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Citations relevées dans “Fais gaffe à tes os” (1956)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Fais gaffe à tes os, avec l'entrée qui y est attachée.

  • on se croirait plongé à l'heureuse époque du muet. En ce temps-là, lorsqu'on jouait les Croix-de-Bois, y avait un peigne-cul qui imitait le bruit du canon en martyrisant une grosse caisse en bas de l'écran. – (peigne-cul)
  • on jouait les Croix-de-Bois, y avait un peigne-cul qui imitait le bruit du canon en martyrisant une grosse caisse en bas de l'écran. […] il s'assoupissait et le coup de ronfionfion venait au moment où le valeureux poilu roulait le patin […] à la Madelon – (coup de ronfionfion)
  • La bande se fige sur une image et les gnaces groupés dans le champ restent bouches ouvertes, les lampions écarquillés… – (gnasse)
  • La bande se fige sur une image et les gnaces groupés dans le champ restent bouches ouvertes, les lampions écarquillés… – (lampion)
  • Un ancien déporté de guerre qui assistait à une séance au cinéma de son quartier a reconnu cet homme. Il est revenu trois fois au cinéma afin d'en avoir le coeur net. Enfin, certain qu'il ne se trompait pas, il a écrit à nos services – (en avoir le coeur net)
  • La clarté crue des tubes de néon nous éclate dans la poire. Tous trois nous clignons des yeux. – (poire)
  • La clarté crue des tubes de néon nous éclate dans la poire. Tous trois nous clignons des yeux. Enfin, nos mirettes s'accommodent de la lumière. – (mirette)
  • Bérurier me regarde en faisant une grimace qui ravirait le chef de publicité des pilules Pink. Ensuite de quoi il se met à la recherche de sa godasse. – (75008)
  • En admettant que nous parvenions à le retrouver, commencé-je… […] –Vous le retrouverez ! promet-il. Il en a de bonnes, ce grand Chinois vert ! Les lattes sous son burlingue, ça ne lui coûte pas chérot, des présages de cet ordre… – (75009)
  • En admettant que nous parvenions à le retrouver, commencé-je… […] –Vous le retrouverez ! promet-il. Il en a de bonnes, ce grand Chinois vert ! Les lattes sous son burlingue, ça ne lui coûte pas chérot, des présages de cet ordre… – (chérot)
  • En admettant que nous parvenions à le retrouver, commencé-je… […] –Vous le retrouverez ! promet-il. Il en a de bonnes, ce grand Chinois vert ! Les lattes sous son burlingue, ça ne lui coûte pas chérot, des présages de cet ordre… – (burlingue)
  • –Vous le retrouverez ! promet-il. Il en a de bonnes, ce grand Chinois vert ! Les lattes sous son burlingue, ça ne lui coûte pas chérot, des présages de cet ordre… Il attend au milieu de sa forêt de téléphones […] ; tu parles, Charles ! – (tu parles, Charles !)
  • Bon, dit-il en soupirant… On va voir s'il y a moyen de moyenner… – (moyen de moyenner)
  • Inutile de faire la tournée des hôtels et autres garnis, personne dans la région ne se souvient de cette tête… – (garni)
  • Inutile de faire la tournée des hôtels et autres garnis, personne dans la région ne se souvient de cette tête… Décidément, ça promet… – (70815)
  • par ironie, pour évoquer des difficultés – (ça promet !)
  • –À bientôt, et bonne… Bérurier l'interrompt, débonnaire : –Prononcez pas le mot, Patron, ça porte la cerise… – (cerise)
  • –À bientôt, et bonne… Bérurier l'interrompt, débonnaire : –Prononcez pas le mot, Patron, ça porte la cerise… – (bonne chance)
  • nous étudions les photos de Luebig. Franchement, c'est un mec qui pourrait traverser votre salle à manger à l'heure du repas sans que vous songiez à lui jeter un coup d'oeil. – (mec)
  • À voir cette photo, on ne pourrait jamais croire que le mec qu'elle représente a été une épée de l'Allemagne hitlérienne ! – (épée)
  • À voir cette photo […] Sans hésiter, vous le classeriez dans les navetons de l'existence : ceux qui mettent des ceintures de flanelle et qui se lavent les pieds dans une bassine les veilles de Première Communion ! – (naveton)
  • on ne peut pas se prononcer… –Pourquoi, bonne pomme ? –Parce qu'on ne lui voit pas les yeux. – (pomme)
  • on ne lui voit pas les yeux. […] chez ce gnacouet, tout se tient dans les carreaux. – (niaqoué)
  • on ne lui voit pas les yeux. […] chez ce gnacouet, tout se tient dans les carreaux. Rien dans les mains, rien dans les poches ! – (rien dans les mains, rien dans les poches)
  • et demande : –Entre nous et une glace à la framboise, t'as une idée du comment qu'on va le retrouver, ce zigoto ? – (entre nous et X)
  • Le Bourget, il y a quatorze jours, murmure-t-il, tu parles qu'il a eu le temps de voir Naples et de mourir, le copain ! Quatorze jours à notre époque, ça laisse du temps pour voyager… – (75014)
  • Il rit lourdement comme un bombardier qui décolle. – (75015)
  • Sincère, les potes, j'ai au départ le coup de pompe. – (pote)
  • Sincère, les potes, j'ai au départ le coup de pompe. Ce que le Vieux nous demande est presque impossible… Vous vous rendez compte d'un turbin ? – (coup de pompe)
  • Vous vous rendez compte d'un turbin ? Retrouver un mec qui se trouvait dans une foule il y a deux semaines sans rien savoir de lui depuis dix ans ! – (turbin)
  • Fais pas cette bouille ! implore Bérurier, ça me file le bourdon rien que de te regarder. – (faire une sale bouille)
  • Fais pas cette bouille ! implore Bérurier, ça me file le bourdon rien que de te regarder. – (bourdon)
  • Et puis, si on le retrouve pas, Luebig, il ira se faire cuire un oeuf, tu n'es pas d'avis ? – (envoyer se faire cuire un oeuf)
  • Et puis, si on le retrouve pas, Luebig, il ira se faire cuire un oeuf, tu n'es pas d'avis ? À mes yeux réprobateurs, il voit que je ne suis pas d'avis. Vous allez dire que je suis glandouillard, mais […] j'ai horreur des défaitistes. – (glandouillard)
  • Si t'as cette conception du turbin, Gros, t'es bonnard pour la retraite anticipée. – (bonnard)
  • Si t'as cette conception du turbin, Gros, t'es bonnard pour la retraite anticipée. […] –Tu sais bien que je plaisante […] On n'a jamais eu à me reprocher des galoups dans mon turbin, non ? – (galoup)
  • c'est pas lerche comme tuyaux… – (lerche)
  • Assez déprimés, nous nous serrons la louche en nous disant : « À demain. » – (serrer la louche)
  • Comme j'ai besoin de parler, je lui bonnis la mission dont je suis chargé. – (bonnir)
  • Les femmes, qu'il s'agisse de vos vioques ou de vos nanas, sont toutes les mêmes. – (vioque)
  • Les femmes, qu'il s'agisse de vos vioques ou de vos nanas, sont toutes les mêmes. Vos affaires, elles s'en tamponnent la coquille. – (s'en tamponner la coquille)
  • Les femmes, qu'il s'agisse de vos vioques ou de vos nanas, sont toutes les mêmes. Vos affaires, elles s'en tamponnent la coquille. Ce qui importe pour elles, ce sont leurs petites couenneries. Pour les jeunes, c'est le nouveau hâle solaire – (couennerie)
  • On n'y peut rien, c'est le genre humain qui est commak. – (comac)
  • Je fronce les sourcils, ne pigeant toujours pas où elle veut en venir. – (froncer les sourcils)
  • Je fronce les sourcils, ne pigeant toujours pas où elle veut en venir. Mon incompréhension l'afflige. Elle se dit que son superman de fils est en réalité le roi des bouchés à l'émeri. – (bouché à l'émeri)
  • Je mets le feu à la strasse en voulant à tout prix récupérer l'opérateur du labo. Enfin, on parvient à contacter le mec chez lui par le bistrot d'en bas et il radine, rouscaillant parce qu'il devait aller voir la Route Fleurie avec sa femme – (rouscailler)
  • on parvient à contacter le mec chez lui par le bistrot d'en bas et il radine, rouscaillant parce qu'il devait aller voir la Route Fleurie avec sa femme et sa belledoche ! – (belle-doche)
  • Il y a des femmes dans le groupe, mais pour savoir si l'une d'elles est en compagnie de Luebig, c'est midi… Et même midi et quart ! – (c'est midi)
  • Ça n'était vraiment qu'un éclair sur l'écran. Le déporté qui l'a repéré n'avait pas les lampions dans sa poche-revolver, je vous l'annonce ! Un peu aiguë, la vue du monsieur… – (ne pas avoir les yeux dans sa poche)
  • Ça n'était vraiment qu'un éclair sur l'écran. Le déporté qui l'a repéré n'avait pas les lampions dans sa poche-revolver, je vous l'annonce ! Un peu aiguë, la vue du monsieur… – (un peu X)
  • Content d'être enfin débarrassé de moi, il met les adjas en sifflant. – (adja)
  • Je vais ligoter les journaux du soir, les nougats sur mon burlingue – (ligoter)
  • en attendant qu'on me développe le bout de film demandé. […] Mongin, le petit préparo du labo, entre dans mon bureau, surexcité. – (préparo)
  • Je viens de découvrir un drôle de truc, fait-il… – (drôle de)
  • C'est un grand gars rouquin comme une botte de carottes – (75022)
  • Le genre de petit mec qui veut arriver et qui ne rechigne pas pour faire des heures supplémentaires – (arriver)
  • J'arrive de vacances, lui dis-je, et je n'ai pas bouquiné les baveux de ces quinze derniers days, accouche un peu… – (bouquiner)
  • J'arrive de vacances, lui dis-je, et je n'ai pas bouquiné les baveux de ces quinze derniers days, accouche un peu… – (accoucher)
  • Miro comme il était et sourdingue, rien d'étonnant à ce qu'il ait voulu traverser la voie au moment où le dur s'annonçait… – (miro)
  • Miro comme il était et sourdingue, rien d'étonnant à ce qu'il ait voulu traverser la voie au moment où le dur s'annonçait… – (s'annoncer)
  • Miro comme il était et sourdingue, rien d'étonnant à ce qu'il ait voulu traverser la voie au moment où le dur s'annonçait… – (dur)
  • Miro comme il était et sourdingue, rien d'étonnant à ce qu'il ait voulu traverser la voie au moment où le dur s'annonçait… – (sourdingue)
  • Tu n'as rien à branler maintenant ? –Je rentre chez moi. J'étais resté pour terminer une expertise. – (branler)
  • Il s'éclipse, heureux de rendre un nouveau service à une légume de mon importance. – (grosse légume)
  • un petit vieux qui devait se faire ratatiner par un train quelques jours après le meeting. – (ratatiner)
  • Sur ce, Mongin se la radine, l'air suave. – (radiner)
  • Il me tend la loupe… Je me la branche sous le pifomètre. Et j'ouvre grandes mes lentilles pour essayer de ne pas être plus truffe que mon subordonné. – (lentille)
  • C'est une femme assez grande, plutôt jeune, car elle est mince, mais qui doit pourtant draguer autour des trente-huit carats. – (75025)
  • C'est une femme assez grande, plutôt jeune, car elle est mince, mais qui doit pourtant draguer autour des trente-huit carats. – (carat)
  • Je finis de me linger, dans les bleus soutenus, et je vaporise sur mes crins une brillantine de qualité. […] Ainsi loqué, les Andalouses aux seins brunis n'ont qu'à bien se cramponner. Le voilà, l'homme qui remplace la Charge de la brigade Sauvage. – (75026)
  • Il s'éloigne en se gondolant comme un morceau de carton mouillé. – (75027)
  • Pas gland, ce Mongin. Il est vrai qu'il a du nez. – (gland)
  • Je regarde la souris. Elle est choucarde. Gentil petit lot. – (choucard)
  • Je regarde la souris. Elle est choucarde. Gentil petit lot. – (lot)
  • Je cloque le portrait avec la photo du groupe dans une grande enveloppe commerciale. – (cloquer)
  • Puis, saisi par la bougeotte, je me lève. – (bougeotte)
  • J'ai la citrouille pleine d'idées, toutes plus biscornues les unes que les autres ! – (citrouille)
  • J'ai la citrouille pleine d'idées, toutes plus biscornues les unes que les autres ! – (53571)
  • lorsque je remarque le clair de lune. Il est presque aussi important que celui de Werther. C'est pas de la gnognote ! On dirait que la lune s'est branchée sur le courant lumière. On y voit comme en plein jour… – (gnognotte)
  • Quelques représentants de retour de province foncent sur la capitale… Moi je roule en père peinard, un coude passé par la portière… – (en Père Peinard)
  • J'arrête ma guinde à un croisement, près de la berge, et je me repère. – (guinde)
  • et je me mets en quête du numéro 12… Pas marle à dénicher… C'est une petite construction sans étage, couverte d'ardoise… – (marle)
  • La voie ferrée a coupé le parc et on a vendu le morcif de terrain avec la masure. – (morcif)
  • Le lit est fait, ce qui prouve que quelqu'un y pieutait voici peu de temps. Celui de la chambre étant généralement fait, je conclus que deux personnes au moins piogeaient dans ce gourbi… – (pioger)
  • Je mets le feu à la strass en voulant à tout prix récupérer l'opérateur du labo. Enfin, on parvient à contacter le mec chez lui par le bistrot d'en bas et il radine, rouscaillant parce qu'il devait aller voir la Route Fleurie avec sa femme – (strass)
  • Je farfouille scientifiquement. Dans la strass, il y a plein de papier tue-mouches, ce qui m'émeut, car ça me rappelle ma jeunesse. – (strass)
  • et menait un raffût du tonnerre de Zeus ! – (du tonnerre de Zeus)
  • c'était le bon temps. On menait une vie pépère ; le kil de rouge valait vingt-cinq sous et pour dix balles on montait une nana rue Caumartin… – (pépère)
  • c'était le bon temps. On menait une vie pépère ; le kil de rouge valait vingt-cinq sous et pour dix balles on montait une nana rue Caumartin… – (kil)
  • c'était le bon temps. On menait une vie pépère ; le kil de rouge valait vingt-cinq sous et pour dix balles on montait une nana rue Caumartin… – (monter qqun)
  • ces saloperies de papelards [papiers tue-mouches] sont fixés trop bas et je suis obligé de me détrancher pour ne pas m'y coller les tifs. – (se détrancher)
  • ces saloperies de papelards [papiers tue-mouches] sont fixés trop bas et je suis obligé de me détrancher pour ne pas m'y coller les tifs. – (tiffes)
  • Cette idée […] m'en amène automatiquement une autre. Je vous le dis, les gnaces, ma centrale fait du turbin à la chaîne ! – (75029)
  • Cette idée […] m'en amène automatiquement une autre. Je vous le dis, les gnaces, ma centrale fait du turbin à la chaîne ! Ça défile sous ma coupole comme les bandes de papier perforé dans une machine à sténographier. – (coupole)
  • Un flacon d'eau de Cologne de luxe « pour un homme ». Je doute que le vieillard se soit parfumé, car si j'en juge à l'état délabré des lieux, il devait pas se cailler le raisin pour des questions d'élégance. – (se cailler le raisin)
  • une coupe rococo en porcelaine bleue… Dedans des paperasses… Ce sont les notes de gaz et électrac, des factures de boucher… – (paperasse)
  • une coupe rococo en porcelaine bleue… Dedans des paperasses… Ce sont les notes de gaz et électrac, des factures de boucher… – (électrac)
  • J'enfouis ça pêle-mêle dans mes vagues, me promettant de les examiner de plus près par la suite… – (vague)
  • Félicie n'est pas encore zonée… –Debout à ces heures ! je lui fais en entrant. – (zoné)
  • j'examine les papiers prélevés dans la coupe de porcelaine. Ils m'apprennent que le vieux se fournissait à Villennes et qu'on le livrait à domicile… Demain faudra que je fasse une petite tournanche des commerçants… – (tournanche)
  • Outre les factures, je dégauchis un reçu de teinturier. Dessus il y a « un complet de flanelle grise ». – (dégauchir)
  • Ça m'intéresse bigrement, parce que la flanelle, le vieux devait la porter à même la peau… – (bigrement)
  • Ça m'intéresse bigrement, parce que la flanelle, le vieux devait la porter à même la peau… Ses costars à lui étaient taillés dans des tissus plus classiques… – (costard)
  • Tu dis que cet homme était le bras droit d'Hitler ? –Pas d'Hitler, d'Himmler… Le grand manitou de la Gestapo. – (grand manitou)
  • J'ai le bol de trouver la bouchère de Schwob, son boucher, le garçon boucher, le livreur et une série de quartiers de boeuf… Tout ce petit monde débite de la barbach avec entrain en fredonnant le dernier succès de M. Eddy Constantine. – (barbaque)
  • un gamin boutonneux qui doit planquer des journaux pornos sous la selle de son triporteur. – (porno)
  • Je produis la photo de Luebig. –C'est bien le monsieur qui habitait chez Schwob, n'est-ce pas ? Il file un coup de saveur et secoue la tête négativement. […] –Pas du tout, dit-il… – (coup de saveur)
  • J'insiste… Tu es bien certain ? –Et comment, l'homme qui habitait chez Schwob, je l'ai vu plus de mille fois ! Il me filait la pièce quand je livrais… – (et comment !)
