrios ont encore précipité les choses – (turlutaine)
  • j'affecte, néanmoins le gars pas tracassé pour deux sous, afin de ne pas tourmenter davantage une Liliane déjà aux cent coups. – (être aux cent coups)
  • Depuis le début, cet enfoiré maquille ses crimes en suicides. – (maquiller)
  • Depuis le début, cet enfoiré maquille ses crimes en suicides. […] Je n'ose imaginer à quelle sauce il va assaisonner mon Popaul. – (à quelle sauce on sera mangé)
  • j'en appelle une fois de plus désespérément à Djamel : –T'aurais pas vu Popaul, des fois ? –Ben ouais, il était en train de s'embrouiller, y a au moins un quart d'heure, avec le mec qu'est sorti de cette bagnole de flambeur, là. – (embrouiller)
  • le mec qu'est sorti de cette bagnole de flambeur, là. Je suis son index. Effectivement, il serait difficile de brosser un portrait plus circonstancié de la BM de Laghaouat, avec ses jantes alu et son pot d'échappement à double sortie chromée. – (flambeur)
  • le mec qu'est sorti de cette bagnole de flambeur, là. Je suis son index. Effectivement, il serait difficile de brosser un portrait plus circonstancié de la BM de Laghaouat, avec ses jantes alu et son pot d'échappement à double sortie chromée. – (alu)
  • dans le rayonnement haché et faiblard d'une grille de ventilation – (faiblard)
  • Et cela lui a probablement sauvé la mise car l'autre affreux ne m'a pas entendu venir. – (71541)
  • les deux valdas crachées par la gueule insatiable de son 357 frappent le mur d'agglo brut se trouvant dans mon dos. – (agglo)
  • Je rampe pour ne pas servir de cible fixe et perds ma godasse dans la manoeuvre. Je me relève néanmoins à boule vue, avant d'exécuter un roulé-boulé pour regagner ma position initiale. – (72161)
  • Je temporise, ne pouvant risquer de dégommer Popaul. Pourtant, je ne peux pas passer indéfiniment à travers les balles de l'autre barjot en attendant que son chargeur soit vide. – (barjot)
  • Je temporise, ne pouvant risquer de dégommer Popaul. Pourtant, je ne peux pas passer indéfiniment à travers les balles de l'autre barjot en attendant que son chargeur soit vide. J'ai la terrine, mais ça peut tourner. – (avoir la terrine)
  • Et le long fleuve tranquille de la « dolce vita » a succédé aux tumultueux brisants de l'affaire des drôles de volatiles de La Cité des Moineaux. – (long fleuve tranquille)
  • Le bouclage de gueule de Popaul a été coton à obtenir. – (coton)
  • Le bouclage de gueule de Popaul a été coton à obtenir. – (bouclage de gueule)
  • Le divisionnaire a dû faire son grand numéro et menacer, exagérément, de m'envoyer au trou […] pour que ce mec à la cool de Popaul accepte de la mettre en veilleuse, et de ménager ainsi mes meules. – (à la cool)
  • Le divisionnaire a dû faire son grand numéro et menacer, exagérément, de m'envoyer au trou […] pour que ce mec à la cool de Popaul accepte de la mettre en veilleuse, et de ménager ainsi mes meules. – (ménager ses meules)
  • Justin persiste, lui, à sauvegarder sa ligne en boustifaillant light. – (boustifailler)
  • Le candide représentant de la France couillue, de celle qui ne recule pas, a dû se réfugier dans les chiasses pour échapper à la vindicte de son fumasse contadicteur. – (chiasses)
  • Le candide représentant de la France couillue, de celle qui ne recule pas, a dû se réfugier dans les chiasses pour échapper à la vindicte de son fumasse contadicteur. – (fumasse)

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