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Citations relevées dans “La racaille” (1928)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans La racaille, avec l'entrée qui y est attachée.

  • on rigole avec le gabelou qui est presque un copain, et pas fier. – (72220)
  • Il y a deux rosses, deux pauvres rosses poussives, dont l'abattoir ne voudra pas lorsqu'elles ne pourront plus traîner leurs carrioles aux planches assujetties par de la tôle de boîtes à pétrole, et du fil de fer. – (rosse)
  • Il y a une vingtaine de ces petits vauriens venus, on ne sait d'où, s'offrir aux biffins, et qu'ils appellent des nègres. – (nègre)
  • Robert, le père Poubelle, le grand Joseph, Peau-de-Lapin, et vingt autres (ce sont des « placiers » qui ont acheté leurs places, 10 fr., 30 fr., 50 fr.) se dirigent vers les principales artères du quartier – (placier)
  • la lie de cette lie, les chiffonniers coureurs, se dispersent à travers les ruelles plus humbles, les petites rues Savart, Michel-de-Bourges, Jousseaume, Monte-Christo, vers des boîtes de purotins – (coureur)
  • De mémoire de biffin, ça ne s'est jamais vu que les copains d'à côté viennent en bloc, vous arracher le morceau de la bouche. – (arracher le morceau de la bouche)
  • On a bien assez de mal à faire ses trois sous de l'heure en s'envoyant des vingt-cinq kilomètres dans la matinée. – (s'envoyer)
  • C'est Jacqueneaudin, un biffin ramasseur qu'on appelle surtout Ragougnasse à cause d'un infect ragoût qu'il affectionne particulièrement – (ragougnasse)
  • Il est célèbre dans la cité, le frichti à Ragougnasse qu'il ne s'offre que les rares jours de liesse, car c'est encore cher, tout ce fourbi-là. – (fourbi)
  • La Goualeuse, l'ivrognesse qui chantait tout à l'heure – (goualeuse)
  • personne ne partage son goût pour cette cuisine inventée un jour de saoûlographie. – (soulographie)
  • mais ce frichti à Ragougnasse est trop particulier ; l'eau-de-vie y est abîmée par la graisse de mouton. Et puis, ça vous emporte la gargamelle, malgré qu'on l'ait blindée. – (gargamelle)
  • mais ce frichti à Ragougnasse est trop particulier ; l'eau-de-vie y est abîmée par la graisse de mouton. Et puis, ça vous emporte la gargamelle, malgré qu'on l'ait blindée. – (blindé)
  • Elle est vêtue d'un vieux peignoir de pilou qu'elle a relevé avec des épingles de nourrice pour ne pas trop en souiller le bas – (65039)
  • Et avec ça qu'on trotte comme des limaces, ce matin… De ce train-là, quand on sera sur le turbin, on va pas seulement faire pour deux ronds de camelote… – (trotter)
  • Et avec ça qu'on trotte comme des limaces, ce matin… De ce train-là, quand on sera sur le turbin, on va pas seulement faire pour deux ronds de camelote… – (comme des limaces)
  • Et avec ça qu'on trotte comme des limaces, ce matin… De ce train-là, quand on sera sur le turbin, on va pas seulement faire pour deux ronds de camelote… – (turbin)
  • Et puis quoi, est-ce que tu te figures que tu pourrais porter un sac, même que t'en trouverais des flaupées, de camelote ? – (une flopée de)
  • Les deux pipelettes de la rue de la Plaine vont peut-être me donner les frusques qu'elles m'ont promises, la semaine dernière… – (pipelette)
  • Ah ! oui, on est propres avec la mère malade… Et puis moi [enceinte]… dans quelques jours… On est propres !… – (être propre)
  • Les gosses tout seuls… Rien à se mettre sous la dent… ni sur le dos… – (se mettre qqchose sous la dent)
  • Les gosses tout seuls… Rien à se mettre sous la dent… ni sur le dos… – (sur le dos)
  • Françoise a été employée chez lui [maître-chiffonnier] comme triqueuse, un métier immonde qui consiste à trier toutes les saletés que les chiffonniers vendent au « Maître », à rester accroupies, à fouiller dans l'ordure, dans un nuage de poussière – (triqueur)
  • le tas de hardes […] dont Ragougnasse dit avec orgueil que « c'est du mérinos à dix ronds le kil […] » – (kil)
  • Il y en a au moins pour une thune là-dedans, mais il peut se taper, c'te vache de Milord, c'est pas pour sa gueule, ah ! non ! – (pour ma gueule)
  • Il y en a au moins pour une thune là-dedans, mais il peut se taper, c'te vache de Milord, c'est pas pour sa gueule, ah ! non ! – (se taper)
  • après avoir mis sa pauvre Françoise enceinte, l'a renvoyée parce qu'elle ne pouvait plus rester accroupie pour faire le tricage – (tricage)
  • Ferraille-à-vendre, un biffin dégourdi et qui ne se saoûlait pas, un « placier » qui avait payé deux cents francs le droit de vider les boîtes des Galeries de la Belle Couturière, rue de Sèvres – (placier)
  • Ferraille-à-vendre, un biffin dégourdi […], un « placier » qui avait payé deux cents francs le droit de vider les boîtes des Galeries de la Belle Couturière, rue de Sèvres, et qui, après s'être établi chineur-brocanteur, à Montrouge, l'avait plaquée. – (chineur)
  • La Baroque, une voisine qui ne va plus aux boîtes depuis quelque temps, parce que sa tête déménage – (déménager)
  • elle dispose des copeaux sur les charbons ; ça bout presque tout de suite. –Ça fera du bien par où ça passera, dit Georgette importante. Elle ne boude plus, maintenant que la soupe est prête : elle montre de vilaines dents voraces – (ça fait du bien par où ça passe)
  • Les pipelettes […] ont […] donné à Françoise les frusques promises, de bonnes frusques, un grand châle trouvé dans une vieille malle, tout piqué des mites, mais qui sera très chaud et fera des robes pour les petites, une culotte sans fond mais en laine – (frusque)
  • elle a mis la main sur un pied de chandelier en étain ; presque une livre, au moins dix sous, et sur un pneu à peu près entier. Ça c'est de la chance ! […] Et le père qui croyait qu'elle ne ferait rien du tout ! – (faire)
  • quelques os, une dizaine de capsules d'étain, de la ficelle, un morceau de fonte, un bout de tapis. Rien de ce qui chiffre un peu sans trop peser – (chiffrer)
  • Son sac vaut plus de trente sous. Pour peu que le père en fasse autant, ce sera une journée mirobolante, de quoi acheter du bifteck de cheval pour la mère – (mirobolant)
  • Son tricage chez Milord lui a servi à apprendre comment on se retourne dans la brocante. Seulement, voilà, il faut avoir au moins trois pièces de cent sous d'avance pour s'établir proprement et étaler une couverture à peu près garnie – (se retourner)
  • une boîte qui ne semblait pleine que de découpures de papier, de carcasses de volailles, d'un bouquet fané, de menues choses visqueuses sans nom, sans vente. – (sans nom)
  • Mais non, ce n'est pas encore le temps ; la mère Probloque, qui s'y entend à tirer les mômes, lui a dit que ça ne serait que pour la Noël. Il y a encore du chemin. – (72224)
  • Mais non, ce n'est pas encore le temps ; la mère Probloque, qui s'y entend à tirer les mômes, lui a dit que ça ne serait que pour la Noël. Il y a encore du chemin. – (tirer les mômes)
  • Cependant, elle se sent toute barbouillée, toute chose, et ça lui a coupé les bras et les jambes. – (barbouillé)
  • Cependant, elle se sent toute barbouillée, toute chose, et ça lui a coupé les bras et les jambes. – (tout chose)
  • Et Françoise remonte son sac sur son épaule. Il est lourd. Ces frusques, ce pied de chandelier, ce pneu, une poignée de « mitraille », ça commence à faire. – (72226)
  • Plus que cette boîte, et puis en route pour Malassis. Peut-être bien que ça va être le fin chopin, là-dedans, le cuivre rouge, ou encore de l'étain – (chopin)
  • Plus que cette boîte, et puis en route pour Malassis. Peut-être bien que ça va être le fin chopin, là-dedans, le cuivre rouge, ou encore de l'étain – (fin)
  • Plus que cette boîte […]. Peut-être bien que ça va être le fin chopin, là-dedans, le cuivre rouge, ou encore de l'étain, parce qu'aujourd'hui, elle a plutôt la main, oui, Françoise. C'est le père qui va en avoir un coin bouché ! – (avoir la main)
  • Plus que cette boîte […]. Peut-être bien que ça va être le fin chopin, là-dedans, le cuivre rouge, ou encore de l'étain, parce qu'aujourd'hui, elle a plutôt la main, oui, Françoise. C'est le père qui va en avoir un coin bouché ! – (en boucher un coin)
  • –Dites donc, vous, faudrait voir à ne pas salir le trottoir… Remettez-moi dans la boîte ce que vous avez fait tomber, et plus vite que ça… – (dites donc)
  • –Dites donc, vous, faudrait voir à ne pas salir le trottoir… Remettez-moi dans la boîte ce que vous avez fait tomber, et plus vite que ça… – (et plus vite que ça !)
  • Regardez-moi ça, crie-t-elle, si ce n'est pas honteux… À cette heure-ci, ça ne tient déjà plus debout… – (ne plus tenir debout)
  • Si elle peut l'emporter, c'est tout de même plus de trente sous de sauvés. Une somme qui compte, pas facile à gagner, par le temps qui court. – (par les temps qui courent)
  • Des coureurs viennent vider leurs sacs dans les carrioles, et s'en retournent, en hâte, à la chasse aux poubelles. – (coureur)
  • Cette rue des Rasselins, n'en finit plus, mon Dieu ! – (53890)
  • Des voyous ricanent en la dévisageant ; cette pâleur d'agonie les amuse : –Eh bien, la petite mère, on a pris sa bitture !… – (biture)
  • Alla'a avalé une poubelle, pas possible !… On a plutôt quelque chose comme appétit dans la biffe ! – (pas possible !)
  • Alla'a avalé une poubelle, pas possible !… On a plutôt quelque chose comme appétit dans la biffe ! – (biffe)
  • Alla'a avalé une poubelle, pas possible !… On a plutôt quelque chose comme appétit dans la biffe ! – (quelque chose)
  • C'est le petit Jules, dit Crapoussin, Deux-liards-de-beurre, et Boscot, mais surtout Crapoussin, un biffin de dix-huit ans, un pauvre petit avorton bossu qui en paraît à peine quatorze, un corps d'enfant malade – (crapoussin)
  • C'est le petit Jules, dit Crapoussin, Deux-liards-de-beurre, et Boscot, mais surtout Crapoussin, un biffin de dix-huit ans, un pauvre petit avorton bossu qui en paraît à peine quatorze, un corps d'enfant malade – (boscot)
  • C'est le petit Jules, dit Crapoussin, Deux-liards-de-beurre, et Boscot, mais surtout Crapoussin, un biffin de dix-huit ans, un pauvre petit avorton bossu qui en paraît à peine quatorze, un corps d'enfant malade – (deux liards de beurre)
  • Il est « nègre » chez le grand Joseph, mais c'est rare qu'il fasse les boîtes. – (nègre)
  • C'est toute une affaire, cette marmaille-là, surtout qu'il y en a deux, sept ans et neuf ans, qui prennent des attaques de nerfs, et qui restent longtemps par terre, en ouvrant les yeux et la bouche à vous ficher la frousse. – (c'est toute une affaire)
  • C'est toute une affaire, cette marmaille-là, surtout qu'il y en a deux, sept ans et neuf ans, qui prennent des attaques de nerfs, et qui restent longtemps par terre, en ouvrant les yeux et la bouche à vous ficher la frousse. – (frousse)
  • Crapoussin ne va presque jamais faire les boîtes. C'est « en seconde » qu'il va. À 9 heures, une fois que les « coureurs » et les « placiers » sont revenus à la cité, il file à Saint-Ouen, où il y a une grande décharge – (aller en seconde)
  • C'est toujours que les biffins du matin y ont laissé de la « mitraille », du fil de laiton, des boîtes de conserves, mille petits fourbis qu'on ne voit pas quand on est forcé de se dégrouiller. – (se dégrouiller)
  • C'est toujours que les biffins du matin y ont laissé de la « mitraille », du fil de laiton, des boîtes de conserves, mille petits fourbis qu'on ne voit pas quand on est forcé de se dégrouiller. – (72226)
  • C'est toujours que les biffins du matin y ont laissé de la « mitraille », du fil de laiton, des boîtes de conserves, mille petits fourbis qu'on ne voit pas quand on est forcé de se dégrouiller. – (fourbi)
  • tu ne feras pas mal, Deux-liards-de-beurre, comme père de famille… Prépare-toi, on va faire chauffer la colle… – (72229)
  • Alors, il avait ri plus fort que tous, il avait ri à s'en démancher la gargamelle. – (rire à s'en démancher la gargamelle)
  • Crapoussin en ménage, ça aurait été un spectacle pas ordinaire. Histoire de rigoler, quoi ! – (pas ordinaire)
  • Crapoussin en ménage, ça aurait été un spectacle pas ordinaire. Histoire de rigoler, quoi ! – (histoire de)
  • Crapoussin en ménage, ça aurait été un spectacle pas ordinaire. Histoire de rigoler, quoi ! Faut bien se faire un peu de bon sang de temps en temps. – (se faire du bon sang)
  • elle désigne son ventre, et soupire. –Ah ! dit Crapoussin en souriant, le petit salé qui s'amène… – (salé)
  • Çui-là qu'en serait vexé, ça ferait une fameuse andouille… N'y a rien de plus naturel, quoi… – (fameux)
  • Et Crapoussin, ayant laissé tomber son sac, s'est élancé pour soutenir Françoise défaillante. –Allons, voyons, la gosse, tu vas pas t'aplatir sur le trottoir !… Appuie-toi sur mon épaule, n'aie pas peur… – (s'aplatir)
  • –Fais vite… –Kif-kif un zèbre, dit-il… – (comme un zèbre !)