  • J'insiste… Tu es bien certain ? –Et comment, l'homme qui habitait chez Schwob, je l'ai vu plus de mille fois ! Il me filait la pièce quand je livrais… – (lâcher la pièce)
  • Vous savez, je passais en vitesse, bonjour, bonsoir… – (bonjour bonsoir)
  • Voilà déjà des bâtons dans les roues ! Ça boumait trop bien au départ, fallait s'attendre à du contre-carre ! – (boumer)
  • Voilà déjà des bâtons dans les roues ! Ça boumait trop bien au départ, fallait s'attendre à du contre-carre ! – (contre-carre)
  • Je croise mes paluchettes sur mes genoux. – (paluchette)
  • Il lisse ses bacchantes d'un air contristé… – (bacchantes)
  • Illico, parce qu'il se trouvait au côté de Luebig au métingue, j'ai cru qu'ils faisaient derche et limace ! – (métingue)
  • Illico, parce qu'il se trouvait au côté de Luebig au métingue, j'ai cru qu'ils faisaient derche et limace ! – (être cul et chemise)
  • J'ai tendance à vouloir assembler les morcifs de puzzle coûte que coûte – (morcif)
  • Un gars piogeait chez le vieux, qui a disparu lorsque le père Schwob a été passé au presse-purée ! – (pioger)
  • en faisant virevolter ses paluches épaisses comme des tourteaux – (paluche)
  • monsieur le commissaire de mes choses fait la grasse matinée… – (de mes choses)
  • Je considère sa face de grosse [à Bérurier, en colère] avec tant d'acuité qu'il s'arrête de débloquer. – (75036)
  • j'explore les poches. Elles sont vides, mais l'une, celle du briquet, à l'intérieur, est percée. J'agrandis l'orifice et je farfouille sous la doublure… – (farfouiller)
  • Ce que j'avance là, c'est pas du flan. – (du flan)
  • Bérurier revient de sa stupeur comme on revient de voyage de noces, c'est-à-dire complètement flagada. – (flagada)
  • Je raconte que pendant que tu te faisais du lard dans les bras de la mère Bérurier, moi j'ai bossé… – (se faire du lard)
  • –M..., dit sans chaleur mon interlocuteur, faut avouer que t'es pas manchot du ciboulot… – (merde !)
  • –M..., dit sans chaleur mon interlocuteur, faut avouer que t'es pas manchot du ciboulot… – (ciboulot)
  • –M..., dit sans chaleur mon interlocuteur, faut avouer que t'es pas manchot du ciboulot… – (pas manchot)
  • Et tu penses que Luebig serait en combine avec le petit vieux en question ? – (combine)
  • Et tu penses que Luebig serait en combine avec le petit vieux en question ? –Je le pense… Une intuition, y a des moments je suis comme les gonzesses : je marche au radar… – (au radar)
  • Sur ces mots sybillins, il met ses mains dans ses poches et se fait la valoche dans les profondeurs de la maison Pébroque ! – (se faire la valoche)
  • Sur ces mots sybillins, il met ses mains dans ses poches et se fait la valoche dans les profondeurs de la maison Pébroque ! – (maison pébroque)
  • je le regarde decroître en roulant dans mes doigts le ticket de tram espago. – (espago)
  • Tout se déroule rapidos… J'écarquille bien mes roberts… Vrrran ! Et ça y est, fini… – (rapido)
  • Tout se déroule rapidos… J'écarquille bien mes roberts… [sic] Vrrran ! Et ça y est, fini… – (75039)
  • Je vais serrer la louche au dirlo du cinoche et je le félicite pour l'acoustique de sa salle. – (dirlo)
  • Je vais serrer la louche au dirlo du cinoche et je le félicite pour l'acoustique de sa salle. – (cinoche)
  • Nous voici au bureau. Je tube au vieux en lui demandant s'il peut me recevoir. – (tuber)
  • Nous voici au bureau. Je tube au vieux en lui demandant s'il peut me recevoir. Il répond « dans cinq minutes » et j'attends en me tortillant les salsifis. – (salsifis)
  • Je cramponne un siège et je fais sisite en face des deux andouilles. – (faire sisite)
  • Je fais signe à la serveuse de me télégraphier un grand blanc-cassis. – (télégraphier)
  • Les actualités datent de deux semaines ; qu'est-ce que tu veux, on n'arrête pas le progrès… – (on n'arrête pas le progrès)
  • Pour vous dire que, sous son aspect crétin, il gamberge, le gros. – (crétin)
  • Une dame aimable […] nous reçoit. Elle a l'oeil et nous sommes photographiés. – (photographié)
  • pour les hôteliers, les clients se divisent en deux catégories : les convenables et les pas convenables. Notez que les convenables ne sont pas fatalement ceux qui portent des cols amidonnés et qui ne montent pas de pépé… – (pépée)
  • ce sont ceux qui paient largement et qui filent la paluche au réchaud de la caissière en lui demandant des nouvelles de sa perruche… – (filer la paluche au réchaud)
  • ce sont ceux qui paient largement et qui filent la paluche au réchaud de la caissière en lui demandant des nouvelles de sa perruche… – (perruche)
  • Vous permettez que je passe un coup de grelot, madame ? –Mais comment donc ! – (grelot)
  • Vous permettez que je passe un coup de grelot, madame ? –Mais comment donc ! […] Je fais le numéro du labo et je sonne Mongin. Je l'ai, essoufflé, à l'autre bout de la ficelle. – (au bout de la ficelle)
  • La dame est en train d'adresser à cette gonfle vétuste de Bérurier un sourire polisson. – (75036)
  • Faut toujours qu'il cherche à se placer chez les grognaces sur le retour, ce tas de saindoux… – (motte de saindoux)
  • Je lui offre un second coup de pompe dans les moltebocks. Cette fois, il barrit comme s'il créait à la scène le rôle de Jumbo. – (moltebock)
  • Cette fois, il barrit comme s'il créait à la scène le rôle de Jumbo. –Qu'est-ce qui t'arrive ? lui demandé-je, tu te coinces les valseuses dans le tiroir-caisse ? – (valseuses)
  • –Et il était roux ! dis-je, certain de produire mon petit effet. Là, je l'ai dans le sac ! –Non ! dit Mme Plumard, brun ! – (l'avoir dans le sac)
  • j'ai dans l'idée que le zig s'appelle Lefranc comme moi je m'appelle Dugland-Lajoie ! Seulement, pour dégauchir son véritable blaze, c'est midi. – (Dugland)
  • j'ai dans l'idée que le zig s'appelle Lefranc comme moi je m'appelle Dugland-Lajoie ! Seulement, pour dégauchir son véritable blaze, c'est midi. Je me prends la bouilloire à deux mains – (bouilloire)
  • Le Gros et moi cassons une croûte dans un petit restaurant du centre. Béru se tortille deux bouteilles de bordeaux sous prétexte que ce vin « ne fatigue pas ». – (tortiller)
  • Le Gros et moi cassons une croûte dans un petit restaurant du centre. Béru se tortille deux bouteilles de bordeaux sous prétexte que ce vin « ne fatigue pas ». – (Béru)
  • Tu ne trouves pas qu'il y a du mou dans tout ça ? demande-t-il. – (75051)
  • Tu ne trouves pas qu'il y a du mou dans tout ça ? demande-t-il. Je considère son baquet conséquent et j'admets que pour y avoir du mou, y en a ! – (baquet)
  • Tu ne trouves pas qu'il y a du mou dans tout ça ? demande-t-il. Je considère son baquet conséquent et j'admets que pour y avoir du mou, y en a ! – (pour X on X)
  • Et la gonzesse ? […] Celle du meeting, avec le survêtement à carreaux ? –Eh bien ? –Faudrait la rechercher… –Tu crois ? –Bédame ! – (bédame !)
  • Tu la trouves à ton goût ? demandé-je. –Comment qu'elle est roulaga, balbutie-t-il. T'as vu ces meules, gas ? – (roulaga)
  • Tu la trouves à ton goût ? demandé-je. –Comment qu'elle est roulaga, balbutie-t-il. T'as vu ces meules, gas ? – (meules)
  • Tu la trouves à ton goût ? demandé-je. –Comment qu'elle est roulaga, balbutie-t-il. T'as vu ces meules, gas ? –Très expressives, conviens-je. –C'est bien simple, on en mangerait… – (on en mangerait)
  • Lorsque nous sommes de retour à la cité poulardienne, un préposé à la permanence nous dit que le Vieux nous attend de toute urgence – (poulardien)
  • Nous grimpons et, dans l'escadrin, croisons Mangin. Il dégringole du labo, des épreuves à la main. – (escadrin)
  • Tu en as trouvé beaucoup ? –Quatre chez Schwob, une foultitude chez Lefranc… – (foultitude)
  • Manque de pot pour la vanité du Gros, le gas Mongin n'a rien entendu… Ses étagères à mégots ne fonctionnent que pour le boulot ; les astuces pitoyables, il s'assied dessus… – (étagère à mégots)
  • Manque de pot pour la vanité du Gros, le gas Mongin n'a rien entendu… Ses étagères à mégots ne fonctionnent que pour le boulot ; les astuces pitoyables, il s'assied dessus… – (s'asseoir dessus)
  • je poursuis l'ascension des escadrins – (escadrin)
  • suivi du gros Béru qui sue et s'époumonne comme un bourrin asthmatique. – (bourrin)
  • Ça ne lui chante pas, ce viron au pays des castagnettes. – (75055)
  • Ça ne lui chante pas, ce viron au pays des castagnettes. Il a une bonne femme qui est chaude du rez-de-chaussée et qui profite de ses absences pour se mettre à l'horizontale devant le premier monsieur qui le lui demande poliment. – (rez-de-chaussée)
  • Ça ne lui chante pas, ce viron au pays des castagnettes. Il a une bonne femme qui est chaude du rez-de-chaussée et qui profite de ses absences pour se mettre à l'horizontale devant le premier monsieur qui le lui demande poliment. – (se mettre à l'horizontale)
  • Le Gros et moi, on se fait la paire, l'un derrière l'autre, comme deux canards, ce qui pour des poulets est un comble ! – (c'est le comble)
  • Les passagers ne peuvent dormir à cause du ronflement. Pas celui de l'avion, non, celui de Bérurier. Mon pote, la grosse gonfle, en écrase comme un rouleur compresseur. – (75036)
  • Les passagers ne peuvent dormir à cause du ronflement. Pas celui de l'avion, non, celui de Bérurier. Mon pote, la grosse gonfle, en écrase comme un rouleur compresseur. – (75058)
  • Les passagers ne peuvent dormir à cause du ronflement. Pas celui de l'avion, non, celui de Bérurier. Mon pote, la grosse gonfle, en écrase comme un rouleur compresseur. Il s'est lancé sur une boutanche de rhum avant le départ et maintenant il cuve – (cuver)
  • Les passagers ne peuvent dormir à cause du ronflement. Pas celui de l'avion, non, celui de Bérurier. Mon pote, la grosse gonfle, en écrase comme un rouleur compresseur. – (boutanche)
  • À cette heure de la noye, elle a dû réveiller le voisin d'en-dessus sous prétexte qu'elle a peur des rats, quand elle reste seulâbre à la carrée. – (carrée)
  • que sa frangine s'est laissé plomber un polichinelle signé anonyme – (75059)
  • que sa frangine s'est laissé plomber un polichinelle signé anonyme – (75060)
  • Je me branche en déclarant que je voudrais bien être servi par une barmaid roulée comme elle… Elle se marre et pile au-dessus des Pyrénées, tout obstacle étant aboli, je lui file la ranque pour un de ces quatre soirs. – (filer la ranque)
  • Quelques instants plus tard, le zoziau se pose sur l'aéroport de Barcelone – (zoziau)
  • Bérurier commence à ouvrir un store. […] Il clape de la menteuse et balbutie : –J'ai soif ! – (store)
  • Bérurier commence à ouvrir un store. […] Il clape de la menteuse et balbutie : –J'ai soif ! – (menteuse)
  • Bérurier commence à ouvrir un store. […] Il clape de la menteuse et balbutie : –J'ai soif ! –Ivrogne ! –C'est l'avion qui me barbouille, pleurniche-t-il. – (barbouiller le coeur)
  • Bérurier commence à ouvrir un store. […] Il clape de la menteuse et balbutie : –J'ai soif ! –Ivrogne ! –C'est l'avion qui me barbouille, pleurniche-t-il. – (pleurnicher)
  • Il clape de la menteuse et balbutie : –J'ai soif ! –Ivrogne ! –C'est l'avion qui me barbouille, pleurniche-t-il. –Tu parles, ta mère t'a donné à téter une queue de morue ! – (tu parles !)
  • Il clape de la menteuse et balbutie : –J'ai soif ! –Ivrogne ! –C'est l'avion qui me barbouille, pleurniche-t-il. –Tu parles, ta mère t'a donné à téter une queue de morue ! – (baptisé avec une queue de morue)
  • Nous sommes derrière le chauffeur espago et il nous écoute avec inquiétude, ne comprenant pas le françouze. – (françouze)
  • Sa Nana, il doit bien l'aimer. La vie est crétinoche. Plus une bergère vous fait du contre-carre, plus on y tient. – (crétinoche)
  • Sa Nana, il doit bien l'aimer. La vie est crétinoche. Plus une bergère vous fait du contre-carre, plus on y tient. – (contre-carre)
  • Il pose une question au chauffeur. Ce dernier se met à bavouiller à perte de vue – (bavouiller)
  • Il pose une question au chauffeur. Ce dernier se met à bavouiller à perte de vue – (à perte de vue)
  • Il y a un coffre-fort dans ma carrée… Ils me prennent pour la Bégum, les mecs en queue de morue… Qu'est-ce que tu veux que j'y mette, dans ce coffre ? – (la Bégum)
  • Il y a un coffre-fort dans ma carrée… Ils me prennent pour la Bégum, les mecs en queue de morue… Qu'est-ce que tu veux que j'y mette, dans ce coffre ? –Mets-y tes précieuses, fais-je en le quittant. – (précieuses)
  • Bon, zone-toi, il est trois plombes du mat, on a le temps d'en écraser – (se zoner)
  • Bon, zone-toi, il est trois plombes du mat, on a le temps d'en écraser – (mat)
  • Je lui flanque une bourrade qui l'envoie dinguer par-dessus sa valise. Il s'étale sur le pageot. – (envoyer dinguer)
  • Je lui flanque une bourrade qui l'envoie dinguer par-dessus sa valise. Il s'étale sur le pageot. –Bonne nuit, gros sac à vinasse ! – (sac à vinasse)
  • Je lui flanque une bourrade qui l'envoie dinguer par-dessus sa valise. Il s'étale sur le pageot. –Bonne nuit, gros sac à vinasse ! –Va te faire… Il ne précise pas, laissant ainsi leurs chances à toutes les possibilités. – (va te faire...)
  • Je meurs de soif, alors j'ai commandé un scotch à l'eau… –C'est une riche idée, dis-je. Je vais en faire autant. – (riche)
  • Je meurs de soif, alors j'ai commandé un scotch à l'eau… –C'est une riche idée, dis-je. Je vais en faire autant. On pourrait le boire ensemble ? proposé-je, ce serait plus facile pour trinquer. Elle baisse pudiquement les carreaux. – (carreau)
  • On pourrait le boire ensemble ? proposé-je, ce serait plus facile pour trinquer. Elle baisse pudiquement les carreaux. –Ça ne serait pas convenable. Elle a fait du ciné et elle joue les Marie-la-Pudeur ! Sans blague ! – (jouer les Marie-la-Pudeur)
  • Un tas de robes sont déjà étalées sur le pucier et le nombre de godasses devant la penderie pourrait chausser un pensionnat de jeunes filles. –Vous avez une drôle de garde-robe ! – (drôle de)
  • Je décroche le bignou et je dis au préposé de faire monter carrément une boutanche de rye. – (bignou)
  • Je décroche le bignou et je dis au préposé de faire monter carrément une boutanche de rye. – (boutanche)
  • –Je vous laisse préparer les drinks, fait la blonde enfant, pendant ce temps, je range mes robes. –Faites ! Elle a raison de dégager le pucier. M'est avis qu'avant longtemps, on aura besoin d'un champ de manoeuvre. – (champ de manoeuvres)
  • –À votre santé, mademoiselle, heu ?… –July Chevreuse, se présente-t-elle. – (euh !)
