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Citations relevées dans “Mémoires d'un forban philosophe” (1829)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Mémoires d'un forban philosophe, avec l'entrée qui y est attachée.

  • N'entends-tu pas le rotin qui résonne sur la chair et qui brise les os ? C'est un forçat qui a voulu rompre sa chaîne – (rotin)
  • La victime est morte ! le commissaire du bagne ne cesse de répéter Pique, pique, garçon ! – (piquer)
  • quand ils [garde-chiourmes] s'adressent aux forçats, c'est pour les appeler potences, canailles.. – (potence)
  • M. Belhumeur (c'était son surnom) était un vieux renard, s'embarrassant fort peu du qu'en dira-t-on lorsque les vignes de la Bourgogne lui payaient contribution – (renard)
  • Les gens de cette dernière classe, vrais parias de la bande, sont en propre terme de la chair à canon ; ils marchent pour tuer ou pour être tués : c'est là toute leur gloire, là se bornent leurs idées – (chair à canon)
  • je la conduisis au corps-de-garde ; et comme ses appas étaient à la disposition des regards de la soldatesque, je les couvris de ma capotte – (appas)
  • Il fallait voir avec quelle adresse je parais tierce et je parais quarte, et surtout avec quelle dextérité j'envoyais mon homme ad patres – (envoyer ad patres)
  • Vous qui avez été militaire, demandez aux colonels, aux majors, aux officiers payeurs, etc., si les masses augmentent leurs appointements. Je pourrais interroger les capitaines, si je parlais des masses noires – (masse noire)
  • Le biribi, c'est le jeu de la canaille – (biribi)
  • Cette fois le hasard me favorise, et je fais paroli ; je gagne de nouveau, je gagne toujours – (faire paroli)
  • comme je ne me souciais nullement de faire connaissance avec les pèlerins de Bicêtre, j'abandonnai le champ de bataille à mes terribles adversaires – (pèlerin)
  • Dans le premier moment de ma fureur, je jurai de les enfiler par douzaines ; mais, tout bien considéré, je pensai qu'il valait mieux n'enfiler personne, dans la crainte de l'être moi-même – (enfiler)
  • Quel spectacle pour un coeur sensible ! Une jeune beauté, pâle, échevelée, était aux prises avec un tapageur de la Cité – (tapageur)
  • j'écarte la foule, je m'approche, d'un coup de rotin j'étale mon citadin – (étaler)
  • Notre maison est bien montée, comme tu vois, et Dieu merci je puis me vanter d'avoir ce qu'il y a de plus chenu dans la rue Saint-Honoré – (chenu)
  • Elle a déjà battu les galeries du Palais pendant deux ans – (battre + lieu)
  • mais la Petite-Force lui a fait peur : elle a préféré se mettre en maison – (22195)
  • mais la Petite-Force lui a fait peur : elle a préféré se mettre en maison – (en maison)
  • Les entraves sont deux grosses pièces de bois dans lesquelles on assujettit les jambes du patient au moyen de deux trous. Le poids des pieds, qui portent à faux, et la tête, plus basse que le restant du corps, causent des souffrances indéfinissables – (entrave)
  • le bruit d'un sifflet précède le tintement d'une cloche ; on ouvre les portes des ateliers, et une foule de détenus en sortent en criant : À la mouise ! à la mouise ! et ils se pressaient par groupes autour de grandes chaudières à roues – (mouise)
  • un litre de soupe, si l'on peut nommer ainsi une manière de brouet dans lequel surnagent quelques gourganes et très peu ou pas de pain – (gourgane)
  • Ayant pris un goût particulier pour la chapellerie, je m'abouchai avec un ouvrier, voleur de profession, mais bon diable du reste – (22198)
