turne (depuis 1800) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

• 1927 il va trébucher contre un arbre, quand un raccrocheuse l'empoigne, la traîne jusqu'à un fiacre et l'emporte dans sa « turne » source : 1927. Souvenirs de la vie de plaisir sous le second Empire
• 1980 ces jours-là je reste dans la turne source : 1980. Où c'est que j'ai mis mon flingue
• 1980 dans la turne glacée en haut du pavillon source : 1980. Baston
• 1945 Je veux sortir de cette turne au plus tôt source : 1945. Femmes à l'encan - un esclavagisme patenté
• 1918 Bien logés, vous deux ? –Une chic petite turne. –Un plume épatant. source : 1918. Au seuil des guitounes
• 1821 puisque j'ai fait la barbotte de toute la turne. source : 1821. Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest
• 1821 j'ai une carrouble qui débride la lourde de sa Turne. source : 1821. Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest
• 1821 les voilà tous à gambiller, il n'y a même pas de lubins à la turne. source : 1821. Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest
• 1821 Ma larque a une Turne, elle s'arrangera avec ses mômes. source : 1821. Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest
• 1896 C'est l'instant des interrogations […] on se présente, brillant comme un sou neuf, devant un pendu, s'il s'agit de la Pompe, un officier s'il s'agit de Mili, lequel est installé devant une table, au milieu d'une turne étroite source : 1896. L’album d’un saint-cyrien. Deux années d’école
• 2011 qui me rappellent le temps de jadis où je marnais dans le BTP. Et quand ils se mettent à me parler de leur turne [charcuterie industrielle], je comprends tout. source : 2011. Un militant, trois poules (suivi de La Citouche)
• 1965 Une baraque de folingue de la grandeur. Une turne telle que devait en rêver Hitler lui-même. source : 1965. Le Tigre entre en piste
• 1903 je n'ai pas envie de retourner à l'hôtel du Mont-Dore. C'est une sale turne où y a plein de punaises et le patron est un ancien « flic ». Avec ces gens-là, faut toujours se méfier, car c'est des « bourriques ». source : 1903. Les enracinées
• 1957 La pièce sent le renfermé et il y traîne des relents de tabac et d'alcool, le genre de truc que vous commencez toujours par respirer dans une turne le matin. source : 1957?. Dix ans de frigo
• 2008 me retrouver comme à l'Armée dans une turne pour six ne m'emballait pas outre mesure. source : 2008. Flic dans le 9.3
• 1935 Nous, les vaillants poilus, on loge dans des turnes infectes, plus chères qu'un appartement, et personne n'ose vider les vieux jetons pour mettre à leur place les jeunes avec des gosses. source : 1935. Viande à brûler
• 1884 En campagne, on pieute dans les fermes ; en ville, c'est dans quelque turne, où la piole et le pieu sont peu confortables, que l'on se rend, je ne dirai pas de préférence, mais par nécessité. source : 1884. Typos de province
• 1870 S'il est célibataire, il loge dans d'ignobles garnis ; il aime mieux ça, on ne lui fait pas de morale : « On ne peut donc pas être un peu ému, y faudrait pus que ça que le pipelet de sa turne lui fasse un sermon parce qu'il est paf (2). » [(2) Que son portier lui fasse un sermon parce qu'il est ivre.] source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
• 1870 Quand il parle de l'atelier où il travaille : « Quelle turne, quelle boîte à lou ; quand il est entré là-dedans, on ne savait rien faire, ça commence à venir, on les a mis à la coule ; est-ce qu'on savait seulement couper du fer. […] » source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
• 1898 On ne voit revenir, huit jours plus tard, que les candidats à Saint-Cyr admissibles à l'écrit, qui s'enferment par groupes dans des salles de classe ou d'étude, devenues des « turnes », pour y piocher leur oral pendant le dernier « mois de pompe ». source : 1898. Prytanée national militaire
• 1933 –Alors, c'est vous le nouveau « gaffe » ? –Oui. Il rit : –C'est pas comme moi ! Je suis un vieux, un habitué, un rempilé, autant dire. Je connais toute la turne. J'ai logé à tous les étages. source : 1933. Confession d'un geôlier

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