  • –À votre santé, mademoiselle, heu ?… –July Chevreuse, se présente-t-elle. Ce pseudonyme doit cacher un Andrienne Dubois qui n'est pas bouffé aux mites. – (bouffé aux mites)
  • Comme mademoiselle est une gourmande, elle en redemande. Sans sucre, au naturel ! Et comme je ne suis pas radin en amour, ni fainéant, je lui en ressers une porcif pour grande personne. Dans la vie, il faut faire plaisir à tout le monde. – (porcif)
  • Comme mademoiselle est une gourmande, elle en redemande. Sans sucre, au naturel ! Et comme je ne suis pas radin en amour, ni fainéant, je lui en ressers une porcif pour grande personne. Dans la vie, il faut faire plaisir à tout le monde. – (grande personne)
  • Le jour commence à poindre lorsque je regagne mes pénates. Je me zone comme un bon petit diable et je sombre dans les bras de Morphée – (74999)
  • Le jour commence à poindre lorsque je regagne mes pénates. Je me zone comme un bon petit diable et je sombre dans les bras de Morphée – (bras de Morphée)
  • je sombre dans les bras de Morphée, lesquels sont plus reposants que ceux de la starlett. – (starlette)
  • Lorsque je m'éveille, l'horloge de ma carrée indique onze plombes. M'est avis que si le Vieux pouvait voir ses collaborateurs en action, il se rongerait les ongles jusqu'au coude. – (73428)
  • Un peu honteux, je bondis dans la salle de bain, rasoir électrique en main et je me tonds le gazon en vitesse. – (se tondre le gazon)
  • Une bonne douche pour me redonner la blancheur Persil et me remettre le ciboulot en place et je décroche le tube. – (blancheur Persil)
  • Une bonne douche pour me redonner la blancheur Persil et me remettre le ciboulot en place et je décroche le tube. – (tube)
  • C'est la turne à Bérurier… Ce gros sac doit en écraser à tout vat – (gros sac)
  • C'est la turne à Bérurier… Ce gros sac doit en écraser à tout vat – (à tout va)
  • C'est la turne à Bérurier… Ce gros sac doit en écraser à tout vat, tandis que sa doudoune, là-bas, en France, se fait palucher l'intimité par le garçon boucher. – (doudoune)
  • C'est la turne à Bérurier… Ce gros sac doit en écraser à tout vat, tandis que sa doudoune, là-bas, en France, se fait palucher l'intimité par le garçon boucher. – (palucher)
  • C'est la turne à Bérurier… Ce gros sac doit en écraser à tout vat, tandis que sa doudoune, là-bas, en France, se fait palucher l'intimité par le garçon boucher. – (75073)
  • Il est écoeuré, le copain. Dans ce pays où la pudeur est à l'ordre du jour, constater qu'un homme a déserté son page pendant la nuit vous pousse à la consternation – (page)
  • Je tends un billet de cinq pesetas au larbinuche, et je saisis délicatement le message de mon éminent confrère. – (larbinuche)
  • Je lis cette note qui pourrait paraître sybilline à quiconque ne connaîtrait pas mon pote : « Ça se Corse, chef-lieu Ajaccio ! » – (corser)
  • L'autre mets les bouts et moi je me fringue en essayant de gamberger de façon efficace. – (mettre les bouts)
  • Je finis de me linger, dans les bleus soutenus, et je vaporise sur mes crins une brillantine de qualité. – (se linger)
  • Je finis de me linger, dans les bleus soutenus, et je vaporise sur mes crins une brillantine de qualité. – (crins)
  • Je finis de me linger, dans les bleus soutenus, et je vaporise sur mes crins une brillantine de qualité. […] Ainsi loqué, les Andalouses aux seins brunis n'ont qu'à bien se cramponner. – (loqué)
  • Je finis de me linger, dans les bleus soutenus, et je vaporise sur mes crins une brillantine de qualité. […] Ainsi loqué, les Andalouses aux seins brunis n'ont qu'à bien se cramponner. – (avoir à bien se tenir)
  • Ainsi loqué, les Andalouses aux seins brunis n'ont qu'à bien se cramponner. Le voilà, l'homme qui remplace la Charge de la brigade Sauvage. Il est arrivé, le caïd de l'oreiller, le super-man du zizi-pampan ! – (zizi-panpan)
  • Et le faux Lefranc. Pas tellement franco, si je puis me permettre le mauvais jeu de mot ! Où ce qu'il perche, ce sidi ? En Espagne itou ? – (sidi)
  • Et le faux Lefranc. Pas tellement franco, si je puis me permettre le mauvais jeu de mot ! Où ce qu'il perche, ce sidi ? En Espagne itou ? – (franco)
  • Et le faux Lefranc. Pas tellement franco, si je puis me permettre le mauvais jeu de mot ! Où ce qu'il perche, ce sidi ? En Espagne itou ? Ça va être la méchante corrida décidément. – (méchant)
  • Et le faux Lefranc. Pas tellement franco, si je puis me permettre le mauvais jeu de mot ! Où ce qu'il perche, ce sidi ? En Espagne itou ? Ça va être la méchante corrida décidément. – (corrida)
  • je sors de l'hôtel. Le mahomed ici est fracassant. Ça pète le feu dans les streets. Je demande au portier comment on fait pour aller sur la rambla. – (mahomet)
  • Je demande au portier comment on fait pour aller sur la rambla. Il me dit que le mieux est de prendre un taxi. C'était d'une simplicité absolue, mais il fallait y songer. Il hèle un bahu. Je grimpe dedans. – (bahut)
  • je peux vous dire que nos bons G7 de Pantruche sont des Rolls à côté de ces véhicules. Jamais je n'aurais pensé que des trucs aussi vieux puissent rouler. Elles sortent du musée, leurs tires, aux Espanches ! – (tire)
  • je peux vous dire que nos bons G7 de Pantruche sont des Rolls à côté de ces véhicules. Jamais je n'aurais pensé que des trucs aussi vieux puissent rouler. Elles sortent du musée, leurs tires, aux Espanches ! – (Espanche)
  • je peux vous dire que nos bons G7 de Pantruche sont des Rolls à côté de ces véhicules. […] J'ai l'impression de me traîner le dargeoskoff sur les pavetons. – (dargeoskoff)
  • Le chauffeur freine et je descends de son panier à bouteilles. – (75078)
  • J'ai l'impression d'être un mannequin de haute couture et si je m'écoutais je tortillerais du prose comme une reine de beauté. – (prose)
  • J'ouvre grand mes châsses avec l'espoir insensé de tomber pile sur Luebig. Mais alors là je prends un peu mes désirs pour un bouquin de la collection « Mes Rêves ». – (châsse)
  • J'ouvre grand mes châsses avec l'espoir insensé de tomber pile sur Luebig. Mais alors là je prends un peu mes désirs pour un bouquin de la collection « Mes Rêves ». – (prendre ses désirs pour la réalité)
  • Je m'approche d'un kiosque à journaux pour acheter France-Soir, mais celui que le marchand me tend date de deux jours et je l'ai déjà ligoté à Paname. – (ligoter)
  • je me sens accablé par une sourde angoisse. J'ai l'impression que quelque chose de pas ordinaire se mijote dans l'ombre – (mijoter)
  • je me sens accablé par une sourde angoisse. J'ai l'impression que quelque chose de pas ordinaire se mijote dans l'ombre – (pas ordinaire)
  • je me sens accablé par une sourde angoisse. J'ai l'impression que quelque chose de pas ordinaire se mijote dans l'ombre et que je vais le bloquer sur le coin de la hure avant longtemps. – (sur le coin de X)
  • je me sens accablé par une sourde angoisse. J'ai l'impression que quelque chose de pas ordinaire se mijote dans l'ombre et que je vais le bloquer sur le coin de la hure avant longtemps. – (bloquer)
  • Pour dissiper mes vilaines pensées, je renouche [sic] les mousmées en vadrouille, mais elles répondent à mes sourires engageants par des haussements d'épaules imperceptibles et des mines offensées. – (remoucher)
  • je me sens accablé par une sourde angoisse. J'ai l'impression que quelque chose de pas ordinaire se mijote dans l'ombre et que je vais le bloquer sur le coin de la hure avant longtemps. – (mousmée)
  • Pour dissiper mes vilaines pensées, je renouche [sic] les mousmées en vadrouille, mais elles répondent à mes sourires engageants par des haussements d'épaules imperceptibles et des mines offensées. Toutes des chochottes, des prudes… – (chochotte)
  • Il y a le port dans le fond, avec des barlus et une caravelle reconstituée. – (barlu)
  • –Cigarettes, señor ? Il ouvre à demi son couffin et me montre des cartouches de Chesterfield. […] Bien que ne prisant pas tellement les ricaines, je me laisse tenter par le bon marché des pipes. – (ricaine)
  • –Cigarettes, señor ? Il ouvre à demi son couffin et me montre des cartouches de Chesterfield. […] je me laisse tenter par le bon marché des pipes. –O.K., annonce la couleur, mec ! Il m'enveloppe discrètement une cartouche dans une feuille de baveux. – (annoncer la couleur)
  • –Cigarettes, señor ? Il ouvre à demi son couffin et me montre des cartouches de Chesterfield. […] je me laisse tenter par le bon marché des pipes. –O.K., annonce la couleur, mec ! Il m'enveloppe discrètement une cartouche dans une feuille de baveux. – (baveux)
  • Le roi de la police française se laisser repasser comme un petit rentier de Saint-Trou ! Non, je vous jure ! – (repasser)
  • Le roi de la police française se laisser repasser comme un petit rentier de Saint-Trou ! Non, je vous jure ! – (Saint-Trou)
  • Autour de moi y a des Espanches qui zieutent mon acquisition et se fendent la bouille à tout va ! – (Espanche)
  • Autour de moi y a des Espanches qui zieutent mon acquisition et se fendent la bouille à tout va ! – (se fendre la bouille)
  • Je file le paquet-bidon au pied d'un arbre et je fonce tête-boule à travers la populace. – (75083)
  • Mais retrouver un mec dans ce peuple, c'est pire que de trouver de la tendresse dans les yeux d'un gardien de la paix à qui vous venez de balanstiquer un coup de pompe dans les noix pendant qu'il relaçait ses lattes ! – (balanstiquer)
  • Mais retrouver un mec dans ce peuple, c'est pire que de trouver de la tendresse dans les yeux d'un gardien de la paix à qui vous venez de balanstiquer un coup de pompe dans les noix pendant qu'il relaçait ses lattes ! – (noix)
  • Je cours comme un perdu jusqu'à en avoir un point de côté. – (comme un perdu)
  • Je cours comme un perdu jusqu'à en avoir un point de côté. Partout des gens anonymes. La foule épaisse… La foule uniforme et mouvementée pareille à la mer. Je me détranche partout avec la rapidité que vous devinez – (se détrancher)
  • C'est pas la question des quatre-vingt pesetas, vous pensez bien ! Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Mais c'est le principe… – (se foutre de)
  • Mais de même qu'on n'arrête pas le progrès, on n'arrête pas San Antonio lorsqu'il vient de se faire entuber par un plouk. – (on n'arrête pas le progrès)
  • J'écarquille les lampions, surpris par ce panorama. – (lampion)
  • Et soudain… Soudain… Franchement, il est tartignole le zouave qui a dit que les miracles n'avaient lieu qu'une fois ! – (tartignolle)
  • Et soudain… Soudain… Franchement, il est tartignole le zouave qui a dit que les miracles n'avaient lieu qu'une fois ! – (zouave)
  • Là, à dix pas de moi, je vois mon voleur avec son petit couffin. Il va d'un pas d'honnête homme, heureux comme Baptiste. – (heureux comme Baptiste)
  • Je respire un grand coup, histoire d'approvisionner mes éponges pour le grand rush final et je bondis. – (éponge)
  • D'une voix que je maintiens de mon mieux je dis : –Aboule mon artiche ! Il ne comprend l'argot, mais même si je lui avais bonni ça en papou ancien, il aurait pigé. – (artiche)
  • Je le biche par la cramouille et je lui balance une paire de tartes maison de quoi lui décoller la soucoupe. – (bicher)
  • Alors j'ai un geste bien français. Je lui remets les quatre-vingt pesetas dans la poche. –Taille ! je murmure, taille vite avant que je t'emplâtre pour de bon… – (se tailler)
  • Alors j'ai un geste bien français. Je lui remets les quatre-vingt pesetas dans la poche. –Taille ! je murmure, taille vite avant que je t'emplâtre pour de bon… – (emplâtrer)
  • Des types gris me font grise mine. Je note le nom de la calle et je me fais la valise. – (faire la valise)
  • Je fais fissa pour revenir à l'hôtel. J'ai le trouillomètre qui gazouille. Pourquoi cette blague à tabac me ronge-t-elle d'inquiétude ? Il me semble que c'est celle du Bérurier des familles… – (trouillomètre à zéro)
  • L'employé de la réception me regarde déboucher avec des yeux tranquilles et charbonneux. – (42015)
  • Il décroche le bigophone et donne des instructions à un gnace qui doit être le garçon d'étage… – (bigophone)
  • –Momente, me fait-il… J'attends en tournant en rond. Je me sens sur des braises. – (tourner en rond)
  • –Momente, me fait-il… J'attends en tournant en rond. Je me sens sur des braises. – (être sur des braises)
  • –Momente, me fait-il… J'attends en tournant en rond. Je me sens sur des braises. Ces mauvais démarrages me cassent les claouis. – (casser les claouis)
  • Je le biche par la cramouille et je lui balance une paire de tartes maison de quoi lui décoller la soucoupe. – (cramouille)
  • Je le biche par la cramouille et je lui balance une paire de tartes maison de quoi lui décoller la soucoupe. – (soucoupe)
  • s'il pionce encore faites-lui boire une tasse de caoua – (caoua)
  • Ça baragouine mochement de part et d'autre… Le gominé en habit jacte à tout berzingue, l'autre ahuri qui sort des limbes, répond… – (mochement)
  • et, précipitamment il s'est tourné vers les vitrines d'exposition… Je balance un coup de saveur auxdites vitranches. – (coup de saveur)
  • et, précipitamment il s'est tourné vers les vitrines d'exposition… Je balance un coup de saveur auxdites vitranches. – (vitranche)
  • –Momente ! fais-je. Ce qui vous indique à quel point je suis doué pour les langues vivantes et même pour les langues fourrées ! – (faire une langue fourrée)
  • Je fouille mes vagues et j'en extrais avec élégance un morceau de carton écorné représentant la môme qui assistait au meeting du Bourget en compagnie de Luebig. – (vague)
  • J'en ai le palpitant qui se détraque. Parole, faudra que je cavale chez un horloger pour faire huiler les rouages de ma petite horloge ! – (ma parole !)