  • Depuis trois ans on nous berne avec les grâces, et il n'y en a eu que cinq de libérés, et c'étaient un empoisonneur, deux faussaires et deux récidives – (21667)
  • J'ignorais alors que les rats étaient des voleurs de nuit qui volaient le pain de leurs camarades – (rat)
  • mais quelle fut ma surprise en voyant mon vieux camarade s'emparer de mes vivres, les enfermer et les confondre avec ses croûtes dans une mallette, puis les déposer sous son chevet et se coucher la tête dessus en guise d'oreiller – (mallette)
  • Quel guignon d'être au collège à présent ! dit un prisonnier : c'est demain la foire à Guibrai ; les tireurs affureront de la bille ! – (bille)
  • mais le ratichon, qu'a-t-il mangé pour tirer vingt longes ? – (manger)
  • mais le ratichon, qu'a-t-il mangé pour tirer vingt longes ? – (longe)
  • Il a riffaudé l'bocard du rabouin qui l'esbine – (bocard)
  • Ah ! Billaud, quand nous serons décarés, gare les pantres ! gare les sergoles ! – (être décaré)
  • Ah ! Billaud, quand nous serons décarés, gare les pantres ! gare les sergoles ! – (sergolle)
  • Fais taire ta gueule, eh ! tu nous enrhumes, mauvais grinchisseur de limaces boulinées – (taire sa gueule)
  • Fais taire ta gueule, eh ! tu nous enrhumes, mauvais grinchisseur de limaces boulinées – (enrhumer)
  • Fais taire ta gueule, eh ! tu nous enrhumes, mauvais grinchisseur de limaces boulinées – (bouliné)
  • Ne voudrais tu pas te faire passer pour la fleur de la paigre, toi, Rousti – (fleur de)
  • Ne voudrais tu pas te faire passer pour la fleur de la paigre, toi, Rousti – (pègre)
  • Peux-tu seulement te vanter d'avoir grinchi une broquille ? Tu n'as jamais été qu'un fadeur – (broquille)
  • Peux-tu seulement te vanter d'avoir grinchi une broquille ? Tu n'as jamais été qu'un fadeur – (fadeur)
  • Brulin va conter un conte ! –Ça y est-il ? –Oui ! –Cric ! –Crac, répète l'auditoire ! – (cric, croc)
  • par la suite […] y s'sont chamaillés du bon coin. Si ben donc, que l'prince a été obligé de tirer sa crampe – (du bon coin)
  • par la suite […] y s'sont chamaillés du bon coin. Si ben donc, que l'prince a été obligé de tirer sa crampe – (tirer sa crampe)
  • Monseigneur n'est pas sans doute du paclin ? –Si fait, qui dit, j'suis du paclin ; mais j'suis en cavale parce que le roi veut me faire butter – (pasquelin)
  • C'était zun lapin, messieurs, qu'Rinaldi ; j'réponds que celui-là n'aurait pas craint dix cognes et la bande à Vidocq – (lapin)
  • Cartouche et Mandrin étaient des loffes au vis-à-vis de lui – (lof)
  • Aboule ici ton larton pour six broques – (larton)
  • Aboule ici ton larton pour six broques – (broc)
  • Surtout, soyez prudent, car vous êtes un sinve, il n'est pas difficile de vous monter des couleurs – (sinve)
  • Surtout, soyez prudent, car vous êtes un sinve, il n'est pas difficile de vous monter des couleurs – (monter des couleurs)
  • ils ne sont pas au collège pour enfiler des perles. Les maisons comme celles-ci sont des pépinières qui fournissent plus tard des merlous – (enfiler des perles)
  • ils ne sont pas au collège pour enfiler des perles. Les maisons comme celles-ci sont des pépinières qui fournissent plus tard des merlous – (marlou)
  • Comment ça va, Pantinois ? – (pantinois)
  • J'ai morfillé tout mon larton ; je cannerai la morgane à la sorgue – (morfier)
  • J'ai morfillé tout mon larton ; je cannerai la morgane à la sorgue – (canner la morgane)
  • car, voilà moi, j'aurais toujours été grivier, au lieu qu'à présent j'ai de l'espoir – (grivier)