  • –Fais vite… –Kif-kif un zèbre, dit-il… Toi, la gosse, t'as qu'à serrer le frein en attendant… – (72231)
  • Allons, y a du bon, dit-il, en voyant que Françoise sourit doucement, maintenant, sans que l'inévitable ne soit accompli encore. – (y a bon !)
  • Tu parles qu'elle a gueulé après moi, la Goualeuse, quand j'y ai enlevé la carriole du Notaire ! – (gueuler)
  • Allons, rigole, la gosse… Faisez une risette à Crapoussin… – (risette)
  • Laisse donc ton sac tranquille… C'est trente sous de fichus à l'eau… Et puis, quoi ? – (72232)
  • Le mieux, ça serait de filer à l'Hôpital Debrousse… Là, tout près, sur le boulevard Davoust, en face le bastion 14… Peut-être bien qu'on t'ouvrira la porte, qu'on te laissera pas pondre dans la rue… – (pondre)
  • Mon sac, sanglote-t-elle. C'en était un d'au moins trente sous… Un châle pour couvrir la mère…, des frusques pour les gosses… Des fois que c'est que de la chiffaille… Mais, çui-là…, au moins pour trente sous… – (chiffaille)
  • et se fait une grosse voix fâchée ; sa gorge se serre un peu. –Non, mais quoi !… T'es pas loufoque de chialer pour ça… – (non mais !)
  • et se fait une grosse voix fâchée ; sa gorge se serre un peu. –Non, mais quoi !… T'es pas loufoque de chialer pour ça… – (loufoque)
  • Ou c'est que je vas fourrer la camelote, alors, si tu te payes ma bagnole [carriole à bras] !… – (bagnole)
  • On s'explique. C'est un bon type qui n'est pas de la race des biffins, mais qui, depuis trente ans qu'il chiffaille et roule sa bosse à travers toutes les cités de Paris et de la banlieue, est devenu biffin jusqu'au bout des ongles. – (chiffailler)
  • On s'explique. C'est un bon type qui n'est pas de la race des biffins, mais qui, depuis trente ans qu'il chiffaille et roule sa bosse à travers toutes les cités de Paris et de la banlieue, est devenu biffin jusqu'au bout des ongles. – (jusqu'au bout des ongles)
  • On s'explique. C'est un bon type qui n'est pas de la race des biffins, mais qui, depuis trente ans qu'il chiffaille et roule sa bosse à travers toutes les cités de Paris et de la banlieue, est devenu biffin jusqu'au bout des ongles. – (rouler sa bosse)
  • cette manie qu'il a de ne jamais rester perché au même endroit comme les autres. – (72235)
  • Il a été du « Marché aux poux » du quartier Saint-Victor, de la Maison Blanche, de Javel, des Grandes-Carrières, de Clignancourt, de Saint-Ouen, de Clichy – (Marché aux poux)
  • Ce n'est plus qu'un vieux ramasseur qui a bien de la peine à faire ses trente-cinq sous. Pas moyen de lutter avec ceux qui ont des jambes solides et qui vous retournent dix boîtes pendant qu'on a juste le temps d'en faire une. – (ramasseur)
  • D'avoir été, jadis, saute-ruisseau chez un notaire de Levallois, ce qui lui a valu son surnom, il a gardé un reflet vague de la société bourgeoise, ce qui fait qu'à son rude langage d'affranchi, se mêle parfois, rarement, une expression délicate – (saute-ruisseau)
  • D'avoir été, jadis, saute-ruisseau chez un notaire de Levallois, ce qui lui a valu son surnom, il a gardé un reflet vague de la société bourgeoise, ce qui fait qu'à son rude langage d'affranchi, se mêle parfois, rarement, une expression délicate – (affranchi)
  • Théophile est derrière eux, mais il ne peut les suivre qu'à distance à cause de ses croquenots trop larges qui lui sortent des pieds presque à chaque pas. – (croquenot)
  • Le feu à Malassis, ça peut être la destruction de toutes leurs baraques de planches, de carton bitumé et de carreaux de plâtre – (baraque)
  • Justement que j'ai une petite pile de mérinos et d'os, près de neuf balles, que je fais depuis trois mois et que je voulais bazarder à Milord… Si ça se rôtit, je suis propre !… – (72238)
  • Justement que j'ai une petite pile de mérinos et d'os, près de neuf balles, que je fais depuis trois mois et que je voulais bazarder à Milord… Si ça se rôtit, je suis propre !… Pas de quoi allonger une datte au proprio… – (72239)
  • Je parie que c'te charogne de Rouquine était encore blindée, pour avoir foutu le feu à sa baraque… Depuis qu'elle s'est collée avec Robert, on ne voit que sa gueule aux « Amateurs de la bouteille »… – (blindé)
  • Je parie que c'te charogne de Rouquine était encore blindée, pour avoir foutu le feu à sa baraque… Depuis qu'elle s'est collée avec Robert, on ne voit que sa gueule aux « Amateurs de la bouteille »… – (se coller avec)
  • Ton petit salé attend qu'on soit rendu à l'hôpital pour faire son petit effet… – (pincer son petit effet)
  • Et après, une fois que t'auras vu que la vieille, et les gosses, ne sont pas grillés, on se trottera pour Debrousse… – (se trotter)
  • Et après, une fois que t'auras vu que la vieille, et les gosses, ne sont pas grillés, on se trottera pour Debrousse… Parce que, tu sais, le moutchachou, pas possible qu'il soit complaisant jusqu'à perpète… – (mouchachou)
  • T'auras pas frio, je pense, avec tout ça sur le bide… – (frio)
  • Le Notaire avait pris les devants. Il marchait avec Poêle-à-Marrons, un biffin monstrueux, bancal, tortu, grêlé, un échappé de la Cour des Miracles. – (poêle à marrons)
  • Le Notaire avait pris les devants. Il marchait avec Poêle-à-Marrons, un biffin monstrueux, bancal, tortu, grêlé, un échappé de la Cour des Miracles. – (échappé de la cour des Miracles)
  • une ancienne triqueuse de chez Milord, aussi, à la poitrine abondante, au nez en pied de marmite, aux gros yeux stupides – (nez en pied de marmite)
  • Il y a comme cela des fois où la nature s'est trompée étrangement en fixant une âme des plus viles sous un bon visage rigolo. – (rigolo)
  • On peut dire qu'il les retourne, oui, ces pauvres biffins ! Et c'est si facile ! […] On ne peut trouver nulle part, une pâte plus malléable que celle-là. C'est bête, et ça a bon coeur – (retourner)
  • C'est un pauvre diable de monde qui n'a conscience, ni de sa bêtise, ni de sa saleté, ni de la noblesse de son indifférence. – (pauvre diable)
  • Il y a là le Notaire dont l'incendie a mis les nerfs en pelote, bien que sa cambuse n'ait pas été touchée – (mettre les nerfs en pelote)
  • un autre biffin venu de Lyon, il y a un an, et appelé du nom que les Lyonnais donnent aux biffins : Marchand-de-Pattes. C'est le révolutionnaire de la cité. – (Marchand-de-Pattes)
  • Il apprend aux gosses à chanter la Carmagnole et l'Internationale, et, surtout aux jours de grande saoûlerie, il grogne des paroles de meetings, excite les copains à faire du chambard, ne cesse de parler de coopératives, syndicats – (chambard)
  • La plupart des biffins, il faut le dire, ne l'ont pas trop à la bonne, non plus, car on n'a jamais été révolutionnaire dans la chiffaille. – (chiffaille)
  • Ils n'aiment pas se casser le cerveau à réfléchir profondément, sur n'importe quoi, même sur leur propre misère. – (se casser le cerveau)
  • Ils disent [biffins misérables] qu'un coup de pétard qui mettrait tout le bazar de la société sens dessus dessous, ne ficherait pas un os de plus dans les poubelles du bourgeois. Au contraire. Ils détestent qu'on s'occupe de leurs affaires, de leur faim – (coup de pétard)
  • –Trois kilos justes comme Auguste, avait dit Milord en rabaissant sa romaine dont la barre tinta contre un tas de zinc. – (juste comme Auguste)
  • –Trois kilos justes comme Auguste, avait dit Milord en rabaissant sa romaine dont la barre tinta contre un tas de zinc. – (72246)
  • –Non, mais quoi !… Alors, ça va être tous les jours que tu rouspèteras… Je te paye ta camelote au prix du vieux mérinos, un point, c'est tout… – (non mais !)
  • –Non, mais quoi !… Alors, ça va être tous les jours que tu rouspèteras… Je te paye ta camelote au prix du vieux mérinos, un point, c'est tout… – (un point c'est tout)
  • Qu'est-ce que c'est qu'il y a surtout dans tes trois kilos ?… Du vieux mérinos !… Eh bien, alors !… Voilà tes dix ronds… Et à la revoyure !… – (à la revoyure)
  • La remporter ailleurs, ma camelote !… Pardi, ailleurs, c'est toujours la même fripouille que toi qui nous bouffe la laine du dos… – (bouffer la laine sur le dos)
  • T'as jamais fait peur qu'aux pauv's gars de la cité qu'ont du sang de navet dans les veines… – (sang de navet)
  • il s'était interrompu pour relever lentement les manches de sa chemise ; il montrait d'énormes bras poilus […] –T'as beau étaler ta viande, crapule !… On est là pour te raboter la gueule… – (étaler sa viande)
  • il s'était interrompu pour relever lentement les manches de sa chemise ; il montrait d'énormes bras poilus […] –T'as beau étaler ta viande, crapule !… On est là pour te raboter la gueule… – (raboter la gueule)
  • Le calme de Milord exaspérait Marchand-de-Pattes qui cherchait une bataille, une bataille où il eût écopé certainement, mais qui eût excité, sans doute, la haine sourde des biffins contre l'ogre, et mis en évidence cette exploitation éhontée. – (ogre)
  • Et vous ne pipez pas une datte, espèce d'idiots !… C'est l'heure d'ouvrir les yeux, abrutis… – (pas une datte)
  • Et vous ne pipez pas une datte, espèce d'idiots !… C'est l'heure d'ouvrir les yeux, abrutis… Tant plus nous nous laisserons bouffer, tant plus il engraissera, ce cochon-là, et tant plus qu'on crèvera dans la mouise, nous autres… – (46692)
  • Et vous ne pipez pas une datte, espèce d'idiots !… C'est l'heure d'ouvrir les yeux, abrutis… Tant plus nous nous laisserons bouffer, tant plus il engraissera, ce cochon-là, et tant plus qu'on crèvera dans la mouise, nous autres… – (se laisser bouffer)
  • Et vous ne pipez pas une datte, espèce d'idiots !… C'est l'heure d'ouvrir les yeux, abrutis… Tant plus nous nous laisserons bouffer, tant plus il engraissera, ce cochon-là, et tant plus qu'on crèvera dans la mouise, nous autres… – (mouise)
  • Et vous ne pipez pas une datte, espèce d'idiots !… C'est l'heure d'ouvrir les yeux, abrutis… Tant plus nous nous laisserons bouffer, tant plus il engraissera, ce cochon-là, et tant plus qu'on crèvera dans la mouise, nous autres… – (tant plus que X tant plus que Y)
  • Ça fait sept kilos de blanc propre, mon père Ragougnasse. Dix-sept ronds, malgré qu'il est un peu mouillé […]. –Et t'es fadé, mon vieux Ragougnasse […] T'as ton compte du moment que c'est que de la chiffaille… – (être fadé)
  • ta romaine ou ta bascule, ça ne vaut le coup que pour peser du chiffon, du papelard, de l'os ou du gros dur… Mais pour l'étain ou le cuivre, il faudrait des balances tout ce qu'il y a de juste… – (papelard)
  • –Compte là-dessus qu'i'se paye des balances justes au gramme, avec tous les poids, la vache ! – (compter là-dessus)
  • il a fait devant moi quelque chose comme un cent de pesées de cuivre rouge… Sur chacune, il y avait, au moins, deux cent cinquante grammes d'écart… À vingt ronds le kil, ça lui a fait vingt-cinq balles de boni, rien que sur le poids… – (kil)
  • il a fait devant moi quelque chose comme un cent de pesées de cuivre rouge… Sur chacune, il y avait, au moins, deux cent cinquante grammes d'écart… À vingt ronds le kil, ça lui a fait vingt-cinq balles de boni, rien que sur le poids… – (boni)
  • Plusieurs fois, il a ouvert la bouche pour parler au « maître » qui défaisait des ballots et étalait la camelote à triquer le lendemain – (triquer)
  • plusieurs fois, il a été sur le point de lui dire la phrase si souvent répétée dans sa pensée : « Tu sais, la gosse, elle a lâché le paquet, et si tu pouvais y donner un peu d'aide pour son petit salé, ça ne serait pas de refus… » – (lâcher le paquet)
  • plusieurs fois, il a été sur le point de lui dire la phrase si souvent répétée dans sa pensée : « Tu sais, la gosse, elle a lâché le paquet, et si tu pouvais y donner un peu d'aide pour son petit salé, ça ne serait pas de refus… » – (ce n'est pas de refus)
  • mais, voilà, il n'a pas pu, parce que justement, Milord l'a regardé avec un drôle d'air, en sale type, comme s'il avait compris. – (72252)
  • Devant La Belle Chopine, un autre bistro de la cité, Poêle-à-Marrons, déjà imbibé de quelques demi-setiers, l'appelle : –Amène-toi, l'frère, je te fais un litre au zanzi… – (imbibé)
  • Devant La Belle Chopine, un autre bistro de la cité, Poêle-à-Marrons, déjà imbibé de quelques demi-setiers, l'appelle : –Amène-toi, l'frère, je te fais un litre au zanzi… – (zanzi)
  • C'étaient des regards de bonne fille qui ne se fiche pas de vous, des regards qu'elle devait avoir pour des gars qui ne sont pas boscots, qui n'ont pas une binette mal ficelée, et des jambes en manches de veste. – (ficelé)
  • C'étaient des regards de bonne fille qui ne se fiche pas de vous, des regards qu'elle devait avoir pour des gars qui ne sont pas boscots, qui n'ont pas une binette mal ficelée, et des jambes en manches de veste. – (jambes en manche de veste)
  • Parce que, maintenant, j'vas plus en seconde à Saint-Ouen, j'vas pas si loin, j'vas dans le haut de Bagnolet où c'est qu'on en fait une [décharge] pour boucher un bas-fond, à côté de la Dhuys… – (aller en seconde)
  • Alors, je prépare la frigousse, et j'ai plus rien à fout'… – (frigousse)
  • T'auras à t'inquiéter de rien, la gosse, qu'à donner du lolo à ton petit salé… – (lolo)
  • ou laver un bout de chiffaille à ton môme pour qu'i'ne soit pas trop dans la marmelade… – (marmelade)
  • et encore laissait-il sur le comptoir de Milord, la moitié des trente ou trente-cinq sous qu'il faisait – (faire)