  • J'aligne les cent pesetas au petit qui du coup se réveille. – (aligner)
  • J'aligne les cent pesetas au petit qui du coup se réveille. Le préposé en queue de pie fait une grimace atroce car il espérait bien sucrer le gros bif et donner seulement un peu de poussière au groom. – (se sucrer)
  • J'aligne les cent pesetas au petit qui du coup se réveille. Le préposé en queue de pie fait une grimace atroce car il espérait bien sucrer le gros bif et donner seulement un peu de poussière au groom. – (bif)
  • Il me regarde d'un drôle d'air. Il commence à trouver tout ça excessivement louche… Mon pote qui file le train à une cliente en pleine noye… Je comprends que cent pesetas sont un peu jeunettes. Il va falloir l'éclairer au néon, le gars – (c'est un peu jeune)
  • Il me regarde d'un drôle d'air. Il commence à trouver tout ça excessivement louche… Mon pote qui file le train à une cliente en pleine noye… Je comprends que cent pesetas sont un peu jeunettes. Il va falloir l'éclairer au néon, le gars – (éclairer)
  • Aux grands maux les grands remèdes. Je remise le billet de cent pesetas et j'extrais un beau billet vert : mille pions ! Du coup, il se fait briller les lampions, le gominé. Ses châsses font du morse, je vous le dis. – (pion)
  • Aux grands maux les grands remèdes. Je remise le billet de cent pesetas et j'extrais un beau billet vert : mille pions ! Du coup, il se fait briller les lampions, le gominé. Ses châsses font du morse, je vous le dis. – (75091)
  • –Est-elle chez elle en ce moment ? Il va au rembour. Puis il secoue la tête. –Madame n'est pas rentrée depuis cette nuit… – (rambours)
  • Pour un raide, le gars est prêt à déboucher le lavabo de votre concierge ou à se faire hara-kiri avec une pelle à gâteaux… – (raide)
  • Je biche mon petit sésame, cet inséparable compagnon qui ne quitte ma poche que pour plonger dans les serrures et je trifouille celle-ci… – (bicher)
  • Je biche mon petit sésame, cet inséparable compagnon qui ne quitte ma poche que pour plonger dans les serrures et je trifouille celle-ci… – (sésame)
  • Je biche mon petit sésame, cet inséparable compagnon qui ne quitte ma poche que pour plonger dans les serrures et je trifouille celle-ci… – (trifouiller)
  • Je biche mon petit sésame, cet inséparable compagnon qui ne quitte ma poche que pour plonger dans les serrures et je trifouille celle-ci… Un minuscule claquement et elle fait camarade. J'entre dans la strass, je referme la lourde – (faire Kamarad)
  • Je regarde les valises entreposées sur une table basse à claire voie… Ce sont de bath valoches en croco… – (valoche)
  • Je regarde les valises entreposées sur une table basse à claire voie… Ce sont de bath valoches en croco… – (croco)
  • Je regarde les valises entreposées sur une table basse à claire voie… Ce sont de bath valoches en croco… La gonzesse a l'air rupinos tout plein ! – (rupinos)
  • Elle a une garde-robe estimable, la rouquine… Sous les robes, il y a des pompes… Chouettos, les escarpins, et qui ne sortent pas de chez Prisunic, je vous l'annonce… – (chouettos)
  • Elle a une garde-robe estimable, la rouquine… Sous les robes, il y a des pompes… Chouettos, les escarpins, et qui ne sortent pas de chez Prisunic, je vous l'annonce… – (je vous l'annonce)
  • Les bonnes gens finissent rarement avec une olive de 7,65 dans le plafonard… – (olive)
  • Les bonnes gens finissent rarement avec une olive de 7,65 dans le plafonard… – (plafonnard)
  • Je le palpe : froid comme un nez de chien… – (75093)
  • Je m'agenouille pour le fouiller. Je trouve sur lui des fafs au nom de Pierre Werth… – (faffe)
  • Alors je commence à me dire que comme cocktail à la c..., on ne fait pas mieux… – (on ne fait pas mieux)
  • Je ressors après avoir recloqué le mort dans sa guitoune. – (recloquer)
  • Toujours le désert de Gobi dans l'hôtel… C'est une chance. – (74497)
  • J'essuie la serrure pour ôter les empreintes du mec San A. (l'homme qui remplace le beurre et les maris en voyage)… – (75026)
  • J'essuie la serrure pour ôter les empreintes […]. Inutile de m'enfoncer dans un patacaisse à la noix en territoire étranger. – (patacaisse)
  • Je chope le glass et je le siffle. Le serveur me regarde engloutir l'alcool avec un oeil dans lequel on lit de la réprobation, de l'incrédulité et un commencement de maladie de foie. –Enlevez, c'est pesé, hombre ! – (enlevez c'est pesé)
  • comme chaque fois que mes enquêtes deviennent lourdes d'éléments nouveaux, je les récapitule afin d'y voir clair. – (54338)
  • Un type qui se faisait appeler Lefranc vient dire à la maison pébroque qu'il a reconnu un fameux espion allemand sur une bande d'actualité. – (maison pébroque)
  • un petit vieux mort quelques jours plus tard dans des circonstances que les journaleux, avec le manque de style absolu qui les caractérise, ont certainement qualifiées de tragiques. – (journaleux)
  • Quelqu'un habitait chez le vieux et ce quelqu'un n'était autre que Lefranc, celui-là même qui déclencha tout le bidule. – (bidule)
  • Ou je me gourre, ou cette enflure s'est embarquée dans le plus bath coup fourré de sa p... de carrière. – (putain de X)
  • Ou je me gourre, ou cette enflure s'est embarquée dans le plus bath coup fourré de sa p... de carrière. – (15913)
  • il s'agit de remettre la main sur le gros Béru. Ou je me gourre, ou cette enflure s'est embarquée dans le plus bath coup fourré de sa p... de carrière. – (enflure)
  • Ou je me gourre, ou cette enflure s'est embarquée dans le plus bath coup fourré de sa p... de carrière. Qui sait s'il ne s'est pas fait dessouder comme un naveton de première classe ? – (dessouder)
  • Ou je me gourre, ou cette enflure s'est embarquée dans le plus bath coup fourré de sa p... de carrière. Qui sait s'il ne s'est pas fait dessouder comme un naveton de première classe ? – (de première classe)
  • Ou je me gourre, ou cette enflure s'est embarquée dans le plus bath coup fourré de sa p... de carrière. Qui sait s'il ne s'est pas fait dessouder comme un naveton de première classe ? – (naveton)
  • Je saute du lit, je me file un coup de rateau dans les crins et je repars sur le sentier de la guerre. – (rateau)
  • Je saute du lit, je me file un coup de rateau dans les crins et je repars sur le sentier de la guerre. – (73474)
  • en longeant le couloir où, maintenant, une soubrette opulente promène un aspirateur – (soubrette)
  • Sûr et certain que je vais être emmouscaillé par cette affaire après toutes les questions que j'ai posées aux employés. – (75095)
  • Sûr et certain que je vais être emmouscaillé par cette affaire après toutes les questions que j'ai posées aux employés. Ça m'étonnerait qu'il tienne sa menteuse, le gominé de la réception. – (tenir sa langue)
  • Sûr et certain que je vais être emmouscaillé par cette affaire après toutes les questions que j'ai posées aux employés. Ça m'étonnerait qu'il tienne sa menteuse, le gominé de la réception. Il a une bouille à se foutre à table pour pas chérot. – (avoir une bouille à)
  • Sûr et certain que je vais être emmouscaillé par cette affaire après toutes les questions que j'ai posées aux employés. Ça m'étonnerait qu'il tienne sa menteuse, le gominé de la réception. Il a une bouille à se foutre à table pour pas chérot. – (se mettre à table)
  • Le monde est plein de gens impressionnables, tout prêts à filer leurs contemporains dans la mouscaille, pour trente deniers ou une mandale bien appliquée… – (mouscaille)
  • Si vous croyez que je vous bourre le mou avec un appareil à cacheter les bouteilles d'eau minérales, comptez-sur vos dix doigts le nombre d'amis sûrs que vous possédez… – (75097)
  • Des amis vrais, de ceux qui sont capables de vous emprunter dix sacs sans changer de trottoir après et sans clamer partout qu'il n'y a aucune différence entre vous et une poubelle de quartier pauvre ! – (75098)
  • Maintenant faudrait passer aux choses sérieuses, et vite. Si le Gros est en mauvaise posture il doit commencer à se cailler le raisin, vilain ! – (se cailler le raisin)
  • Maintenant faudrait passer aux choses sérieuses, et vite. Si le Gros est en mauvaise posture il doit commencer à se cailler le raisin, vilain ! – (vilain)
  • Là où je me trouve s'ouvre une sorte d'estaminet puant et sombre. Au fond, un guitariste vérolé joue un flamenco désespérant. – (estaminet)
  • Le guitariste fait un pas en avant. Il a un oeil de verre. Dans la crasse de sa frime, ça ne se voyait pas. Son lampion bidon étincelle comme l'autre devant le billet. – (frime)
  • Le guitariste fait un pas en avant. Il a un oeil de verre. Dans la crasse de sa frime, ça ne se voyait pas. Son lampion bidon étincelle comme l'autre devant le billet. – (lampion)
  • –Vous parlez français ? je demande à Tejéro. Il a un hochement de tête improbable. –Non beaucoup, ânnone-t-il. Effectivement, ça paraît maigrichon au départ. – (maigrichon)
  • En douze coups de crayon j'ai campé Bérurier sur une feuille de carnet. C'est lui à hurler ! Mieux qu'une photo ! – (X à hurler)
  • Harcourt vous arrange un lavedu et le transforme en Casanova à grands renforts d'ombres et d'éclairages biscornus. – (lavedu)
  • Harcourt vous arrange un lavedu et le transforme en Casanova à grands renforts d'ombres et d'éclairages biscornus. – (53571)
  • Le bistranche look mon dessin et fait une moue négative… –Pas connaître, affirme-t-il… – (looker)
  • Le bistranche look mon dessin et fait une moue négative… –Pas connaître, affirme-t-il… – (bistranche)
  • La guitariste sale jette un regard amorphe et se remet à gratouiller son jambon. – (grattouiller)
  • La guitariste sale jette un regard amorphe et se remet à gratouiller son jambon. – (jambon)
  • La vie a une vilaine couleur vénéneuse, ce matin ! Je glandouille dans ces bas-fonds célèbres où gravite la plus pauvre population d'Europe. – (glandouiller)
  • Je me dis que si je n'ai pas de nouvelles du Gros d'ici ce soir, je serai obligé d'aller déballer le pacsif aux poulardins du coin afin qu'ils opèrent une descente… – (poulardin)
  • Je me dis que si je n'ai pas de nouvelles du Gros d'ici ce soir, je serai obligé d'aller déballer le pacsif aux poulardins du coin afin qu'ils opèrent une descente… – (déballer le pacsif)
  • Je reviens vers la rambla, sombre comme un bal nègre, lorsque je me sens tiré par la manche. – (75101)
  • Je reviens vers la rambla, sombre comme un bal nègre, lorsque je me sens tiré par la manche. Je me retourne et je me retrouve nez à nez avec le guitariste de l'estaminet. – (nez à nez)
  • Il a des marques de chtouille plein la vitrine et il est plus cradingue qu'un champ d'épandage. – (vitrine)
  • Il a des marques de chtouille plein la vitrine et il est plus cradingue qu'un champ d'épandage. – (chtouille)
  • Il a des marques de chtouille plein la vitrine et il est plus cradingue qu'un champ d'épandage. – (cradingue)
  • Il a des marques de chtouille plein la vitrine et il est plus cradingue qu'un champ d'épandage. Franchement, le jour ne l'avantage pas. Y a de l'humeur autour de son lampion bidon et il est aussi appétissant qu'un mur de chiottes. – (75102)
  • Est-ce que ce vilain pas beau va pleurnicher ses souvenirs dans mon giron ? – (vilain pas beau)
  • Je lui allonge les deux billets rouges. Il les enfouit prestement dans sa poche… – (allonger)
  • Sur ce, le guitariste va pour se faire les adjas… Je le chope par la guitare. – (adja)
  • Écoute, Trésor, pour deux cents points on a droit à de la précision… – (point)
  • Écoute, Trésor, pour deux cents points on a droit à de la précision… Moi, je vais te dire ton futur. Si tu n'ouvres pas les vannes en grand, tu vas te retrouver avec ta guitare autour du cou en guise de faux-col… – (ouvrir les vannes)
  • Prenez bien garde à vous, señor, ici les journées sont chaudes mais les nuits sont fraîches… –T'occupe pas, je ne sors jamais sans mon Rasurel… – (t'occupe !)
  • Il s'arrache de notre intimité et fonce dans le Bario Chino comme dix kilos de vaseline sur une plaque de marbre inclinée. – (foncer)
  • Je me fous à siffloter allègrement… Enfin voilà du neuf et du raisonnable. – (61687)
  • Il est trop tôt pour me filer au turbin… Et puis trois plombes dégoulinent des cadrans. L'heure sacrée de la jaffe ! – (turbin)
  • Il est trop tôt pour me filer au turbin… Et puis trois plombes dégoulinent des cadrans. L'heure sacrée de la jaffe ! – (jaffe)
  • Il est trop tôt pour me filer au turbin… Et puis trois plombes dégoulinent des cadrans. L'heure sacrée de la jaffe ! – (cadran)
  • On ne fait rien de bon le ventre vide ! – (62606)
  • Je suis en train de grailler le meilleur raisin de ma vie gastronomique lorsque July Chevreuse, ma petite starlette de la nuictée, entre dans l'établissement – (grailler)
  • La cocotte m'adresse un grand signe en bramant un « hello » qui filerait la nausée à des Amerlocks. – (amerloque)
  • July Chevreuse, ma petite starlette de la nuictée, entre dans l'établissement […]. elle s'installe à une table et se met à faire une terrible esbrouffe, comme une vedette le doit à son public. J'en ai mal aux seins. – (esbrouffe)
  • ma petite starlette de la nuictée, entre dans l'établissement […]. elle s'installe à une table et se met à faire une terrible esbrouffe, comme une vedette le doit à son public. J'en ai mal aux seins. Souvent la bêtise des gerces me porte au bocal. – (mal aux seins)
  • ma petite starlette de la nuictée, entre dans l'établissement […]. elle s'installe à une table et se met à faire une terrible esbrouffe, comme une vedette le doit à son public. J'en ai mal aux seins. Souvent la bêtise des gerces me porte au bocal. – (gerce)
  • ma petite starlette […] s'installe à une table et se met à faire une terrible esbrouffe, comme une vedette le doit à son public. J'en ai mal aux seins. Souvent la bêtise des gerces me porte au bocal. Je me sens frémir de la coiffe dans ces cas-là ! – (porter au bocal)
  • ma petite starlette […] s'installe à une table et se met à faire une terrible esbrouffe, comme une vedette le doit à son public. J'en ai mal aux seins. Souvent la bêtise des gerces me porte au bocal. Je me sens frémir de la coiffe dans ces cas-là ! – (75106)
  • ayant des moeurs orthodoxes, je suis obligé d'en passer par elles. Je me déguise en crème d'andouille toutes les fois que je le peux, c'est-à-dire très souvent. – (crème de X)
  • ayant des moeurs orthodoxes, je suis obligé d'en passer par elles. Je me déguise en crème d'andouille toutes les fois que je le peux, c'est-à-dire très souvent. – (75107)
  • Le grand jeu, les mignardises, les grandes envolées de voix et les prousses du slip, oui, tout ça et le reste, je le regrette lorsque je me retrouve dans le civil près d'une bergère comme July de Meschoses-en-salade ! – (le grand jeu)
  • Le grand jeu, les mignardises, les grandes envolées de voix et les prousses du slip, oui, tout ça et le reste, je le regrette lorsque je me retrouve dans le civil près d'une bergère comme July de Meschoses-en-salade ! – (de mes choses)
  • Ulcéré, le douille mon orgie et je mets le cap en direction de la lourde – (douiller)
  • Ulcéré, je douille mon orgie et je mets le cap en direction de la lourde, profitant d'un moment d'inattention de la championne du zizi-panpan et de la caméra réunis ! – (zizi-panpan)
  • Les vieux bahus roulent lentement dans le fracas de leurs ferrailles. – (bahut)
  • Je suis triste à la pensée de cette paëlla que je viens de tortorer en suisse alors que le Gros bouffe peut-être avec les anges… – (tortorer)
  • Je suis triste à la pensée de cette paëlla que je viens de tortorer en suisse alors que le Gros bouffe peut-être avec les anges… – (faire suisse)
  • Est-il vivant ou mort ? Faut se rancarder d'urgence… – (rancarder)
  • J'entre dans sa boutique et je m'offre une combinaison avec une tinée de poches à soufflets, une chemise à carreaux, une bâche tricotée… – (tinée)
  • J'entre dans sa boutique et je m'offre une combinaison avec une tinée de poches à soufflets, une chemise à carreaux, une bâche tricotée… – (bâche)
  • Dans une boutique voisine, j'achète des lunettes de soleil – air connu – c'est simple mais c'est efficace [pour se déguiser]. Je ne peux pas me déguiser en pet de lapin, hein ? – (air connu)
  • Dans une boutique voisine, j'achète des lunettes de soleil – air connu – c'est simple mais c'est efficace [pour se déguiser]. Je ne peux pas me déguiser en pet de lapin, hein ? – (ne pas valoir un pet de lapin)
  • Dans une boutique voisine, j'achète des lunettes de soleil – air connu – c'est simple mais c'est efficace. Je ne peux pas me déguiser en pet de lapin, hein ? Alors, il faut bien que je sacrifie aux bonnes traditions ancestrales de la maison-Parapluie. – (maison parapluie)
  • Tout va bene, les troupes sont fraîches et bien nourries. – (va bene)
  • une armada de poulardins espagos débarque en faisant des moulinets avec leurs longues matraques. Je me dis que ça n'est pas le moment de m'insérer dans ce tableau – (tableau)
  • une armada de poulardins espagos débarque en faisant des moulinets avec leurs longues matraques. Je me dis que ça n'est pas le moment de m'insérer dans ce tableau – (espago)
  • Je retire le verrou, entrebâille la porte et coule un regard en vrille à l'intérieur du bar… – (couler un regard)
  • Je me colle les lunettes sur le naze et délibérément, je m'avance vers la [sic] rade. Faut croire que mon aspect s'est modifié, car le garçon ne sourcille presque pas. – (rade)
  • –Vino negro ! lancé-je, car je suis certain de bien prononcer ces deux mots. Le raton en veste blanche me sert un glass de rouquin, je file un ticket de cinq pesetas, j'empoche la mornifle du loufiat – (mornifle)
  • –Vino negro ! lancé-je, car je suis certain de bien prononcer ces deux mots. Le raton en veste blanche me sert un glass de rouquin, je file un ticket de cinq pesetas, j'empoche la mornifle du loufiat – (ticket)
  • –Vino negro ! lancé-je, car je suis certain de bien prononcer ces deux mots. Le raton en veste blanche me sert un glass de rouquin, je file un ticket de cinq pesetas, j'empoche la mornifle du loufiat après lui avoir balancé son bouquet et je me taille… – (bouquet)
  • je fais (à contre-coeur) une tache à mon veston et une autre au futal. Puis je replie le total et je m'annonce dans une teinturerie en disant qu'il faut me nettoyer le costar pour le soir. – (futal)
  • je fais (à contre-coeur) une tache à mon veston et une autre au futal. Puis je replie le total et je m'annonce dans une teinturerie en disant qu'il faut me nettoyer le costar pour le soir. – (s'annoncer)
  • Il n'y a plus le guitariste dans le bistanche à Tejéro. Je pense que le gratteur de jambon s'est emmené en villégiature tandis que je fais mon rodéo dans le quartier maudit. – (bistranche)
  • Il n'y a plus le guitariste dans le bistanche à Tejéro. Je pense que le gratteur de jambon s'est emmené en villégiature tandis que je fais mon rodéo dans le quartier maudit. – (gratteur de jambon)
  • L'établissement – si je peux employer un terme aussi pompeux pour qualifier le bouge – est vide. Il ne doit pas faire un gros chiffre d'affaires, le zig à la verrue poilue ! – (5924)
  • Je baisse la visière de ma bâchouse et je pénètre dans l'allée située à gauche du bistrot. – (bâchouse)
  • Je manque défaillir tellement ça chlingue ! On a l'impression de partir en voyage dans l'intestin d'un chacal… – (schlinguer)
  • J'avise un escalier branlant à gauche… Au-dessus il y a des gens qui hurlent et qui se foutent sur la gueule, ce qui explique leurs cris. – (foutre sur la gueule)
  • J'ai beau titiller dans le trou [de serrure], me forcer au calme, rien ! Zéro ! La lourde reste close, la serrure inerte. – (32514)
  • J'ai beau titiller dans le trou [de serrure], me forcer au calme, rien ! Zéro ! La lourde reste close, la serrure inerte. – (zéro)
  • J'ai beau titiller dans le trou [de serrure], me forcer au calme, rien ! Zéro ! La lourde reste close, la serrure inerte. Furax, au bout de cinq minutes, je me penche et je colle le pinceau lumineux de la lampe à l'orifice. – (furax)
  • Zéro ! La lourde reste close, la serrure inerte. […] Alors, immédiatement, je me fais inscrire au club des mous de la théière because je suis en train de « guignocher » non dans un trou de serrure, mais dans un trou produit par l'absence d'un rivet… – (mou de la théière)
  • Zéro ! La lourde reste close, la serrure inerte. […] Alors, immédiatement, je me fais inscrire au club des mous de la théière because je suis en train de « guignocher » non dans un trou de serrure, mais dans un trou produit par l'absence d'un rivet… – (guignocher)
  • Bonté divine, si j'avais pu tenir le gratteur de cordes dans un endroit peinard, je lui aurais arraché des précisions… – (gratteur de cordes)
  • Bonté divine, si j'avais pu tenir le gratteur de cordes dans un endroit peinard, je lui aurais arraché des précisions… Son carreau de verre pour commencer, je le lui faisais sauter avec une fourchette à escargots… – (carreau de verre)
  • Un coup de boule dans le placard, ça met les gnaces à la raison, et une série de mandales aident un buègue à parler couramment… – (coup de boule)
  • Un coup de boule dans le placard, ça met les gnaces à la raison, et une série de mandales aident un buègue à parler couramment… – (placard)
  • Un coup de boule dans le placard, ça met les gnaces à la raison, et une série de mandales aident un buègue à parler couramment… – (53508)
  • Un coup de boule dans le placard, ça met les gnaces à la raison, et une série de mandales aident un buègue à parler couramment… – (mandale)
  • Mais ce qui est fait est fait, suivant le principe de Félicie ma brave femme de mère, qui se prétend fataliste – (ce qui est fait est fait)
  • Je m'engage dans le rectangle noir, ramène la porte sur moi et me mets à descendre un escadrin aux marches extrêmement brèves. – (escadrin)
  • Toujours ce bruit qui ne s'amplifie pas, mais qui roule dans mes oreilles comme le zonzon d'un monstrueux insecte. – (75116)
  • De méchantes portes de bois que j'ouvre les unes après les autres sans difficulté. Elles donnent toutes sur des caves encombrées de machinchouettes hétéroclites… – (Machinchouette)
  • Je tombe sur un escalier et je le gravis avec mille précautions parce qu'au-dessus de ma hure, le bastringue bat son plein. Je vais faire une drôle de tronche, tout à l'heure, si je débouche au milieu d'une piste de danse. – (faire une drôle de tronche)
  • Si je me fais pincer, il va y avoir un vache cri dans le circus. – (circus)
  • Si je me fais pincer, il va y avoir un vache cri dans le circus. – (cri)
  • Si je me fais pincer, il va y avoir un vache cri dans le circus. Ils sont chiches de me lyncher, les bougres… – (chiche !)
