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Citations relevées dans “Sous Verdun (août-octobre 1914)”

  • L'ordre de départ est tombé comme un coup de tonnerre – (tomber comme un coup de tonnerre)
  • pétrissant, à travers un papier gras, ma récente emplette : deux sous de pain et une charcuterie sans nom, qui sue. – (sans nom)
  • Cette perspective me séduit : aller en Alsace et y rester, ça a moins d'allure que d'y être entré, mais c'est chic tout de même. – (chic)
  • les plus vieux réservistes, dodus encore, suent à grosses gouttes, sans ronchonner. – (62279)
  • les plus vieux réservistes, dodus encore, suent à grosses gouttes, sans ronchonner. – (ronchonner)
  • Cahin-caha, le convoi roule dans la nuit. – (42125)
  • Un aiguilleur, en aiguillant, nous crie où nous allons : « Troyes ? Ah ! bien ouiche ! Vous roulez sur Verdun !… » Croyez donc ce qu'on vous dit. Cela est la première « tinette ». – (ouiche)
  • Un aiguilleur, en aiguillant, nous crie où nous allons : «Troyes ? Ah ! bien ouiche ! Vous roulez sur Verdun !...» Croyez donc ce qu'on vous dit. Cela est la première «tinette». – (tinette)
  • Tout à coup, des cris, un tintamarre de culasses qu'on manoeuvre. Je me retourne, et vois une trentaine de bonshommes qui se déploient en tirailleurs, face à la crête. – (bonhomme)
  • Notre vieux capitaine, rouge comme un coq, ses petits yeux affolés girouettant, clame […] – (rouge comme un coq)
  • Cessez le feu ! Au temps ! Au temps pour moi !... – (au temps !)
  • Esnes ressemble à Marre et à Chattancourt. Nous nous y installons, en popote, chez une bergère jeunette – (popote)
  • Debout, les amis ! Prenez vos équipements, vos sacs, tout votre barda ! Il y a un toit et du foin par là. – (barda)
  • on entend le flic-floc des pieds lourds dans les flaques. Pauvres bougres ! – (flic-flac)
  • on entend le flic-floc des pieds lourds dans les flaques. Pauvres bougres ! – (bougre)
  • je tends mon dos à la chaleur qui grandit, en mâchant du singe filandreux et du pain élastique. – (singe)
  • Il me tend la main et m'offre tout de suite une goutte de schnick, histoire de mieux faire connaissance – (schnic)
  • Il me tend la main et m'offre tout de suite une goutte de schnick, histoire de mieux faire connaissance – (histoire de)
  • Il fait nuit. Je sais que nous devons « popoter » avec les officiers de la 8e. Mais où ? Personne ne me l'a dit. – (popoter)
  • Je me rappelle ce principe de la vie en campagne : «Compte d'abord sur toi.» – (62282)
  • J'arrive à me glisser entre deux toiles rugueuses, à côté d'un bonhomme d'une cinquantaine d'années, qui transpire dur et sent fort. – (dur)
  • Lorsque nous quittons les bois, des marmites allemandes éclatent sur notre gauche, assez près pour qu'en entende, après le fracas de l'explosion, la grêle des éclats tapant dans les arbres. – (marmite)
  • pour arriver enfin au point fixé, des tranchées faites par le génie, avec des abatis en avant. Nous les occupons. J'ai une «guitoune» de feuilles un peu en arrière. – (guitoune)
  • Dans notre promenade errante, peu s'en faut que nous ne recevions de chaudrons : une dizaine, à la file, éclatent à moins de trente mètres. – (chaudron)
  • Un caporal de la 27, blème et suant, visage à l'envers, me crie que Dalle-Leblanc a une balle dans le ventre. – (visage à l'envers)
  • Un grand diable, la cuisse traversée, meugle. – (62285)
  • Ligne de section par quatre dans le bois, près d'une clairière. Les chaudrons dégringolent ; un réserviste […] me crie qu'il est blessé. – (chaudron)
  • un obus allemand vient éclater à vingt mètres […] et voilà qu'une chose invisible passe en ronflant tout près de mon nez : c'est un éclat. « Tiens ! les frelons… » – (frelon)
  • un obus allemand vient éclater à vingt mètres […] et voilà qu'une chose invisible passe en ronflant tout près de mon nez : c'est un éclat. «Tiens ! les frelons...» Bon ! à la prochaine marmite, j'attendrai, pour me relever, que l'essaim soit passé. – (62287)
  • Je le bois d'un trait ; c'est glacé, mais ça met d'aplomb. – (être d'aplomb)
  • l'homme a sur le dos une hotte énorme et pleine à crever – (plein à crever)
  • on voit à peine, sous sa casquette, une tête de crétin grosse comme les deux deux poings. – (62288)
  • la femme toute mince et diminuée entre ses deux paniers, et la hotte de l'homme sous laquelle tricotent deux jambes minuscules. – (tricoter)
  • Je me laisse dégringoler sur un tas de gerbes, les membres rompus, le crâne vide comme un grelot et pesant comme du plomb. – (62289)
  • Je me laisse dégringoler sur un tas de gerbes, les membres rompus, le crâne vide comme un grelot et pesant comme du plomb. – (62290)