  • Madame la bourgeoise qui se paye une femme de ménage !… C'est dommage que je sois pas nourrice en même temps… Sans ça, la gosse, t'aurais eu qu'à battre ta flemme… – (flemme)
  • N'ayez pas peur, la mère, on va vous soigner gentiment, sans trop de pétard… Et il le faisait sans pétard du tout, son service ; il était comme une caresse vivante qui s'agitait, silencieusement, auprès de la pauvre femme et de Françoise. – (pétard)
  • Puis il filait, vers le crédit enchanté de Milord, noyer son chagrin dans la vinasse ou du casse-poitrine. – (vinasse)
  • Puis il filait, vers le crédit enchanté de Milord, noyer son chagrin dans la vinasse ou du casse-poitrine. – (casse-poitrine)
  • En rien de temps, les doigts agiles de Crapoussin avaient méticuleusement classé toute la maigre camelote que le biffin rapportait de sa tournée. – (en un rien de temps)
  • Et un maitn, comme il faisait un froid de loup, voilà que le gérant de la cité était venu chez Ragougnasse et avait fait enlever la porte. – (froid de loup)
  • Il paraît que ces sacrés boscots, ça a tous du sang de capitaliste dans les veines. – (boscot)
  • Quel remords le torturait, de s'être fait voleur, la première fois de sa vie, pour aller se gratter le gosier, chez cette sale fripouille de Milord ! – (se gratter le gosier)
  • Et il était parti siffler un verre de fil-en-quatre pour tâcher de dissiper un désespoir qui martelait son vieux coeur abruti. – (siffler)
  • Et il était parti siffler un verre de fil-en-quatre pour tâcher de dissiper un désespoir qui martelait son vieux coeur abruti. – (fil-en-quatre)
  • C'est surtout maintenant qu'elle allait filer rondo, maintenant que l'hiver entrait, carrément, pousser sa pauvre carcasse. – (72254)
  • C'est surtout maintenant qu'elle allait filer rondo, maintenant que l'hiver entrait, carrément, pousser sa pauvre carcasse. – (72255)
  • comme Françoise présentait à sa mère une soupe chaude donnée aux petits par les soldats du bastion 14 et dans laquelle elle avait versé un verre de vinasse acheté à La Belle Chopine, la pauvre biffine […] n'avait pas fait un mouvement. – (vinasse)
  • comme Françoise présentait à sa mère une soupe chaude […] dans laquelle elle avait versé un verre de vinasse acheté à La Belle Chopine, la pauvre biffine, un peu dégagée des hardes qui la recouvraient, n'avait pas fait un mouvement. – (biffin)
  • Allons, la gosse, allons, quoi ! On est tous pour claquer un jour ou l'autre !… C'est pas raisonnable de chialer comme ça !… Faut se faire une raison, quoi !… – (se faire une raison)
  • La Goualeuse, aussi, console Françoise et lui présente un verre de vin mêlé de quelques gouttes d'eau-de-vie, ce qui est un vulnéraire de biffin pour se remettre des grandes émotions. – (34921)
  • la mère Probloque, une heureuse, celle-là, qui n'a pas à craindre que le proprio lui fasse jamais enlever son toit et sa porte, car elle a su mettre de l'os de côté, acheter un morceau de terrain, et se faire monter une bicoque en boîtes à sardines – (probloc)
  • la mère Probloque, une heureuse, celle-là, qui […] a su mettre de l'os de côté, acheter un morceau de terrain, et se faire monter une bicoque en boîtes à sardines, crépie au bitume. – (bicoque)
  • Colle-de-Pâte, dès la sortie de la cité, a trouvé dans le fossé de l'Avenue, un gros paleron de vache auquel adhérait une moitié d'humérus ; c'est tout ce qu'il y a de numéro un comme os de travail ; c'est du vingt-cinq balles les cent kilos. – (numéro un)
  • et un gosse crie à un de ses camarades que c'est la chiffaille qui se balade derrière une poubelle [convoi mortuaire de chiffonniers]. – (chiffaille)
  • La Goualeuse propose qu'on entre chez le bistro d'en face le cimetière lécher une goutte de fil-en-quatre pour se remettre. – (lécher)
  • La Goualeuse propose qu'on entre chez le bistro d'en face le cimetière lécher une goutte de fil-en-quatre pour se remettre. – (34203)
  • Non, dit Ragougnasse, la première tournée, ça doit être la mienne, comme de juste, un jour comme aujourd'hui… – (comme de juste)
  • Même que j'y ai presque tout refilé [vomi ??] sur son zinc, hier soir, tellement j'étais débiné… – (être débiné)
  • Ah ! ma pauvre vieille !… On peut dire, nous deux, qu'on s'avait à la bonne ! – (avoir à la bonne)
  • En voilà une qui tenait le coup, pour faire le tricage du verre sans jamais se faire saigner une goutte ! J'y ai jamais vu ce qui s'appelle une miette de sang à la patte… – (des miettes)
  • En voilà une qui tenait le coup, pour faire le tricage du verre sans jamais se faire saigner une goutte ! J'y ai jamais vu ce qui s'appelle une miette de sang à la patte… – (tricage)
  • C'est pas la chose de ça, mais c'est pour dire que c'était une typesse à la coule qui avait le truc en tout, quoi !… – (typesse)
  • C'est pas la chose de ça, mais c'est pour dire que c'était une typesse à la coule qui avait le truc en tout, quoi !… – (à la coule)
  • C'est pas la chose de ça, mais c'est pour dire que c'était une typesse à la coule qui avait le truc en tout, quoi !… – (avoir du truc)
  • C'est pas la chose de ça, mais c'est pour dire que c'était une typesse à la coule qui avait le truc en tout, quoi !… Des comme ça, y en a pas bézef… – (bézef)
  • C'est pas la chose de ça, mais c'est pour dire que c'était une typesse à la coule qui avait le truc en tout, quoi !… – (72257)
  • Ça faisait quelque chose comme vingt ans qu'on s'avait collé ensemble… – (quelque chose comme)
  • Ça faisait quelque chose comme vingt ans qu'on s'avait collé ensemble… Avant, elle était avec Ferraille-à-Vendre, un rude lapin de Javel… – (être avec)
  • Ça faisait quelque chose comme vingt ans qu'on s'avait collé ensemble… Avant, elle était avec Ferraille-à-Vendre, un rude lapin de Javel… – (lapin)
  • Ça faisait quelque chose comme vingt ans qu'on s'avait collé ensemble… Avant, elle était avec Ferraille-à-Vendre, un rude lapin de Javel… – (se coller avec)
  • Ça va bien ! fait Marchand-de-Pattes. T'as pas besoin de nous débiter tout ton boniment, l'frère… – (ça va bien !)
  • Quoi, tu vas pleurer, comme une bonne femme, à présent !… – (bonne femme)
  • Quoi, tu vas pleurer, comme une bonne femme, à présent !… Non, mais t'as pas plus d'estomac que ça ! – (non mais !)
  • Quoi, tu vas pleurer, comme une bonne femme, à présent !… Non, mais t'as pas plus d'estomac que ça ! – (estomac)
  • ses larmes à l'idée de partir en laissant ses petits si petits. – (partir)
  • Heureusement qu'il y a ma Françoise qui est quasi comme une mère pour eux, quoi ! – (quasi)
  • où c'est-y qu'elle est ?… – (ti)
  • Y a du bon, elle est pas sur le flanc ; elle est en train de donner du lolo au môme… – (sur le flanc)
  • Y a du bon, elle est pas sur le flanc ; elle est en train de donner du lolo au môme… – (lolo)
  • On n'en a pas deux de vieilles, on n'en a qu'une dans la vie de ce monde, comme de juste… Y a pas de quoi se faire du bon sang quand c'est qu'elle vient de lâcher la rampe… – (vieille)
  • On n'en a pas deux de vieilles, on n'en a qu'une dans la vie de ce monde, comme de juste… Y a pas de quoi se faire du bon sang quand c'est qu'elle vient de lâcher la rampe… – (lâcher la rampe)
  • On n'en a pas deux de vieilles, on n'en a qu'une dans la vie de ce monde, comme de juste… Y a pas de quoi se faire du bon sang quand c'est qu'elle vient de lâcher la rampe… – (se faire du bon sang)
  • Pour ce qui est de la môme, oui, fait Théophile, mais quant à un homme, c'est pas le coup d'y aller de sa larme… – (y aller de)
  • Et qu'elle se laissait pas exploiter par c'te cochonnerie de Milord… Ah ! non… – (72259)
  • C'était envoyé de première, hein !… – (de première)
  • Seulement, voilà, elle était toujours mal fichue… C'était dans la place d'armes que ça n'allait jamais… – (mal fichu)
  • Seulement, voilà, elle était toujours mal fichue… C'était dans la place d'armes que ça n'allait jamais… – (place d'armes)
  • Moi, ça sera un verre de schnick… Y a que ça pour vous laver les sales pensées qu'on a… – (schnic)
  • Il a la parole rigolote aujourd'hui, et il daigne même secouer Ragougnasse – (rigolo)
  • Il est rudement tapé ton schnick… Ça vous râpe la gueule en première… – (tapé)
  • Il est rudement tapé ton schnick… Ça vous râpe la gueule en première… – (gueule)
  • Un ouvrier chante la Mattchiche, et jure de temps en temps après son apprenti – (18029)
  • Et pis, sa [sic] lui est arrivé de faire ses quatre balles dans sa journée… Aux boîtes, et pis en seconde… Ça qu'elle aimait, c'était pas d'aller en seconde sur les décharges… c'était d'aller en seconde sur la gadoue des champs… – (aller en seconde)
  • Ce schnick-là… tu me donneras son adresse… J'en retiens un petit de sa chienne… – (tu me donneras son adresse)
  • Ce schnick-là… tu me donneras son adresse… J'en retiens un petit de sa chienne… – (retenir un petit de sa chienne)
  • Seulement, c'est pas tout, tu comprends… Faudrait voir à y donner un coup de main, quoi… – (c'est pas tout, mais)
  • Une supposition que ça serait toi que tu l'aurais fait, ce gosse… – (une supposition que)
  • Tu comprends, l'frère… Ça serait poignant qu'on serait des saligauds dans la chiffe… – (chiffe)
  • il fixe stupidement le percolateur bossué dans lequel mijote l'innommable mixture de pain carbonisé, de chicorée, de glands et de casse-poitrine, que Milord dénomme champoreau. – (casse-poitrine)
  • il fixe stupidement le percolateur bossué dans lequel mijote l'innommable mixture de pain carbonisé, de chicorée, de glands et de casse-poitrine, que Milord dénomme champoreau. – (champoreau)
  • Pour ton schnick, ça il est fameux… […] Pour ça, il est fameux… – (pour ça oui)
  • On peut dire, celle-là, oui, qu'elle n'avait pas un poil dans la patte… Dans son jeune temps, qu'est-ce qu'elle s'était envoyé comme fourbis !… – (poil dans la main)
  • On peut dire, celle-là, oui, qu'elle n'avait pas un poil dans la patte… Dans son jeune temps, qu'est-ce qu'elle s'était envoyé comme fourbis !… – (s'envoyer)
  • On peut dire, celle-là, oui, qu'elle n'avait pas un poil dans la patte… Dans son jeune temps, qu'est-ce qu'elle s'était envoyé comme fourbis !… Elle avait turbiné dans le bleu de Prusse et dans le phosphore, à Aubervilliers… – (fourbi)
  • Fait frio dans la cambuse… C'est pas pour dire… Mais t'sais… Y a le proprio qu'a fait enlever la lourde… – (c'est pas pour dire, mais)
  • Sur une table, Peau-de-Lapin a étalé une poignée de mégots afin de bourrer sa pipe ; il est connu pour ses goûts délicats, Peau-de-Lapin : il choisit toujours des mégots de qualité supérieure, les bouts ambrés, les bouts dorés. – (mégot)
  • Sur une table, Peau-de-Lapin a étalé une poignée de mégots afin de bourrer sa pipe ; il est connu pour ses goûts délicats, Peau-de-Lapin : il choisit toujours des mégots de qualité supérieure, les bouts ambrés, les bouts dorés. – (bout doré)
  • Soudain, il s'interrompt en poussant un énorme juron avec des grimaces de plaisir, et esquisse un pas de bamboula. –Ça qu'c'est qu'd'être trop riche !… J'oubliais que j'ai du rupin à me fourrer dans le bec… Un cigare « épatados » que j'ai piqué ce matin – (bamboula)
  • Soudain, il s'interrompt en poussant un énorme juron avec des grimaces de plaisir, et esquisse un pas de bamboula. –Ça qu'c'est qu'd'être trop riche !… J'oubliais que j'ai du rupin à me fourrer dans le bec… Un cigare « épatados » que j'ai piqué ce matin – (rupin)
  • Soudain, il s'interrompt en poussant un énorme juron avec des grimaces de plaisir, et esquisse un pas de bamboula. –Ça qu'c'est qu'd'être trop riche !… J'oubliais que j'ai du rupin à me fourrer dans le bec… Un cigare « épatados » que j'ai piqué ce matin – (épatados)
  • Soudain, il s'interrompt en poussant un énorme juron avec des grimaces de plaisir, et esquisse un pas de bamboula. –Ça qu'c'est qu'd'être trop riche !… J'oubliais que j'ai du rupin à me fourrer dans le bec… Un cigare « épatados » que j'ai piqué ce matin – (piquer)
  • il sort de la poche intérieure de sa redingote, un de ces infects panatellas de contrebande qu'une grosse paille dépasse, et enveloppés de papier d'étain. L'ennui, c'est que le bel « épatados » est tout écrasé et souillé de boue. – (épatados)
  • Non, mais tu commences à me courir, toi avec ta gosse !… Ferme ta gueule, et mets-y un bouchon à l'émeri, un point c'est tout, le frère Mironton… – (courir)
  • Non, mais tu commences à me courir, toi avec ta gosse !… Ferme ta gueule, et mets-y un bouchon à l'émeri, un point c'est tout, le frère Mironton… – (y mettre un bouchon)
  • Non, mais tu commences à me courir, toi avec ta gosse !… Ferme ta gueule, et mets-y un bouchon à l'émeri, un point c'est tout, le frère Mironton… – (un point c'est tout)
  • Non, mais tu commences à me courir, toi avec ta gosse !… Ferme ta gueule, et mets-y un bouchon à l'émeri, un point c'est tout, le frère Mironton… – (mironton)
  • Tu te figures, espèce d'empaillé, que je vais t'envoyer tous les jours du pognon par la gueule !… – (empaillé)
  • Tu te figures, espèce d'empaillé, que je vais t'envoyer tous les jours du pognon par la gueule !… – (72266)
  • Tu te figures, espèce d'empaillé, que je vais t'envoyer tous les jours du pognon par la gueule !… – (tu ne m'as pas regardé)
  • Tu voudrais, peut-être bien, que j'y fournisse aussi les petits verres à l'oeil !… Et pis quoi encore !… – (et puis quoi encore ?)
