C. − Arg., pop. Argent monnayé, billet de banque. Avoir de l'oseille ; faire son oseille ; piquer l'oseille. C'est moi qui fais rentrer l'oseille... Ma mère chez Monsieur Bizonde, le bandagiste en renom, elle gagne pas beaucoup (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 46) :
2. −J'aide mon père... Le chiffon... la ferraille... et puis la fauche... −Il est cultivateur ?... Il fauche quoi?... −Où que t'as été élevée ? Le blé, le trèfle, l'oseille ça veut dire le fric... l'argent. Vialar, Clara, 1958, p.165. 3. [1876 d'apr. Esn.] 1878 «argent» (Larch.). L'orig. de 3 est aussi inconnue, le rapport entre l'oseille et la notion d'argent semble anc. (cf. l'attest. de vinette, autre nom de l'oseille chez Berolde de Verville en 1610: Moyens de parvenir, éd. Ch. Royer, t. 2, p.47 : La jeune mariée [...] ne faisoit gueres d'estat de messire Jan; principalement ayant eu l'argent qu'elle pretendoit, c'estoit autant de vinette cueillie). (tlfi:oseille)
- L'orig. de 3 est aussi inconnue, le rapport entre l'oseille et la notion d'argent semble anc. (cf. l'attest. de vinette, autre nom de l'oseille chez Berolde de Verville en 1610 : Moyens de parvenir, éd. Ch. Royer, t. 2, p. 47: La jeune mariée [...] ne faisoit gueres d'estat de messire Jan ; principalement ayant eu l'argent qu'elle pretendoit, c'estoit autant de vinette cueillie). (TLFi)