  • Ça me réchauffe et me retape un peu. Quelques heures de sommeil dans le foin me valent un réveil presque gai. Je suis provisoirement remonté. – (retaper)
  • Ça me réchauffe et me retape un peu. Quelques heures de sommeil dans le foin me valent un réveil presque gai. Je suis provisoirement remonté. – (être remonté)
  • Je cherche à entrevoir au moins le pourquoi de ces étapes bride abattue, de cette randonnée haletante vers Bar-le-Duc. – (62313)
  • Bien entendu, les «tinettes» se font jour, diverses et baroques. Celle-ci triomphe : nous allons à Paris pour y maintenir l'ordre. – (tinette)
  • Le cuisinier à grosses lèvres nous sert, ce soir-là, une ignoble piquette gâtée, qui laisse au palais un goût d'encre. – (piquette)
  • il s'est fait prendre dans le village au moment où il accumulait des provisions, mais qu'il a tout payé, qu'il est honnête homme, qu'il ne volerait pas une épingle, qu'il n'a pas de chance. – (ne pas voler une épingle)
  • Jusqu'ici, nous n'avons traversé que de pauvres hameaux épuisés, nettoyés à fond. – (nettoyé)
  • nous buvons, à jeun, une goutte d'eau-de-vie sans bouquet, de l'alcool pur. – (56693)
  • Le ...e corps français va buter le corps allemand en avant, et nous allons, tout à l'heure, prendre la brigade de flanc. – (62316)
  • Le ...e corps français va buter le corps allemand en avant, et nous allons, tout à l'heure, prendre la brigade de flanc. Pour la première fois, je vais «donner» sérieusement. – (donner)
  • Clac ! Clac ! En voici deux qui viennent de taper à ma gauche, sèchement. Ce bruit me surprend et m'émeut : elles semblent moins dangereuses mauvaises lorsqu'elles sifflent. Clac ! Clac ! des cailloux jaillissent – (clac)
  • lorsque je lève mon képi, à leur tour ils partent et galopent, tandis qu'autour de moi les Lebel crachent leur magasin. – (cracher)
  • un groupe d'uniformes français autour d'une mitrailleuse qui pétarade triple vitesse. – (triple vitesse)
  • Une marmite vient d'éclater dans la section du Saint-Maxentais. Et lui, je l'ai vu […] recevoir l'obus en plein corps. Son képi a volé, un pan de capote, un bras. Il y a par terre une masse informe, blanche et rouge, un corps presque nu, écrabouillé. – (écrabouillé)
  • À la seconde qui suit un arrivage, mon agent de liaison bondit hors du village, où est le capitaine. – (arrivage)
  • « Ah ! les salauds ! » C'est aussi le mot de mon agent de laison, quand il me revoit. – (salaud)
  • sur la route, il n'a même pas eu le temps de « se planquer ». Les bretelles de son sac ont été cassées par l'explosion, et il s'est retrouvé au milieu d'un champ, sans une égratignure, tandis que que le sac pendait aux basses branches d'un prunier. – (planquer)
  • sur la route, il n'a même pas eu le temps de « se planquer ». Les bretelles de son sac ont été cassées par l'explosion, et il s'est retrouvé au milieu d'un champ, sans une égratignure, tandis que que le sac pendait aux basses branches d'un prunier. – (pas une égratignure)
  • « Encore un que les Prussiens n'auront pas », disait ma grand'mère [à propos d'un dîner, en temps de guerre]. – (encore un que les X n'auront pas)
  • Marche à travers champs, marche de somnambules, machinales, jambes en coton et tête lourde. – (en coton)
  • la capitaine a eu l'oeil pour repérer la bonne place : les gros noirs nous encadrent sans qu'aucun arrive sur nous. – (encadrer)
  • la capitaine a eu l'oeil pour repérer la bonne place : les gros noirs nous encadrent sans qu'aucun arrive sur nous. – (avoir l'oeil)
  • la capitaine a eu l'oeil pour repérer la bonne place : les gros noirs nous encadrent sans qu'aucun arrive sur nous. – (gros noir)
  • À peine quelques shrapnells, cinglant de très haut, inoffensif, ou des frelons à bout de vol, qui bourdonnent mollement. – (frelon)
  • Avant d'arriver aux chasseurs, j'ai dépassé encore quatre Boches isolés. Et à chacun, courant à la même vitesse que lui, un pas en arrière, j'ai collé une balle de revolver dans le dos ou la tête. – (coller)
  • –Qu'est-ce que c'est ? –C'est des Boches. I's nous tournent. –En vois-tu beaucoup ? –Non, pas des tas. – (des tas)
  • –Qu'est-ce que c'est ? –C'est des Boches. I's nous tournent. –En vois-tu beaucoup ? –Non, pas des tas. – (11256)
  • Une rafale brutale, et tout de suite des cris, souffrance et terreur : « Kamerad ! Kamerad ! » – (faire Kamarad)
  • Il se redresse, bras au corps, épaules effacées, poitrine sortie ; et sa culotte mouillée plaque ses fesses de chat maigre. – (62321)
  • une ligne de tirailleurs, vingt et quelques hommes, semble-t-il – (et quelques)
  • Alors je crie à Porchon à plein gosier : « C'est le colo ! Je vais voir… […] » – (colo, 46885)
  • Derrière, une section de chasseurs à pied est massée. Elle se déploie en ligne de tirailleurs et, d'une belle allure décidée, marche au feu. – (feu)