  • Et pis quoi encore !… Des clients de votre numéro, ça commence à me taper sur l'haricot… –Si t'en avais pas des clients de notre numéro, probable que t'aurais pas tant de graisse sous la peau du ventre… – (de votre numéro)
  • Tu voudrais, peut-être bien, que j'y fournisse aussi les petits verres à l'oeil !… Et pis quoi encore !… Des clients de votre numéro, ça commence à me taper sur l'haricot… – (courir sur l'haricot)
  • Et pis quoi encore !… Des clients de votre numéro, ça commence à me taper sur l'haricot… –Si t'en avais pas des clients de notre numéro, probable que t'aurais pas tant de graisse sous la peau du ventre… – (72268)
  • D'abord toi, tu vas me faire le plaisir de jamais plus fout' les pattes ici !… – (ficher les pattes qqpart)
  • Amène ta graisse, bouffi, fait Marchand-de-Pattes qui blêmit. On vaut son homme tout mal fichu qu'on est… Il y a longtemps que j'ai envie de te manger le nez, sale bourrique ! – (amener sa graisse)
  • Amène ta graisse, bouffi, fait Marchand-de-Pattes qui blêmit. On vaut son homme tout mal fichu qu'on est… Il y a longtemps que j'ai envie de te manger le nez, sale bourrique ! – (se manger le nez)
  • Amène ta graisse, bouffi, fait Marchand-de-Pattes qui blêmit. On vaut son homme tout mal fichu qu'on est… Il y a longtemps que j'ai envie de te manger le nez, sale bourrique ! – (bouffi)
  • Amène ta graisse, bouffi, fait Marchand-de-Pattes qui blêmit. On vaut son homme tout mal fichu qu'on est… Il y a longtemps que j'ai envie de te manger le nez, sale bourrique ! – (bourrique)
  • Marchand-de-Pattes, aujourd'hui, ne se sent pas en train, pas d'attaque – (en train)
  • la fois où il reprochait à Milord de tondre les pauvres biffins en n'ayant pas de petites balances très précises, en n'achetant que de la camelote en vraque, en les trompant sur le cours du jour. – (tondre)
  • la fois où il reprochait à Milord de tondre les pauvres biffins en n'ayant pas de petites balances très précises, en n'achetant que de la camelote en vraque, en les trompant sur le cours du jour. – (72270)
  • C'est ce sacré casse-poitrine qui lui détraque les membres. Il n'est pas si blindé que Ragougnasse, mais peut s'en faut. – (détraquer)
  • C'est ce sacré casse-poitrine qui lui détraque les membres. Il n'est pas si blindé que Ragougnasse, mais peut s'en faut. – (blindé)
  • C'est ce sacré casse-poitrine qui lui détraque les membres. Il n'est pas si blindé que Ragougnasse, mais peut s'en faut. – (65581)
  • Les triqueuses montrent, à la porte qui donne sur la cour, leurs têtes aux tignasses poussiéreuses. – (triqueur)
  • Elles font des voeux pour que Milord attrape le gnon qui fiche sur le flanc pendant des semaines. – (sur le flanc)
  • Elles font des voeux pour que Milord attrape le gnon qui fiche sur le flanc pendant des semaines. Mais il n'attrape rien, Milord ; les biffins, alourdis de schnick, ne tiennent que bien mal sur leurs pattes. – (attraper)
  • Elles font des voeux pour que Milord attrape le gnon qui fiche sur le flanc pendant des semaines. Mais il n'attrape rien, Milord ; les biffins, alourdis de schnick, ne tiennent que bien mal sur leurs pattes. – (tenir sur ses pattes)
  • Du reste, ils ne se défendent presque pas ; on n'a pas l'habitude de se colleter dans la chiffaille. Ça arrive rarement qu'on s'explique avec des beignes. – (se colleter)
  • Du reste, ils ne se défendent presque pas ; on n'a pas l'habitude de se colleter dans la chiffaille. Ça arrive rarement qu'on s'explique avec des beignes. – (beigne)
  • Du reste, ils ne se défendent presque pas ; on n'a pas l'habitude de se colleter dans la chiffaille. Ça arrive rarement qu'on s'explique avec des beignes. – (s'expliquer avec des beignes)
  • Peau-de-Lapin, qui n'a pas pour deux sous de courage, s'est sauvé – (pas X pour deux sous)
  • il a reçu, au creux de l'estomac, le gnon que les petites triqueuses désiraient pour Milord. […] Vous parlez d'un gnon ! – (tu parles !)
  • Les chiffonniers, ça a toujours été tout ce qu'il y a de pauvres diables, de la sale racaille, et ça devrait s'estimer bien heureux qu'on ne les assomme pas à coups de trique – (pauvre diable)
  • Ben, vous vous avez assez travaillé le cuir, quoi !… – (travailler le cuir)
  • Ça se calme même tout à fait. Mais voilà les sergots : deux agents cyclistes que la Milord vient d'appeler. – (sergot)
  • On était en train de s'enfiler un petit verre… en revenant du Champ des navets… – (s'enfiler)
  • On était en train de s'enfiler un petit verre… en revenant du Champ des navets… où c'est qu'on a porté la femme à Ragougnasse… – (champ de navets)
  • Déjà, au moment de la guerre de 70 que je chiffonnais… Alors, vous voyez… […] On chiffonnait pas bézef pendant la guerre… On avait juste ses trente ronds de garde national… – (chiffonner)
  • Mon pauv' vieux, qu'est-ce que t'as écopé comme coup de tampon !… T'as dû en voir trente-six chandelles… – (écoper)
  • Mon pauv' vieux, qu'est-ce que t'as écopé comme coup de tampon !… T'as dû en voir trente-six chandelles… – (coup de tampon)
  • Mon pauv' vieux, qu'est-ce que t'as écopé comme coup de tampon !… T'as dû en voir trente-six chandelles… – (en voir trente-six chandelles)
  • Dame ! tu l'as poussé à bout cet homme, depuis le temps que tu l'enquiquines avec tout ça que tu y dis… – (enquiquiner)
  • Cependant, il n'était pas une belle pièce, le loupiot. On l'avait appelé Tom Canon par blague, à cause de ce qu'il ne pesait pas lourd. – (72273)
  • Cependant, il n'était pas une belle pièce, le loupiot. On l'avait appelé Tom Canon par blague, à cause de ce qu'il ne pesait pas lourd. – (blague)
  • Ben, mon pauv' moucheron, si on t'avait fourré dans une poubelle, je t'aurais même pas aperçu… – (moucheron)
  • Ben, mon pauv' moucheron, si on t'avait fourré dans une poubelle, je t'aurais même pas aperçu… Qu'est-ce que la gosse a pondu là, comme momignard !… Parole ! – (momignard)
  • Ragougnasse, maintenant, ne faisait presque plus les boîtes, le matin, et se contentait d'aller en seconde sur les gadoues des champs. – (gadoue)
  • Ragougnasse, maintenant, ne faisait presque plus les boîtes, le matin, et se contentait d'aller en seconde sur les gadoues des champs. À peine si ça payait sa saoûlographie. Il y a de quoi se miner. – (miner)
  • Élise avait eu une coqueluche ; ça avait coûté vingt-cinq sous de sirop pectoral chez le pharmacien, parce que la pauvre petite toussait à éclater malgré le remède de la Goualeuse – (tousser à éclater)
  • Il y allait, maintenant, aux boîtes, Crapoussin, et ça marchait assez bien ; dans les quatre balles par jour. C'est qu'il en mettait de l'huile de coude, à l'idée que cet argent faisait tant de plaisir à Françoise. – (huile de coude)
  • en lui donnant un coup de main, à présent que la mère s'était carapatée pour le pays des taupes, et qu'elle restait toute seule – (royaume des taupes)
  • découpait des supports de veilleuses, ou des bobèches de lanternes vénitiennes dans des boîtes à sardines. C'était un travail qui ne rapportait pas lourd, car il y a la concurrence formidable de l'emporte-pièce mécanique – (lourd)
  • la soeur Saint-Jean, qui s'aventurait, depuis quelque temps, dans la cité, et distribuait des conseils à tous, des bonbons aux gosses, une pincée de sous, des soins, de petits travaux aux malades. – (pincée)
  • Les biffins s'étaient, d'abord, moqués d'elle, et l'appelaient la soeur Gambillote parce qu'elle boîtait – (gambillote)
  • il supposait, ce biffin, ce mal fichu, ce dédaigné, la joie infinie, que le destin lui refusait, d'initier Françoise au bonheur de l'amour – (mal fichu)
  • Si c'est pas malheureux que mes jambes soyent à moitié démolies !… Le matin, c'est raide autant comme des tuyaux de poêle… Y a pas, j'peux pas me grouiller du pieu… – (grouiller)
  • Si c'est pas malheureux que mes jambes soyent à moitié démolies !… Le matin, c'est raide autant comme des tuyaux de poêle… Y a pas, j'peux pas me grouiller du pieu… – (démoli)
  • Si c'est pas malheureux que mes jambes soyent à moitié démolies !… Le matin, c'est raide autant comme des tuyaux de poêle… Y a pas, j'peux pas me grouiller du pieu… J'peux dire, oui, qu'ça me peine par cette saison où il y a quelque chose à gratter… – (gratter)
  • Je m'en vas tout d'même essayer voir aux gadoues de la carrière à plâtre… – (gadoue)
  • Tu parles qu'il a eu la main, c'matin, Deux-liards-de-beurre… Au moins pour la thune… – (avoir la main)
  • Seulement, pour moi, i'doit avoir son idée, tout mal ficelé qu'il est, ce pauv'gosse… Tu penses bien que c'est pas pour la peau, ce coup de main qu'i'nous donne… – (la peau)
  • Pour moi, à vrai dire, ça me plairait qu'i' fassent des petits pains ensemble avec Françoise… Maintenant, t'sais, p'têt'bien qu'ils attendent pas ma permission quand j'suis pas là, ou bien la nuit une fois que je roupille… – (faire des petits pains)
  • I'vaut son homme, l'Crapoussin sans que ça paraisse… Elle serait bien bête de faire sa sucrée, la gosse… – (valoir son homme)
  • I'vaut son homme, l'Crapoussin [bossu] sans que ça paraisse… Elle serait bien bête de faire sa sucrée, la gosse… – (faire sa sucrée)
  • Peau-de-Lapin lança une pierre à un chien errant qui les dépassait en emportant un os. –C'est bien assez de la concurrence des biffins italgos ou boches… Ces sales cabots, aussi, qui viennent nous arracher le pain de la bouche… – (italgo)
  • Peau-de-Lapin lança une pierre à un chien errant qui les dépassait en emportant un os. –C'est bien assez de la concurrence des biffins italgos ou boches… Ces sales cabots, aussi, qui viennent nous arracher le pain de la bouche… – (cabot)
  • Peau-de-Lapin lança une pierre à un chien errant qui les dépassait en emportant un os. –C'est bien assez de la concurrence des biffins italgos ou boches… Ces sales cabots, aussi, qui viennent nous arracher le pain de la bouche… – (arracher le pain de la bouche)
  • Peau-de-Lapin lança une pierre à un chien errant qui les dépassait en emportant un os. –[…] Ces sales cabots, aussi, qui viennent nous arracher le pain de la bouche… –I'faut bien que tout le monde vive, murmura Ragougnasse, philosophe. – (il faut que tout le monde vive)
  • Il s'arrêta, bourra sa bouffarde, l'alluma – (bouffarde)
  • et, aussi des asticots pour la pêche avec les mouches qui rappliquent sur la pourriture… Un chic truc qui rapporte du pognon… – (chic)
  • Non, mais tu as plutôt la caboche fêlée, mon vieux Ragougnasse… Quoi ! tu te rappelles pas çui-là qui s'est cogné une fois avec avec le grand Joseph, à la gadoue de Vincennes, rapport à La Rouquine ? – (caboche fêlée)
  • Non, mais tu as plutôt la caboche fêlée, mon vieux Ragougnasse… Quoi ! tu te rappelles pas çui-là qui s'est cogné une fois avec avec le grand Joseph, à la gadoue de Vincennes, rapport à La Rouquine ? – (gadoue)
  • Non, mais tu as plutôt la caboche fêlée, mon vieux Ragougnasse… Quoi ! tu te rappelles pas çui-là qui s'est cogné une fois avec avec le grand Joseph, à la gadoue de Vincennes, rapport à La Rouquine ? – (cogner)
  • Eh bien, il a touché la forte somme d'un oncle qui est claqué dans son patelin, et i'revient chez nous autres… – (forte somme)
  • Je l'avais dans le nez, mais depuis le marron qu'i' m'a servi la fois que vous êtes allés au poste, ça me bout quand je le vois de pas lui arracher les tripes… – (servir)
  • Je l'avais dans le nez, mais depuis le marron qu'i' m'a servi la fois que vous êtes allés au poste, ça me bout quand je le vois de pas lui arracher les tripes… – (arracher les tripes)
