Annonces surchoix (et amicales)
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■ Faire mal, battre, cogner, blesser ; tuer, anéantir ; ■ sanctionner, corriger ; □ se faire tirer dessus et blesser ou tuer ; se faire blesser
1870 Nous en connaissons qui sont allés dans un établissement pour moucher le singe source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
1882 Si vous y allez, ne garnissez vos poches que des deux « pellos » (sous) nécessaires, mais n'oubliez pas d'emporter un bon Blavin à ressort (revolver) pour moucher (corriger) les consommateurs curieux qui demandent la monnaie de dix ronds (dix sous), où l'heure qu'il est à votre saucisse (montre) entre minuit et 2 heures du matin dans la plaine St-Denis ! source : 1882. La prostitution à Paris
1897 LE CHEVALIER, multipliant les moulinets d'épée et les appels de pied. –Fûssiez-vous trois ! Paraissez ! Castillans, Maures et Navarrois ! LE FINANCIER. –Ce sont des fous ! BIBI, que tout cela commence à énerver. –Ce gonsier-là fait trop d'épates ! J'y vas moucher le blaire et retourner les pattes ! (Il agite ses poings redoutablement.) LA MÔME. –Vas-y ! Bibi ! source : 1897. Hors les lois
1905 Ça c'est écrit quelque part… Un testament, quoi ! si t'avais des fois l'idée de me faire moucher par l'autre ! source : 1905. Le Tigre & Coqueliquot
1915 J'crois qu'y s'est fait moucher cette fois… On m'a dit qu'il avait un éclat d'marmite dans la cuisse. source : 1915. Les poilus de la 9e
1918 –I'va s'faire moucher, l'pauv'e gros frère ! –Penses-tu ! Les balles, a' s'noyeraient dans sa graisse. source : 1918. Au seuil des guitounes
1918 Tu repars ? –Naturellement. J'ai encore bien des choses à voir. –Toi, tu vas finir par te faire moucher. Les Boches n'ont pas cessé de tirailler depuis que le brouillard a disparu. source : 1918. Au seuil des guitounes
1936 c'est par là que Gouraud s'est fait moucher. source : 1936. Hajde Prilep. Journal d'un poilu d'Orient
1947 si tu m'mouches de trop, j'te vole dans les plumes source : 1947. Dudule chez le dentiste - Scène comique racontée en argot par Léon Stolle, dans L'argot tel qu'on le parle, agrémenté de récits amusants racontés en français et en argot
1952 Le farfelu qui manoeuvrait la pompe à macchabées était assis à côté du chauffeur. C'était lui qu'il fallait moucher d'abord source : 1952. Rencontre dans la nuit
1953 à trois mètres le mironton se roule sur les cailloux en se tenant le bas-ventre. Mon coup de latte l'a sérieusement mouché ; une vraie omelette. source : 1953. ...et ça continue !
1953 Il souffre, le cornichon. J'ai dû le moucher. source : 1953. Alors, pommadé, tu jactes ?
1957 À vingt pas de distance, dans un état d'agitation nerveuse prononcée, avec le risque de me moucher si elle loupait son coup, la fille a fait proprement sauter le rasoir de la main de Lucky sans le blesser. source : 1957?. Dix ans de frigo
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La date de première attestation de moucher n'est pas connue.
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