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Citations relevées dans “Loin de la rifflette” (1918)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Loin de la rifflette, avec l'entrée qui y est attachée.

  • –Tiens, Galtier, tu n'es donc pas crévé ? – (crevé)
  • avec ma barbe hirsute, ma capote décousue sous le bras et mon vieux falzar rose géranium – (falzar)
  • On me trouvera bien quand il s'agira de me faire partir au riff ! – (rif)
  • C'est lui qui disait à un poilu mal réveillé – (poilu)
  • tendait son quart à l'homme de jus – (jus)
  • –Vise-moi le copain – (viser)
  • un désir : être de nouveau blessé pour recommencer à péter dans la soye. – (péter dans la soie)
  • j'ai pas l'intention de moisir aux tranchailles. – (tranchaille)
  • Sitôt débarqué, dzin, dzin, j'en efface une dans le gras du bras… – (effacer)
  • Je saute dans le dur ! – (dur)
  • il était de bon ton d'aller sucer l'apéritif au café Ponthié. – (sucer)
  • Pratiques avant tout, les trois grues en liberté de la bonne ville d'Albi devaient faire d'assez brillantes affaires – (grue)
  • racontait comment il avait gagné les superbes sardines dorées qui brillaient sur son avant-bras. – (sardine)
  • –Penses-tu, mon pote – (pote)
  • j'étais depuis cinquante jours à la rifflette, sans une écorniflure. – (riflette)
  • Je commençais à en avoir marre – (en avoir marre)
  • comme je voyais un à un déglinguer tous les copains – (déglinguer)
  • il n'y avait que deux condés possibles : les tripes au soleil […] ou bien les draps blancs de l'hosto ! – (condé)
  • j'aurais fait un bien vilain macchabée – (macchabée)
  • les draps blancs de l'hosto ! – (hosto)
  • j'avais beau lever consciencieusement les ripatons en l'air – (ripaton)
  • pas moyen d'en effacer une dans le gras du mollet. – (effacer)
  • tu parles si je les ai mis en vitesse – (les mettre)
  • pendant que les niers me regardaient avec des chasses d'envie. – (gnière)
  • pendant que les niers me regardaient avec des chasses d'envie. – (châsse)
  • j'avais pris la précaution de m'envelopper le panard avec mon paquet de pansement – (panard)
  • à seule fin de ne pas être groupé par les pandores. – (groupé)
  • Tu parles d'un bouic, alors ! – (bouic)
  • Y avait soixante pajots – (pageot)
  • deux mille trois cents mecs pâles ! – (pâle)
  • deux mille trois cents mecs pâles ! – (mec)
  • Le toubib, […] il avait fini à minuit ! – (toubib)
  • repassaient trois ou quatre fois en douce pour faire rectifier leur diagnostique. – (en douce)
  • Le vieux avait failli poisser une méningite ! – (poisser)
  • il avait trouvé une combine maous – (maous)
  • tous les mecs vernis de la première file étaient désignés pour l'intérieur et tous les zigotos des trois autre files embarqués, illico pour le front. – (verni)
  • tous les mecs vernis de la première file étaient désignés pour l'intérieur et tous les zigotos des trois autre files embarqués, illico pour le front. – (zigoto)
  • comme j'avais été affranchi par un infirmier – (affranchi)
  • un curé qui croyait que j'étais de la partie parce que je ne porte pas de baccantes – (bacchantes)
  • dans le dur, j'avais fait la connaissance d'un gars du 167 – (dur)
  • blessé aux pognes – (pogne)
  • et ce copain-là, un pantruchard, il avait comme ça le goût des voyages – (pantruchard)
  • on a été à Deauville, on en a écrasé sur les plages mondaines – (en écraser)
  • une petite poule tout ce qu'il y a de gironde – (poule)
  • une petite poule tout ce qu'il y a de gironde – (gironde)
  • mon poteau a décidé de s'y fixer pour soigner son entérité. – (poteau)
  • Et la preuve que je ne charrie pas, c'est que – (charrier)
  • il avait demandé la main de la poule en mariage – (poule)
  • je commençais à avoir les grelots d'être porté désert – (avoir les grelots)
  • je commençais à avoir les grelots d'être porté désert – (désert)
  • j'ai repassé par Panam, histoire d'embrasser ma gosseline – (Paname)
  • j'ai repassé par Panam, histoire d'embrasser ma gosseline – (gosseline)
  • Non, non, c'est un charre… – (char)
  • tu payes l'apéro – (apéro)
  • tu payes l'apéro, hé, bellure ? – (bellure)
  • Le doublard allait se cabrer. – (doublard)
  • louches compromissions auxquelles il était toujours prêt pour préserver des «gros noirs» les personnages d'importance – (gros noir)
  • allait tranquillement constituer sa périodique charrette – (charrette)
  • poussé par son idée fixe d'en effacer une pour terminer la guerre sur la Côte d'Azur – (effacer)
  • l'un d'eux s'était même fait réformer à la suite d'un terrible coup de pied « en vache », que lui avait décoché la mâtine – (vache)
  • je fus abordé par une petite femme, bizarrement coiffée d'un gigantesque galurin à plumes – (galurin)
  • Quant au vieux juteux, il s'appelait Poule et était marchand de vins dans le civil. – (juteux)
  • ils s'amusaient, pendant son sommeil, à lui chiper sa marmotte – (chiper)
