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Citations relevées dans “L'intrigue au bordel. Vaudeville en un acte, dans Théâtre érotique français du XIXe siècle” (1820?)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans L'intrigue au bordel. Vaudeville en un acte, dans Théâtre érotique français du XIXe siècle, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Les couilles de mon père, / Sont pendues au plancher. / Ma mère se désespère / De les voir s'dessécher. – (couilles)
  • Ce que j'ai, sacré nom d'un foutre ! ce que j'ai… je suis d'une colère affreuse. – (nom d'un foutre !)
  • Mille tonnerres, je ne me fâche pas, mais foutre est-ce la peine de se jeter dans des dépenses infernales quand le commerce est mort ; quand l'homme ne donne plus, quand il faut payer au gouvernement mille écus de patente – (mille tonnerres !, foutre !, donner)
  • et par dessus tout cela, des guenons comme vous [prostituées], qui ne gagnez pas seulement ce que vaut la peau de votre cul ; qui mangez et buvez comme des gouines, et qui restez toute la journée, les bras croisés et les jambes pendantes à vous gratter la motte… – (guenon, gouine, les bras croisés)
  • Si le Samedi, / C'est comme aujourd'hui, / Je me fous à l'eau Dimanche. – (foutre à l'eau)
  • Moi ? je viens de faire des hommes ; voilà deux louis, j'ai monté deux militaires et mon gros banquier anglais ; il m'a régalé de punch… – (faire un homme, monter qqun)
  • il avait le coeur trop dur et le vit trop mou ; pourtant il avait apporté des verges pour se faire fouetter ; j'ai usé la poignée, je me suis démanché le poignet, et l'animal ne bandait pas plus que la comète. – (76159)
  • Lasse enfin de lui échiner la carcasse [fouetter], je lui demandai son cadeau, comme cela se pratique. Ne voilà-t-il pas qu'il faisait la sourde oreille, prétendant que je devais le faire bander, et qu'ensuite il me payerait – (petit cadeau, faire la sourde oreille, ne voilà-t-il pas que...)
  • Veux-tu bien lâcher ton écu / Lui dit François tout en colère, / Si non, je vais, vieux moule à cu, / Te travailler à ma manière. – (moule à cu)
  • Or çà, vous autres, en besogne, et surtout qu'on ne me [à la maquerelle] fasse pas de paillasson, je n'entends pas cela. / [chanté] Au bordel ainsi qu'en affaire, / Ne faisons jamais de crédit ; / Qu'Amour, au temple de Cythère, / Vende ses faveurs à tout prix. / Pour célébrer nos doux mystères, / Payez, messieurs, payez-nous sans détour – (faire un paillasson)
  • Oh ! nous autres maquerelles, nous ne gagnons l'argent à qu'à la sueur de notre corps ; il est vrai que je puis me vanter d'exercer avec honneur. – (à la sueur de son corps)
  • J'ai blanchi dans le foutre… trente-six ans de galerie [Palais-Royal] ! à combien de gens aussi ne suis-je pas utile. – (76162)
  • Malgré les soins de leurs mamans, / Combien de couseuses gentilles, / Plus d'une fois, par leurs amans, / Se font enfiler (bis.) leurs aiguilles. – (enfiler)
  • –Que tu dois traiter mon ami comme un jeune homme à bonne fortune. –Fort bien. –À qui, l'une de tes salopes, sous le nom de demoiselle de la maison, prodiguera les plus douces faveurs. –Justine… une coulante depuis six mois. –Excellente idée, tu donnes dans mon plan. – (salope, coulante)
  • Nous commencerons l'ouvrage, / Par lui donner un poulain. / C'est le moyen le plus sage / Pour bien faire son chemin. – (poulain)
  • Es-tu fou ? laisse-moi, je crois entendre quelqu'un. Ah ! bon Dieu, c'est ta rosse sans doute. – (76163)
  • Ai-je perdu la cervelle, / Me prend-on pour un nigaud ? – (perdre la cervelle)
