C.− Expr. pop. Faire du foin, faire un foin du diable. Faire du tapage, causer du scandale. Tout le monde en jase. Ça fait un foin du diable. Ils hurlent tous après Gélique. Ils disent qu'il faut la fouetter (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 135) :
2. ... un employé venait d'apparaître. Il dit : − En v'là des pétardiers ! ils sont deux et ils font du foin comme trente-six. Interloqués, ils répondirent : − Aussi, c'est qu'nous prenons l'train. − Eh ! reprit l'homme, est-ce une raison pour faire un chabanais pareil ! Courteline, Train 8 h 47,1888, 2e part., 8, p. 191. (tlfi:foin)
- foin (faire du -) loc. verb. non conv. CARACT. "faire du scandale" - TLF, cit. Courteline, 1888 ; FEW (3, 455a), 1920, Sainéan ; GLLF, 1920, Bauche ; PR[72], ø d.
- 1903 - «Quelle crâneuse, c'te Mérine ! Ça fait du foin, de la jactance... Ça tient le rad à soi toute seule...» J. Lorrain et D. Fabrice, Clair de lune, I, iii - B.T. (bhvf:foin)
- Fouine : vacarme nocturne dans poulailler ? (AYN)
- Argot parisien courant d'avant-guerre (Dauzat1918voc)