  • ils s'amusaient, pendant son sommeil, à lui chiper sa marmotte – (marmotte)
  • –Vise le vieux, gouaillaient les loustics sans pitié – (viser)
  • s'il fait riche avec sa casquette en peau de fesse ! – (crâne en peau de fesse)
  • quelques Bellevillois au minois futé, immédiatement « à la page ». – (à la page)
  • un peu éloignée pour surveiller consciencieusement mes quatre-vingt-deux lascars. – (lascar)
  • une petite jouissance sadique à faire pivoter, marcher, courir, arrêter, repartir, suer, « pisser le sang », suivant l'argot des rengagés – (pisser le sang)
  • le médecin-major […] examinait consciencieusement la première moitié des « mecs pâles » – (pâle)
  • l'adjudant, légèrement pompette et voulant éblouir les habitants – (pompette)
  • Vous me ferez le pet, si des fois y venaient des huiles ! – (faire le pet)
  • Vous me ferez le pet, si des fois y venaient des huiles ! – (huile)
  • les jeunes, rompus de fatigue, roupillaient consciencieusement – (roupiller)
  • Je soupçonnais même le père Poule d'exécuter des contre-appels chaque fois qu'il avait envie de portugaises – (portugaise)
  • avec une telle autorité que le supérieur n'osait piper – (piper)
  • timide étudiant en droit, lymphatique et binoclé – (binoclé)
  • tous deux « jamais à la page » et parfaitement inadaptables au milieu militaire – (à la page)
  • il paraît inutile d'ajouter que nos trois lascars avaient un minimum de chance de revoir les barbelés. – (lascar)
  • fut donc incorporé à Gaillac avec les « jeunots », frais émoulus de leur cambrouze – (jeunot)
  • fut donc incorporé à Gaillac avec les « jeunots », frais émoulus de leur cambrouze – (cambrousse)
  • et revenait cependant du front, où il avait assurément « tué du boche ». – (Boche)
  • J'étais abasourdi, non point que je fusse spécialement culotte-de-peau, mais […] – (culotte-de-peau)
  • Le toubib m'a reconnu tuberculeux, deuxième degré. Maintenant je suis paré pour le riff ! – (rif, reconnaître)
  • Le toubib m'a reconnu tuberculeux, deuxième degré. – (toubib)
  • Au retour, les 'bleus mondains' assassinaient les permissionnaires de questions sur la reprise de la vie parisienne – (bleu mondain)
  • Comment, s'indigna le merlan, votre régiment n'est donc pas parti au front – (merlan)
  • La retraite, les fantabosses, exténués, déchirés, couverts de poussière – (fantabosse)
  • Et les artilleurs, à demi fous, abandonnant leurs pièces bouzillées – (bousillé)
  • plus d'un homme […] jura de la « descendre » au premier combat. – (descendre)
  • au contraire de son confrère l'adjudant Poisse qui fut cassé en Argonne pour abandon de poste – (cassé)
  • Je crois plutôt que le cran de l'adjudant le sauva – (cran)
  • les traînards l'injurièrent : « Crêve donc ! » – (crever)
  • il avait tombé la tenancière d'un des lupanars les mieux achalandés – (tomber)
  • il avait tombé la tenancière d'un des lupanars les mieux achalandés – (lupanar)
  • Pour se refaire, il vend de la coco et des pipes aux officiers de marine – (coco)
  • [il ne savait pas lancer les grenades]. Mais il savait « nager ». – (savoir nager)
  • se distingua par sa prestesse à zigouiller les poulets de grain – (zigouiller)
  • À l'issue d'un combat, il se « trissa » simplement vers l'arrière – (trisser)
  • « Vidé » cependant par un terrible médecin […] – (vidé)
  • J'étais à peu près le seul qui eût pu lui clore le bec péremptoirement mais ses cracs m'amusaient trop pour que je lui fisse un « vanne » aussi désobligeant. – (craque)
  • J'étais à peu près le seul qui eût pu lui clore le bec péremptoirement mais ses cracs m'amusaient trop pour que je lui fisse un « vanne » aussi désobligeant – (vanne)
  • le nom de Manitôt, l'as des « coups durs », s'imposa. – (as)
  • Manitôt donc ne se « dégonfla » pas. – (se dégonfler)
  • Le cabot-patate marchait et se battait comme les copains dans la journée – (cabot-patate)
  • et la nuit, au lieu d'en « écraser », errait sur les routes – (en écraser)
  • Je me suis d'ailleurs étonné qu'il pût parvenir quelques débris de viande jusqu'aux simples « bibis » – (bibi)
  • ce chef cambriolait ma cambuse pour voler du chocolat – (cambuse)
  • témoignent toujours une bizarre et admirative sympathie au cabot-patate pris sur le fait et « salé » d'importance – (salé)
  • témoignent toujours une bizarre et admirative sympathie au cabot-patate pris sur le fait et « salé » d'importance – (cabot-patate)
  • qu'il vendait par paquet de dix aux simples trouffions – (troufion)
  • que nous pelotions parce qu'il avait, sinon la signature, du moins la griffe du chef de bataillon et procurait gratis aux amis les titres de permission en blanc – (peloter)
  • cassé honteusement pour détournement – (cassé)
  • un assez drôle de coco. – (coco)
  • j'ai fait Verdun, mais du côté des Boches ! – (Boche)
  • Après deux ans passés à coltiner des rondins et des 'araignées' dans les lignes allemandes – (araignée)
