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Dormir ; > coucher, sommeiller ; dormir à nouveau
ALL : schlafen / ANG : to snore ; to sleep, to be asleep / IT : dormire
fréquence : 175
registre ancien : 8 registre moderne : 7
synonyme : sommeil, sieste, dormir, se coucher morphologie : -iller, a/u famille : roupil- (dormir)
La plus ancienne attestation connue est : 1597.
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1935
Nous tapons des godillots jusqu'à ce que sorte du rouf un type qui devait y roupiller ferme. source : 1935. Mer Noire
1918
les jeunes, rompus de fatigue, roupillaient consciencieusement source : 1918. Loin de la rifflette
1832
Napoléon, débarquant à Fréjus, abattit en un clin-d'oeil les cinq incapacités qui roupillaient sous leur quintuple diadème, releva la France de l'ignoble abaissement source : 1832. Le Directoire, dans La Révolution, ou confessions d'une girouette
1834
quant à moi, je vais tâcher de roupiller encore tranquillement une couple d'heures source : 1834. Les deux mansardes parisiennes, dans Paris ou le livre des cent-et-un
1916
Laisse-moi roupiller tranquille ! Reprends-la, ta couverture ; roule-toi dedans, vautre-toi, garde-la pour toi tout seul ; mais laisse-moi roupiller tranquille ! source : 1916. Sous Verdun (août-octobre 1914)
1821
je l'ai gavé, il roupille, c'est le moment de faire l'affaire. source : 1821. Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest
1821
Il roupille pendant Le reluis, et travaille à la Sorgue. source : 1821. Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest
<7 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
ROUPILLER, verbe intrans. Pop., fam. A. Vieilli. Sommeiller à demi. Les vieillards, assis sur les banquettes de frêne fixées dans les encoignures de la vaste cheminée, roupillent doucement (FABRE, Courbezon, 1862, p. 119). B. Dormir. Un type (...) que j'ai rencontré rue Aubry-Le-Boucher. Je lui ai dit que je cherchais un garni. Mais pas dans un hôtel. Parce qu'il m'arrivait souvent de travailler la nuit; et que pour roupiller le jour dans un hôtel, c'était impossible, à cause des allées et venues (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1932, p. 246). Je roupille à la façon des marmottes, à peine le nez sur le traversin (ARNOUX, Rêv. policier amat., 1945, p. 145). Prononc. et Orth.: [], (il) roupille [-pij]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1597 (M. PAPILLON DE LASPHRISE, Les Premières OEuvres poét., Sonnet en authentique lang. soudardant, p. 459: et de noir roupillant, Sur la gourde fretille). Prob. issu d'un rad. onomat. roup- évoquant un ronflement saccadé. Roupiller est également att. dans plusieurs dial. aux sens de « ronfler; grommeler; râler, etc. » (FEW t. 10, pp. 578-579, s.v. rupp-; SAIN. Sources t. 2, pp. 9-10). Fréq. abs. littér.: 45. BBG. CHAUTARD Vie étrange Argot 1931, p. 146. DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 283. SCHMIDT 1914, § 88, 89. (tlfi:roupiller) /
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