  • La descente, bride abattue. – (62313)
  • Je suis à bout. Mes paupières brûlantes se ferment malgré ma volonté raidie, de m'étendre à même l'herbe épaisse – (à bout)
  • Mais voici qu'un sifflement file et grandit ; et un 77 fusant éclate à quelques mètres de moi, au-dessus du ravin. – (fusant)
  • Encore un peu de gniôle, voulez-vous ? J'ai besoin d'un coup de fouet. – (coup de fouet)
  • Écoutez-les, nos 75 ! Pas redoublé ! Danse de fous ! C'est la conduite, ça ! De grands coups de bottes dans les fesses ! Ah ! les bougres ! – (62322)
  • Dormez bien, mangez bien, prenez des forces. Il va falloir être d'attaque pour courir aux semelles des Boches. – (courir aux semelles de)
  • ce fut un massacre à l'arme blanche, la dégoûtante besogne d'assassins qui surinent dans le dos. – (suriner)
  • Beaucoup avaient dans leurs sacs des pastilles incendiaires, et plusieurs de mes hommes m'ont affirmé en avoir vu qui prenaient feu soudain de la tête aux pieds, lorsqu'une balle les atteignait, et continuaient à flamber comme des torches. – (flamber comme une torche)
  • De compagnie à compagnie, les hommes se reconnaissent, s'interpellent, se félicitent avec de grands rires d'en avoir « réchappé ». – (réchapper)
  • « Je ne m'en suis pas fait d'abord », dit Montigny, un des miens. – (ne pas s'en faire)
  • Mais tout d'un coup, pendant que je tirais, en voilà un qui me tombe sur les jambes, sans faire ouf ! – (sans faire ouf)
  • Dur de tirer, quand on est pris comme ça ! – (dur)
  • Veine que j'aie été prévôt dans l'active ! Sans ça j'y étais, et comment ! – (veine)
  • Veine que j'aie été prévôt dans l'active ! Sans ça j'y étais, et comment ! – (et comment !)
  • Veine que j'aie été prévôt dans l'active ! Sans ça j'y étais, et comment ! – (y être)
  • Pas eu le temps de mettre baïonnette au canon. Et voilà une sacrée grande arsouille qui m'arrive dessus avec sa lardoire. – (arsouille)
  • Pas eu le temps de mettre baïonnette au canon. Et voilà une sacrée grande arsouille qui m'arrive dessus avec sa lardoire. – (lardoire)
  • Et vlan ! Une parade à tout péter avec le fût de mon fusil. Quelle riposte il allait encaisser, quand même que mon bâton était plus court que le sien ! – (à tout péter)
  • Et vlan ! Une parade à tout péter avec le fût de mon fusil. Quelle riposte il allait encaisser, quand même que mon bâton était plus court que le sien ! – (62326)
  • Mais qu'est-ce qu'ils foutent donc à droite et à gauche, les copains, qu'ils vont me laisser me dégonfler ? [il se battait au corps à corps c/ un soldat armé d'une « lardoire »] – (dégonfler)
  • J'en ai profité pour mettre la pique au bout et donner à manger au magasin. – (pique)
  • J'en ai profité pour mettre la pique au bout et donner à manger au magasin. – (donner à manger au magasin)
  • J'en ai profité pour mettre la pique au bout et donner à manger au magasin. Il pouvait toujours s'en ramener d'autres ! – (se ramener)
  • « Cré cochons qué c'Boches ! » braille un mineur du Nord, un « chtimi ». – (chtimi)
  • Ils se poussent les uns les autres, et tendent le cou vers un placard grand comme les deux mains, qu'on vient de coller sur le mur. – (62332)
  • Alors, c'est cela ! Nous avons fait tête partout ! Nous avons accroché, mordu, blessé ! – (faire tête)
  • nous avons quelques gouttes d'eau froide au fond d'un pot grand comme un dé à coudre, et c'est dans une soucoupe que nous faisons nos ablutions. – (grand comme un dé à coudre)
  • Tous les nez se lèvent ; les regards cherchent le point du ciel que l'homme montre de son doigt tendu. Je l'ai, le Taube : tout petit, net et fin dans un coin du ciel sans nuages, il vient sur nous d'un vol droit. – (taube)
  • il n'en faut pas davantage pour que tous ces hommes crient leur plaisir et sautent de joie comme des enfants. – (53495)
  • D'une section voisine, tout à coup, un cri part. « Il y est ! » [l'avion boche qu'on croit touché] Peut-être, en effet, l'avion a-t-il oscillé un peu, si peu ! […] Moi, je suis sûr qu'« il n'y est pas ». Il vire, tout bonnement. – (y être)
  • Les artilleurs vocifèrent et frappent leurs chevaux exténués pour qu'ils donnent le rude coup de collier. Pauvre bètes ! – (coup de collier)
  • Arrêt imprévu. Les hommes vont donner du nez dans les sacs de ceux qui marchaient devant eux. – (62336)
  • Nous popotons chez une bergère dont l'homme est au feu. – (popoter)
  • « Mais êtes-vous bien sûrs, demande-t-elle, qu'i's n' s'en reviendront point [les Allemands] ? » Ma confiance s'affirme en cette réponse, qui l'estomaque : « Madame, nous vous en faites pas pour le chapeau de la gamine. » – (ne pas s'occuper du chapeau de la gamine)
  • Hop ! au lit ! – (hop !)