  • Je l'avais dans le nez, mais depuis le marron qu'i' m'a servi la fois que vous êtes allés au poste, ça me bout quand je le vois de pas lui arracher les tripes… – (ça me bout de)
  • Je l'avais dans le nez, mais depuis le marron qu'i' m'a servi la fois que vous êtes allés au poste, ça me bout quand je le vois de pas lui arracher les tripes… En v'là une carne, un chameau, une crapule… – (carne)
  • Je l'avais dans le nez, mais depuis le marron qu'i' m'a servi la fois que vous êtes allés au poste, ça me bout quand je le vois de pas lui arracher les tripes… En v'là une carne, un chameau, une crapule… – (chameau)
  • ça serait cochon de ma part de le plaquer salement à cause qu'il y en vient un autre « gros » comme lui dans la cité… – (gros)
  • Si les biffins, ça n'était pas presque tous des comme toi, sûrement qu'il n'y en aurait pas des comme lui à rigoler de notre fiole, tant qu'i'peuvent, et à se faire du lard… – (se fiche de sa fiole)
  • Si les biffins, ça n'était pas presque tous des comme toi, sûrement qu'il n'y en aurait pas des comme lui à rigoler de notre fiole, tant qu'i'peuvent, et à se faire du lard… – (se faire du lard)
  • Parce qu'il t'a avancé quelques demi-setiers, et une pièce de quarante sous de temps en temps, voilà que t'es tout près de chanter partout que c'est un chic type… Pendant ce temps-là, il te tond jusqu'au sang, il t'emberlificote dans ses grandes pesées – (tondre)
  • Parce qu'il t'a avancé quelques demi-setiers, et une pièce de quarante sous de temps en temps, voilà que t'es tout près de chanter partout que c'est un chic type… Pendant ce temps-là, il te tond jusqu'au sang, il t'emberlificote dans ses grandes pesées – (s'emberlificoter)
  • Pendant ce temps-là, il te tond jusqu'au sang, il t'emberlificote dans ses grandes pesées, il t'achète de l'os de travail au prix de l'os gras, t'y vois que du bleu, et, par-dessus le marché, il fait, à l'oeil, un lardon à ta fille… – (n'y voir que du bleu)
  • Pendant ce temps-là, il te tond jusqu'au sang, il t'emberlificote dans ses grandes pesées, il t'achète de l'os de travail au prix de l'os gras, t'y vois que du bleu, et, par-dessus le marché, il fait, à l'oeil, un lardon à ta fille… – (lardon)
  • J'suis qu'un pauv'vieux, larmoya Ragougnasse. –Oh ! laisse-moi rigoler !… T'es qu'un pauvre vieux !… Ça veut-y dire que tu dois te faire marcher sur la tête par c'te fripouille ? – (laissez-moi rire)
  • J'suis qu'un pauv'vieux, larmoya Ragougnasse. –Oh ! laisse-moi rigoler !… T'es qu'un pauvre vieux !… Ça veut-y dire que tu dois te faire marcher sur la tête par c'te fripouille ? – (se faire marcher sur la tête)
  • Est-ce qu'i'sera bistro aussi L'Zouave ? –Nature !… Et je sais qu'il aura un schnick numéro un, autre chose que çui-là à Milord… – (nature)
  • Est-ce qu'i'sera bistro aussi L'Zouave ? –Nature !… Et je sais qu'il aura un schnick numéro un, autre chose que çui-là à Milord… – (numéro un)
  • Et puis si on aura besoin quelquefois d'une pièce de vingt ronds d'avance sur la camelote, est-ce qu'il l'aboulera ? – (abouler)
  • Et puis si on aura besoin quelquefois d'une pièce de vingt ronds d'avance sur la camelote, est-ce qu'il l'aboulera ? –Nature, qu'il l'aboulera !… T'as pas besoin d'avoir peur… – (nature)
  • ça sera bien difficile que son schnick i'soit meilleur que çui-là à Milord qui vous gratte le gosier en première… – (72283)
  • Ils arrivaient à la gadoue qui, après la zone militaire, comblait le renfoncement d'un champ pas cultivé encore malgré la saison, au delà de la porte de Ménilmontant. – (gadoue)
  • Quelques biffins, après le demi-setier « pour-re rien » de l'autre, passaient devant sa porte, dans l'espoir de se rincer la gargarousse avec le verre de tord-boyaux rival – (rincer la gargarousse)
  • Alors, comme ça, tu me plaques pour le nouveau débarqué ?… C'est tout ce qu'il y a de mufle, mon vieux Ragougnasse… Depuis le temps qu'on fait des affaires ensemble !… – (mufle)
  • Un demi-setier, c'est un demi-setier, ça se refuse pas, ou bien c'est qu'on serait pas capable de se l'envoyer dans le bocal… – (se l'envoyer dans le bocal)
  • un type qui rince, c'est comme qui dirait un copain, malgré qu'on se connaît pas… – (rincer)
  • Il avala un ballon de bière, en hâte, comme il faisait chaque fois qu'une telle fureur le crispait, l'empêchait d'articuler nettement. – (ballon)
  • Il pourra pas faire autrement, le collègue… Ou alors c'est que ça serait un type qui serait pas syndiqué, et qui voudrait vous rouler à la papa, sans en avoir l'air… – (à la papa)
  • Tous les frais qu'on a !… Est-ce que vous en avez, vous autres ?… Pas même ce qui s'appelle une datte !… – (pas une datte)
  • Toi comme les camarades, tu roupilles en douce… Le matin, tu prends ton sac et ton crochet, et ça fait la rue Michel… La boustifaille vous rapplique dans le bec, tout tranquillement… – (faire la rue Michel)
  • Tandis que nous autres, si on avait pas un boni un peu plus gros où c'est qu'on irait dinguer ?… Je te le demande… – (72286)
  • Tandis que nous autres, si on avait pas un boni un peu plus gros où c'est qu'on irait dinguer ?… Je te le demande… – (je vous le demande)
  • Pour les frais, ça, ils en ont par-dessus la tête… Tandis que nous, on n'a qu'à se laisser vivre… – (en avoir par-dessus la tête)
  • Faut pas vous laisser monter le job par tous ces ronchonneurs, faut entendre la logique des choses… Si qu'on était pas là comme intermédiaire entre le fabricant et vos gueules, qu'est-ce que vous seriez estampés, alors, les frères ! – (monter le job)
  • Faut pas vous laisser monter le job par tous ces ronchonneurs, faut entendre la logique des choses… Si qu'on était pas là comme intermédiaire entre le fabricant et vos gueules, qu'est-ce que vous seriez estampés, alors, les frères ! – (ronchonneur)
  • Faut pas vous laisser monter le job par tous ces ronchonneurs, faut entendre la logique des choses… Si qu'on était pas là comme intermédiaire entre le fabricant et vos gueules, qu'est-ce que vous seriez estampés, alors, les frères ! – (vos gueules)
  • Faut pas vous laisser monter le job par tous ces ronchonneurs, faut entendre la logique des choses… Si qu'on était pas là comme intermédiaire entre le fabricant et vos gueules, qu'est-ce que vous seriez estampés, alors, les frères ! – (être estampé)
  • Faut pas vous laisser monter le job par tous ces ronchonneurs, faut entendre la logique des choses… Si qu'on était pas là comme intermédiaire entre le fabricant et vos gueules, qu'est-ce que vous seriez estampés, alors, les frères ! – (frère)
  • Naturellement, on est ensemble comme les doigts de la main, quoi !… Tous des biffins du même tonneau… – (comme les doigts de la main)
  • Ah ! mon vieux, comme j'y disais, à Peau-de-Lapin, la vinoche au Zouave c'est pas même du bouillon de canard à côté du schnick à Milord… – (vinoche)
  • Ah ! mon vieux, comme j'y disais, à Peau-de-Lapin, la vinoche au Zouave c'est pas même du bouillon de canard à côté du schnick à Milord… – (bouillon de canard)
  • Même, entre nous, que t'avais pas mal l'air d'en pincer, quoi… Elle a quelque chose comme paire de mirettes ! – (quelque chose)
  • Même, entre nous, que t'avais pas mal l'air d'en pincer, quoi… Elle a quelque chose comme paire de mirettes ! – (mirette)
  • le proprio i'nous aurait enlevé le toit kif-kif il a enlevé la lourde… Tu vois pas qu'il nous aurait tombé de l'agua et de la neige sur le pif… – (agoua)
  • Tu y aurais donné qu'une thune ou deux, à cause du momignard, ça y aurait mis du lard dans les pommes de terre… – (mettre du lard dans les pommes de terre)
  • Le Zouave, y paraît que c'en est un qu'est pas démoli pour glisser deux mots aux mouquères… – (moukère)
  • Le Zouave, y paraît que c'en est un qu'est pas démoli pour glisser deux mots aux mouquères… À l'usine Patopp, à Levallois… C'est Robert qui me l'a dit… i'se cognait avec tous les copains, rapport à ça… – (dire deux mots)
  • Le Zouave, y paraît que c'en est un qu'est pas démoli pour glisser deux mots aux mouquères… – (72290)
  • Ah ! c'est vrai, reprit Colle-de-Pâte, après avoir lampé un verre de « rouge » et jeté ses sous sur le zinc – (rouge)
  • Il évoqua le cognage du grand Joseph et du Zouave sur la gadoue de Vincennes, à propos de la grosse fille rieuse – (cognage)
  • Milord sert un apéro au père Poubelle ; il a maintenant, une pâleur méchante. – (apéro)
  • Il n'était pas affilié au Syndicat des marchands de chiffons, il payait ses « balles » un meilleur prix, il avait des idées généreuses. – (balle)
  • Et les biffins n'hésitèrent jamais entre les plus belles paroles qui leur assurent une meilleure destinée future, et la prestigieuse avance, le crédit qui crée en eux cette douceur incomparable de se rincer la dalle malgré la platitude des poches. – (se rincer la dalle)
  • Crapoussin n'est plus un infirme, un inachevé, rien du tout ; c'est un homme ébloui qui a savouré les lèvres qu'il aime. – (inachevé)
  • Ses projets étaient que si on arrivait à mettre de la galette de côté, on se construirait une bicoque en carton bitumé et en boîtes à sardines – (galette)
  • Et, aussi, que si, par hasard, on trouvait le fafiot de cent balles dans une poubelle, ça serait tout ce qu'il y a de robignol pour s'établir chineur. – (robignol)
  • Et, aussi, que si, par hasard, on trouvait le fafiot de cent balles dans une poubelle, ça serait tout ce qu'il y a de robignol pour s'établir chineur. Oh ! ce rêve ! Chineur, avec une carriole, un bourriquet, à soi, faire la ferraille et la peau de lapin. – (chineur)
  • Et, aussi, que si, par hasard, on trouvait le fafiot de cent balles dans une poubelle, ça serait tout ce qu'il y a de robignol pour s'établir chineur. Oh ! ce rêve ! Chineur, avec une carriole, un bourriquet, à soi, faire la ferraille et la peau de lapin. – (bourriquet)
  • Ah ! ma gosse, ce qu'on serait bath !… Tu peux dire, oui, qu'on serait plus dans la purée… – (bath)
  • Ah ! ma gosse, ce qu'on serait bath !… Tu peux dire, oui, qu'on serait plus dans la purée… Ça serait du pognon qui nous rappliquerait… – (purée)
  • J'en connais un sur la route de la Révolte qui fait deux ou trois thunes de bénef, aussi vrai que je te le dis… – (aussi vrai que je te le dis)
  • J'en connais un [chineur] sur la route de la Révolte qui fait deux ou trois thunes de bénef, aussi vrai que je te le dis… C'est un ancien piqueur comme nous autres… – (piqueur)
  • Et sa femme, elle fait des trompettes pour les gosses avec des escargots… C'est encore deux ou trois balles qui tombent en plus… – (72293)
  • Peut-être bien que même je pourrai devenir « maître » comme Milord… Pour le coup, tu parles qu'on se payerait de la douceur dans le coco !… – (coco)
  • Un jour, il avait rapporté une grande assiettée de salmis de bécasse, oubliée dans un garde-manger et qui n'était pas encore bien gaté. Ce n'est pas souvent qu'on se graisse le bec avec du salmis de bécasse, chez les biffins ! – (se graisser le bec)
  • il avait rapporté une grande assiettée de salmis de bécasse […]. Ce n'est pas souvent qu'on se graisse le bec avec du salmis de bécasse, chez les biffins ! Ça avait fait rogner Peau-de-Lapin qui était, justement, le « placier » de cette maison – (rogner)