  • et je puis t'assurer que, si je suis encore gerbé, ce ne sera pas pour opinion – (gerbé)
  • Au résultat, que feras-tu pour affurer ta tortillade ? – (tortillade)
  • Tu n'as jamais été ni à la tire, ni à la carre, ni au bonjour – (vol à la tire)
  • Tu n'as jamais été ni à la tire, ni à la carre, ni au bonjour – (vol à la carre)
  • Tu n'as jamais été ni à la tire, ni à la carre, ni au bonjour – (au bonjour)
  • Tu ne sais pas manier le cadet ni les fauchants ; tu ne ne seras tout au plus qu'un grinchisseur de blavins – (cadet)
  • Tu ne sais pas manier le cadet ni les fauchants ; tu ne ne seras tout au plus qu'un grinchisseur de blavins – (fauchants)
  • Tu ne sais pas manier le cadet ni les fauchants ; tu ne ne seras tout au plus qu'un grinchisseur de blavins – (grinchisseur)
  • Tu ne sais pas manier le cadet ni les fauchants ; tu ne ne seras tout au plus qu'un grinchisseur de blavins – (blavin)
  • J'ai déjà dit que la tire était le talent des filous qui escamotent les montres, les tabatières, les bourses ; enfin c'est le talent des videurs de poches – (vol à la tire)
  • moi, je servirai les orphelins – (servir)
  • moi, je servirai les orphelins – (orphelin)
  • La carre ou les carreurs sont d'autres escamoteurs adroits, ordinairement bien vêtus ; ils s'introduisent chez les orfèvres et leur font étaler le plus de bijoux qu'ils peuvent ; alors ils les font disparaître avec une subtilité étonnante – (vol à la carre)
  • les bonjouriers s'introduisent dans les maisons des particuliers pour une affaire quelconque ; ils ont toujours soin de se présenter de grand matin, tandis que les gens dorment encore ou sont à la messe – (bonjourier)
  • Le cadet est une pince en pied de biche, qui sert aux voleurs pour forcer les portes des maisons ou armoires – (cadet)
  • avec un emplâtre, je frangirai les vanternes sans qu'on puisse prêter loche – (frangir)
  • avec un emplâtre, je frangirai les vanternes sans qu'on puisse prêter loche – (venterne)
  • avec un emplâtre, je frangirai les vanternes sans qu'on puisse prêter loche – (emplâtre)
  • avec un emplâtre, je frangirai les vanternes sans qu'on puisse prêter loche – (prêter loche)
  • Si je suis maron ? eh bien ! j'irai à Tunes : au moins ce sera pour quelque chose – (marron)
  • Si je suis maron ? eh bien ! j'irai à Tunes : au moins ce sera pour quelque chose – (tune)
  • vous verrez le rassemblement des crânes : ce sont les forts à bras de la prison – (crâne)
  • Je ne vous conseille pas d'aller dans la chambre où ils maquillent leurs truques – (maquiller un truque)
  • croyanches-tu qu'un vingt-deux ceintre mieux dans la pogne qu'une camouffle ? – (croyancher)
  • croyanches-tu qu'un vingt-deux ceintre mieux dans la pogne qu'une camouffle ? – (ceintrer)
  • croyanches-tu qu'un vingt-deux ceintre mieux dans la pogne qu'une camouffle ? – (camoufle)
  • Vous avez trop peu d'école et vos maîtres aussi pour penser à boutonner les autres – (boutonner)
  • v'là l'Ratichon qui dit q'nous n'sommes pas assez savants pour l'boutonner – (boutonner)
  • Je suis content de vous, me dit-il, car vous êtes bon enfant ; vous savez mieux battre que je le pensais – (battre)
  • plus tard, je vous parlerai en franc – (franc)
  • Pénétré de reconnaissance envers ce mystérieux vieillard, je ne balançai pas à lui raconter jusqu'aux moindres détails de mes aventures – (22221)
  • vous aurez à morphiller, tandis que les autres canneront la pégrenne – (caner la pégrenne)
  • c'est bien sûr un paigre de la haute qui a le taf d'être colombé – (colombé)