  • Si je me fais pincer, il va y avoir un vache cri dans le circus. Ils sont chiches de me lyncher, les bougres… – (le bougre !)
  • Si je me fais pincer, il va y avoir un vache cri dans le circus. Ils sont chiches de me lyncher, les bougres… Et ils auront tous les droits pour leur pomme car il serait malaisé de justifier mon voyage dans ce sous-sol. – (sa pomme)
  • Si je me fais pincer, il va y avoir un vache cri dans le circus. Ils sont chiches de me lyncher, les bougres… Et ils auront tous les droits pour leur pomme car il serait malaisé de justifier mon voyage dans ce sous-sol. Mais c'est peinard dans le secteur. – (secteur)
  • Ces caves sont bien achalandées… Il y a de la charcuterie dans l'une… Avec des jambons plats, fumés, presque noirs… Gentil comme guirlande. – (charcutaille)
  • Ces caves sont bien achalandées… Il y a de la charcuterie dans l'une… Avec des jambons plats, fumés, presque noirs… Gentil comme guirlande. – (gentil)
  • un Bérurier en triste état. Une vraie loque… Il est étendu, inerte dans le salpêtre… – (être dans un triste état)
  • un Bérurier en triste état. Une vraie loque… Il est étendu, inerte dans le salpêtre… […] Sa cravate, sa chemise sont en loques… – (loque)
  • un Bérurier en triste état. Une vraie loque… Il est étendu, inerte dans le salpêtre… Sous sa tête se trouve une flaque noire. Son visage est vert… Ses yeux clos… Il respire difficilement car il a le nez tout violet et enflaga… – (enflaga)
  • Je m'agenouille près de lui et je passe la main sur sa poitrine grasse. Son battant fonctionne toujours, un peu lent, mais ça boume… – (battant)
  • Je m'agenouille près de lui et je passe la main sur sa poitrine grasse. Son battant fonctionne toujours, un peu lent, mais ça boume… – (boumer)
  • Je regarde la blessure qu'il porte au crâne… […] Une sale lope lui a filé un coup de tisonnier ou assimilé sur la coiffe et ça lui a ouvert le cuir sur cinq bons centimètres… – (lope)
  • Je regarde la blessure qu'il porte au crâne… […] Une sale lope lui a filé un coup de tisonnier ou assimilé sur la coiffe et ça lui a ouvert le cuir sur cinq bons centimètres… – (coiffe)
  • Je regarde la blessure qu'il porte au crâne… […] Une sale lope lui a filé un coup de tisonnier ou assimilé sur la coiffe et ça lui a ouvert le cuir sur cinq bons centimètres… – (cuir)
  • Je regarde la blessure qu'il porte au crâne… […] Une sale lope lui a filé un coup de tisonnier ou assimilé sur la coiffe et ça lui a ouvert le cuir sur cinq bons centimètres… Ce qu'il a perdu comme raisin, par cette plaie, c'est rien de le dire… – (raisin)
  • Je regarde la blessure qu'il porte au crâne… […] Une sale lope lui a filé un coup de tisonnier ou assimilé sur la coiffe et ça lui a ouvert le cuir sur cinq bons centimètres… Ce qu'il a perdu comme raisin, par cette plaie, c'est rien de le dire… – (c'est rien de le dire)
  • Je palpe la blessure. […] je suis rassuré, pas de fracture… Il a le bocal en fonte renforcée… – (bocal)
  • Je palpe la blessure. […] je suis rassuré, pas de fracture… Il a le bocal en fonte renforcée… Ça handicape pour les mots croisés, mais dans le cas où on prend votre boule pour une grosse caisse, ça aide puissamment. – (boule)
  • Je dégauchis une caisse de whisky… Et pas de l'espagnol ! Du chouette, du Johnny Walker pour ne rien vous cacher et tout vous dire. – (chouette)
  • Je reviens, serrant un précieux flacon sur mon sein paternel. Le déboucher est un jeu d'enfant, en boire une rasade, un plaisir capiteux… Le moche reste à faire… – (moche)
  • Je tire la chemise du Gros de son futal… C'est une limace en toile blanche. – (limace)
  • Puis je le soulève et lui tiens la calebasse contre mon genou – style Bayard expirant – Je fais couler le whisky sur la blessure pour la désinfecter. – (calebasse)
  • Je fais couler le whisky sur la blessure pour la désinfecter. Le Gros sort des limbes à tombereau ouvert. –Nom de Dieu, éructe-t-il. – (à tombeau ouvert)
  • Je fais couler le whisky sur la blessure pour la désinfecter. Le Gros sort des limbes à tombereau ouvert. –Nom de Dieu, éructe-t-il. Il bat des paupières. Je verse encore un peu de raide sur son cuir. – (raide)
  • Je fais couler le whisky sur la blessure pour la désinfecter. Le Gros sort des limbes à tombereau ouvert. –Nom de Dieu, éructe-t-il. Il bat des paupières. Je verse encore un peu de raide sur son cuir. –Tonnerre de m..., profère-t-il… – (tonnerre de m...)
  • Je fais couler le whisky sur la blessure pour la désinfecter. Le Gros sort des limbes à tombereau ouvert. –Nom de Dieu, éructe-t-il. […] Je verse encore un peu de raide sur son cuir. –Tonnerre de m..., profère-t-il… –T'es toujours aussi mal embouché, Gros – (mal embouché)
  • Ferme un instant ta grande gueule et passe-moi le flacon, j'ai besoin d'élixir, affirme le blessé. – (fermer sa gueule)
  • Il reste environ quarante centilitres de whisky dans la bouteille. Si je le laissais faire, il s'embourberait le solde et repartirait aux quetsches pour le bon motif. – (s'embourber qqun)
  • Il reste environ quarante centilitres de whisky dans la bouteille. Si je le laissais faire, il s'embourberait le solde et repartirait aux quetsches pour le bon motif. – (bon motif)
  • Il reste environ quarante centilitres de whisky dans la bouteille. Si je le laissais faire, il s'embourberait le solde et repartirait aux quetsches pour le bon motif. – (partir aux quetsches)
  • si on l'a foutu dans ce piège à rats, c'est qu'on voulait s'assurer de sa personne… – (47498)
  • Remise ta menteuse dans son écrin, gars, c'est pas le moment des résumés. Tu peux arquer ? – (arquer)
  • Tu peux arquer ? –Relève-moi pour voir… Je passe derrière sa gonfle et je le cramponne à bras le corps. Oh ! hisse ! – (75036)
  • Tu peux arquer ? –Relève-moi pour voir… Je passe derrière sa gonfle et je le cramponne à bras le corps. Oh ! hisse ! Il est aussi souple qu'une vache crevée, Bérurier… – (ohé, hisse !)
  • Puis il fait un pas en avant, appuie l'une de ses mains contre le mur et dégueule que c'en est une bénédiction… – (75123)
  • Charrie pas, Mec, murmure-t-il. Avec un parpin commak sur le chignon, je devrais être déjà plein d'asticots ! – (chignon)
  • Charrie pas, Mec, murmure-t-il. Avec un parpin commak sur le chignon, je devrais être déjà plein d'asticots ! – (parpaing)
  • Le premier gnace qui se la radine avec des intentions belliqueuses, je le plombe comme une bécasse ! – (radiner)
  • Le premier gnace qui se la radine avec des intentions belliqueuses, je le plombe comme une bécasse ! – (plomber)
  • Nous allons assez doucement à cause de mon pote qui se sent un peu pâlot des flûtes, mais l'essentiel est de se tirer – (pâle des jambes)
  • Lorsqu'il débouche dans le couloir pestilentiel, il est en nage et tourne au vert intégral. Il se tient la poitrine comme si cela pouvait aider sa respiration, la régulariser. – (en nage)
  • Il se tient la poitrine comme si cela pouvait aider sa respiration, la régulariser. –Tu y es, bonhomme ? –Attends… – (y être)
  • m'est avis qu'on risque de se faire brûler les plumes en s'attardant. – (75125)
  • Croquignolette, la promenade, je vous l'annonce. – (je vous l'annonce)
  • Si vous mordiez la farine de Béru vous voudriez un cliché d'extrême urgence pour faire poirer vos relations. Il a pris un coup de grisou dans le pif et son naze déjà volumineux au départ a triplé de dimension. – (farine)
  • Si vous mordiez la farine de Béru vous voudriez un cliché d'extrême urgence pour faire poirer vos relations. Il a pris un coup de grisou dans le pif et son naze déjà volumineux au départ a triplé de dimension. – (faire poirer)
  • Bon, fais-je, c'est pas le tout, Gros, mais faut te faire recoudre le dôme pendant qu'il te reste un peu de raisin dans les veines… – (dôme)
  • Le potar est une jolie nana brune comme un corbak. Dans sa blouse blanche fermée sur l'épaule elle est à croquer. – (corbac)
  • Le potar est une jolie nana brune comme un corbak. Dans sa blouse blanche fermée sur l'épaule elle est à croquer. – (à croquer)
  • Elle commence à désinfecter la plaie autrement qu'avec du whisky, ce qui fait bramer mon pote. –Un peu de tenue, lui dis-je. Tu vas passer pour une femmelette. – (femmelette)
  • Elle commence à désinfecter la plaie autrement qu'avec du whisky, ce qui fait bramer mon pote. –Un peu de tenue, lui dis-je. Tu vas passer pour une femmelette. –Et ta soeur, fesse de rat ! – (et ta soeur ?)
  • Elle commence à désinfecter la plaie autrement qu'avec du whisky, ce qui fait bramer mon pote. –Un peu de tenue, lui dis-je. Tu vas passer pour une femmelette. –Et ta soeur, fesse de rat ! Telle est la réponse impertinente qu'il me hurle – (fesse de rat)
  • –Un kil de rouge et à bouffer ! Merde, j'ai rien dans la pipe depuis hier… – (kil)
  • –Un kil de rouge et à bouffer ! Merde, j'ai rien dans la pipe depuis hier… – (75129)
  • –Un kil de rouge et à bouffer ! Merde, j'ai rien dans la pipe depuis hier… Après m'être saigné comme un goret ! – (saigner comme un goret)
  • Du vino negro comme s'il en pleuvait, et une terrific assiette de charcutaille… – (terrific)
  • Du vino negro comme s'il en pleuvait, et une terrific assiette de charcutaille… – (charcutaille)
  • je le laisse tortorer dans le silence. Il mastique difficilement parce que son clavier universel en a pris un coup aussi et que ses ratiches se déchaussent comme un facteur après sa tournée. – (clavier)
  • je le laisse tortorer dans le silence. Il mastique difficilement parce que son clavier universel en a pris un coup aussi et que ses ratiches se déchaussent comme un facteur après sa tournée. – (75131)
  • je le laisse tortorer dans le silence. Il mastique difficilement parce que son clavier universel en a pris un coup aussi et que ses ratiches se déchaussent comme un facteur après sa tournée. – (ratiche)
  • Il est là, dans un pays étranger, à se faire bourrer le pif tandis que sa bonne femme s'envoie au plafond avec le garçon boucher… – (se faire bourrer le pif)
  • Il est là, dans un pays étranger, à se faire bourrer le pif tandis que sa bonne femme s'envoie au plafond avec le garçon boucher… – (s'envoyer au plafond)
  • –Que veux-tu, gars, c'est nous qui l'avons choisi, tant pis pour nos pieds ! – (37523)
  • –Que veux-tu, gars, c'est nous qui l'avons choisi, tant pis pour nos pieds ! – (pour mes pieds)
  • Figure-toi que j'entre dans ma chambre pour me zoner. –Je sais… –Commence pas à interrompre l'orateur, je t'en supplie ! Je me mords les baveuses. – (baveuse)
  • voilà que j'entends un cri terrible… Un cri de femme qui biche une traquette monumentale… – (traquette)
  • Y a pas plus débecquetant que toi, assure-t-il. Faut toujours que tu vous fauches vos effets. Comment l'as-tu su ? – (débecquetant)
  • Y a pas plus débecquetant que toi, assure-t-il. Faut toujours que tu vous fauches vos effets. Comment l'as-tu su ? –À ton avis, pourquoi m'a-t-on nommé commissaire ? –Excuse un peu, j'oubliais que t'étais le génie du siècle… – (X un peu)
  • La dame était en combinaison, et ça n'avait rien de dégueulasse. – (dégueulasse)
  • Toutes les femmes qui découvrent un macchabée dans leur penderie ont tendance à perdre le ciboulot… – (perdre le ciboulot)
  • Elle a appuyé sur le bouton d'ascenseur… Celui-ci descendait, j'ai calculé que le temps qu'il arrive au rez-de-chaussée et remonte je pouvais arriver avant lui par l'escadrin en me bougeant le panier… – (se bouger le panier)
  • D'abord elle a couru comme une paumée dans les rues. Puis, parvenue sur la place de Catalogne, elle s'est arrêtée et a cherché un taxi du regard. – (comme une paumée)
  • Je pense au flonflon de la batterie que j'entendais dans la cave, là-bas – (16384)
  • J'ai attendu une plombe, deux plombes… Tu sais que pour la planque, j'en connais une touffe et que je suis capable de toutes les patiences. – (en connaître une touffe)
  • J'ai attendu une plombe, deux plombes… Tu sais que pour la planque, j'en connais une touffe et que je suis capable de toutes les patiences. […] lorsque je jour a commencé à poindre je me suis dit que madame devait avoir jeté l'ancre dans la strass… – (jeter l'ancre)
  • –Et puis ? –Attends, tu me les brises avec tes « et puis ! » – (les briser)
  • une aubaine pareille, tu parles que ça m'avait excité. […] Alors j'ai voulu pousser un peu mon avantage… –Histoire de me doubler au poteau, hein, gros marle ? Tu voulais faire cavalier seul… – (doubler au poteau)
  • une aubaine pareille, tu parles que ça m'avait excité. […] Alors j'ai voulu pousser un peu mon avantage… –Histoire de me doubler au poteau, hein, gros marle ? Tu voulais faire cavalier seul… – (66032)
  • une aubaine pareille, tu parles que ça m'avait excité. […] Alors j'ai voulu pousser un peu mon avantage… –Histoire de me doubler au poteau, hein, gros marle ? Tu voulais faire cavalier seul… – (marle)
  • une aubaine pareille, tu parles que ça m'avait excité. […] Alors j'ai voulu pousser un peu mon avantage… –Histoire de me doubler au poteau, hein, gros marle ? Tu voulais faire cavalier seul… – (faire cavalier seul)
  • Et comme je frottais una allouf pour me repérer, j'ai reçu l'immeuble sur le crâne. –Un mec t'a possédé d'un coup de goumi ? – (alouf)
  • Et comme je frottais una allouf pour me repérer, j'ai reçu l'immeuble sur le crâne. –Un mec t'a possédé d'un coup de goumi ? – (goumi)
  • Il faudrait se mainer le vase […], because les zigs qui ont joué un numéro de batteur sur le cassis du Gros ont dû s'apercevoir de sa disparition et que ça doit remuer un brin dans le circus ! – (se manier le vase)
  • Il faudrait se mainer le vase […], because les zigs qui ont joué un numéro de batteur sur le cassis du Gros ont dû s'apercevoir de sa disparition et que ça doit remuer un brin dans le circus ! – (circus)
  • les zigs qui ont joué un numéro de batteur sur le cassis du Gros ont dû s'apercevoir de sa disparition et que ça doit remuer un brin dans le circus ! Ils se bougent les articulations, les Lionel Hampton du cuir chevelu… – (75141)
  • Il pousse un grognement d'ours mal léché. Pas en forme pour la marrade, le Gros. – (marade)
  • Toi tu vas regagner l'hôtel et te zoner… Prends un coup d'aspiranche et oublie les basses réalités de ce monde. – (aspiranche)
  • Toi tu vas regagner l'hôtel et te zoner… Prends un coup d'aspiranche et oublie les basses réalités de ce monde. Il opine. On hèle une charrette et je fais grimper Béru dedans. – (charrette)
  • L'un de ses châsses en a pris un coup et ne laisse filtrer qu'un regard étroit et lamentable. – (châsse)
  • L'un de ses châsses en a pris un coup et ne laisse filtrer qu'un regard étroit et lamentable. – (en prendre un coup)
  • –Fais gaffe à tes os, San Antonio, me dit-il… Cette histoire est à la c... comme un esquimau est à la vanille ! – (prendre garde à ses os)
  • –Fais gaffe à tes os, San Antonio, me dit-il… Cette histoire est à la c... comme un esquimau est à la vanille ! – (à la con)
  • D'un geste machinal, je palpe ma poitrine afin de vérifier la présence de mon amie Tu-Tues, la seringue à injecter de l'oubli ! Et puis je retourne au suif. – (suif)
  • Une petite brise ravigotante souffle de la mer, apportant des remugles de flotte et de goudron. – (ravigotant)
  • Je file un coup de périscope autour de moi. La même faune lamentable, craspect et débraillée, roule sa misère sur les trottoirs éteints. – (faune)