  • Puis la porte s'ouvre avec un long geignement. Bouh !... Quelle odeur ! Ça sent le petit-lait, le rat, le pissat refroidi, la sueur des aisselles. – (bouh !)
  • Puis la porte s'ouvre avec un long geignement. Bouh !… Quelle odeur ! Ça sent le petit-lait, le rat, le pissat refroidi, la sueur des aisselles. – (33238)
  • Puis la porte s'ouvre avec un long geignement. Bouh !… Quelle odeur ! Ça sent le petit-lait, le rat, le pissat refroidi, la sueur des aisselles. C'est aigre et fade, et ça lève le coeur. – (lever le coeur)
  • Je rabats sur mes yeux ma calote de campagne ; je m'étire en bâillant. On a chaud ; on est bien ; on va « en écraser ». À demain, les Boches ! – (en écraser)
  • Ils ont des visages noirs, de grosses lèvres tuméfiées. Beaucoup, parmi nos hommes, les prennent pour des nègres et disent : « Tiens ! des turcos ! » – (turco)
  • Il me semblait que j'avais la cervelle en bouillie et je souffrais comme une brute de mon impuissance à penser. – (X comme une brute)
  • Je ne réponds pas. Je tâche de faire mon ronflement le plus égal, le plus «nature» possible. «Hé !... hé, la bûche ! Je te demande quand tu auras fini de tirer à toi toute la couverture ?» – (bûche)
  • Il insiste, le misérable. Ça mérite un éclat. Il l'a : « Ah ! non, tu sais, tu m'embêtes à la fin ! Laisse-moi roupiller tranquille ! […] » – (embêter)
  • Il insiste, le misérable. Ça mérite un éclat. Il l'a : « Ah ! non, tu sais, tu m'embêtes à la fin ! Laisse-moi roupiller tranquille ! […] » – (à la fin)
  • Laisse-moi roupiller tranquille ! Reprends-la, ta couverture ; roule-toi dedans, vautre-toi, garde-la pour toi tout seul ; mais laisse-moi roupiller tranquille ! – (roupiller)
  • –On est mieux que dans le bois d'Haumont. –Plutôt ! –On est mieux que dans la grange de Louvemont. –Naturellement ! – (plutôt !)
  • Nous croisions des escouades de territoriaux avec des outils sur l'épaule, des artilleurs de forteresse massifs, de lentes carrioles paysannes chargées de fourrage – (territorial)
  • Au bord des routes, des baraques de planches surgissaient, dont les portes s'ornaient d'écriteaux cloués : Villa Joyeuse ; Château des Bons Enfants ; Villa Piccolo. – (picolo)
  • Il y avait même des écriteaux en vers, comme celui-ci : On ne pleure jamais chez nous ; / On y boit souvent un bon coup. / La guerre n'est pas toujours moche, / Et l'on battra tous ces sales Boches. – (coup)
  • Il y avait même des écriteaux en vers, comme celui-ci : On ne pleure jamais chez nous ; / On y boit souvent un bon coup. / La guerre n'est pas toujours moche, / Et l'on battra tous ces sales Boches. – (moche)
  • Et nous sommes arrivés à Moulainville, où le fourrier a découvert une maison vide, pas encore trop sale, pas encore trop chambardée, parce que le propriétaire est mobilisé près d'ici et y passe de temps en temps. – (chambardé)
  • Le cycliste de la compagnie, un Parigot des Gobelins, m'éveille en braillant à mes oreilles : « Est-ce que mon lieutenant veut déjeuner ? » – (parigot)
  • Je ne trouve que quelques oignons et une bouteille d'anisette « fantaisie » doucereuse et faiblarde, enlevée de haute lutte, au prix fort. – (faiblard)
  • –Le roi… atout… atout… / J'ai une veine insolente. – (veine)
  • « Où qu'on est ? » demandent les nôtres. Et des voix répondent : « À Paname ! –Dans la Meuse ! –si on t'le demande, tu diras qu'tu n'en sais rien ! » – (si on te le demande tu diras que tu n'en sais rien)
  • La route pâle file à perte de vue entre les arbres – (à perte de vue)