  • Tous les prisonniers ont l'esprit remuant : cela tient à leurs souffrances. Ils font tous des châteaux en Espagne – (faire des châteaux en Espagne)
  • cherchant à lier connaissance avec le peuple parisien. Ce n'est pas qu'ils sont faciles à faire, tant s'en faut – (faire)
  • car ces oiseaux-là sont de la race des corbeaux ; ils ont le nez fin, et vous les voyez toujours se porter là où il y a du picton ou des maltèses – (se porter)
  • car ces oiseaux-là sont de la race des corbeaux ; ils ont le nez fin, et vous les voyez toujours se porter là où il y a du picton ou des maltèses – (picton)
  • car ces oiseaux-là sont de la race des corbeaux ; ils ont le nez fin, et vous les voyez toujours se porter là où il y a du picton ou des maltèses – (maltaise)
  • secondement, je fais rafle de bidet sur toute l'argenterie – (faire rafle de bidet)
  • Je faisais des efforts pour m'échapper et j'aurais sans doute réussi si le penaillon par ses cris n'eût attiré les voisins – (penaillon)
  • –Dig ! vous vous trompez, mon camarade. –À plus tard, alors – (dig)
  • –Comme ci, comme ça, à dix longes ; et toi ? –À vioc ! mais j'ai un bastringue – (à vioque)
  • –Comme ci, comme ça, à dix longes ; et toi ? –À vioc ! mais j'ai un bastringue – (bastringue)
  • nous attendrons la décarade de la cadène pour nous la donner sur le trimard – (se la donner)
  • surtout n'ayons pas trop l'air de nous colomber – (se colomber)
  • Comme on accouple ordinairement les condamnés à cinq et dix ans avec ceux à vingt ans et à vie, il nous sera facile d'être au même cordon – (cordon)
  • Le cordon est une longue et grosse chaîne à laquelle pendent vingt-quatre petites chaînes moins grosses, et placées à égales distances – (cordon)
  • Mais, lui dis-je à l'oreille, ne ferons-nous pas cramper tout le cordon ? – (cramper)
  • Si tout le cordon se cavale, toute la cogne sera sur le trimard et nou serons maronnés – (cogne)
  • Si tout le cordon se cavale, toute la cogne sera sur le trimard et nous serons marronnés – (être marronné)
  • A l'aide bu bastringue, il ne nous fut pas très difficile de couper nos colliers – (bastringue)
  • Cette ville me fut encore funeste : car, à mon premier coup, je fus maron, et condamné à cinq ans d'emprisonnement – (marron)
  • Alors, j'applique mon papin, je pousse lentement, la vitre se fend et se casse en craquant sourdement, les morceaux restent collés sans tomber – (papin)
  • Tu ne sais pas manier le cadet ni les fauchants ; tu ne ne seras tout au plus qu'un grinchisseur de blavins – (grinchisseur de blavins)
  • c'est sans doute une tireuse de blavins qui m'aura servi pour faire son poids – (grinchisseur de blavins)
  • Tout ça est bel et bon, mais en attendant y faudra qu'tu billes c'qui t'manque – (biller)
  • Qu'est-ce que tu parles de la Sinet, toi, mauvaise drogue ? interrompit une virago aux yeux bordés d'anchois – (drogue)
  • Qu'est-ce que tu parles de la Sinet, toi, mauvaise drogue ? interrompit une virago aux yeux bordés d'anchois – (yeux bordés d'anchois)
  • Une tireuse de cartes comme moi vaut bien une chienneuse de ton espèce ? – (chienneuse)
  • Vous n'êtes que des rouchies, et on s'f… de vous – (rouchie)
  • Et en même temps, d'un vigoureux soufflet, elle fit tomber la Sinet sur son derrière – (soufflet)
  • Qui est-c'qui t'parle, à toi, chiffon ? – (chiffon)
  • Au cachot ! […] et toi aussi, grande girafe : on n'entend qu'ta gueule – (grande girafe)
  • En attendant, tu complèteras le nombre, toi, grosse jument – (jument)