  • Malassis trouva enfin ses Invalos de P. G. dans une ferme silésienne. – (invalo)
  • j'ai compris que j'étais cornette du jour que j'ai plus reçu de colis. – (cornette)
  • qu'est-ce qu'ils se sont envoyés comme Dorothées ! – (Dorothée)
  • les galons, ça impressionne les Bochesses – (bochesse)
  • Ah ! il avait fait « vinaigre » ! – (faire vinaigre)
  • Deux jours après qu'on était installé, le pierrot pieutait déjà dans les draps blancs avec la fermière – (pierrot)
  • Deux jours après qu'on était installé, le pierrot pieutait déjà dans les draps blancs avec la fermière – (se pieuter)
  • Avec lui comme patron de ferme, tu parles qu'on était peinard ! – (peinard)
  • quand le fermier, qu'était mobilisé, venait en perm' – (perm)
  • Courteplanche reprenait sa place à côté de nous dans la plume de taureau ! – (plume de taureau)
  • sitôt le feldgrau débiné, notre homme remettait ça dans les bannes de la gonzesse – (feldgrau)
  • sitôt le faldgrau débiné, notre homme remettait ça dans les bannes de la gonzesse – (débiné)
  • sitôt le feldgrau débiné, notre homme remettait ça dans les bannes de la gonzesse – (gonzesse)
  • et les kils de Johannisberg, si ça valsait ! – (kil)
  • sitôt le faldgrau débiné, notre homme remettait ça dans les bannes de la gonzesse – (banne)
  • son Fritz zigouillé ou pas, ils s'épouseraient – (Fritz)
  • son Fritz zigouillé ou pas, ils s'épouseraient – (zigouiller)
  • C'était entendu avec la môme – (môme)
  • le verdict des morticoles allemands était suffisant – (morticole)
  • se présenta avec ses papiers et sans se « maquiller » – (maquiller)
  • Le personnel de la cuistance, à Gaillac – (cuistance)
  • divers sous-officiers l'avaient turlupiné, menacé, malmené, martyrisé, avec l'espoir qu'il se couperait un jour. – (se couper)
  • la moitié de la bidoche et des patates est mise à cuire – (bidoche)
  • Sa récompense était le pinard. – (pinard)
  • bien que j'eusse formellement interdit à Clou et Tango de baptiser les tonneaux de plus de moitié, ce qui est une excellente proportion et parfaitement conforme aux préceptes de l'antialcoolisme. – (baptiser)
  • Si des fois y aurait des rouspétances […] – (rouspétance)
  • Tu es un mec affranchi ? Tu sais jouer à la belote et faire les pieds au mur ? – (mec)
  • Tu es un mec affranchi ? Tu sais jouer à la belote et faire les pieds au mur ? – (affranchi)
  • Seulement si que ça ne te plairait pas, eh bien, mon petit poteau, ce serait du kiff. Vu ? – (poteau)
  • Seulement si que ça ne te plairait pas, eh bien, mon petit poteau, ce serait du kiff. Vu ? – (du kif)
  • s'il refuse, il est aussitôt rangé dans la catégorie des naves ou billes, c'est-à-dire des êtres veules, sans culot et sans honneur – (nave)
  • s'il refuse, il est aussitôt rangé dans la catégorie des naves ou billes, c'est-à-dire des êtres veules, sans culot et sans honneur – (bille)
  • Car il est beaucoup plus aisé à un deuxième classe de faire tomber un gradé sur « un bec » qu'à un gradé de punir un deuxième classe – (bec)
  • Qu'est-ce que c'est que ce pantin-là ? […] C'est un idiot, expliqua le capitaine. – (pantin)
  • Dans la pègre militaire, il y a deux sortes de 'mecs affranchis' ; les uns sont 'francs' ou 'réguliers' (régul'régul), autrement dit loyaux – (régule-régule)
  • Dans la pègre militaire, il y a deux sortes de « mecs affranchis » ; les uns sont « francs » ou « réguliers » (régul'régul), autrement dit loyaux – (pègre)
  • Pour mon premier sapement, j'ai été groupé innocent – (sapement)
  • Pour mon premier sapement, j'ai été groupé innocent – (groupé)
  • J'étais griveton, peinard à Nancy. – (griveton)
  • Mon voisin de paje porte plainte qu'on y avait fauché son morlingue. – (page)
  • Mon voisin de paje porte plainte qu'on y avait fauché son morlingue. – (faucher)
  • Mon voisin de paje porte plainte qu'on y avait fauché son morlingue. – (morlingue)
  • on m'accuse. Je vais à Niort. – (aller à Niort)
  • Mais v'là le mecton qu'avait planqué les lousses qui se met à table – (mecton)
  • Mais v'là le mecton qu'avait planqué les lousses qui se met à table – (lousse)
  • Mais v'là le mecton qu'avait planqué les lousses qui se met à table – (se mettre à table)
  • Tu sais, tomber pour fauche ou pour poiss, c'est pas l'affure. – (fauche)
  • Tu sais, tomber pour fauche ou pour poiss, c'est pas l'affure – (poiss)
  • Tu sais, tomber pour fauche ou pour poiss, c'est pas l'affure. – (tomber)
  • Tu sais, tomber pour fauche ou pour poiss, c'est pas l'affure – (affure)
  • Mais moi je ne donne pas les copains. – (donner)
  • M'v'là balancé au Bat-d'Af'. – (Bat-d'Af')
  • Une fois qu't'es ladé, tu sais jamais quand c'est que t'en sortiras. – (ladé)
  • J'aimerais bésef récolter deux piges de centrouse que deux ans de grive, mézig. – (bézef)
  • J'aimerais bésef récolter deux piges de centrouse que deux ans de grive, mézig. – (pige)