  • Une sentinelle, à un carrefour, bat la semelle. On la questionne : « Y a-t-il des Boches, par ici ? » – (battre la semelle)
  • Une sentinelle, à un carrefour, bat la semelle. On la questionne : « Y a-t-il des Boches, par ici ? » Elle répond : « Paraît qu'oui. Même qu'y a des chances pour qu'on s'tamponne demain. […] » – (tamponner)
  • « Silence derrière ! Aubert, Lardin, tenez-vous pénards : ça pourrait mal finir, cette petite chanson-là [récriminations] ! » – (chanson)
  • Nous allumons du feu et cherchons à nous réchauffer. Les inévitables patates charbonnent sous la braise. – (patate)
  • C'est du vin de Toul, piquant, grêle, et d'alcool sec. Avec des fromages de tête de cochon, moulés en dôme dans un bol qu'on retourne sur une assiette, nous avons un déjeuner rare. – (rare)
  • Nos 75 font pleuvoir une dégelée de fusants, en barrage, à cinq cents mètres en avant de nous. – (dégelée)
  • La pétarade des 75 nous casse la tête ; parfois un fusant boche siffle raide et cingle les arbres d'une volée de mitraille. – (casser la tête)
  • –Les copains, dites, les copains, foutez-m'en une dans la peau, une bonne !... Aah !... – (se filer une balle dans la peau)
  • Pendant une halte, sacs à terre, fusils dessus, des exclamations joyeuses dans ma section : «Tiens ! Vauthiers ! –Mince alors ! Raynaud ! –Sans blague… Baurain ! –Pas possible ! Vous v'là déjà ! Et nous qu'on vous croyait salement amochés ! […]» – (mince !)
  • Pendant une halte, sacs à terre, fusils dessus, des exclamations joyeuses dans ma section : « Tiens ! Vauthiers ! –Mince alors ! Raynaud ! –Sans blague… Baurain ! –Pas possible ! Vous v'là déjà ! Et nous qu'on vous croyait salement amochés ! […] » – (salement)
  • Pendant une halte, sacs à terre, fusils dessus, des exclamations joyeuses dans ma section : « Tiens ! Vauthiers ! –Mince alors ! Raynaud ! –Sans blague… Baurain ! –Pas possible ! Vous v'là déjà ! Et nous qu'on vous croyait salement amochés ! […] » – (sans blague)
  • Pendant une halte, sacs à terre, fusils dessus, des exclamations joyeuses dans ma section : « Tiens ! Vauthiers ! –Mince alors ! Raynaud ! –Sans blague… Baurain ! –Pas possible ! Vous v'là déjà ! Et nous qu'on vous croyait salement amochés ! […] » – (pas possible !)
  • Pour une paire de baths pompes que j'avais, la v'là foutue ! c'est à vous dégoûter d'marcher – (bath)
  • Les cuistots sont de mauvaise humeur, parce qu'ils ont touché aux distributions des haricots secs, qui résistent à la cuisson avec une opiniâtreté décourageante : « Pas la peine de s'esquinter ! En v'là encore qu'on bouffera avec les ch'vaux d'bois ! […] » – (esquinter)
  • Les cuistots sont de mauvaise humeur, parce qu'ils ont touché aux distributions des haricots secs, qui résistent à la cuisson avec une opiniâtreté décourageante : « Pas la peine de s'esquinter ! En v'là encore qu'on bouffera avec les ch'vaux d'bois ! […] » – (bouffer avec les chevaux de bois)
  • voici un sous-officier de chasseurs à cheval, agent de liaison au régiment, qui vient vers nous au petit trot. […] Des questions le poursuivent : « Dis, eh ! dis, l'homme au bourrin, c'est malsain par là ? » – (bourrin)
  • Des questions le poursuivent : « Dis, eh ! dis, l'homme au bourrin, c'est malsain par là ? » Il répond, à demi retourné : « Un peu ! fiston […] » – (malsain)
  • Des questions le poursuivent : « Dis, eh ! dis, l'homme au bourrin, c'est malsain par là ? » Il répond, à demi retourné : « Un peu ! fiston […] » – (un peu !)