  • il avait rapporté une grande assiettée de salmis de bécasse […]. Ce n'est pas souvent qu'on se graisse le bec avec du salmis de bécasse, chez les biffins ! Ça avait fait rogner Peau-de-Lapin qui était, justement, le « placier » de cette maison – (placier)
  • il avait rapporté une grande assiettée de salmis de bécasse […] Ça avait fait rogner Peau-de-Lapin qui était, justement, le « placier » de cette maison dont une bonne avait gratifié Crapoussin du plat aristo. – (aristo)
  • J'ai pas été le demander, ce frichti… La bonniche m'a appelé de la fenêtre… T'étais pas là… – (bonniche)
  • J'ai pas été le demander, ce frichti… La bonniche m'a appelé de la fenêtre… T'étais pas là… Tu m'as pas regardé pour croire que je vas refuser quelque chose de bon pour régaler les gosses… – (tu ne m'as pas regardé)
  • Il n'était que le pauvre petit Crapoussin bossu, bancal et ridé, dont on se moque. – (bancal)
  • J'ai payé la « place » trente balles à Rouffion, çui-là qui s'a fait balayeur, grognait Peau-de-Lapin. C'est pas pour que tu viennes y bouffer la frigousse… – (72295)
  • J'ai payé la « place » trente balles à Rouffion, çui-là qui s'a fait balayeur, grognait Peau-de-Lapin. C'est pas pour que tu viennes y bouffer la frigousse… – (frigousse)
  • Moi aussi j'en ai des gosses… Et i's sont sortis de ma viande… Tandis que toi, ceux qu't'as… – (72296)
  • La haine que Le Zouave et Milord éprouvaient l'un pour l'autre devenait épique. Elle ne s'était traduite d'abord que par des regards terribles ; ils en vinrent à s'agonir d'injures dès qu'ils s'apercevaient – (agonir)
  • Au fond, les biffins se tordaient, parce que ça fait tout de même plaisir de voir des « maîtres » se casser la margoulette. – (casser la margoulette)
  • Il sera toujours l'ennemi, le « maître », même quand il a l'air de vous passer la main dans le dos. – (passer la main dans le dos)
  • Il sera toujours l'ennemi, le « maitre », même quand il a l'air de vous passer la main dans le dos. Des gosses, en qui la haine paternelle s'était déjà insinuée sans qu'ils en eussent conscience, faisaient : « kss, kss », pour les exciter – (kiss)
  • On sait d'où qu'il vient ton pognon… […] T'as pas une gueule de barbeau pour rien… – (barbeau)
  • On sait d'où qu'il vient ton pognon… […] T'as pas une gueule de barbeau pour rien… – (pas X pour rien)
  • T'as pas une gueule de barbeau pour rien… Regardez-moi ça… Ça vient ici débiner les autres… Non, mais tu t'es pas regardé ! – (tu ne t'es pas regardé)
  • Milord éclata de rire, d'un rire exagéré qui tremblait de rage. –À la bonne heure ! T'as pas été long, au moins, à y faire des politesses, à la gosse à Ragougnasse ! – (faire une politesse)
  • Oh ! c'te poire qu'il fait !… Ça te la coupe, hein ! – (faire une drôle de poire)
  • Oh ! c'te poire qu'il fait !… Ça te la coupe, hein ! – (la couper)
  • T'as raison, mon vieux Milord […] Il n'a pas été long à y faire des politesses, Le Zouave… […] Et puis une supposition qu'il lui ferait un môme, pour sûr qu'il la flanquerait pas à la porte, comme c'est que t'a [sic] fait… – (faire une politesse)
  • Mais, ma pauv fille, il n'y a pas que moi qui les sait, tes affaires !… […] y a des autres qu'ont pas les yeux dans sa poche… – (ne pas avoir les yeux dans sa poche)
  • Tu te figures pourtant pas que Le Zouave i'sait pas que t'as laissé tomber ta cruche chez Milord, et que t'y as trouvé un gosse dans un chou de Bruxelles !… – (laisser tomber sa cruche)
  • Tu te figures pourtant pas que Le Zouave i'sait pas que t'as laissé tomber ta cruche chez Milord, et que t'y as trouvé un gosse dans un chou de Bruxelles !… – (naître dans les choux)
  • il a dit comme ça au Notaire et à Peau-de-Lapin que j'avais tiré cinq ans chez les Joyeux, dans les Afriques… – (tirer)
  • il a dit comme ça au Notaire et à Peau-de-Lapin que j'avais tiré cinq ans chez les Joyeux, dans les Afriques… – (joyeux)
  • Faut croire qu'il a des manigances quelque part puisque celui des poids et mesures, il le traite en copain et n'y fait jamais de contravention pour ses mauvaises balances […] –Manigances ou pas manigances, dit-il, qu'est-ce que ça peut bien me fout' à moi – (53227)
  • Ça me démange chaque fois que je le vois, de lui casser le museau… – (casser le museau)
  • c'est un sale type, qu'on dit qu'il est de la police… Un jour, il en a démoli un à son bal, à coups de siphon… On y a donné raison […] Elle tremblait […] qu'ils ne se jetassent l'un sur l'autre, et ne cessait de penser au danseur tué à coups de siphon – (démolir)
  • On se prend, on se quitte assez facilement, à Malassis, entre amoureux, et, quand il n'y a pas de gosses, c'est bien rare que ça fasse des histoires. – (53708)
  • Peau-de-Lapin a flanqué une roulée à Titine l'Écumoire qui a filé aux « Malmaisons » de Javel chez Coup-de-Trique, un ancien à elle. – (roulée)
  • Peau-de-Lapin a flanqué une roulée à Titine l'Écumoire qui a filé aux « Malmaisons » de Javel chez Coup-de-Trique, un ancien à elle. – (ancien)
  • Elle en eut une grande peine ; elle lui prit une main, elle lui dit, avec cette voix si tendre des pitiés sincères : –Qu'est-ce que c'est qu't'as, mon pauvre vieux ? – (mon vieux)
  • Crapoussin, lui, s'en était revenu doucement à la maison, et avait dit sans émotion apparente : –Ils m'ont lâché du bloc… – (bloc)
  • Jusqu'à Tom Canon qui faisait que faire du pétard comme si qu'il avait compris… – (comme si que)
  • À midi, ça sera bien difficile… Faut comprendre… I'n'a pas de femme, cet homme, pour lui faire sa popotte… – (popote)
  • Faut croire que t'es fou, pas possible, pour dire des choses pareilles… – (pas possible !)
  • On ira dans la campagne… Ça sera bon puisqu'on ne fera rien, et on boira un verre de picolo sous une tonnelle… – (picolo)
  • On ira dans la campagne… Ça sera bon puisqu'on ne fera rien, et on boira un verre de picolo sous une tonnelle… Ça sera la fête à cause qu'i's t'ont lâché du bloc… – (bloc)
  • Y a que de la misère à ramasser dans les « boîtes » au jour d'aujourd'hui… – (72302)
  • Il [le biffin] va se livrer, chaque jour, aux griffes du chiffonnier en gros qui l'écorche, qui le piétine, cruellement – (écorcher)
  • Sur les ordures pas triquées encore, les poules grattaient. – (triqué)
  • La porte de la cour restait toujours fermée, maintenant, pour qu'on ne constatât pas que les affaires étaient tellement en baisse, comme si cela ne sautait pas aux yeux. – (sauter aux yeux)
  • Tu parles que Milord [en difficulté] est en train d'étaler sa bidoche ! ricanait-il un soir en revenant de « seconde » avec le Notaire. Qu'est-ce qu'i' prend l'frère… – (72303)
  • Tu parles que Milord [en difficulté] est en train d'étaler sa bidoche ! ricanait-il un soir en revenant de « seconde » avec le Notaire. Qu'est-ce qu'i' prend l'frère… – (prendre)
  • Tu parles que Milord [en difficulté] est en train d'étaler sa bidoche ! […] Qu'est-ce qu'i' prend l'frère… C'est tous comme ça qu'ils vont être !… Et la brocante aussi, on la leur coupera sous les pattes… I'n'auront plus que des briques à bouffer… – (bouffer des briques)
  • Tu parles que Milord [en difficulté] est en train d'étaler sa bidoche ! […] Qu'est-ce qu'i' prend l'frère… C'est tous comme ça qu'ils vont être !… Et la brocante aussi, on la leur coupera sous les pattes… I'n'auront plus que des briques à bouffer… – (couper l'herbe sous le pied)
  • il ne peut plus y tenir depuis que la gosse s'est requinquée chez Le Zouave… Sans compter qu'en rien de temps, ce qu'elle s'est remplumée, cette môme !… –Les bécots de la belle amour, y a que ça pour vous racommoder les entournures ! – (se remplumer)
  • il ne peut plus y tenir depuis que la gosse s'est requinquée chez Le Zouave… Sans compter qu'en rien de temps, ce qu'elle s'est remplumée, cette môme !… –Les bécots de la belle amour, y a que ça pour vous racommoder les entournures ! – (bécot)
  • Ah ! oui, pour du culot, c'est du culot !… Elle est bonne !… – (pour un X, c'est un X)
  • Et Françoise ? –Tu dis qu'elle a dû en être comme une tomate !… Elle s'est fait la paire sans piper mot, la pauvre gosse… – (comme une tomate)
  • Comme elle m'a dit, c'est pas la peine d'y raconter au Zouave… ça ferait du grabuge… –S'i' pouvait seulement lui tricoter les côtes jusqu'à ce qu'il en crève… – (grabuge)
  • Comme elle m'a dit, c'est pas la peine d'y raconter au Zouave… ça ferait du grabuge… –S'i' pouvait seulement lui tricoter les côtes jusqu'à ce qu'il en crève… – (tricoter les côtes)
  • c'est pas la peine d'y raconter au Zouave… […] –S'i' pouvait seulement lui tricoter les côtes jusqu'à ce qu'il en crève… –Pas la peine, mon vieux… C'est encore nous autres qu'on trinquerait au cas que ça serait Le Zouave qui resterait sur le flanc… – (rester sur le flanc)
  • Un mauvais vent passe. Demain, il n'y aura plus qu'une triqueuse. Après demain, si ça continue, la boutique de Milord ne sera plus que pareille à celle de ces petits brocanteurs – (71024)
  • Crapoussin s'est redressé ; il a dit doucement, la gorge un peu serrée : –Qu'est-ce que c'est que vous voulez ? […] –Si on te le demande, tu diras que t'en sais rien, Deux-liards-de-beurre… – (si on te le demande tu diras que tu n'en sais rien)
  • –Tout de même !… a répété Crapoussin à demi-voix. –Qu'est-ce que t'as à grogner, toi, l'fabriqué au compte-gouttes ?… D'abord, va voir dans la rue si j'y suis… C'est pas à ta gueule que j'ai à causer… – (fabriqué au compte-gouttes)
  • –Tout de même !… a répété Crapoussin à demi-voix. –Qu'est-ce que t'as à grogner, toi, l'fabriqué au compte-gouttes ?… D'abord, va voir dans la rue si j'y suis… C'est pas à ta gueule que j'ai à causer… – (va voir si j'y suis)
  • L'autre matin, je suis partie et tout ce que je m'étais dit que je ferais si tu recommençais, c'est d'en parler au Zouave qui est un gars à te crever la peau… – (en conter deux mots à)
  • L'autre matin, je suis partie et tout ce que je m'étais dit que je ferais si tu recommençais, c'est d'en parler au Zouave qui est un gars à te crever la peau… – (crever la peau)
  • en parler au Zouave qui est un gars à te crever la peau… Milord serra les poings en ricanant : –Qu'il y vienne, le mec !… On commencera par lui servir une petite purge… – (purge)
  • Ah ! ah ! ah ! mon pauvre vieux !… Tu vois donc pas que tu ramollis tous les jours, depuis que le pognon de la biffe n'est plus pour ta gueule… – (72310)
  • Ça ne t'a pas porté chance, de me flanquer dans la rue avec le môme que tu m'as planté… Canaille !… – (planter un môme)
  • Je voulais rien te dire jamais parce que les cochons comme toi, c'est même plus à regarder… Mais puisque tu m'as fait monter avec ton culot de venir ici […] ça me soulage tout de même de te dire un peu tes quatre vérités ! – (faire monter)
  • Je voulais rien te dire jamais parce que les cochons comme toi, c'est même plus à regarder… Mais puisque tu m'as fait monter avec ton culot de venir ici […] ça me soulage tout de même de te dire un peu tes quatre vérités ! – (dire ses quatre vérités)
  • puis, dans l'espoir de l'amadouer, prit un air de victime – (amadouer)
  • Oui, je sais bien, la gosse, avec tout le mal qu'on t'a dit de moi, t'as la tête montée, quoi ! – (avoir la tête montée)
  • des moineaux pépiaient autour de lui, attirés par les os gras auxquels adhéraient des filaments de nerfs et de viande. – (72312)
  • C'est pas ce qui te manquera des gens pour te monter la tête sur mon compte… – (monter la tête)
  • te voir là, chez moi, à te payer ma tête… C'est trop fort, par exemple !… Après ce que tu m'as fait ! – (c'est trop fort !)