  • Je file un coup de périscope autour de moi. La même faune lamentable, craspect et débraillée, roule sa misère sur les trottoirs éteints. – (craspèque)
  • J'entre pronto. Je relourde de l'intérieur. – (pronto)
  • J'entre pronto. Je relourde de l'intérieur. – (relourder)
  • Là se trouve un grand rade d'au moins dix mètres de long. C'est à ce zinc que les couples viennent s'humecter la gargante… – (s'humecter la gargante)
  • Des étagères chargées de bouteilles me tendent les bras. – (tendre les bras)
  • Des étagères chargées de bouteilles me tendent les bras. Je m'entiflerais bien un coup de raide, mais je me le déconseille, me disant que la came servie laga ne doit pas être de first quality… – (s'entifler)
  • Des étagères chargées de bouteilles me tendent les bras. Je m'entiflerais bien un coup de raide, mais je me le déconseille, me disant que la came servie laga ne doit pas être de first quality… – (laga)
  • Des étagères chargées de bouteilles me tendent les bras. Je m'entiflerais bien un coup de raide, mais je me le déconseille, me disant que la came servie laga ne doit pas être de first quality… – (75147)
  • Je pénètre dans chacune d'elles et je vois des fringues, tantôt d'hommes, tantôt de moukères, accrochées aux patères. – (moukère)
  • Je donne un coup de sabord au classeur. Il n'a jamais rien classé du tout. Ces meubles sont là au bidon… La pièce a l'air d'un bureau mais c'est une simple pièce pour recevoir des gnaces. – (sabord)
  • Je réfléchis sec. Qu'est-ce que la femme qui se payait une piaule princière à l'Arycasa est venue fiche ici ? – (sec)
  • Je réfléchis sec. Qu'est-ce que la femme qui se payait une piaule princière à l'Arycasa est venue fiche ici ? Comme changement de style, ça se pose là ! – (se poser là)
  • Je réfléchis sec. Qu'est-ce que la femme qui se payait une piaule princière à l'Arycasa est venue fiche ici ? Comme changement de style, ça se pose là ! De quoi prendre un chaud et froid qui n'est pas de volaille ! – (8783)
  • Je donne un coup de sabord au classeur. Il n'a jamais rien classé du tout. Ces meubles sont là au bidon… La pièce a l'air d'un bureau mais c'est une simple pièce pour recevoir des gnaces. – (bidon)
  • Je m'apprête à virer de bord lorsque j'entends un bruit de pas dans l'escalier. – (virer de bord)
  • Un type arrive en fredonnant un vieux machin d'avant-guerre qui a fait les beaux soirs de Tino Rossi ! – (machin)
  • Un type arrive en fredonnant un vieux machin d'avant-guerre qui a fait les beaux soirs de Tino Rossi ! – (75149)
  • Je jette un regard aussi rapide que désespéré autour de moi et j'avise un fauteuil pullmann dans un angle de la pièce. Je peux me planquer derrière et voir venir… – (voir venir)
  • Je me précipite, le temps de m'acagnarder contre le mur à l'abri du meuble et j'entends une clé fourgonner dans la serrure. – (s'acagnarder)
  • Je me précipite, le temps de m'acagnarder contre le mur à l'abri du meuble et j'entends une clé fourgonner dans la serrure. Il était moins une, je vous l'annonce. – (moins une)
  • Je me précipite, le temps de m'acagnarder contre le mur à l'abri du meuble et j'entends une clé fourgonner dans la serrure. Il était moins une, je vous l'annonce. – (je vous l'annonce)
  • Accroupi derrière le fauteuil je n'en mène pas large. C'est une position inconfortable pour voir venir l'existence… En cas de coups durs, on se fait repasser comme un futal de marié. – (75151)
  • Accroupi derrière le fauteuil je n'en mène pas large. C'est une position inconfortable pour voir venir l'existence… En cas de coups durs, on se fait repasser comme un futal de marié. – (repasser)
  • Le mec qui vient de s'annoncer dans le secteur décroche le bigophone, compose un numéro et se met à jacter à toute vibrure. Sitôt qu'il a balanstiqué sa salive, il raccroche… – (à toute vibrure)
  • Le mec qui vient de s'annoncer dans le secteur décroche le bigophone, compose un numéro et se met à jacter à toute vibrure. Sitôt qu'il a balanstiqué sa salive, il raccroche… – (user sa salive)
  • Je le vois s'agenouiller derrière son burlingue… Je me dis qu'il a découvert ma présence et que ça va tourner au caca avant longtemps… – (tourner au caca)
  • Je vous parie […] qu'il est en train de défourailler. Il va vaser de la praloche fourrée d'ici une paire de secondes. – (praloche fourrée)
  • C'est emmouscaillant parce qu'un capitonnage de fauteuil intercepte la lumière mais pas les balles. – (emmouscaillant)
  • Mort de curiosité, je risque un petit coup de périscope de côté. – (75155)
  • Mort de curiosité, je risque un petit coup de périscope de côté. – (périscopes)
  • Du coup, je pige pourquoi cette pièce a l'aspect d'un honnête burlingue d'homme d'affaires. C'est uniquement pour cacher la merde au chat ! – (cacher la merde au chat)
  • Il coiffe un écouteur, tourne des boutons… Un léger zonzonnement se fait entendre. Alors, il se met à manipuler le système émetteur avec une dextérité qui lui fait honneur – (75157)
  • mes malheureux membres qui commencent à s'ankyloser vachement ! J'ai notamment la quille droite bouffée par les fourmis… – (64371)
  • Il coiffe un écouteur, tourne des boutons… Un léger zonzonnement se fait entendre. […] Profitant de ce qu'il a les portugaises ostruées [sic], je modifie un tantinet ma position. – (portugaises)
  • je vois entrer trois zigs dans la carrée. Ils relourdent et se dispersent dans les fauteuils – (relourder)
  • On parle ferme, avec animation, je vous en réponds. – (62521)
  • Ou je me cloque le finger in the eye ou il est question de Bérurier. – (se fourrer le doigt dans l'oeil)
  • Je n'entrave pas l'espago, mais à la façon dont ces braves bavochent le mot « francese », à tout bout de champ, je comprends que la disparition de mon pote est à l'ordre du jour… – (espago)
  • Je n'entrave pas l'espago, mais à la façon dont ces braves bavochent le mot « francese », à tout bout de champ, je comprends que la disparition de mon pote est à l'ordre du jour… – (bavocher)
  • Il sort soudain de sa fouille un larfouillet et le compulse. – (larfouillet)
  • Le type qui lui a chouravé son porte-lasagne se baisse pour ramasser la carte. – (chouraver)
  • Le type qui lui a chouravé son porte-lasagne se baisse pour ramasser la carte. – (porte-lasagne)
  • Cet endoffé de première classe se lève et pousse le fauteuil afin de ramasser le carton. Il m'aperçoit et ses yeux s'exorbitent comme s'il venait de découvrir un serpent à lunettes dans son futal. – (endoffé)
  • Cet endoffé de première classe se lève et pousse le fauteuil afin de ramasser le carton. Il m'aperçoit et ses yeux s'exorbitent comme s'il venait de découvrir un serpent à lunettes dans son futal. – (de première classe)
  • Cet endoffé de première classe […] m'aperçoit et ses yeux s'exorbitent comme s'il venait de découvrir un serpent à lunettes dans son futal. Je ne lui laisse pas le temps de comprendre sa douleur. Bing ! Un coup de crosse sur la noix – (comprendre sa douleur)
  • Cet endoffé de première classe […] m'aperçoit et ses yeux s'exorbitent comme s'il venait de découvrir un serpent à lunettes dans son futal. Je ne lui laisse pas le temps de comprendre sa douleur. Bing ! Un coup de crosse sur la noix – (bing !)
  • Cet endoffé […] m'aperçoit et ses yeux s'exorbitent comme s'il venait de découvrir un serpent à lunettes dans son futal. Je ne lui laisse pas le temps de comprendre sa douleur. Bing ! Un coup de crosse sur la noix et il part à la renverse sur le plancher. – (noix)
  • Je me dresse, le feu en poigne. C'est la grosse crise dans la strass ! – (poigne)
  • Je me dresse, le feu en poigne. C'est la grosse crise dans la strass ! Les mecs me poussent des exclamations sauvages et brandissent leurs pognes à qui mieux mieux, fortement intimidés par mon apparition, mon feu et mon comportement avec leur pote. – (à qui mieux mieux)
  • Le mec le plus près de moi s'élance. Je baisse ma seringue pour lui donner le bonjour de Tu-Tues, mais avant que j'aie pressé sur le composteur, je bloque une baffe en pleine hure – (bloquer)
  • Le mec le plus près de moi s'élance. Je baisse ma seringue pour lui donner le bonjour de Tu-Tues, mais avant que j'aie pressé sur le composteur, je bloque une baffe en pleine hure – (hure)
  • Soudain une grêle de coups s'abat sur moi comme un orage. Il pleut du gnon et j'ai beau ruer dans les brancards, je ne puis me dégager. – (gnon)
  • Soudain une grêle de coups s'abat sur moi comme un orage. Il pleut du gnon et j'ai beau ruer dans les brancards, je ne puis me dégager. – (ruer dans les brancards)
  • Le gros que j'ai cabossé revient à lui, et à moi par la même occasion. – (60919)
  • Il se dresse, fait reculer un de ses potes et me cloque un coup de latte en vache. Pas moyen d'esquiver. – (cloquer)
  • Il se dresse, fait reculer un de ses potes et me cloque un coup de latte en vache. Pas moyen d'esquiver. – (vache)
  • Je sens comme une grosse vague noire et froide me submerger. Vlouff ! J'y vais de mon viron dans l'au-delà ! – (vlouff !)
  • Je sens comme une grosse vague noire et froide me submerger. Vlouff ! J'y vais de mon viron dans l'au-delà ! – (75055)
  • Une douche glacée me ramène aux réalités. J'ouvre un store et je vois le sans-filiste armé d'une bouteille d'eau minérale. – (store)
  • Le zig qui manipulait le poste clandé a un grand visage allongé, basané, marqué de petite vérole. – (clandé)
  • Et un autre, plus âgé avec des fringues rapées et une paire de lunettes rafistolées avec du chatterton. – (rafistolé)
  • Douleur sur douleur, ça donne un truc bath… Je manque de retourner au pays du cirage noir. – (dans le cirage)
  • On ne lit que de l'animosité sur la bouillotte du gros que j'ai matraqué. – (bouillotte)
  • Je serre les chailles pour ne pas y aller de ma beuglante et je sens des larmes grimper dans mes lampions à toute vibure [sic]. – (beuglante)
  • Je serre les chailles pour ne pas y aller de ma beuglante et je sens des larmes grimper dans mes lampions à toute vibure [sic]. – (à toute vibrure)
  • À tout hasard, pour s'entretenir dans le bon climat, il me balance une prune à la pommette. – (prune)
  • À tout hasard, pour s'entretenir dans le bon climat, il me balance une prune à la pommette. Il cogne avec une sécheresse inouïe ! Je bloque son taquet sans broncher… – (bloquer)
  • À tout hasard, pour s'entretenir dans le bon climat, il me balance une prune à la pommette. Il cogne avec une sécheresse inouïe ! Je bloque son taquet sans broncher… – (taquet)
  • Cette fois il perd son visage aimable. Il tire un ya grand comme ça de sa pockette et l'ouvre d'une seule main. – (ya)
  • Cette fois il perd son visage aimable. Il tire un ya grand comme ça de sa pockette et l'ouvre d'une seule main. – (in the pocket)
  • Et d'approcher son lingue de ma gargante. La pointe se pose délicatement sous mon menton. – (lingre)
  • Et d'approcher son lingue de ma gargante. La pointe se pose délicatement sous mon menton. – (gargante)
  • Et d'approcher son lingue de ma gargante. La pointe se pose délicatement sous mon menton. […] Est-ce que ce niacouet [un Espagnol] va me cisailler la boule ? – (niaqoué)
  • Comme dit l'autre : venez chez moi, nous ferons une petite décollation ! – (comme disait l'autre)
  • Quand je pense que vous ligotez ma prose en peinards, bien calés contre votre oreiller, avec les roberts de votre nana à portée de la paluche – (roberts)
  • Cette fois le grand pâle va me suriner, vite fait sur le gaz ! – (vite fait sur le gaz)
  • le grand pâle va me suriner […] faut pas que je me fasse de berlues. Si je l'ouvre, ce sera du kif. Ces foies blancs ne peuvent pas laisser sur ses fumerons un poulet – (se faire des berlues)
  • le grand pâle va me suriner […] faut pas que je me fasse de berlues. Si je l'ouvre, ce sera du kif. Ces foies blancs ne peuvent pas laisser sur ses fumerons un poulet – (l'ouvrir)
  • le grand pâle va me suriner […] faut pas que je me fasse de berlues. Si je l'ouvre, ce sera du kif. Ces foies blancs ne peuvent pas laisser sur ses fumerons un poulet – (avoir les foies blancs)
  • Ces foies blancs ne peuvent pas laisser sur ses fumerons un poulet […]. J'ai une idée ! –Je ne parlerai qu'à Luebig, dis-je… Si je pensais les impressionner, c'est un peu raté sur les bords ! Je l'ai dans le sac. – (sur les bords)
  • Ces foies blancs ne peuvent pas laisser sur ses fumerons un poulet […]. J'ai une idée ! –Je ne parlerai qu'à Luebig, dis-je… Si je pensais les impressionner, c'est un peu raté sur les bords ! Je l'ai dans le sac. – (l'avoir dans le sac)
  • –À qui ? fait-il. –Vous avez entendu… –Répétez, je ne connais pas ce nom ! –À d'autres, vous cherchez à me vendre du film bon marché. – (à d'autres)
  • –À qui ? fait-il. –Vous avez entendu… –Répétez, je ne connais pas ce nom ! –À d'autres, vous cherchez à me vendre du film bon marché. – (75165)
  • Je renouche les frites des autres mecs. Toutes sont imperméables comme si elles sortaient de chez C.C.C. – (remoucher)
  • Je renouche les frites des autres mecs. Toutes sont imperméables comme si elles sortaient de chez C.C.C. – (frite)
  • ils ne connaissent pas Luebig. Du coup j'en ai le tracsir ! – (traczir)
  • –Une rousse, assez belle ? Il sursaute, me regarde fixement. –Lucia ? demande-t-il. C'est à mon tour de faire « non » avec la calbombe… – (calbombe)
  • Si quelque chose me tue, moi, c'est bien l'inaction. Au bout de vingt minutes je commence à m'énerver vilain, ficelé comme un saucisson. – (vilain)
  • Si quelque chose me tue, moi, c'est bien l'inaction. Au bout de vingt minutes je commence à m'énerver vilain, ficelé comme un saucisson. – (ficelé comme un saucisson)
  • Il fume deux cigarettes et se lève. Il se met à tourner en rond d'une façon qui montre assez que les séjours en cellule l'ont marqué. Ce naveton graisseux doit faire une virée au placard comme d'autres partent en vacances à La Baule… – (naveton)
  • Synonymes magiques ! Le pèze, le carbi ! – (carbi)
  • Il salive comme un boxeur, ce tas de couenne. Le voilà à deux doigts de l'apoplexie… – (75167)
  • Ça lui fait dresser les manettes au cher homme. Il a ses lampions qui s'illuminent comme des vitrines de Noël. – (75168)
  • Ça lui fait dresser les manettes au cher homme. Il a ses lampions qui s'illuminent comme des vitrines de Noël. – (75169)
  • Je sens sa dextre s'insinuer entre mes liens pour arriver jusqu'à la poche intérieure de ma vestouze… – (vestouse)
  • Relâche les cordes, hé, patate ! fais-je… – (patate)
  • Cherche-le, mon beau pognozoff… Tu vas être marron. – (pognozoff)
  • Son mufle fait un bruit de soufflet de forge, à Zigomar. – (comme un soufflet à forge)
  • Son mufle fait un bruit de soufflet de forge, à Zigomar. – (Zigomar)
  • L'idée qu'il va peut-être alpaguer une pincée lui vrille la soupape. – (pincée)
  • L'idée qu'il va peut-être alpaguer une pincée lui vrille la soupape. – (75172)
  • Il avance sa main droite, seulement, pas crèpe, il garde la gauche en retrait avec le pétard plaqué contre la hanche. – (crêpe)
  • Il avance sa main droite, seulement, pas crèpe, il garde la gauche en retrait avec le pétard plaqué contre la hanche. Ainsi organisé, il est chiche de me plomber au moindre geste insolite. – (chiche !)