  • Quelle est donc cette Victoire [jeune femme de 15 ans tout juste intégrée au bordel] ? –Une petite connasse. […] Pucelage à vendre. – (connasse)
  • Au point du jour, / Je me branlais, pour célébrer l'aurore. / Avec mes cinq doigts tour à tour, / Du soir j'attendais le retour. / Souvent je me branlais encore / Au point du jour ! – (branler)
  • Cours les filles, le pince-cul, la roulette. Lance-toi dans une société honnête, perds ton argent, gagne la vérole, baise-moi toutes les garces à couillons rabattus, imite-moi. Je secoue le préjugé, je me fous du censeur. Vive le con, vive le cul ! – (pince-cul, à couillons rabattus)
  • –Encore un oignon, je parie. –Ah ! mon Dieu ! je ne sais où j'en suis ; l'officier qui vient d'entrer fait un bouzin horrible ; il a arraché la moitié des poils du cul de cette pauvre Justine. […] quand je disais qu'il y avait de l'oignon… ma présence est nécessaire. – (oignon, bousin)
  • –Tu ne veux donc pas absolument. –Allons donc tu me scies. – (scier)
  • (Il tire sa pipe.) Mon brûle-gueule voilà ma consolation. – (brûle-gueule)
  • Dieu me pardonne, je rebande. – (bander)
  • (Ils s'aperçoivent tous deux ayant le vit en l'air.) –Est-ce un songe ? quoi ! mon fils Godichon ! –C'est mon père. (à part.) Oh scie. – (scie)
  • Elle m'a donné (bis.) la vérole. –La vérole ! –Oui, papa la vérole. –Million de bombes ! – (million de bombes !)
  • Je vais / De ce pas à la caserne, / J'y prends mon sac, ma giberne / Mes pistolets, / Je reviens ; / L'on saura bien, / Si c'est du pied que je me mouche, / Et la putain / Verra beau train. – (si c'est du pied que je me mouche)
  • Putain, salope, garce, triple bordel !… où est-elle cette infâme, que je lui enfonce ma botte dans son ventre de vessie [original : dans le ventre à vessie]. – (triple X, vessie)
  • Ma foi pour que le mal s'écoule, / Mon cher, je ne vois qu'un moyen ; / Il faut que la chaude-pisse coule, / Que la chaude-pisse coule bien. – (chaude-pisse)
  • Montrez-moi canaille, / L'indigne volaille, / Pour que ma canne aille / Lui casser les bras. – (volaille)
  • Jou' d' la béquille / Pus vit' que ça. – (et plus vite que ça !)
  • Tiens, la main m' grille, / Faut que j' t'étrille – (76167)
  • Crois-moi vieil arsouille, / Remmèn' ta patrouille – (arsouille)
  • N'viens pas me chanter pouille, / Figure de cocu. – (chanter pouilles à qqun, 76168)
  • Tu vas voir grenouille [à maquerelle], / Que j'ai de la couille, / Et que ma patrouille / A du poil au cu. – (grenouille, 76169, du poil au cul)
  • Que l'on casse / Ce qu'on pourra, / Puis l'on verra / Qui de nous le dernier rira. – (rira bien qui rira le dernier)
  • monsieur, me demande une connasse [jeune vierge] pour lui, une vérole pour l'autre ; il paraît qu'il y a eu oignon, et que c'est monsieur qui l'a gobé… – (connasse, gober, oignon)
  • Maintenant, ces deux messieurs veulent faire boucan [faire du scandale, tout casser], le vieux s'en mêle – (boucan)
  • M. Duguichet, montrant sa plaque. Messieurs, vous allez me suivre au violon. –Au violon ! –Au violon ! et nous ne sommes pas d'accord… –Monsieur l'Exempt, un moment, il faut s'entendre. – (violon)
  • St-Elme, tirant son épée. Le premier jean-foutre qui me touche, je lui coupe le visage. – (jean-foutre)
  • Mon gendre, et vous, ma fille, j'espère que vous serez plus sages à l'avenir. –Beau-père, si l'on m'y rattrape, il y fera chaud. – (il fera chaud)
  • Oh ! que non, je ne serai plus si Job, que de venir ici chercher des femmes – (job)
  • Je fous, j'enconne, (bis.) / Toujours avec ardeur. – (enconner)
  • Foutez-vous du qu'en dira-t-on, / Ayez toujours le vit au con. – (qu'en-dira-t'on)

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