  • gespair mon chair ami que jaurai plus de bonneur a ce triage ici qua lautre triage ou gai été maronnet en decaran du colaige – (triage)
  • comme la soudan decare avec monorgue nous iron de suite a guibrai pour la foirre – (mon orgue)
  • on di que le petit lorrin decar avec nosiergue mes ge te previen que ge ne veu pas le frécanter car on dit que cet un coceur – (nosiergue)
  • on di que le petit lorrin decar avec nosiergue mes ge te previen que ge ne veu pas le frécanter car on dit que cet un coceur – (coqueur)
  • Mais, vieille roue, tu veux parier et tu n'as pas l'oste – (roue (vieille))
  • Mais, vieille roue, tu veux parier et tu n'as pas l'oste – (oste (ne pas avoir l'-))
  • le courage ne me manque pas… mais quand on est pris par la rue au pain… – (rue au pain)
  • tu te mettras à la bonne avec les forts – (avoir à la bonne)
  • Ratichon, prends un satou, fais gaffe à la lourde, et butte le premier qui criblera – (satou)
  • Ratichon, prends un satou, fais gaffe à la lourde, et butte le premier qui criblera – (buter)
  • Ratichon, prends un satou, fais gaffe à la lourde, et butte le premier qui criblera – (cribler)
  • Silence dans la cambre, surtout, ou bien vous êtes sourinés ! – (cambre)
  • Silence dans la cambre, surtout, ou bien vous êtes sourinés ! – (être souriné)
  • fauchez nos empaffes ; maquillez une tortouse et la fortifiez avec de la fertille lansquinée – (empave)
  • fauchez nos empaffes ; maquillez une tortouse et la fortifiez avec de la fertille lansquinée – (tourtouse)
  • fauchez nos empaffes ; maquillez une tortouse et la fortifiez avec de la fertille lansquinée – (fretille)
  • fauchez nos empaffes ; maquillez une tortouse et la fortifiez avec de la fertille lansquinée – (lansquiné)
  • Fauchez la tortouse ! balancez l'orgue, criait-on, ou bien il se cavale ! – (orgue)
  • Ah ça ! malin, ne renaude pas, ou j'te fais morfiller par mon cab – (morfier)
  • Ah ça ! malin, ne renaude pas, ou j'te fais morfiller par mon cab – (cab)
  • Et j'voulons t'faire droguer, mo : t'es bien fait pour ça – (droguer)
  • Tu n'veux rien dire ?… Est-ce qu'y faut t'saigner pour t'faire répondre ? – (saigner)
  • j'vois qu'est un bin enfant, et j'suis fâché qu'y t'ait mis dans la blouse – (mettre dans la blouse)
  • et à la visite, battez la roupillarde – (roupillade)
  • A la bonne heure. Je vais d'abord faucher tes durs – (durs)
  • Après s'être déboutonné, Taupin retira de ses voies basses un étui d'argent contenant un bastringue et tout ce qu'il fallait pour le monter – (bastringue)
  • Tu ne sais donc pas, Ratichon, qu'à notre dernière crampe je me suis caché dans un égoût tandis que l'on courait après moi – (crampe)
  • Nous allons loger à l'enseigne de la Plume-au-Vent, dans le faubourg de Roannes – (tapissier)
  • Je connais le tapissier : c'est un vieux fourgat ; il me coquera des frusques – (coquer)
  • d'abord, tu me porteras gaffe – (faire gaffe)
  • quand je grinchirai un bogue ou une filoche, je te le coquerai en pogne et tu le planqueras dans ta valade – (filoche)
  • quand je grinchirai un bogue ou une filoche, je te le coquerai en pogne et tu le planqueras dans ta valade – (valade)
  • et puis je t'apprendrai à manier le cadet, à maquiller des caroubles, et à bouliner des lourdes, afin que plus tard tu puisses gagner ta vien en cas de besoin – (bouliner)
  • On m'avait assuré, pourtant, dit-il, que tu étais gerbé à vioc – (gerbé à vioc)
  • A propos, tu n'as jamais colombé ton frangin ? – (se colomber)
  • va donc nous chercher une vieille rouillarde : nous la picterons encible – (rouillarde)