  • Rien que fournir des petits verres à crédit au père pour l'emberlificoter davantage dans tes pesées, et presque jamais lui donner de quoi bouffer !… – (s'emberlificoter)
  • Sans Crapoussin, on était dans la mistoufle en plein, à cause de toi, fripouille… – (mistoufle)
  • Sans Crapoussin, on était dans la mistoufle en plein, à cause de toi, fripouille… – (en plein)
  • Puisque t'as eu le toupet de venir chez moi, je t'ai dit ce que j'avais sur le coeur, et c'est tout… – (70481)
  • Puisque t'as eu le toupet de venir chez moi, je t'ai dit ce que j'avais sur le coeur, et c'est tout… – (toupet)
  • c'est à cause de la bourgeoise… Elle m'en a fait un pétard une fois qu'elle a su le sentiment qu'on avait l'un pour l'autre !… Alors j'ai perdu la tête, comme qui dirait… – (pétard)
  • Elle m'a mis le marché en main : ou que je te fourre dehors et que je m'occupe plus de toi, ou qu'elle me plaquait en me laissant pas une pincée de laine sur le dos… – (mettre le marché en main)
  • Elle m'a mis le marché en main : ou que je te fourre dehors et que je m'occupe plus de toi, ou qu'elle me plaquait en me laissant pas une pincée de laine sur le dos, autant dire… – (laine sur le dos)
  • C'est des affaires avec du papier timbré que j'ai fait signer où c'est marqué comme ça que l'argent du commerce et de tout, c'est plus à la bourgeoise, c'est à bibi… – (bibi)
  • Je suis le maître, mais le vrai à présent… Elle a plus à fourrer le nez dans mes affaires… – (fourrer son nez)
  • Maintenant, si la bourgeoise y trouve à redire on y mettra une muselière… C'est elle qui prendra la porte… – (y mettre une muselière)
  • Maintenant, si la bourgeoise y trouve à redire on y mettra une muselière… C'est elle qui prendra la porte… – (prendre la porte)
  • Le Zouave, i'dira ce qu'i' voudra aussi… On s'en contrefiche… – (s'en contreficher)
  • tu te figures que tu t'en sortiras en me disant des paroles méchantes parce qu'il y en a, des cochons, qui t'ont monté la tête… – (monter la tête)
  • mais, en dedans, i'y avait quelque fourbi de cassé… La preuve, c'est que, de jour en jour, j'ai plus eu le goût de rien, j'ai plus été dans mon assiette – (ne pas être dans son assiette)
  • Et quand ta carriole se sera débinée, tout à fait, dans le fond du fossé, fait-elle, t'auras plus qu'à te débiner toi-même, à pattes… Plus vite que tu te seras trotté, plus vite qu'on aura le sourire dans la cité… On t'a assez vu… – (à pattes)
  • Et quand ta carriole se sera débinée, tout à fait, dans le fond du fossé, fait-elle, t'auras plus qu'à te débiner toi-même, à pattes… Plus vite que tu te seras trotté, plus vite qu'on aura le sourire dans la cité… On t'a assez vu… – (on t'a assez vu)
  • Et quand ta carriole se sera débinée, tout à fait, dans le fond du fossé, fait-elle, t'auras plus qu'à te débiner toi-même, à pattes… Plus vite que tu te seras trotté, plus vite qu'on aura le sourire dans la cité… On t'a assez vu… – (se trotter)
  • Il fait un suprême effort. –Mettons que j'ai eu tort, si tu veux, de pas avoir été plus énergique vis-à-vis de la patronne… – (mettons que)
  • on n'est pas des sauvages, on sait bien ce que c'est que la jeunesse… T'as bien fait, du moment que c'était que pour un bout de temps… J'te trouve pas à redire… C'est pas des choses qui s'usent, comme dit c't autre… – (comme disait l'autre)
  • on n'est pas des sauvages, on sait bien ce que c'est que la jeunesse… T'as bien fait, du moment que c'était que pour un bout de temps… J'te trouve pas à redire… C'est pas des choses qui s'usent, comme dit c't autre… – (c'est pas des choses qui s'usent)
  • S'i't'a donné un coup de main, t'as pas été carne vis-à-vis de lui… Tu y as donné un coup de main, aussi, à ta manière… I'n'a rien à réclamer… – (carne)
  • T'aurais tort de me prendre pour un fourneau, la gosse… – (fourneau)
  • Mettons qu'on n'a rien eu ensemble et qu'i'n'y a pas de pétard qu'on se mange le nez quand on se rencontrera. Tu vois que j'suis bonne fille… – (pas de pétard)
  • Mettons qu'on n'a rien eu ensemble et qu'i'n'y a pas de pétard qu'on se mange le nez quand on se rencontrera. Tu vois que j'suis bonne fille… – (se manger le nez)
  • il jura, frappa du pied, eut un regard féroce. – (frapper du pied)
  • T'aurais tort de me prendre pour un fourneau, la gosse… J'ai pas trente-six sentiments, tu sauras ça, j'ai que çui-là d'aller droit au but, quoi ! – (trente-six)
  • T'aurais tort de me prendre pour un fourneau, la gosse… J'ai pas trente-six sentiments, tu sauras ça, j'ai que çui-là d'aller droit au but, quoi ! – (42177)
  • Fripouille !… C'est toi qui crois toujours me prendre pour la niguedouille que j'étais… – (niquedouille)
  • La cité était silencieuse. […] Il n'y restait que la Rouquine endormie, assommée par une soûlographie carabinée de la veille, en compagnie d'un chemineau que personne ne connaissait – (carabiné)
  • la Rouquine endormie, assommée par une soûlographie carabinée de la veille, en compagnie d'un chemineau que personne ne connaissait, et qui dormait auprès d'elle, car elle avait attrapé une sale maladie de coureuse, et Théophile l'avait plaquée. – (coureuse)
  • Fripouille !… Fripouille !… Fripouille !… Emporter le gosse !… Touches-y, au gosse !… […] Touches-y et je t'arracherai les tripes, je te dis que ça… Va-t'en !… – (arracher les tripes)
  • Tu t'es donc pas regardé !… Fallait vraiment avoir faim, mon vieux… – (tu ne t'es pas regardé)
  • T'as cru venir me faire peur, à cause de la betterave que j'étais… Fripouille !… Et tu crois que je ne sais pas qu'au fond, tu te fous de moi autant qu'avant… – (betterave)
  • tu t'es dit que ça y porterait un sale coup […] en me faisant quitter d'avec lui et, surtout, pour retourner chez toi, comme si, de vous deux, ça serait pour ta gueule que j'aurais de la préférence… T'es trop gros pour qu'on te voie pas venir, mon vieux – (voir venir)
  • Non, mais… Parler de m'emporter le gosse !… Mon vieux, t'aurais pu trouver autre chose… J'suis qu'une femme… Mais t'auras à qui parler, je t'avertis… – (trouver à qui parler)
  • Va-t'en, va !… C'est pas la peine de se monter tous les deux… À quoi ça sert ?… – (se monter)
  • On se tient comme si on s'était attaché le coeur ensemble, mon vieux Milord… C'est pas un collage comme La Rouquine avec le grand Joseph ou une affaire comme c'est qu'on était, nous autres deux ensemble… – (collage)
  • c'est pas une blague, Le Zouave et moi… Même qu'i'm'a demandé comme ça si je voulais être sa femme pour de bon – (blague)
  • c'est pas une blague, Le Zouave et moi… Même qu'i'm'a demandé comme ça si je voulais être sa femme pour de bon – (pour de bon)
  • Je suis le père du gosse, c'est ça qu'est le principal, je pense… Tout ce que tu me racontes d'autre, je m'en tamponne le coquillard… – (s'en tamponner le coquillard)
  • Tout ce que tu me racontes d'autres, je m'en tamponne le coquillard… Le Zouave, je l'enquiquine, autant comme toi et toute la cité avec… – (enquiquiner)
  • C'est comme s'i'te parle de la coopérative… Tu y répondras que t'es pas un moule à gaufres et que t'en pince pas pour les trucs à la flan ou c'est d'abord qu'il faut qu'on aboule vingt balles… – (moule à gaufres)
  • C'est comme s'i'te parle de la coopérative… Tu y répondras que t'es pas un moule à gaufres et que t'en pince pas pour les trucs à la flan ou c'est d'abord qu'il faut qu'on aboule vingt balles… – (en pincer)
  • C'est comme s'i'te parle de la coopérative… Tu y répondras que t'es pas un moule à gaufres et que t'en pince pas pour les trucs à la flan ou c'est d'abord qu'il faut qu'on aboule vingt balles… – (à la flan)
  • La Rouquine entremêle ses recommandations de grands rires de saoûlarde, de baisers goulus qui éructent en sentant la vinasse. – (soulard)
  • Un homme passe qui traîne une carriole, en jurant entre ses dents : « La vache !… Qu'est-ce qui prendrait pour son rhume si j'y entrais dans le citron !… » – (prendre pour son rhume)
  • Un homme passe qui traîne une carriole, en jurant entre ses dents : « La vache !… Qu'est-ce qui prendrait pour son rhume si j'y entrais dans le citron !… » – (entrer dans le citron)
  • De l'instant que Tom Canon, i'reste ici, t'as pas besoin d'aller coucher dans ta tôle… D'abord, i'faut qu'on vit ensemble… – (taule)
  • Et puis, i'm'a dit des choses que j'ai vu qu'on y a monté la tête… – (monter la tête)
  • On s'en irait dans une autre cité… Au quartier Saint-Victor, par exemple, où j'ai des copains… ou bien on se mettrait seuls sur la zone, du côté de Vincennes… – (zone)
  • il travaillerait tant, il ferait tant de choses pour lui plaire qu'elle ne le verrait pas comme il était mal, si mal fichu et fabriqué dans une gouttière, comme ils disent tous à la cité. – (mal fichu)
  • il travaillerait tant, il ferait tant de choses pour lui plaire qu'elle ne le verrait pas comme il était mal, si mal fichu et fabriqué dans une gouttière, comme ils disent tous à la cité. – (fabriqué dans une gouttière)
  • voici Le Notaire et Peau-de-Lapin qui passent en reprenant une vieille discussion sur des essais de coopérative et de syndicats qui « nous ont claqué dans la main », dit Le Notaire, « parce qu'on est des fameuses andouilles » – (claquer dans les mains)
  • voici Le Notaire et Peau-de-Lapin qui passent en reprenant une vieille discussion sur des essais de coopérative et de syndicats qui « nous ont claqué dans la main », dit Le Notaire, « parce qu'on est des fameuses andouilles » – (andouille)
  • voici Le Notaire et Peau-de-Lapin qui passent en reprenant une vieille discussion sur des essais de coopérative et de syndicats qui « nous ont claqué dans la main », dit Le Notaire, « parce qu'on est des fameuses andouilles » – (fameux)
  • voici le grand Joseph et sa nouvelle connaissance, une du Marché-aux-Poux qui s'appelle la Môme Biffteck et qui éclate de rire à chaque instant – (connaissance)
  • voici le grand Joseph et sa nouvelle connaissance, une du Marché-aux-Poux qui s'appelle la Môme Biffteck et qui éclate de rire à chaque instant – (Marché aux poux)
  • ce pauvre esprit que le méchant destin est venu mettre en pièces. – (mettre en pièces)
  • Il marche, la tête bien basse, car les grandes douleurs sont aussi lourdes que les hontes […]. C'est un malheureux petit qui traîne un désespoir infini. – (tête basse)
  • Mon vieux, tu t'embêtes pas, toi !… s'écria-t-elle en voyant les légumes, les gésiers, sur la pile de journaux pliés, t'as pas du boulottage de chiqué !… De la légume et de la volaille !… Et puis quoi encore !… On se tient ici dedans ! – (boulottage)
  • Mon vieux, tu t'embêtes pas, toi !… s'écria-t-elle en voyant les légumes, les gésiers, sur la pile de journaux pliés, t'as pas du boulottage de chiqué !… De la légume et de la volaille !… Et puis quoi encore !… On se tient ici dedans ! – (légume)
  • Mon vieux, tu t'embêtes pas, toi !… s'écria-t-elle en voyant les légumes, les gésiers, sur la pile de journaux pliés, t'as pas du boulottage de chiqué !… De la légume et de la volaille !… Et puis quoi encore !… On se tient ici dedans ! – (chiqué)
  • Mon vieux, tu t'embêtes pas, toi !… s'écria-t-elle en voyant les légumes, les gésiers, sur la pile de journaux pliés, t'as pas du boulottage de chiqué !… De la légume et de la volaille !… Et puis quoi encore !… On se tient ici dedans ! – (et puis quoi encore ?)