  • J'aimerais bésef récolter deux piges de centrouse que deux ans de grive, mézig. – (centrouze)
  • J'aimerais bésef récolter deux piges de centrouse que deux ans de grive, mézig – (grive)
  • J'aimerais bésef récolter deux piges de centrouse que deux ans de grive, mézig. – (mézigue)
  • il y avait à Beni Ousouf un pied qui m'obstinait. – (pied)
  • J'y fais un «refus». – (refus)
  • Je m'annonce au falot. Deux ans de travaux publics. – (falot)
  • Ah ! mon pote, j'peux dire qu'aux « trav' » j'ai tout subi – (trav')
  • les coups de matraque sur la cabêche – (cabèche)
  • j'ai tout subi, les coups de matraque sur la cabêche, la « crapaudine » en plein soleil de juillet, les pieds et les mains amarrées dans le dos, la « cellotte » et le « tombeau »… – (cellotte, crapaudine, tombeau)
  • le chaouch, pétard au poing – (pétard)
  • une pierre trop maous – (maous)
  • j'ai pensé y crever les chasses – (châsse)
  • Penses-tu que le chaouch aurait été assez bille pour me fusiller ! – (bille)
  • Je r'passe au falot – (falot)
  • « Un voie de fait », je repoisse cinq ans – (poisser)
  • aux « Incos » j'peux dire que j'ai payé ! – (inco)
  • T'es au « silo », pas, tu crèves de chaleur, de faim, de soif – (silo)
  • le chacal t'apporte la galtouse, il la plante devant ton blair – (galetouse)
  • le chacal t'apporte la galtouse, il la plante devant ton blair – (blair)
  • à l'instant que tu te penches pour lamper, bing, un coup de botte dedans – (lamper)
  • si tu tiens pas à claboter de faim, faut licher ta bectance dans le sable. – (claboter)
  • si tu tiens pas à claboter de faim, faut licher ta bectance dans le sable. – (licher)
  • si tu tiens pas à claboter de faim, faut licher ta bectance dans le sable. – (bectance)
  • l'étonnante vie de ces bagnards militaires à longue viscope – (viscope)
  • la gradaille qui s'est montrée particulièrement inhumaine. – (gradaille)
  • une supposition qu'un mec fasse un «refus» – (refus)
  • Personne n'a entendu : ni vu, ni connu, j't'embrouille. – (ni vu, ni connu)
  • Tu peux les foutre un après l'autre au « tombeau », pas un ne se dégonflera. – (se dégonfler, tombeau)
  • N'y a qu'un cas où les mecs se portent témoins : C'est si le gars leur a fait le cerf qu'il désire passer au falot – (ser)
  • il y a des bonshommes qui rempilent dans ce truc-là ! – (rempiler)
  • à côté des méprisables petits qui se tiennent « peinards » et espèrent la réhabilitation – (peinard)
  • ceux-là font exprès un «refus» (deux ans) ou «un voie de fait» (cinq ans minimum) – (refus)
  • Quand on a vu ce que bibi a vu, quand on a souffert ce que j'ai souffert – (bibi)
  • leur guéguerre c'est de la gnognote. – (gnognotte)
  • Ils n'étaient jamais repartis à la rifflette. – (riflette)
  • on instruisait les récupérés, 'les rékus', pris bons malgré des infirmités diverses – (réku)
  • Clou et Tango avaient conquis auprès de ces guerriers à la manque une véritable célébrité – (à la manque)
  • Lorsque ce colon vit apparaître l'académie de Tango – (colon)
  • Lorsque ce colon vit apparaître l'académie de Tango, il faillit piquer une attaque. Car Tango, on le sait, est tatoué des pieds à la tête – (piquer une attaque)
  • recevait sur-le-champ un godillot « par la figure ». – (godillot)
  • et commandait : « Quatre litres de pive pour les tôliers ! » – (pive)
  • et commandait : « Quatre litres de pive pour les tôliers ! » – (taulier)
  • reprenaient le « dur » de 5 h. 20. – (dur)
  • Clou et Tango voyageaient d'ailleurs à l'oeil – (oeil)
  • en fumant leur pipe de « gros » – (gros)
  • décida de « mater » nos deux incorrigibles. – (4801)
  • Il débuta par une descente dans la prison, pendant l'absence des tôliers – (taulier)
  • fit emporter toutes les paillasses, couvertures et polochons « en rab » – (rab)
  • Où c'est-il qu'il a rêvé ça, l'enflé ? – (enflé)
  • nos deux bataillonnaires s'étaient fait porter « raides » – (raide)
  • un cigare de deux sous au bec – (bec)
  • le juteux voulut jouir de son triomphe. – (juteux)
  • Tango et Clou avaient tout simplement, à la scie, découpé un panneau entier de la « lourde » – (lourde)
  • le juteux fut réveillé par des cailloux lancés dans ses vitres. – (juteux)
  • voudriez-vous s.v.p. commander à vos chaouchs de décroiser leur épingle à tricoter ! – (chaouch)
  • voudriez-vous s.v.p. commander à vos chaouchs de décroiser leur épingle à tricoter ! – (épingle à tricoter)
  • Cet imbécile s'était laissé stupidement « bluffer » par nos deux tatoués – (bluffer)
  • Le capiston, bonhomme, m'accueillit avec cordialité – (capiston)
  • Je fus nommé surveillant d'études, autrement dit pion. – (pion)
  • je me sentais dans l'incapacité d'enseigner aux moutards la grammaire – (moutard)
  • Jeune bleu, je subis l'interrogatoire d'un sergent-major – (bleu)
  • les mômes […] suivaient la colonne – (môme)
  • Hou ! hou ! les terreux ! bonnet d'âne ! – (terreux)
  • L'homme de chambre […] balaye, puis l'équipe des 'frotteurs' se met à l'ouvrage. – (frotteur)