  • va donc nous chercher une vieille rouillarde : nous la picterons encible – (ensible)
  • et rentra bientôt avec une assiette chargée de jambon. « J'ai pensé, dit-il, que vous deviez avoir la morgane […] » – (canner la morgane)
  • d'ailleurs la morphillade rend le picton meilleur – (morphillade)
  • Ce n'est pas tout : je pourrais être maronné ; as-tu des camoufflés pour mon orgue ? – (camoufflé)
  • Ce n'est pas tout : je pourrais être maronné ; as-tu des camoufflés pour mon orgue ? – (mon orgue)
  • J'ai tout ce qu'il vous faut ; et ton camarade, nous le frusquinerons en larbin – (frusquiner)
  • Tu verras des escarpes, des sorgueurs, beaucoup de tireurs et de carreurs, et surtout des floueurs – (sorgueur, carreur, floueur)
  • qu'as-tu fait de ton homme ? –Il est tombé à Nantes – (tombé)
  • Où as-tu donc été depuis tantôt, l'Escarpe ? –J'ai été en tournée dans le sabri – (sabri)
  • Qu'est-ce que ça te fait à toi, paigre à marteau ? – (pègre à marteau)
  • Quant à ma fille, je préfèrerais la voir cannée ! Figurez-vous qu'en décarant du collège, elle s'est engagé dans les rivettes à Pantin – (rivette)
  • malheureusement il vient d'être gerbé à six marquets à Nanci – (marqué)
  • vous connaissez ces gens que nous nommons solliceurs de canards ? L'un, monté sur une haridelle, vend la fable d'un miracle récemment arrivé ; l'autre, penché sur une chaise, débite la copie d'une lettre qui a été apportée du ciel par un ange – (solliceur de canards)
  • Aussitôt elles sont toutes vendues et le solliceur n'est pas puni – (solliceur)
  • vous avez dû remarquer aussi que la police de Pantin est comme un guinal qui fait argent de tout : elle vend des numéros de fiacres, des médailles de charbonniers, de porte-faix, de porteurs d'eau, de marchands d'habits, de commissionnaires, etc. – (guinal)
  • A Paris, je ne dis pas : là au moins on ne vous gerbe pas à propos de bottes – (gerber)
  • mais en province, on vous fauche le colabre avec moins de scrupule que Dénoyer quand il condamne un canard à la broche – (faucher le colabre)
  • le pauvre diable de patient va patienter dans son cachot, jusqu'à ce que l'atigeur le traîne à la potence – (atigeur)
  • tandis que, roupillant sur la fertanche, c'est tout au plus s'ils ont du larton brutal et du tréfoin – (fertange)
  • tandis que, roupillant sur la fertanche, c'est tout au plus s'ils ont du larton brutal et du tréfoin – (larton brutal)
  • tandis que, roupillant sur la fertanche, c'est tout au plus s'ils ont du larton brutal et du tréfoin – (tréfoin)
  • Vivent la Vendée et la Bretagne pour le truc que je maquille ! car dans ce pays, où il y a plus de sots que de gens d'esprit, il y a cent fortunes à faire pour les paigres de ma sorte – (maquiller un truque)
  • Tiens, père Taupin, voilà des frusques pour ton orgue et pour Ratichon : il n'y manque rien ; dans un blavin, tu trouveras le surplus – (ton orgue)
  • Le temps est beau, il y aura beaucoup de monde à la foire. Allons d'abord à l'église : nous profiterons de la décare – (décarre)
  • Va marchander une tiquante en jonc chez l'orphelin ici en face – (piquante en jon)
  • Le grand Lorrain a été emballé le premier, sa frangine l'a suivi de près, Georges a été fait maron dans l'escalier, et l'Italien est en cavale – (maron dans l'escalier)
  • –Nous sommes brûlés, n'est-ce pas ? –Dis donc rôtis – (être rôti)
  • Mais je crois que la grosse Marie a fait de bonnes affaires avec sa boiterne – (boiterne)