  • Des loustics plastronnent : « Eh ! Binet, tu les as numérotés tes abatis ? […] » – (numéroter ses abatis)
  • –À moi la bonne blessure ! Messieurs les Boches, un billet pour Nice, la Côte d'Azur, les casinos – (bonne blessure)
  • –Sans blague, t'as des économies ? –Et comment ! Avec un pélot par jour, quand on fait pas d'folies, faut pas longtemps pour dev'nir millionnaire. – (pélo)
  • Mon lieutenant ! Ça y est, le baptême ! Regardez-moi ces deux jolis petits trous-là ! – (baptême)
  • Bravo, mon quart ! […] T'as pas voulu qu'Gaubert soye évacué ; t'as pris à sa place ; t'es gentil… Mais dans quoi qu'tu veux qu'ii boive à présent, Gaubert ? Dans quoi qu'tu veux qu'i' boive, hein ? j'te l'demande ! – (je vous le demande)
  • C'est bien compris, n'est-ce pas ? Je veux que tous les gradés tiennent la main à ce que personne ne perde la ligne. Nous allons peut-être entrer dans un taillis, où l'on s'égare facilement. Il faut avoir l'oeil partout. – (tenir la main à)
  • Derrière nous, une mitrailleuse française crache furieusement et balaye la route d'une véritable trombe de balles. – (cracher)
  • Mon lieutenant, je n'ai pas la berlue. Ce que je vous dis là, c'est vrai. N'y a plus de Français entre vous et eux. Et ils sont là… – (berlue)
  • Morand ! Empêche-les d'aller dans le layon ! Ils vont se faire dégringoler ! Ils font cible là-dedans ! Personne dans le layon tant que nous n'aurons pas atteint la crête ! – (dégringoler)
  • Je parie que ces cochons-là [les Allemands] se coulent dans les fourrés, et qu'ils vont nous tomber dessus à vingt mètres. – (cochon)
  • Je parie que ces cochons-là [les Allemands] se coulent dans les fourrés, et qu'ils vont nous tomber dessus à vingt mètres. – (tomber dessus)
  • Attendez, mes gaillards, nous allons vous servir quelque chose ! – (attendez, mes gaillards)
  • Attendez, mes gaillards, nous allons vous servir quelque chose ! – (servir qqchose à qqun)
  • Attendez, mes gaillards, nous allons vous servir quelque chose ! – (quelque chose)
  • Pas fatigués de tirer, par exemple ! Quelle grêle ! Et nos Lebel aussi toussent plus fort que jamais. – (tousser)
  • Pas brillants, les tireurs boches ! Ils ne visent pas ; leurs balles s'égarent, trop haut, dans les branches, trop bas, loin devant nous. – (pas brillant)
  • Il avait un frère, cet homme, soldat dans la demi-section que lui commandait, comme sergent. Ils s'étaient battus dans les bois, côte à côte. Et presque au commencement de l'affaire, l'autre avait reçu une balle dans une jambe. – (affaire)
  • Nous y resterons presque tous, si nous y allons. Eh bien ! Est-ce que nous n'irons pas, si l'ordre nous en est donné ? – (y rester)
  • Et comme […] les hommes, tout bas, recommencent à grogner, je me montre, et dis : « Ne racontez donc pas de bêtises ! Vous ne savez rien et vous rouspétez déjà. Que ce soit fini, hein ! » – (rouspéter)
  • Eh bien ! mon vieux, tu peux te vanter d'avoir un fier culot ! – (fier X)
  • Il n'empêche que cette rencontre me réjouit : encore un camarade d'avant-guerre, gaillard jovial, « qui ne s'en fait pas » et le prouve. – (ne pas s'en faire)
  • Il n'empêche que cette rencontre me réjouit : encore un camarade d'avant-guerre, gaillard jovial, «qui ne s'en fait pas» et le prouve. – (62392)
  • Un caporal exhibe son portefeuille bourré à craquer, dans lequel tous les papiers ont été lacérés. « Ça m'a tapé un de ces coups ! dit-il ; j'ai bien cru que j'étais bon. Mon coeur n'en battait plus. […] » – (être bon)
  • v'là un Boche qu'a fait mouche. Ça t'laisse froid ? – (laisser froid)
  • L'agent de liaison, geignant d'attention, la langue tirée d'un pouce, recoud sa cartouchière avec un mince fil noir qu'il a quadruplé, et qui vrille obstinément. – (langue tirée)
  • « Tu as des feuilles ? dit Le M... Fais passer le cahier. » Et Butrel tire de sa poche une trousse à boutons, déroule lentement le lacet de cuir qui l'entoure, et en sort un « bloc » presque intact – (62394)
  • Je sais où en trouver, nous dit Butrel. J'ai des bons copains chez les artilleurs de la cote X… Ils se ravitaillent comme ils veulent. – (comme je veux)
  • Prenez c'que vous voudrez, et d'une pa'ce que ça me fait plaisir, et d'deux pa'ce que ça fait plaisir à grand-père. – (et d'une X et de deux Y)
  • Ancien légionnaire, intelligent, il est le débrouillard-né. Serviable seulement à ceux qui lui plaisent, et ceux qui lui plaisent sont rares – (débrouillard)