  • Sitôt débarbouillés, les enfants de troupe se précipitent au gymnase pour le cirage des godillots. – (godillot)
  • Un mot étouffé, un rire, c'est, pour les gosses, le « piquet », debout et au garde-à-vous devant le poêle pendant tout le repas. – (piquet)
  • les enfants refont leur « pajot » – (pageot)
  • le beau militaire pour boniche de l'Exposition Universelle. – (bonniche)
  • ses sardines éblouissantes – (sardine)
  • ses sardines éblouissantes et son ceinturant luisant, à plaque étincelante, sur laquelle peinait une heure, chaque soir, son « chouchou » de la classe des grands. – (chouchou)
  • Quant à ses croquenots qui semblaient une réclame permanente pour quelque cirage – (croquenot)
  • mon père, lui, ne partait jamais à son bureau […] sans siffler un petit coup de blanc. – (siffler)
  • j'ai l'estomac très délicat, si je buvais du vin à jeun, vous me croirez si vous voulez, j'irais au refile, sauf votre respect. – (aller au refil)
  • Il m'expliqua longuement le système des books – (book)
  • M. César […] savait les chevaux que l'on « tire » pour les empêcher d'arriver premiers au poteau – (tirer)
  • il connaissait toutes les « combines » des jockeys – (combine)
  • M. César prétendait avoir eu, à temps, tous les fameux « tuyaux » – (tuyau)
  • Pendant des heures, les frotteurs suaient à grosses gouttes – (frotteur)
  • fouailler sans merci ces malheureux gosses déguisés en pioupious. – (gosse)
  • fouailler sans merci ces malheureux gosses déguisés en pioupious. – (pioupiou)
  • L'aventureux moutard fut appréhendé à Marseille – (moutard)
  • le rendant semblable aux garçonnets qui ont la veine d'être civils. – (veine)
  • le petit révolté faisait tache, « en pékin » avec son sarrau noir – (pékin)
  • petits Corses au teint ocre, plats et « lécheurs » envers les chefs – (lécheur)
  • le grognard narrant ses exploits à de petits tapins aux blondes cadenettes qui mangent des tartines de raisiné. – (tapin)
  • le grognard narrant ses exploits à de petits tapins aux blondes cadenettes qui mangent des tartines de raisiné. – (cadenette)
  • Paname (titre chapitre) – (Paname)
  • À peine quelques cinémas et quelques beuglants avaient-ils timidement rouvert leurs portes – (beuglant)
  • si souvent applaudi jadis rue de la Gaîté et boulevard de Ménilmuche – (Ménilmuche)
  • Ferrerus déclamait dans les bouis-bouis de foubourg des goualantes humanitaires – (bouibouis)
  • Ferrerus déclamait dans les bouis-bouis de faubourg des goualantes humanitaires – (goualante)
  • Il n'éclaire sa lanterne qu'au cas où un homme informé l'interpelle – (éclairer sa lanterne)
  • il chante les terribles souffrances des petits soldats, les délices du divin pinard, la douceur des « babillardes » – (pinard)
  • il chante les terribles souffrances des petits soldats, les délices du divin pinard, la douceur des « babillardes » – (babillarde)
  • quelques virulentes diatribes contre les « corbeaux qui sont planqués » – (corbeau)
  • les fils à papa « qui dans les bastringues continuent à danser le tango » – (bastringue)
  • Ah ! ah ! Il paraît qu'il y a un proprio là-haut ! – (proprio)
  • et dont il sait se servir, en cas 'd'emboîtage', avec une impudence déconcertante. – (emboîtage)
  • un poilu casqué, au masque dur de gladiateur romain – c'était un « joyeux » – se lever – (joyeux)
  • un poilu casqué, au masque dur de gladiateur romain – c'était un « joyeux » – se lever – (poilu)
  • et sa poitrine était constellée de croix et de crachats. – (crachat)
  • Bourbon était épanoui et les deux grues aux anges – (grue)
  • Il parlait haut, semblait gris – (gris)
  • –Visez-moi si c'est gentil, ce petit poilu avec sa petite poulette. – (viser)
  • –Visez-moi si c'est gentil, ce petit poilu avec sa petite poulette. – (poilu)
  • –Visez-moi si c'est gentil, ce petit poilu avec sa petite poulette. – (poulette)
  • Ah ! foutre ! ils ne doivent pas s'embêter au pajot, ces deux-là ! – (pageot)
  • T'en fais pas mon pote – (pote)
  • avec une voix de mêlé-cass' – (mêlé-cass)
  • je ne veux pas te la soulever, la gosseline de ton coeur – (soulever)
  • je ne veux pas te la soulever, la gosseline de ton coeur – (gosseline)
  • Ohé ! là-bas, la flicaille, voulez-vous bien lui foutre la paix – (flicaille)
  • Les deux sergots restaient interdits. – (sergot)
  • Les deux sergots, au garde-à-vous, impressionnés par les innombrables décorations – (sergot)
  • trois avions qui poursuivaient son zinc en le mitraillant – (zinc)
  • Un journal du matin, fameux par ses bourrages de crâne – (bourrage de crâne)
  • Des esprits sceptiques trouvèrent qu'il « charriait » un peu – (charrier)
  • J'ai connu personnellement un autre bougre qui a fait encore plus fort – (bougre)
  • Rentré à Paris, il se croyait « paré ». – (paré)
  • Horns, invité à repasser devant un conseil de réforme, fut tout bonnement repris, et dans la biffe ! – (biffe)