  • Oui, je suis fier de le dire, il y a deux ans, j'ai servi à moi seul la roulotte de Pantin – (roulotte)
  • Dix mille balles, messieurs, je crois que ça valait bien de risquer le grand pèlerinage du Mont-aux-Regrets – (abbaye de monte-à-regret)
  • Ah çà ! Fifine, dit Lescarpe en se levant, fais taire ta gueule, ou sinon je vais te chiquer la gueule – (chiquer)
  • Eh bien ! je vais te débiner ! oui, je vais te débiner au cardeuil et à la cogne ! – (débiner)
  • Tu as fauché le colabre d'un orgue pour lui grinchir trente balles !.. Je te ferai butter ! – (colabre)
  • Tu as fauché le colabre d'un orgue pour lui grinchir trente balles !.. Je te ferai butter ! – (orgue)
  • Tiens, butte ça, mauvaise drogue. Et Lescarpe lui apppliqua un vigoureux coup de poing – (drogue)
  • Pour un paigre, voler c'est travailler – (travailler)
  • Dans le portefeuille il y avait un passeport suranné et un neuf. 'Voilà l'essentiel pour nous […] : avec cela nous nous brâserons des faffes' – (braser)
  • toi qui sais griffonner, travaille nous ça d'après nos signalements, et fais attention de changer nos centres et les dates – (1697)
  • toi qui sais griffonner, travaille nous ça d'après nos signalements, et fais attention de changer nos centres et les dates – (centre)
  • Le départ d'une famille anglaise nous fournit à propos l'occasion de louer une jolie bonbonnière – (bonbonnière)
  • Si j'ai pu prêter loche au boniment de votre ratichonnade, j'ai entravé que je serais attigé et riffaudé – (ratichonnade)
  • Si j'ai pu prêter loche au boniment de votre ratichonnade, j'ai entravé que je serais attigé et riffaudé – (attigé)
  • Si j'ai pu prêter loche au boniment de votre ratichonnade, j'ai entravé que je serais attigé et riffaudé – (riffaudé)
  • je servirais de morphillade au riffe du rabouin comme un baluchon de satou – (satou)
  • Je n'entrave que le dail comment le Daron des orgues, qui, bonnit-on, a tous ses momes et momignards à la bonne, peut, comme un attigeur, les riffauder et locher leurs criblements sans être attigé lui-même – (que dalle)
  • Je n'entrave que le dail comment le Daron des orgues, qui, bonnit-on, a tous ses momes et momignards à la bonne, peut, comme un attigeur, les riffauder et locher leurs criblements sans être attigé lui-même – (Daron des orgues)
  • Je n'entrave que le dail comment le Daron des orgues, qui, bonnit-on, a tous ses momes et momignards à la bonne, peut, comme un attigeur, les riffauder et locher leurs criblements sans être attigé lui-même – (momignard)
  • Je n'entrave que le dail comment le Daron des orgues, qui, bonnit-on, a tous ses momes et momignards à la bonne, peut, comme un attigeur, les riffauder et locher leurs criblements sans être attigé lui-même – (atigeur)
  • Je n'entrave que le dail comment le Daron des orgues, qui, bonnit-on, a tous ses momes et momignards à la bonne, peut, comme un attigeur, les riffauder et locher leurs criblements sans être attigé lui-même – (locher)
  • Je n'entrave que le dail comment le Daron des orgues, qui, bonnit-on, a tous ses momes et momignards à la bonne, peut, comme un attigeur, les riffauder et locher leurs criblements sans être attigé lui-même – (criblement)
  • Je n'entrave que le dail comment le Daron des orgues, qui, bonnit-on, a tous ses momes et momignards à la bonne, peut, comme un attigeur, les riffauder et locher leurs criblements sans être attigé lui-même – (attigé)
  • Vous n'entravez pas plus le griffonnage des darons de la chique que mezig – (griffonnage)
