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Citations relevées dans “L'argot des poilus. Dictionnaire humoristique et philologique du langage des soldats de la grande guerre de 1914. Argots spéciaux des aviateurs, aérostiers, automobilistes, etc.” (1918)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans L'argot des poilus. Dictionnaire humoristique et philologique du langage des soldats de la grande guerre de 1914. Argots spéciaux des aviateurs, aérostiers, automobilistes, etc., avec l'entrée qui y est attachée.

  • Le poilu sait rarement à l'avance quand il va attaquer ; mais il sait reconnaître à certains signes le moment où se prépare un coup de tabac, alors, avec un sérieux, mêlé d'insouciance gouailleuse, il lance : –Gare au coup de Trafalgar ! – (coup de tabac)
  • Le poilu sait rarement à l'avance quand il va attaquer ; mais il sait reconnaître à certains signes le moment où se prépare un coup de tabac, alors, avec un sérieux, mêlé d'insouciance gouailleuse, il lance : –Gare au coup de Trafalgar ! – (coup de Trafalgar)
  • Du créneau, la vue s'étend sur les tranchées ennemies et sur le billard, c'est ainsi qu'on appelle l'espace libre entre les réseaux barbelés, qui n'a d'autres occupants que les cadavres, les rats et les patrouilles. – (billard)
  • Le toubib m'a mis ex. – (être ex)
  • être au repos à l'arrière paraît un filon. Eh bien, non ! demandez au soldat de 1re classe Bidon-d'eau ; il vous dira : –Ah ! non ! c'est pas le filon, il faut faire l'exercice et pivoter comme des bleus. – (pivoter)
  • Ils nous ont pilonné avec du gros. – (gros)
  • Les hommes-saucisse, comme on appelle parfois les observateurs, sont volontiers superstitieux et, comme les aviateurs, conservent précieusement dans leur nacelle les fétiches les plus bizarres – (homme-saucisse)
  • Dites-moi si, chaque jour, quand vous avez fiévreusement dévoré cinq ou six journaux, que vous vous êtes farci la cervelle de tous les communiqués et des commentaires, vous ne jetez pas vos journaux avec dégoût – (farcir la cervelle)
  • Il y a téléphone et téléphone, comme il y a fagots et fagots – (il y a X et X)
  • Les tiraillous sénégalais sont déjà entrés dans la légende de la Grande Guerre, avec leurs histoires terrifiantes de coupe-coupe ; ils ne parlent que de « couper cabèche » et comme ils voient que ça amuse les infirmières, je crois qu'ils inventent parfois pour pour faire plaisir à la « dame blanche ». – (couper la cabèche)
  • Pour les jeunes, les territoriaux sont les pépères, c'est-à-dire les petits pères. – (85935)

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