  • Je me demande si je dois essayer quelque chose ou bien voir venir et j'opte pour la première solution, comme toujours. – (voir venir)
  • Je me demande si je dois essayer quelque chose ou bien voir venir et j'opte pour la première solution, comme toujours. Vous savez, on ne se refait pas. – (on ne se refait pas)
  • Je me demande si je dois essayer quelque chose ou bien voir venir et j'opte pour la première solution, comme toujours. Vous savez, on ne se refait pas. Entre une cuterie et une chose sensée, je n'hésite jamais longtemps. C'est comme ça ! – (cuterie)
  • Je me demande si je dois essayer quelque chose ou bien voir venir et j'opte pour la première solution, comme toujours. Vous savez, on ne se refait pas. Entre une cuterie et une chose sensée, je n'hésite jamais longtemps. C'est comme ça ! – (75173)
  • Sa grosse main écarte ma veste et plonge sur le compartiment intérieur. Comme piqueur on ne fait pas mieux. Il n'a pas appris ça au cours par correspondance de l'école Universelle, Toto-la-Ripette ! – (larfouillet)
  • Sa grosse main écarte ma veste et plonge sur le compartiment intérieur. Comme piqueur on ne fait pas mieux. Il n'a pas appris ça au cours par correspondance de l'école Universelle, Toto-la-Ripette ! – (piqueur)
  • Il a alors un geste instinctif pour ouvrir le portefeuille. Il faut se gaffer de l'instinct. Il a quelquefois du bon, mais plus souvent encore du mauvais… – (se gaffer)
  • Ce crocheton au foie, c'est du nougat de Montélimar dans un écrin de velours ! Toute la sauce ! Vingt ans d'expérience… – (crocheton)
  • Ce crocheton au foie, c'est du nougat de Montélimar dans un écrin de velours ! Toute la sauce ! Vingt ans d'expérience… – (du nougat)
  • Ce crocheton au foie, c'est du nougat de Montélimar dans un écrin de velours ! Toute la sauce ! Vingt ans d'expérience… – (la sauce)
  • Ce crocheton au foie, c'est du nougat de Montélimar dans un écrin de velours ! Toute la sauce ! Vingt ans d'expérience… […] Plofff ! Je l'entends se dégonfler. Il pousse un ahanement de bûcheron prenant un chêne centenaire sur ses cors au pied. – (plofff)
  • Il est penché en avant. J'y vais d'un coup de boule dans la pomme… – (pomme)
  • Il est penché en avant. J'y vais d'un coup de boule dans la pomme… Alors là, il commence à entendre la neuvième de Beethoven… C'est le gros arrivage dans les clapoirs. Ses dents jouent aux dominos. – (clapoir)
  • Cette tante recule en effet, mais ça n'est pas un geste qui souscrit aux exigences de sa volonté, il recule parce qu'il perd l'équilibre. – (tante)
  • Il ne me reste que la seule ressource de plonger en avant, avec le fauteuil comme carapace. Moi, j'aime jouer à la tortue, mais avec les dames seulement. Ici ça perd de son charme. – (75176)
  • Je cherche désespérément à choper la main du gorille pour lui arracher sa machine à éternuer du néant, mais il réagit. Son K.O. était de courte durée. – (75177)
  • J'écarte son bras en le saisissant par en haut… Il tire ! Ça fait un gentil chabanais. – (gentil)
  • J'écarte son bras en le saisissant par en haut… Il tire ! Ça fait un gentil chabanais. – (chabanais)
  • Alors, gêné par le fauteuil qui m'écrase et par ce tordu qui rue dans les brancards, je lui mords le bras un peu plus haut que le coude. C'est pas pourtant qu'il soit appétissant, ce Lustucru ! – (lustucru)
  • Alors, gêné par le fauteuil qui m'écrase et par ce tordu qui rue dans les brancards, je lui mords le bras un peu plus haut que le coude. […] Il pousse bramante en si bémol majeur et lâche l'arme… – (bramante)
  • La mêlée est on ne peut plus confuse lorsque la lourde s'ouvre. Le coup de seringue a attiré l'attention et les copains radinent pour voir qui s'amuse à casser la cabane. – (seringue)
  • Il y a là le nabot et le petit vioquard triste… Ce dernier ressemble à un violoniste sans emploi. – (viocard)
  • La mêlée est on ne peut plus confuse lorsque la lourde s'ouvre. Le coup de seringue a attiré l'attention et les copains radinent pour voir qui s'amuse à casser la cabane. – (cabane)
  • En moins de temps qu'il n'en faut à votre percepteur pour vous adresser du papier de couleur, il m'a relevé et alors, pardon ! Pas rouillé, le sexagénaire… Sa mère lui a coulé du ciment dans les fumerons ! – (en moins de temps qu'il n'en faut pour X)
  • En moins de temps qu'il n'en faut à votre percepteur pour vous adresser du papier de couleur, il m'a relevé et alors, pardon ! Pas rouillé, le sexagénaire… Sa mère lui a coulé du ciment dans les fumerons ! – (rouillé)
  • Il commence par me coller un coup de tranchant à la gorge… Puis […] il me file un de ces coups de talon dans le baquet, de quoi tuer une famille de rhinocéros. – (baquet)
  • enguirlande son pote le gorille avec un luxe d'épithètes que je regrette de ne pas piger… Bref, il y a réception chez la reine… – ()
  • Tu ne voudrais pas que ce paquet de lard me chourave mon fric sans que je renaude ? – ()
  • Tu ne voudrais pas que ce paquet de lard me chourave mon fric sans que je renaude ? – (renauder)
  • J'attrape pour débuter un bourre-pif homologué ; ensuite il me fait une lotion à l'huile de coude. Ma bouille devient comme une poubelle. Des cloches sonnent le tocsin à toute volée. O mes aïeux ! – (bourre-pif, mes aïeux !)
  • Je craque de partout comme un rafiot dans la tempête… – (rafiot)
  • la lourde s'ouvre et le grand maigre de la radio clandé entre, précédant une bergère dans les roux intenses… – (clandé)
  • Je reconnais la dame, je l'ai déjà biglée sur les photos extraites du film. – (bigler)
  • Il se rancarde auprès de ses pieds nickelés pour savoir d'où provient l'agitation ambiante et le vieux le cloque au parfum… – (au parfum)
  • mon roman feuilleton de tout à l'heure, comme quoi nous appartenions à un gang, ne tient pas. Je l'ai dans le baigneur, proprement. – (ne pas tenir, l'avoir dans le baigneur)
  • Et si j'appartenais à la police, qu'est-ce que ça changerait à la situation ? questionné-je ? Elle a un mauvais sourire : –Rien ! Évidemment. Son « rien » me fait passer un frisson dans le dos. – (donner le frisson)
  • Ses carreaux balancent à nouveau une portion d'éclairs pour grande personne. – ()
  • –On le supprime ? demande-t-il. –Oui, fait-elle. Il n'y a pas d'autres solutions… –Hé là ! je sursaute, je trouve le point de vue assez hâtif. On pourrait creuser la question… – (hé là !)
  • –On le supprime ? demande-t-il. –Oui, fait-elle. Il n'y a pas d'autres solutions… –Hé là ! je sursaute, je trouve le point de vue assez hâtif. On pourrait creuser la question… – (creuser)
  • Il sait… le reste ! –Quel reste ? Je prends mon air le plus finaud : –Voyons : le reste ! Ça se passe de commentaires… – (finaud)
  • Il sait… le reste ! –Quel reste ? Je prends mon air le plus finaud : –Voyons : le reste ! Ça se passe de commentaires… – (ça se passe de commentaires)
  • De toutes manières, vous êtes sciée. En branchant les Services secrets français sur Luebig vous vous les êtes collés au panier. En me buttant, vous ne ferez qu'aggraver votre cas ! – (au panier)
  • De toutes manières, vous êtes sciée. En branchant les Services secrets français sur Luebig vous vous les êtes collés au panier. En me buttant, vous ne ferez qu'aggraver votre cas ! – (scié, brancher)
  • Elle gamberge rapidos dans un silence quasi religieux. – (silence religieux)
  • Cette décision ne me séduit qu'à demi, vous le pensez bien. J'aime la flotte, mais les bains de nuit ne m'emballent qu'à moitié. – (56264)
  • D'autant plus qu'on ne me filera certainement pas à la sauce en slip de bain – (sauce)
  • Elle est à la tête d'un gang espagno muni d'un poste clandestin… – (espago)
  • Elle descend à l'Arycasa et se sauve parce que son mec s'est fait coller un caramel dans le plafonard. – (plafonnard, caramel)
  • Elle découvre que je suis archer de la grande cambuse, et, au lieu de mettre le cap sur une région plus clémente elle ordonne tout culment à ses pieds nickelés de me filer à la baille… – (archer de la République, se filer à la baille, tout culment)
  • Je lui tire mentalement un grand coup de galure pour sa classe. – (coup de chapeau)
  • Rien de plus écoeurant que les minables de l'existence… […] tous ceux-là me battent les pendeloques… – (battre les pendeloques à)
  • Quelle heure est-il ?… –Huit heures… –Bigre, le temps passe vite… – (bigre !)
  • Il se produit un méchant cinéma sous ma coiffe ! Pronto la gamberge ! Je songe qu'il me reste au moins trois heures de tranquillité… – (gamberge, pronto, coiffe)
  • Je songe qu'il me reste au moins trois heures de tranquillité… Tel que je connais mon Bérurier, il ne va pas rester les deux lattes dans la même pantoufle… Ne me voyant pas revenir au crépuscule, il va faire sa kermesse héroïque des grandes occases – (ne pas rester les deux pieds dans le même sabot, occase)
  • Je souffre de tous les gnons encaissés… Je suis barbouillé comme si j'avais fait une java monstre… – (barbouillé, java)
  • Je suis barbouillé comme si j'avais fait une java monstre… –Vous auriez pas une lichette à boire ? je demande au vieux violoniste. Il me dit : –Quoi ? –Boire… Un drink ! Un glass ! Un coup de rouille ! – (lichette, rouille)
  • pour revenir avec un Coca… Cela m'afflige d'autant plus que le breuvage n'est même pas frigo ainsi que le recommandent les disques rouges constellant le monde ! – (frigo)
  • la salle de dissection de la fac' de Médecine… – (fac)
  • je me mets à dormir comme un bon zig qui revient du charbon sa journée finie… – (zig, charbon)
  • Lorsque j'ouvre mes lampions, j'ai un goût de sang dans la bouche et dans le crâne, des idées qui, pour être imprécises, n'en sont pas moins moroses. – (lampion)
  • Les copains qui me surveillent sont toujours là, jouant aux brêmes avec application. – (brême)
  • Les copains qui me surveillent sont toujours là, jouant aux brêmes avec application […] et ces messieurs battent le carton en échangeant des monosyllabes… – (taper le carton)
  • Je bâille comme un lion et ça fait retourner ces messieurs. – (bâiller comme un lion)
  • Le dancing, après une suspension de quelques heures, a remis ça et ça gambille vilain au-dessus. Le paso sévit comme une épidémie de rougeole dans une école maternelle. – (vilain)
  • c'est le gars bibi qui va interpréter le rôle du poissecaille… – (bibi, 77455)
  • c'est le gars bibi qui va interpréter le rôle du poissecaille… – (poiscaille)
  • Je sens un tracsir-monumental m'envahir. Mes membres sont à nouveau engourdis et, malgré la chaleur oppressante, j'ai froid ! – (traczir)
  • Les autres endoffés terminent leur partie, ceux qui ont gagné ramassent leur mise, puis tous se lèvent sur un mot du grand maigre. – (endoffé)
  • tenter l'impossible, comme d'ordinaire… C'est-à-dire, biller dans le paquet lorsqu'ils vont me délier du fauteuil pour m'emmener au bain turc… – (biller, dans le paquet)
  • il décrit un tour mort autour de mon cou avec le fil métallique, puis il attache l'autre bout à mon second poignet. […] Si vous tirez sur une main ça vous serre automatiquement le quiqui et il faut radiner avec un ballon d'oxygène pour ranimer le mec ! – (serrer le kiki)
  • Au poil, je vous dis ! Il n'a l'air de rien, ce grand bizarre […] mais pour le turbin méticuleux on peut faire appel à lui. Il est de première. – (X je vous dis, l'air de rien)
  • On tire le lit de la piaule, ce qui découvre une trappe. Un escalier raide comme la justice se présente. – (raide comme la justice)
  • inutile d'espérer prendre mes jambes à mon cou : au bas de l'escadrin se tient le gars Tejéro avec un gentil pétard en pogne. – (gentil)
  • trois issues : la cave, le dancing et la carrée de Tejéro, le taulier à la loupe. – (à la loupe)
  • Comme quoi, les mecs, il ne faut pas se fier aux apparences. Ainsi, cet antre de rigolos que je croyais vachement hermétique communique avec l'extérieur par trois issues – (comme quoi)
  • Le guitariste borgne est là, à nouveau, grattant son jambon en fredonnant des airs qui foutraient le cafard à un banquet d'anciens légionnaires. – (jambon)
  • au bas de l'escadrin se tient le gars Tejéro avec un gentil pétard en pogne. […] Tejero remise sa bombarde et le grand pâle sort devant moi. – (bombarde, 77455)
  • Si vous voyiez cette guinde, non, je vous jure ! Les banquettes bavent le crin qui les rembourrent et çà et là, des ressorts en jaillissent. – (guinde, j'te jure !)