  • Un de ses pareils en « démerdage » – (démerdage)
  • Même s'il ne souffre pas, le bonhomme « porté raide » se distingue instantanément de ses collègues supposés bien portants – (raide)
  • Tu parles si je l'ai eu, le toubib ! – (toubib)
  • le vrai malade a évidemment moins de chances d'être reconnu que le tire-au-flanc qui a combiné soigneusement son coup et s'est habilement « rencardé » sur les manies du major. – (rancarder, reconnaître)
  • ne me chipe pas la sciatique, c'est mon lot ! – (chiper)
  • tandis qu'il examine avec quelque méfiance le bon bougre à face inconnue – (bougre)
  • Les locaux de l'infirmerie étant fort réduits, les 'mecs pâles' faisaient la queue dans la rue – (pâle)
  • ni quelque coup de pied d'Aphrodite – (coup de pied d'Aphrodite)
  • Le colon, conscient de son rôle souverain – (colon)
  • j'ai même connu un poilu qui s'était si bien autosuggestionné qu'il était convaincu d'avoir été grièvement blessé ! – (poilu)
  • D'autres étaient simplement des fricoteurs – (fricoteur)
  • neuf fois sur dix, c'étaient les malades qui poussaient des colles aux médecins. – (pousser une colle)
  • On s'aperçut qu'Albert avait complètement maquillé son livret – (maquiller)
  • Dans le civil, ce toubib était tout simplement valet de chambre. – (toubib)
  • on le renvoya, comme un péteux, au front – (péteux)
  • les ci-devant poilus, fantabosses versés dans l'artillerie automobile – (fantabosse)
  • les fils à papa qu'un opportun piston avait projetés d'emblée vers le volant de préférence au flingot. – (piston)
  • les fils à papa qu'un opportun piston avait projetés d'emblée vers le volant de préférence au flingot. – (flingot)
  • Ces poilus étaient assez mal « visés » par les gradés – (viser)
  • Nippés à la dernière mode des militaires boulevardiers – (nippé)
  • tout heureux d'étendre sur de méchantes paillasses des reins que, durant des mois, avait talés la couche moins moelleuse des cagnas à poux. – (cagna)
  • discutaient sports, courses, marques d'auto, répétitions de couturières et théâtreuses tarifées. – (théâtreux)
  • c'est au camp du Frousson que le gratin des fabricants de grenades […] avait casé sa précieuse progéniture – (gratin)
  • voir les petits richards, pour s'embusquer, obligés de devenir larbins ! – (richard)
  • le nettoyage d'une voiture était coté une thune – (thune)
  • Encore le tampon faisait-il souvent du chantage – (tampon)
  • la bagnole était plus sale qu'il ne le pensait. – (bagnole)
  • Les 'glisseurs' se reconnaissaient au port d'une coiffure spéciale, le képi dit casquette ou polo – (glisseur)
  • Le rôle du glisseur consistait à 'glisser', c'est-à-dire à s'en aller subrepticement à Paris – (glisseur)
  • ce qu'un général ou même un maréchal de France n'obtiendra jamais pour un de ses protégés, un simple secrétaire nanti d'un porte-plume et « culotté », peut l'accorder à ses copains le plus aisément du monde. – (culotté)
  • ce qu'un général ou même un maréchal de France n'obtiendra jamais pour un de ses protégés, un simple secrétaire nanti d'un porte-plume et « culotté », peut l'accorder à ses copains le plus aisément du monde. – (copain)
  • Par la bonne volonté d'un scribouillard, nos glisseurs se trouvaient donc tous en règle – (scribouillard)
  • les plus « assis » étaient portés tout bonnement en convalescence – (assis)
  • un avoué […] qui s'était arrangé avec divers scribouillards […] pour être perpétuellement absent – (scribouillard)
  • ne se fit jamais pincer – (pincer)
  • Le camp, parmi ses cinq mille hommes, comprenait toutes les catégories de « mecs affranchis » – (affranchi)
  • en passant par toutes les espèces de pique-assiette et de tapeurs professionnels. – (tapeur)
  • Bonton passait pour le plus riche et le plus pistonné de tous les fils à papa – (pistonné)
  • avait beaucoup de charme et tant de « branche » qu'on s'étonnait de lui voir porter un nom absolument roturier – (branche)
  • cet ancien mécano trouvait le moyen de s'habiller chez Burberry – (mécano)
  • de faire trois ou quatre fois par semaine des bombes sensationnelles dans la capitale. – (bombe)
  • ce cabot achetait une Royal Dutch tous les mois – (cabot)
  • Naturellement, mon châteauneuf, condescendit l'ex-mécano… – (mécano)
  • Cette police comprenait un sous-officier et un inspecteur, détachés de la Tour Pointue, plus quarante mouchards – (Tour pointue)
  • Cette police comprenait un sous-officier et un inspecteur, détachés de la Tour Pointue, plus quarante mouchards – (mouchard)
  • Cinq ou six de ces roussins-soldats avaient été « brûlés » lors d'arrestations mouvementées – (roussin)
  • Cinq ou six de ces roussins-soldats avaient été « brûlés » lors d'arrestations mouvementées – (brûlé)
  • ils étaient également chargés de dénoncer les propos dits subversifs et de moucharder les permissionnaires en retard – (moucharder)
  • C'est surtout aux petits gantés que s'en prenaient heureusement les argousins. – (ganté)