  • Ancien légionnaire, intelligent, il est le débrouillard-né. Serviable seulement à ceux qui lui plaisent, et ceux qui lui plaisent sont rares – ()
  • Les plus fortes caboches de la compagnie, les « costauds » qui se taillent la large part et règnent sur les coteries d'escouades, n'oseraient pas braver ce petit homme grêle – (forte caboche)
  • Les plus fortes caboches de la compagnie, les « costauds » qui se taillent la large part et règnent sur les coteries d'escouades, n'oseraient pas braver ce petit homme grêle – (costaud)
  • sans fanfaronnade, il se promène parmi les balles comme nage un poisson dans l'eau. On ne l'a jamais vu s'abriter. – (comme un poisson dans l'eau)
  • Il regrette ses guerres d'Afrique, les combats à un contre cinq où l'on faisait tête de partout à la nuée des cavaliers tourbillonnant comme des guêpes, où les deux 75 qu'on avait débouchaient à zéro leurs obus à mitraille – (déboucher à zéro)
  • Ça d'sucre ! Ben y a pas gras ! L'tas d'la troisème est presque l'double ! – (gras)
  • Martin [le boucher] pousse un long soupir […] et prononce d'une voix attendrie, une voix de vainqueur magnanime qui, la lutte finie, veut oublier l'âpreté du corps à corps : «Sacrée viandasse !» – (viandasse)
  • « La liaison », enfouie dans un monceau de paille amenée de la grange à pleines brassées, la liaison s'est endormie et nous berce de ses ronflements confondus. – (liaison)
  • Autour de chaque foyer, des hommes assis, attentifs et graves, tendent à la flamme des tranches de boule qu'ils ont piquées au bout d'une branchette. Les rôties ! Friandise et délectation du soldat en campagne ! – (boule)
  • Autour de chaque foyer, des hommes assis, attentifs et graves, tendent à la flamme des tranches de boule qu'ils ont piquées au bout d'une branchette. Les rôties ! Friandise et délectation du soldat en campagne ! – (47350)
  • Nous avons coupé une grosse branche de merisier, et nous essayons de fabriquer une pique. « Nécessité mère d'industrie », voire de l'industrie des pipes. Encore y faut-il quelque habileté. – (nécessité mère d'industrie)
  • En avant ; en arrière ; à droite. C'est fatidique. Nous nous levons, mettons sac au dos, et marchons vers la gauche, sans hâte, à travers les taillis. Nous sommes maintenant hors de la « fourchette », tranquilles, presque amusés. – (fourchette)
  • Une jambe quasiment coupée, t't à l'heure… aux trois premières marmites qu'ont tombé derrière la route… I's'vide de sang… Faudrait lui lier ça… I'va finir, sûr qu'i'va finir… – (finir)
  • Légère et perméable au froid notre guitoune ! Deux piquets fourchus supportant un rondin en guise de maîtresse poutre, d'autres rondins coupés au hasard, tortus, inégaux, s'appuyant du bout à cette maîtresse poutre, et cela fait une maison – (guitoune)
  • L'agent de liaison, qui a buté dans la borne, me regarde avec inquiétude et dit : «V'la qu'y a deux ch'mins, à c't'heure ! L'quel qu'est l'bon ?» – (35087)
  • Vous v'là, mon lieutenant ! C'est assez pépère ici ; mais faut pas qu'on s'montre, à cause des skrapnells [sic]… – (pépère)
  • ces sapins-là m'embêtent ; on ne fera pas mal d'y envoyer quelques lascars toutes les nuits, si l'on veut éviter que ceux d'en face s'y coulent en douceur, et nous tombent un matin sur le poil. – (en douceur)
  • ces sapins-là m'embêtent ; on ne fera pas mal d'y envoyer quelques lascars toutes les nuits, si l'on veut éviter que ceux d'en face s'y coulent en douceur, et nous tombent un matin sur le poil. – (sur le poil)
  • C'est un loufoque qui s'amuse depuis qu'il fait jour. – (loufoque)
  • et rigoler en dedans à penser que l'autre, là-bas, se démanche le cou avec la frousse de recevoir une balle, sans découvrir seulement un bout de capote bleue. – (62403)
  • Un fracas effroyable, des éclats qui strident et glapissent, qui volent devant la porte avec un « frrt » désagréable. « Oh ! oh ! » dit Porchon. « C'est du 105, ça. On nous sert bien. » – (pffuit)
  • Il nous faut subir un bombardement en règle. – (39801)
  • Mais si on n'prenait point toutes ces précautions la nuit, on s'perdrait cent fois dans c'te sacrée grande garce de forêt… – (garce de)
  • Pristi ! Quelle nuit ! Il fait plus noir que dans la gueule d'un loup... – (plus noir que dans la gueule d'un loup)
  • Lorsqu'on a faim, on serre sa ceinture d'un cran, on écrit des lettres, on rêve. Lorsqu'on a froid, on allume une flambée, on bat la semelle, on met les mains dans ses poches, on souffle sur ses doigts. – (battre la semelle)
  • Ah ça ! Est-ce que nous en aurions pour la jounée ? – (ah ça !)