  • Mon vieux, tu t'embêtes pas, toi !… s'écria-t-elle en voyant les légumes, les gésiers, sur la pile de journaux pliés, t'as pas du boulottage de chiqué !… De la légume et de la volaille !… Et puis quoi encore !… On se tient ici dedans ! – (72319)
  • Ça sera peut-être pas si fameux que le frichti à Ragougnasse, mais ça ne fait rien i'y aura de quoi se lécher les babouines en s'envoyant ça dans la place d'armes… – (s'en lécher les babines)
  • Ça sera peut-être pas si fameux que le frichti à Ragougnasse, mais ça ne fait rien i'y aura de quoi se lécher les babouines en s'envoyant ça dans la place d'armes… – (place d'armes)
  • Ça sera peut-être pas si fameux que le frichti à Ragougnasse, mais ça ne fait rien i'y aura de quoi se lécher les babouines en s'envoyant ça dans la place d'armes… De la légume par le temps qui court !… – (légume)
  • i'y aura de quoi se lécher les babouines en s'envoyant ça dans la place d'armes… De la légume par le temps qui court !… J'ai jamais eu le nez pour mettre la main sur c'te camelote-là… – (avoir du nez)
  • De la légume par le temps qui court !… J'ai jamais eu le nez pour mettre la main sur c'te camelote-là… Tout ce que j'ai trouvé, ça été une fois, à Charonne, une botte de salsifis… Tu parles si je l'avais à la rigolade !… – (l'avoir à la rigolade)
  • la légume par le temps qui court […] Tout ce que j'ai trouvé, ça été une fois, à Charonne, une botte de salsifis… Tu parles si je l'avais à la rigolade !… Oui, mais des dattes pour en tortiller un morceau, même que ça aurait cuit jusqu'à la fin du monde… – (des dattes)
  • la légume par le temps qui court […] Tout ce que j'ai trouvé, ça été une fois, à Charonne, une botte de salsifis… Tu parles si je l'avais à la rigolade !… Oui, mais des dattes pour en tortiller un morceau, même que ça aurait cuit jusqu'à la fin du monde… – (jusqu'à la fin du monde)
  • la légume par le temps qui court […] Tout ce que j'ai trouvé, ça été une fois, à Charonne, une botte de salsifis… Tu parles si je l'avais à la rigolade !… Oui, mais des dattes pour en tortiller un morceau, même que ça aurait cuit jusqu'à la fin du monde… – (tortiller)
  • Cette tête que tu fais !… T'es rigolo comme un sac à brosses, mon petit Crapoussin… – (72322)
  • Paraît que ça s'est démanché, votre belle amour ?… C'est peut-être ça qui te fait faire la gueule… – (72323)
  • Paraît que ça s'est démanché, votre belle amour ?… C'est peut-être ça qui te fait faire la gueule… – (36151)
  • T'avais pas la prétention, fabriqué comme t'es, que ça durerait jusqu'à perpète… – (fabriqué)
  • T'avais pas la prétention, fabriqué comme t'es, que ça durerait jusqu'à perpète… – (perpète)
  • T'aurais pas un fond de bouteille à licher par là, pour faire glisser le fromgi ? – (licher)
  • T'aurais pas un fond de bouteille à licher par là, pour faire glisser le fromgi ? – (fromgi)
  • On est comme on est, quoi !… Ça n'empêche pas que t'es un bon gars, tout de même… – (72324)
  • Faut te dire que t'as eu de la chance d'avoir été son copain, à Françoise… C'en est pas une comme La Rouquine qu'on peut y conter des politesses à tout bout de champ… C'est pas dans ses idées… – (faire une politesse)
  • Faut te dire que t'as eu de la chance d'avoir été son copain, à Françoise… C'en est pas une comme La Rouquine qu'on peut y conter des politesses à tout bout de champ… C'est pas dans ses idées… – (à tout bout de champ)
  • Nom de chien, on peut pas dire que l'appétit n'est pas présent à l'appel !… J'crois bien que j'm'enverrais des briques dans le coco si j'avais pas aut'chose… – (nom d'un chien !)
  • Nom de chien, on peut pas dire que l'appétit n'est pas présent à l'appel !… J'crois bien que j'm'enverrais des briques dans le coco si j'avais pas aut'chose… – (coco)
  • ça veut pas descendre facilement, quand même, quand i'y a pas une goutte de jus pour se mouiller l'avaloir… – (avaloire)
  • ça veut pas descendre facilement, quand même, quand i'y a pas une goutte de jus pour se mouiller l'avaloir… Ça m'arrive pas souvent d'oublier de prendre mon litre chez Le Zouave, une fois qu'i' ma [sic] payé ma camelote… – (litre)
  • Si j'y étais allé [sic] de ma larme chaque fois qu'un copain avec qui que je m'ai mis [sic] en ménage m'a lâchée d'un cran, La Goualeuse ça aurait été pire qu'une wallace… – (lâcher d'un cran)
  • Si j'y étais allé [sic] de ma larme chaque fois qu'un copain avec qui que je m'ai mis [sic] en ménage m'a lâchée d'un cran, La Goualeuse ça aurait été pire qu'une wallace… – (wallace)
  • Eh bien, si j'aurais jamais pensé que t'étais si andouille ! On me l'aurait dit que je l'aurais pas cru… T'es encore qu'un gosse… Ça te passera bien, va, avant que ça me reprenne… – (on me l'aurait dit que je l'aurais pas cru)
  • Eh bien, si j'aurais jamais pensé que t'étais si andouille ! On me l'aurait dit que je l'aurais pas cru… T'es encore qu'un gosse… Ça te passera bien, va, avant que ça me reprenne… – (ça lui passera avant que ça me reprenne)
  • Allons, rigole, mon petit Crapoussin, fais pas ta tête de macchabée… Ça sert à rien… – (faire sa tête de macchabée)
  • I'dit comme ça qu't'as dit que t'attendais qye l'occasion d'y casser la gueule, d'y enlever le goût du pain au Zouave… – (faire passer le goût du pain)
  • Même que Françoise, elle y croit un peu à toutes ces menteries de crapule – (38799)
  • Alors, c'est qu'elle veut plus revenir… jamais… –T'es plutôt dur à saisir les choses… Je te répète que ça sera qu'une affaire de quelque temps… – (72328)
  • Et t'sais, t'as pas à te casser la tête comme ça pour ça… C'est pas à faire… – (se casser la tête)
  • c'qui est encore meilleur que tout, c'est de s'piquer l'nez de temps en temps… Ça chasse les idées… Y a rien d'meilleur pour étrangler la douleur, comme on dit… – (se piquer le nez)
  • c'qui est encore meilleur que tout, c'est de s'piquer l'nez de temps en temps… Ça chasse les idées… Y a rien d'meilleur pour étrangler la douleur, comme on dit… – (étrangler la douleur)
  • flaira quelques boîtes à conserves, retourna sur les haricots celle qui contenait un peu d'huile et effeuilla sur le tout une laitue […]. –Ça fait que les gosses auront toujours quelque chose à s'envoyer sur la conscience – (se mettre qqchose sur la conscience)
  • Une tasse [d'alcool], ça te fouettera, quoi !… Y a que ça quand on est dans la mistoufle… C'est tout ce qui y a de bon pour vous remettre le coeur au ventre… – (coeur au ventre)
  • Une tasse [d'alcool], ça te fouettera, quoi !… Y a que ça quand on est dans la mistoufle… C'est tout ce qui y a de bon pour vous remettre le coeur au ventre… – (72329)
  • Quand mon homme a fait sa crevaison aux Grandes-Carrières, dans le XIIIe, ça m'avait tellement débinée que je suis restée huit jours sans dessaoûler… – (crevaison)
  • Quand mon homme a fait sa crevaison aux Grandes-Carrières, dans le XIIIe, ça m'avait tellement débinée que je suis restée huit jours sans dessaoûler… – (se débiner)
  • Quand mon homme a fait sa crevaison aux Grandes-Carrières, dans le XIIIe, ça m'avait tellement débinée que je suis restée huit jours sans dessaoûler… Tu parles d'une bitture ! – (biture)
  • Quand mon homme a fait sa crevaison aux Grandes-Carrières, dans le XIIIe, ça m'avait tellement débinée que je suis restée huit jours sans dessaoûler… Tu parles d'une bitture !… Sans ça, y aurait plus eu personne… Ça m'a remontée, quoi ! – (remonter)
  • À quoi que ça servirait alors les bistros, si c'était pas pour vous chasser les embêtements qu'on a ?… – (embêtement)
  • Il y a des clématites et des roses trémières au-dessus de la porte, et une enseigne de fer-blanc représentant Bacchus à cheval sur un tonneau et qui se balance en grinçant, comme il y en avait à toutes les guinguettes de jadis. – (guinguette)
  • Deux tables de fer sont sur le trottoir ; dans la vitrine, quelques oeufs rouges et des oranges pour indiquer aux passants qu'on y sert aussi un morceau sur le pouce. – (72330)
  • le verre n'est pas plutôt apporté qu'il le vide d'un trait […]. –À la bonne heure !… Tu sais y faire… À toi le pompon !… Elle essaye de boire aussi vite que lui ; la boisson lui dégouline du coin des lèvres – (pompon)
  • Les spiritueux mortels sont le baume de la misère. Ils assassinent lentement la vie, mais ils noient en même temps les idées noires qui se posent sur les tristes destins. – (idées noires)
  • elle s'est envoyé une frigousse à la hauteur – (à la hauteur)
  • –Patron, remettez-nous ça ! – (remettre ça)
  • T'es tout plein gentil… qu'elle m'disait… – (tout plein)
  • Eh bien, le frère !… Quoi, tu n'y penses plus !… C'est l'heure d'aller au pieu… T'entends ?… Tu roupilles, plutôt… – (pieu)
  • Mais, au bout du mur, lorsqu'il n'a plus d'appui, il s'abat comme une masse et s'endort. – (tomber comme une masse)
  • Françoise lui pond, chaque année, des gosses épatants comme tout. – (X comme tout)
  • Ça serait vite fait si c'était moi : une balle dans la peau tout de suite, comme un chien… C'est beaucoup d'honneur qu'on leur fait de les passer en jugement comme si c'était des hommes comme les autres, toute cette pouillerie… – (dans la peau)
  • une balle dans la peau tout de suite, comme un chien… C'est beaucoup d'honneur qu'on leur fait de les passer en jugement comme si c'était des hommes comme les autres, toute cette pouillerie… Regardez-moi, c'te gueule de bandit ! – (pouillerie)
  • C'est beaucoup d'honneur qu'on leur fait de les passer en jugement comme si c'était des hommes comme les autres, toute cette pouillerie… Regardez-moi, c'te gueule de bandit !… Ton compte est bon, t'as pas besoin de faire l'idiot, mon vieux… – (compte est bon)
  • j'ai venu prendre un verre de vulnéraire… Tenez, v'là encore le verre qu'est là… Mais quand j'ai revenu, il était cuit… […] Un gars de c't âge-là !… Si c'est pas terrible de voir ça !… Le coup que ça m'a donné ! – (cuit)
  • j'ai venu prendre un verre de vulnéraire… Tenez, v'là encore le verre qu'est là… Mais quand j'ai revenu, il était cuit… […] Un gars de c't âge-là !… Si c'est pas terrible de voir ça !… Le coup que ça m'a donné ! – (ficher un coup)
  • j'ai venu prendre un verre de vulnéraire… Tenez, v'là encore le verre qu'est là… Mais quand j'ai revenu, il était cuit… […] Un gars de c't âge-là !… Si c'est pas terrible de voir ça !… Le coup que ça m'a donné ! – (72331)
  • C'te cochonnerie de biffaille, ça chercherait encore à le défendre ! En voilà d'la fripouille et compagnie !… – (biffaille)
  • C'te cochonnerie de biffaille, ça chercherait encore à le défendre ! En voilà d'la fripouille et compagnie !… – (c'est X et compagnie)

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