  • quand j'ai grinchi une valade à la lourde d'une synagogue, où une larque m'a fait maron dans l'escalier – (maron dans l'escalier, largue, synagogue, valade)
  • Soyez bon enfant, et ne craignez pas d'être macaron – (macaron)
  • Je parie qu'il connaît Marie la Boiternière – (bouternière)
  • A la bonne heure, mangez donc – (manger)
  • le petit Baptiste est à Paris ; si vous nous le donnez, vous décarerez – (donner)
  • La Salle Saint-Martin est la pistole de la prison de la Préfecture – (pistole)
  • vous irez observer s'il y a des tireurs à la sortie des églises, et vous chasserez les guinaux – (guinal)
  • Elle boit un canon chez l'marchand de vin à côté d'la Halle-aux-Draps, nous crie une espèce de tapageuse ! – (tapageur)
  • vous en nommerez plusieurs, et vous confondrez Gobson dans le nombre, dans la crainte qu'il ne soit pas dans sa chambre et qu'il ne soit recordé – (être recordé)
  • surtout prenez garde à vous, car ses camarades pourraient vous toucher de près – (toucher de près)
  • Pour filer quelqu'un, on se servait de différentes ruses, et la plus usitée était celle nommée le coup de la babillarde – (coup de la babillarde)
  • alors, on se reposait de ses lassitudes, ou on allait godailler aux barrières peu fréquentées, et on rendait visite aux marchands de vins en attendant la soirée – (godailler)
  • Le coup du sac était mis en usage dans les arrestations où il fallait de la prudence – (coup du sac)
  • Si vous êtes en voiture, faites attention si une autre voiture ne vous suit pas ; pour connaître la vérité, je vous le répète encore, allez dans la campagne, arrêtez-vous tout court, et laissez passer les fileurs devant vous – (fileur)
  • outre sa profession de mouchard, il exerçait encore un métier que le vulgaire désigne sous le nom de marchand de chair humaine, ou, si l'on veut, fournisseur de remplaçants – (marchand de chair humaine)
  • Ils ont par jour une livre et demie de pain et un litre de fèves ou gourganes cuites à l'eau et à l'huile – (gourgane)
  • Allons donc, pique, pique ! mesure mieux tes coups, frappe plus fort et plus lentement : ça le fera revenir à lui – (piquer)
  • avec un ressort de montre, je fabriquai un bastringue pour couper ses fers – (bastringue)
  • je fis marcher devant moi le forçat qui portait le baquet aux gourgannes – (gourgane)
  • Qui est évadé ? se demandent les gardes. Qui est-ce qui est crampé ? se demandent les forçats – (crampé)
  • il est repris !… Qui ça, demandai-je ? –Le fagot des castus – (castu)
  • Ah çà ! si tu te maries, j'espère ben que tu m'inviteras à tes noces. –Me planches-tu, toi ? lui répliquai-je. –Ah ! j'te reconnaissons bien là, toi, avec tes planches que j't'avons commandé d'scier d'long et qu'tu nous a scié de travers – (plancher)
  • « […] va te reposer un instant, je ferai ton service à ta place : car si un chef venait à passer, il s'apercevrait de ton ivresse. » « Je ne suis pas si en ribotte que tu crois » – (ribote)
  • je suis agent de banque ; je dois manger à tous les rateliers […] vous devez bien concevoir que je suis forcé de dire du bien de tout le monde – (manger à tous les râteliers)
  • Un brick, destiné pour l'Amérique, étant prêt à mettre la voile, je m'abouchai avec le capitaine, et m'embarquai sans passeport – (22198)
  • Nous allons avoir chaud, dit le capitaine ; il a deux rangs de sabords, et c'est à nous qu'il en veut – (avoir eu chaud)
  • Eh ! bien, s'il est sauté [le vaisseau], tu danseras, toi, maudit forban, écumeur de mer ! – (danser)

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