  • Au Frousson une fausse perm' coûtait fort cher – (perm)
  • un simili-soldat, crasseux et péremptoire, vrai flic ou flic « maquillé » (car certains « affranchis » se faisaient passer pour roussin, à seul [sic] fin de devenir maître chanteur) – (flic)
  • un simili-soldat, crasseux et péremptoire, vrai flic ou flic « maquillé » (car certains « affranchis » se faisaient passer pour roussin, à seul [sic] fin de devenir maître chanteur) – (maquiller)
  • un simili-soldat, crasseux et péremptoire, vrai flic ou flic « maquillé » (car certains « affranchis » se faisaient passer pour roussin, à seul [sic] fin de devenir maître chanteur) – (roussin)
  • Les « flics » étaient naturellement détestés. – (flic)
  • pour assister à une Saint-Barthélémy des flics ! – (flic)
  • le poussah qui commençait à «bouffer de l'argent» se demanda si véritablement je n'y mettais point de la mauvaise volonté – (bouffer de l'argent)
  • passèrent sur le siège, à côté de l'ingénieur binoclé. – (binoclé)
  • je suis grisé par la vitesse – (4858)
  • Nom de Dieu ! je me suis gourré – (gourer)
  • Cette fois, je suis dans « le lac » – (dans le lac)
  • Parfois, un chauffeur me demandait un conseil, son tacot refusant obstinément de démarrer. – (tacot)
  • Quelques minutes après, la voiture « gazait comme une reine ». – (gazer)
  • il leur poussa successivement des colles et l'un après l'autre sécha piteusement. – (pousser une colle)
  • il leur poussa successivement des colles et l'un après l'autre sécha piteusement. – (sécher)
  • une véritable panique se produisit dans les bureaux divers où les 'glisseurs' avaient des intelligences. – (glisseur)
  • le télégraphe, le téléphone rappelait d'urgence au bercail les brebis en bordée – (bordée)
  • qui attendait cette heure fatale depuis dix-sept mois au bistro d'en face – (bistrot)
  • dans les vingt-quatre heures, « radinèrent » les commerçants de la banlieue – (radiner)
  • se faisaient « en douce » réinscrire sur des listes d'appel – (en douce)
  • par suite du départ progressif au front de nos camarades les bleus. – (bleu)
  • le bobosse, rencontré hagard, et questionné – (bobosse)
  • Ce furent les gribouilles de l'héroïsme. – (gribouilles)
  • Lupanet vidait consciencieusement les litrons – (litron)
  • de Beausieur se toque d'une jeune fille du meilleur monde. – (se toquer)
  • puis, « semant » le chauffeur, s'empare du volant – (semer)
  • Pendant un an, il fait colonne, puis juge bon de renouer avec sa famille – (faire colonne)
  • en bouquinant les règlements, il découvre l'unique moyen de la faire casser. – (bouquiner)
  • la fille d'un milliardaire de la Nouvelle-Orléans, qu'il avait culbutée une nuit – (culbuter)
  • les jeunots, je vous vois venir avec vos gros sabots. – (jeunot)
  • Vous désirez attendre la fin de la guéguerre pour vous faire casser la margoulette comme les petits copains. – (margoulette)
  • qui, eux, reviennent de la « rifflette » – (riflette)
  • Léon était un peu braque – (braque)
  • et semblait décidé à nous faire « barder ». – (faire barder)
  • Assise par terre, la gradaille culottait des pipes. – (gradaille)
  • tandis que le bon juteux se précipitait au-devant du trois-galons. – (juteux)
  • Il devait mourir brûlé vif au fond d'un gourbi, à Verdun. – (gourbi)
  • le plus étrange guignol qu'on pût imaginer – (guignol)
  • Pige-moi le lieutenant qu'a allumé son phare ! – (piger)
  • avait été la révélation de la « Grande Vie » pour ce pion besogneux – (pion)
  • logé, nourri, éclairé et palpant trois cents francs par mois – (palper)
  • on en abat de pareilles pour deux ronds ! – (rond)
  • remplaçait chaque soir le vrai Blancard dans son pajot – (pageot)
  • et qu'occupait un rouquin dégingandé – (rouquin)
  • contre quelque menue monnaie ou une chopote de rouge – (chopote)
  • j'm'étais gouré – (gourer)
  • L'obtention des sardines et rubans divers tempérait heureusement les regrets – (sardine)
  • Car pour ces perruches, […] – (perruche)
  • venait également embrasser son rejeton – une « bleusaille » – – (bleusaille)
  • songeât à embusquer son cher fils – (embusquer)
  • pour ne pas faire comme tout le monde et épater les petits copains. – (épater)
  • j'en ai pris une dans la quille ! Tu parles d'une blessure-filon ! – (quille)
  • plus on possède de ficelles dorées, plus les gourbis se rapprochent du centre la terre – (ficelle dorée)
  • plus on possède de ficelles dorées, plus les gourbis se rapprochent du centre la terre – (gourbi)
  • Ma mère donc eût désiré me voir repartir avec la « sardine » de sergent. – (sardine)
  • la seule consolation de mon fils sera de repartir sous les ordres d'un petit nifflet d'aspirant – (nifflet)
  • n'étaient sans doute que du vulgaire chiqué. – (chiqué)
  • se repaissant d'herbe et de baies diverses lorsque les camarades « loupaient » la commande de sa pitance journalière. – (louper la commande)