  • C'est moi qu'on emmène au grand ramonage, et c'est eux qui me paraissent précaires. – (75196)
  • Et nous débouchons dans un univers de grues, de barlus, de fumaga… Le port ! – (fumaga, barlu)
  • C'est assez lugubre comme chanson d'adieu. Le décor convient bien à une prise de congé définitive. Quand on voit ça, on a envie de faire sa valoche. – (faire sa valoche)
  • J'ai la trouille. Que celui qui ne l'a jamais eue me balance la première pierre. – (jeter la pierre)
  • ça n'en finit plus… Ça vous ennuierait de me refiler une praline dans l'oreille ? – (praline)
  • –Courageux, fait-il. C'est une qualité que les Espanches apprécient beaucoup. Ces mecs, vous savez, ils ont la réputation de ne pas avoir froid aux carreaux. – (Espanche, ne pas avoir froid aux yeux)
  • Je fonce, bille en tête sur le pauvre nabot qui va faire un plongeon-maison dans le jus d'huîtres. – (bille en tête, jus d'huîtres)
  • Je fonce, bille en tête sur le pauvre nabot qui va faire un plongeon-maison dans le jus d'huîtres. Ça fait un grand plouff réconfortant et il brame à la garde… – (plouf, bramer à la garde)
  • Mon pied rencontre du mou : c'est la bedaine du gorille. […] Il est à genoux sur le sol, la gueule ravagée par la douleur, se massant le burlingue de ses dix doigts… – (burlingue)
  • Je ne perds pas mon temps à le contempler. M'est avis que le temps c'est un peu plus que de l'argent en l'occurrence ! – (le temps, c'est de l'argent)
  • Je pique donc des deux, comme on dit dans Alexandre Dumas père, ou dans Gamiani – (piquer des deux)
  • manque de bol, le vieux me coince. Il n'a pas la force, mais il a l'expérience. Au lieu de chercher à me bloquer en billant, il se contente de me tirer un bras. – (biller)
  • C'est un coup sec qui me cisaille la gargante ! Je manque d'air instantanément – (gargante)
  • le grand s'annonce et me télégraphie un magistral coup de perlinpinpin sur la soudure… Illico mon chapiteau s'emplit de trucs multicolores… – (télégraphier)
  • le grand s'annonce et me télégraphie un magistral coup de perlinpinpin sur la soudure… Illico mon chapiteau s'emplit de trucs multicolores… – (75203, soudure, chapiteau, télégraphier)
  • C'est le grand qui tient mes épaules, le vieux s'étant chargé de mes cannes… – (canne)
  • une ombre s'éloigne en direction de la guinde. C'est le nabot qui va se faire sécher les loilpés… – (loilpé)
  • J'ai essayé ça a échoué… On ne peut pas gagner à tous les coups. Il fallait bien que ça m'arrive un jour ou l'autre, non ? – (on ne peut pas gagner à tous les coups)
  • Les femmes et les mouflets d'abord ! – (mouflet)
  • Je pique un valdingue dans le néant. – (valdingue)
  • Je revois les truands que j'ai mis en l'air… Drôle de fin, les aminches ! – (mettre en l'air, aminche)
  • Je revois les flics, mes potes, le Vieux, Pinuche… Les autres… – (Pinuche)
  • je crache impudemment sur la somptueuse banquette de cuir jaune un fameux paquet de flotte. – (fameux, un paquet)
  • je crache impudemment sur la somptueuse banquette de cuir jaune un fameux paquet de flotte. D'un coup, ça gaze mieux. – (gazer)
  • C'est idiot d'être à demi dans la vape et d'identifier du premier coup la marque de la bagnole qui vous trimbale. – (vape)
  • Nous bombons […] à fond sur une autoroute obscure… – (bomber)
  • Moi, je claque des ratiches parce que je suis un peu plus mouillé qu'un pot-au-feu. – (claquer des dents, 75209)
  • Qui est cet homme ? Certainement pas un des foies-blancs d'Espago qui m'ont filé à la flotte… – (flotte, avoir les foies blancs)
  • Tout en grelottant et en surmontant mes nausées, je serre les meules… Je voudrais parler mais ça m'est impossible… – (meule)
  • Le mystérieux bonhomme arrête son tréteau pile devant un court perron. Il descend, va ouvrir la lourde, revient à la voiture, ouvre la portière et me tire à lui. – (tréteau)
  • d'un mouvement puissant, mais plein d'aisance, me charge sur ses épaules… Il n'est pas manchot, le frangin… Oh pardon ! Pour se charger quatre-vingt-dix kilos sur le râble, il ne faut pas avoir été élevé au jus de chique – (pas manchot, râble, frangin, pardon !, jus de chique, 75210)
  • Le nez dans du moelleux, je suffoque à nouveau… Toujours aussi raplapla, le gars San Antonio. Une vraie lavasse… – (raplapla)
  • Le nez dans du moelleux, je suffoque à nouveau… Toujours aussi raplapla, le gars San Antonio. Une vraie lavasse… – (lavasse)
  • Alors le type va ouvrir un placard mural et cramponne une bouteille. – (cramponner)
  • Je sens que le feu qui me rongeait est tué par cet autre feu. Le mal par le mal ; on m'avait toujours affirmé que c'était le traitement de choc idéal… – (71737)
  • J'ai un mouvement de la bouche pour gober encore. Bon zig, mon sauveur le recloque le goulotuche de la boutanche dans la bouche et j'aspire un grand de cet élixir de bonne vie et moeurs… – (recloquer, goulotuche)
  • Tout en buvant, je me détourne afin de lui voir le visage. Alors, du coup, je m'arrête de biberonner. – (biberonner)
  • Je cramponne la boutanche de raide et je m'allonge sur le fameux divan. – (cramponner)
  • Luebig revient… Il s'approche d'une table basse, pêche une cigarette dans un coffret de laque, l'allume et vient s'asseoir dans un fauteuil club près de moi. – (pêcher)
  • Il s'approche d'une table basse, pêche une cigarette dans un coffret de laque, l'allume et vient s'asseoir […] et me regarde à travers la fumée de sa roulée. – (roulée)
  • –Qui êtes-vous ? me demande Luebig… La question me prend un peu au dépourvu… J'hésite un quart de poil de seconde avant de jouer franc-jeu… À quoi bon lui bourrer le bol ? Il a droit à une grosse partie de la vérité. – (bourrer le bol)
  • J'étais à la poursuite d'un couple pas très catholique : les Werth… Vous connaissez ? – (pas catholique)
  • Merci, du fond du coeur, n'est-ce pas ? Je suppose que vous m'avez sauvé de justesse ? – (75214)
  • Comment diantre avez-vous pu me repêcher avec la ferraille que j'avais aux pieds ? – (diantre !)
  • Dites-moi, fais-je, pourquoi m'avez-vous tiré de la sauce ? Par simple bonté d'âme ? – (sauce)
  • Alors là, j'en reste baba les gnaces ! Exactement comme une paire de ronds de flan. – (alors là, baba, comme deux ronds de flan, gnasse)
  • Je suis donc Luebig, un ex-haut fonctionnaire de la Gestapo… Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de Paris et d'ailleurs, n'est-ce pas ? – (de l'eau a coulé sous les ponts)
  • je me suis réfugié ici avec quelques biens personnels. –Vous avez très bon goût, approuvé-je après un regard circulaire… C'est gentil… – (gentil)
  • après ces années de guerre, de misère, de sang, d'horreur, j'ai ressenti un certain bien-être… –Je vous comprends, fais-je avec sincérité, tout en pensant qu'il [officier Gestapo] a bonne mine de venir soupirer sur les atrocités de la petite dernière. – (avoir bonne mine)
  • il [officier Gestapo] a bonne mine de venir soupirer sur les atrocités de la petite dernière, ce pauvre chéri. – (pauvre chéri)
  • je calcule le cours du mark et j'en déduis que Luebig a dû jeter l'oseille par les fenêtres car quelques millions de marks représentent un gentil paquet d'artiche. – (jeter l'argent par les fenêtres, artiche, gentil)
  • J'ai fait la connaissance de Léonora Werth à Barcelone. –C'est une Allemande ? –Du tout, elle est alsacienne… – (du tout)
  • –Bref, ils étaient dans le circuit ? –Oui… Ils avaient installé un poste émetteur clandestin dans le Bario Chino… […] Ils servaient de postiers en quelque sorte pour le réseau d'agents secrets soviétiques – (dans le circuit)
  • Ils se faisaient passer pour le frère et la soeur, Werth poussait la conscience… professionnelle jusqu'à teindre ses cheveux de la couleur de ceux de la femme, laquelle faisait du charme… –En France nous appelons ça du « rentre-dedans ». – (faire du rentre-dedans)
  • Il fronce les sourcils car, tout comme le Vieux, il a horreur des interruptions. – (froncer les sourcils)
  • Et alors, Luebig, vous avez changé votre fusil d'épaule ? Venant de l'hitlérisme intégral, vous vous êtes lancé dans les chemins tortueux de Moscou ? On a vu pire… – (changer son fusil d'épaule)
  • J'ai fait semblant de jouer le jeu avec eux… Je leur ai rendu quelques services qui les ont mis en confiance… – (jouer le jeu)
  • Voilà toute l'histoire… […] –Toute l'histoire ? fais-je en regardant Luebig… Comme vous y allez ! Et le reste ?… – (comme tu y vas)
  • Quand il vous a eu mis au courant de tout ça, vous l'avez abattu ? –J'ai fait justice… –Ne jouons pas sur les mots… – (jouer sur les mots)
  • Dire que ce mec, avec le grisbi chouravé en Allemagne, pourrait se la couler la douce… – (grisbi, chouravé)
  • Dire que ce mec, avec le grisbi chouravé en Allemagne, pourrait se la couler la douce… Mais non, il faut qu'il aille se coller dans les coups foireux les plus perfides ! – (foireux)
  • il se lève et passe dans une petite pièce que j'estime être la cuisine. J'entends ouvrir la porte d'un frigo et il radine avec de la charcuterie de sanglier sur une assiette – (frigo)
  • il radine avec de la charcuterie de sanglier sur une assiette, des petits pains, des fruits et un kil de rouquin. –Les émotions ne vous creusent pas, vous ? demande-t-il. – (les émotions, ça creuse)
  • –Que comptez-vous faire, partir maintenant ? –Oui… –Vous n'y pensez pas ! Il est plus de trois heures, c'est-à-dire l'heure où les Espagnols se couchent. Tout sera fermé, vous ne pourrez rien faire… – (vous n'y pensez pas !)
  • vous avez besoin de repos, regardez-vous dans une glace, on dirait que vous allez tomber… Est-ce la persuasion ? Toujours est-il que je me sens en effet ratiboisé pile. Les cannes en coton, comme si je venais de gagner les quinze cents mètres devant Mimoun – (ratiboisé, en coton)
  • je voudrais passer un coup de tube à l'Arycasa où m'attend mon compagnon… – (tube)
  • Ça vous ennuierait de me le demander, je ne parle pas espagnol. –Vous, un commissaire ? s'étonne-t-il. Ça le cloue. –Je ne connais qu'une langue vivante, c'est l'argot de Belleville. – (clouer)
  • Quelques minutes seulement d'attente, fait-il, comme si on avait un vase terrible de ne pas poireauter plus. – (vase)
  • Il allume une cigarette, tire quelques bouffées à la paresseuse et s'écrie : « Oye ! » – (à la paresseuse)
  • Évidemment, quand les larbins ont découvert le cadavre, ça a été le paveton dans la mare. Il y a eu aussitôt la méchante enquête interrogatoire du personnel et tout le cheese ! – (et tout le cheese)
  • En outre, le Gros sachant que j'étais sur la brèche n'a pas mouffeté afin de me laisser le champ libre. – (54180, sur la brèche)
  • J'éclate de rire. Y a de quoi. – (il y a de quoi)
  • après sa noye à la cave du Bario et sa tabassée-maison, il a remis le couvert aussi sec chez les pébroques d'ici ! – (tabassée, remettre le couvert, pébroque)
  • je suis ici pour accomplir une mission ; et cette mission consiste à buter l'homme qui m'a sauvé la vie. Depuis Corneille, on n'avait pas fait mieux dans le cornélien ! – (74998)
  • Trois plombes du mat, ça me paraît un peu chançard tout de même pour trouver un zig à son burlingue ! – (chançard)
  • L'instant n'est plus aux feintes coulées. Il faut y aller carrément et vite. – (carrément, feinte)
  • Trois plombes du mat, ça me paraît un peu chançard tout de même pour trouver un zig à son burlingue ! Je veux que le Vieux ne décramponne pas souvent, néanmoins je ne l'espère pas beaucoup… – (décramponner)
  • Je trouve la vie crevante, dis-je à Luebig. Il y a de ces renversements de situations sensationnels ! – (crevant)
  • Le goût sucré de la trouille, vous ne connaissez pas ça ? Non ? Eh bien, tant mieux pour vos gueules. C'est rudement moche. – (tant mieux pour vos gueules)
  • Le goût sucré de la trouille, vous ne connaissez pas ça ? Non ? Eh bien, tant mieux pour vos gueules. C'est rudement moche. On ne peut pas s'en défendre : ça vous colle à la peau comme de la glu… – (coller à la peau)
  • je pige ce qui m'a réveillé : c'est un crissement sur les dalles du patio. Je me lève et vais risquer un oeil par la fenêtre… – (risquer un oeil)
  • J'entends la respiration paisible de Luebig. Il en écrase comme un pape… – (roupiller comme un pape)
  • J'entends la respiration paisible de Luebig. Il en écrase comme un pape… S'agit de l'affranchir presto. Si je me branle les cloches plus longtemps on est chiche, le chleu et moi, d'hériter un caramel en plein chignon ! – (caramel, chignon, se branler les cloches)
  • Le lit est là… Le dormeur ronflotte doucement. – (75221)
  • Je le secoue. Luebig sursaute et je le vois plonger la main sous son oreiller. –Déconnez pas, fais-je, ce n'est que moi. – (déconner)
  • Je vous annonce des visites, à la nuit, comme dans le grand jeu… Seulement, ça m'étonnerait qu'il s'agisse du roi de trèfle… Tel que l'enfant se présente, ce serait plutôt des valets de pique… – (présenter l'enfant)
  • Vous n'auriez pas un pétard en rab, il y a longtemps que je n'ai pas fait de carton et ça me ferait plaisir de leur souhaiter le bonjour à ma façon… – (envoyer le bonjour)
  • Le vieux doit rester dans les environs pour faire le vingt-deux… – (vingt-deux !)
  • Elle fait partie de l'expédition punitive, cette chérie… Probable qu'elle aime la castagne. – (castagne)
  • La femme court au lit, arrache les couvrantes perforées et à son tour pousse un cri sauvage – (couvrante)
  • il choisit cet instant pour balanstiquer la purée. À la snobinarde qu'il défouraille, le gestapien ! Comme le marquis du Glandard au tir aux pigeons de Saint-Cloud. – (envoyer la purée, snobinard, défourailler)
  • il choisit cet instant pour balanstiquer la purée. À la snobinarde qu'il défouraille, le gestapien ! Comme le marquis du Glandard au tir aux pigeons de Saint-Cloud. – (75222)
  • il choisit cet instant pour balanstiquer la purée. […] Le grand maigre s'abat comme une masse, une olive en plein bol… – (olive)
  • il choisit cet instant pour balanstiquer la purée. […] Le grand maigre s'abat comme une masse, une olive en plein bol… – (bol)
  • Le nabot tient une mitraillette à la main… […] Le nabot tourne sa seringue vers nous – (seringue)
  • Je le plombe dans la poitrine et il se met à gigoter sur la carpette comme une tortue à la renverse… – (plomber, gigoter)
  • Léonora et le gorille enjambent les dessoudés pour gagner la sortie. – (dessoudé)
  • Luebig jure, car son arme vient de s'enrayer et moi je rate le gorille d'un poil de chose ! – (d'un poil de chose)
  • Luebig jure, car son arme vient de s'enrayer et moi je rate le gorille d'un poil de chose ! Luebig se rue au tiroir de sa commode. Il doit avoir une drôle de collection de machines à secouer le paletot, je vous promets… – (machine à secouer le paletot, je te promets)
  • nous allons pour sortir, mais à cet instant une volée de balles fait sauter des morcifs de plâtre à dix centimètres de nos frimes. – (morcif)
  • autrement on chipe une migraine qui ne vous lâche pas – (chiper)
  • D'ici à ce qu'on ait les carabiniers dans le dos, y a pas le Sahara ! – (d'ici que X il n'y a pas des kilomètres)
  • D'ici à ce qu'on ait les carabiniers dans le dos, y a pas le Sahara ! – (avoir les cognes dans le dos)
  • Je vise approximativement et j'envoie quatre prunes par colis postal ! Un cri m'annonce que j'ai fait mouche. – (prune, faire mouche)
  • Ils sont derrière le mur et ils tirent entre les tuiles qui le somment… Pour les avoir, c'est midi un quart ! – (c'est midi)
  • –Il n'y a pas une issue de secours ? je demande à Luebig. –Si, fait-il, mais la porte donne à côté de l'endroit où ils sont… –Merde arabe ! ça se présente mal… – (merde arabe !)
  • Je préférerais être sultan du Maroc que grand bignolon aux Services… malgré que ça ne soit pas une gâche de tout repos ! – (bignolon)
  • Je préférerais être sultan du Maroc que grand bignolon aux Services… malgré que ça ne soit pas une gâche de tout repos ! – (gâche)
  • Soudain, il se retourne et crache une praline. – (praline)
  • Nous en sommes là de nos emmerdements lorsque ça se met à cracher, au loin… Les rafales de mitraillette s'arrêtent. – (cracher)
  • Annonce ta viande, enflé ! crié-je à plein chapeau. – (annoncer sa viande, à plein chapeau)
  • Moi je ne souffrais pas, espérant que tu viendrais me tirer du trou, ton turf fini… – (turf)
  • –Tu le connais ? Il a les bras longs ! Je ne sais pas comment il s'y est pris, toujour est-il que les bignolons espagos m'ont brusquement fait le salut militaire en s'excusant de la méprise. – (avoir le bras long, bignolon)
  • On devrait se bouger, dit Bérurier, cette pistolade a réveillé les populations rurales… – (se bouger)
  • Y a de la viande froide dehors, annonce le Gros… Si vous voulez jeter un coup d'oeil… – (viande froide)
  • Léonora et le petit vieux sont là, avec chacun une bastos dans le placard. – (bastos, placard)
  • Léonora et le petit vieux sont là, avec chacun une bastos dans le placard. Comme tireur d'élite, Béru se pose là ! Il pulvérise une noisette à dix pas… – (se poser là)
  • Seule la femme vit encore… Mais c'est du peu au jus… Un vilain gargouillement s'échappe de sa gorge et ses yeux se révulsent… – (du peu au jus)
  • Je suis toujours en robe de chambre avec les nougats dans des espadrilles. – (nougats)
  • Va chercher mes fringues dans la salle […] Je me loquerai en cours de route ! – (loquer)
  • Cette Mercédès, c'est un vrai bijou. Il n'est pas encore fauchemann, Luebig, pour se payer des carrosses de cet acabit. – (faucheman)
  • Je tourne la clé de contact et le moteur vrombit… Il y a une explosion, puis il tourne rond… J'embraye et je sors dans la patio… – (tourner rond)
  • Il est clamsé, je viens d'y filer une prune dans la coiffe ! – (clamsé, prune, coiffe)
  • Voilà pourquoi on peut lui obéir : il est comme le Pape, ce mec, infaillible ! –Mes fesses ! – (mes fesses !)
  • –C'est cet homme ? demande-t-elle. Le grand pâlichon fait un signe affirmatif. – (35301)
  • J'entends la respiration paisible de Luebig. Il en écrase comme un pape… S'agit de l'affranchir presto. Si je me branle les cloches plus longtemps on est chiche, le chleu et moi, d'hériter un caramel en plein chignon ! – (presto)

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