  • Toutes les dix minutes à peu près, deux fusants nous arrosent ; un peu plus tard, ce sont des couples de percutants qui piquent du nez en faisant jaillir la terre. – (arroser)
  • Coucher sur la dure, bon ! nous y sommes entraînés ; mais toutes ces aspérités sont de trop. – (dure)
  • Sortir de la tranchée pour s'étendre sur les feuilles mortes ? Le froid pénètre jusqu'aux moëlles et vous tient éveillé. – (jusqu'à la moelle)
  • Et la vieille, horrible, sèche comme un paquet de sarments, édentée, crasseuse, des mèches de cheveux gris dans les yeux, lève les bras au ciel – (maigre comme un sarment)
  • six oeufs à la file apparaissent entre ses doigts maigres, presque laiteux sur sa peau terreuse que sillonnent des crevasses. Elle vous les coule, tièdes encore, dans les mains, au fond des poches – (62406)
  • une paire de godillots à semelles débordantes, carrés, cloutés de neuf, et dont le cycliste m'a dit : « J'vous les garantis six mois sans ressemelage, mon lieutenant. I's vous mèneront au bout de la campagne, pour sûr ! ». Je réponds : « Amen ». – (amen !)
  • Cramponne-toi, mon vieux, tu vas voir ce que tu vas voir. – (tu vas voir ce que tu vas voir)
  • une commère qui m'annonça, en grand mystère, « que Guillaume était mort d'un coup de sang, mais qu'on ne le dirait que demain. » – (coup de sang)
  • nous quittons le village pour bientôt nous enfoncer, hélas ! en l'épaisseur des régions boisées où l'homme devient un loup pour l'homme. – (l'homme est un loup pour l'homme)
  • Je suis chargé de tenir la main à la propreté du village, de veiller à l'enfouissement des détritus, de débusquer les fricoteurs cachés dans les maisons. – (tenir la main à)
  • Je suis chargé de tenir la main à la propreté du village, de veiller à l'enfouissement des détritus, de débusquer les fricoteurs cachés dans les maisons. – (fricoteur)
  • Eh bien ! quoi donc ? Vous en faites un rafut là-dedans ! – (raffut)
  • Et nous nous démenons tous les quatre, comme diables en bénitier. – (comme diable dans un bénitier)
  • Dis donc, ça creuse de rester tout une journée dehors. Les hommes, en revenant du ravin, disaient tous qu'ils « la sautaient ». Moi aussi je la saute, au maximum. – (creuser)
  • Dis donc, ça creuse de rester tout une journée dehors. Les hommes, en revenant du ravin, disaient tous qu'ils « la sautaient ». Moi aussi je la saute, au maximum. – (la sauter)
  • Tais-toi donc, ballot. – (ballot)
  • Mais je t'assure que j'ai au moins deux caporaux et un sergent qui me semblent des types à cran, et de qui la bonne volonté ne fait aucun doute. – (type à cran)
  • Je sais bien qu'ils en ont tous, parbleu, de la bonne volonté ! Ça va de soi, cette chose-là. Tu dis des âneries… – (62256)
  • –L'adjudant est évacué ? –Oui, d'avant-hier. Et probablement pour longtemps. Il était vidé à fond. C'est un bon chef de section perdu. – (vidé)
  • Nous approchons, et soudain, presque sous mon nez, j'aperçois deux canons noirs, d'aspect fruste, admirablement dissimulés sous une jonchée de branches menues – (sous le nez)
  • En voilà des mecs qui installent, avec leurs deux machines à faire du bruit ! I's penseraient à aut'chose qu'à nous épater, s'i'sé étaient allés à la guerre ! – (machine à faire du bruit)
  • Quand nous sommes arrivés ici hier, mon vieux, je t'avoue que j'ai eu froid dans le dos. C'était un coupe-gorge, ce coin-là. – (faire froid dans le dos)
  • Quand nous sommes arrivés ici hier, mon vieux, je t'avoue que j'ai eu froid dans le dos. C'était un coupe-gorge, ce coin-là. – (37734)
  • Un chic type, tu sais, le lieutenant qui commandait ici ! Il m'a vu loucher sur son papier à cigarettes, et il m'a donné tout le cahier, comme ça, hop ! – (loucher sur)
  • En attendant, vieux, mes petites prévisions nous mènent en douceur jusqu'au 8. Après comme après. Mais c'est déjà une belle chose, conviens-en, d'avoir quatre jours devant soi. – (après comme après)
  • mes petites prévisions nous mènent en douceur jusqu'au 8. Après comme après. Mais c'est déjà une belle chose, conviens-en, d'avoir quatre jours devant soi. –Touche du bois, lui dis-je, touche du bois, malheureux ! Nous n'y sommes pas encore – (toucher du bois)
  • Ne vous frappez pas non plus si vous entendez une pétarade à droite ou à gauche, et surveillez votre coin de toutes vos forces. Compris ? – (se frapper)
  • J'crois qu'y a du bon, à c't'heure, mon lieutenant ; seulement nous avons eu chaud. – (avoir eu chaud)
  • Ah ! vrai, mon lieutenant, ça m'enlève un poids de vous voir ! Vous n'avez rien surtout ? – (enlever un poids)
  • c'était Boulier, un de mes bons, un solide paysan, de tête froide, et qui faisait campagne depuis les premiers jours. – (la tête froide)
  • Ah ! du vice !... I's n'ont plein la peau, du vice ! – (en avoir plein la peau)
  • Deux heures du matin. Ça se tire. Allons, tout ira bien jusqu'au jour. – (se tirer)

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