  • de haut en bas pour marquer un point et de droite à gauche pour indiquer le triomphal « rigodon ». – (rigodon)
  • au petit bonheur et d'après son humeur, cinq ou six rigodons ou bien un déshonorant 'balai'. – (balai)
  • enchanté de l'entraînement des troupes qui bénéficièrent d'un quart de pinard supplémentaire. – (pinard)
  • il « fume » et parle de foutre dedans toute l'équipe de tir. – (fumer)
  • il « fume » et parle de foutre dedans toute l'équipe de tir – (mettre dedans)
  • le téléphone sert uniquement à annoncer qu'un officier fait un carton ! – (faire un carton)
  • je ne déteste pas que mes poilus courent le guilledou à la française ! – (poilu)
  • vous pourriez faire un peu moins de pétard la nuit. – (pétard)
  • rendre visite, chaque fois qu'il débarque dans un patelin, aux autorités ecclésiastiques. – (patelin)
  • ce fumier-là […] s'en est toujours fichu plein la lampe – (plein la lampe)
  • tandis que les petits copains becquetaient des carottes crues. – (becqueter)
  • Combien en avez-vous tués, Monsieur, de Boches, de votre main ? – (Boche)
  • les Boches ont déshonoré la guerre. – (Boche)
  • la Bochie dépiécée paierait une formidable indemnité – (Bochie)
  • Qu'est-ce que tu t'envoies comme poules ! – (poule)
  • aujourd'hui les poules sentent que le coq n'a pas de temps à perdre en préliminaires oiseux avec ses six jours de perm' ou ses quinze jours de convalo. – (convalo)
  • le chantage au macchabée. – (macchabée)
  • il faudra évidemment dégoter un nouveau boniment. – (boniment)
  • flairant le « bath filon » – (bath)
  • l'ingrat patron de l'Europe l'avait relevé de ses fonctions de rabatteur, sous le méchant prétexte que les clients qu'il amenait plantaient de trop volumineux drapeaux. – (planter un drapeau)
  • cassé pour vol à l'ordinaire, il partait enfin – (cassé)
  • mon ex-tampon, qui avait reçu une balle dans la tête – (tampon)
  • C'était le défilé des grands jours au magasin où le garde-mites était débordé de commandes. – (garde-mites)
  • livrant au passage à tabac plus de cent loustics qui avaient dévalisé Maggi – (passage à tabac)
  • figure-toi que mes trois conquêtes […] m'annoncent qu'elles sont en cloque ! – (en cloque)
  • le grognard narrant ses exploits à de petits tapins aux blondes cadenettes qui mangent des tartines de raisiné. – (4906)
  • il voue à l'exécration les sales bourgeois qui se défilent pendant que les ouvriers se font crever la peau. – (se défiler)
  • il voue à l'exécration les sales bourgeois qui se défilent pendant que les ouvriers se font crever la peau. – (crever la peau)
  • Car Tango, on le sait, est tatoué des pieds à la tête, à savoir : sur le front, en capitales Didot : « Enfant de malheur » ; autour du cou, un liséré avec ces mots : « Suivez le pointillé » – (enfant du malheur)
  • Car Tango, on le sait, est tatoué des pieds à la tête, à savoir : sur le front, en capitales Didot : « Enfant de malheur » ; autour du cou, un liséré avec ces mots : « Suivez le pointillé » – (suivez le pointillé)
  • au bras, une ancre marine, un bonnet phrygien, une locomotive, un bouquet de géraniums, un léopard, un frangipanier – (ancre marine)
  • au téton droit, un coeur percé d'une flèche avec cette inscription : « À Cuisse-de-Mouche, son gosse pour la vie », avec une botte renversée – (coeur percé d'une flèche)
  • au téton droit, un coeur percé d'une flèche avec cette inscription : « À Cuisse-de-Mouche, son gosse pour la vie », avec une botte renversée – (botte renversée)
  • au bras, une ancre marine, un bonnet phrygien, une locomotive, un bouquet de géraniums, un léopard, un frangipanier – (73525)
  • au bras, une ancre marine, un bonnet phrygien, une locomotive, un bouquet de géraniums, un léopard, un frangipanier – (73526)
  • au bras, une ancre marine, un bonnet phrygien, une locomotive, un bouquet de géraniums, un léopard, un frangipanier – (73527)
  • au bras, une ancre marine, un bonnet phrygien, une locomotive, un bouquet de géraniums, un léopard, un frangipanier – (73528)
  • au bras, une ancre marine, un bonnet phrygien, une locomotive, un bouquet de géraniums, un léopard, un frangipanier – (73529)
  • jusqu'à la plante des pieds, sous lesquels sont gravés, suivant la grande tradition des révoltés, une croix et un drapeau, avec la légende : « Ni Dieu, ni maître. » – (ni Dieu, ni maître)
  • exactement à la hauteur des deuxièmes côtes, cette profession de foi en lettres capitales : MORT AUX VACHES ! / A BAS L'ARMÉE ! – (mort aux vaches !)
  • exactement à la hauteur des deuxièmes côtes, cette profession de foi en lettres capitales : MORT AUX VACHES ! / A BAS L'ARMÉE ! – (à bas l'armée !)
  • un simili-soldat, crasseux et péremptoire, vrai flic ou flic « maquillé » (car certains « affranchis » se faisaient passer pour roussin, à seul [sic] fin de devenir maître chanteur) – (maquillé)

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