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Citations relevées dans “Courrier de Paris” (1884)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Courrier de Paris, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Je dîne chez la mère Baron. Viens- tu ? –Il n'y a plus de linge. (Lisez : Ça manque de femmes.) – (linge)
  • Les grandes horizontales commencent à se donner du sel. (Dieppe, Trouville, Cabourg, etc.) Mais les demi-castors sont restés au poste. – (horizontale, 83089, demi-castor)
  • Eh bien ! allons dîner là-bas… Nous ferons un tour aux Folies et nous finirons par les Faucheurs. (Réunion de nuit au café Américain.) –Ce que j'aime, aux Faucheurs, c'est qu'il n'y a pas de crampon… Rien que des momentanées. (Femmes qu'on prend et qu'on quitte après la séance, moyennant une faible rétribution.) – (83090, 83091, crampon, momentanée)
  • –As-tu vu Adelina ? –On la croit au clou. –Au ruban vert ? (Saint-Lazare.) –Ou à la Vacherie. (Maison de rendez-vous.) – (ruban vert, vacherie)
  • –Mme de Fondcourtois est installée à Bougival. –Toujours femme de natation ? (Entourée de jeunes gens qui n'ont pas le sou.) –Tu penses ! – (83093)
  • –Qu'est-ce qu'ils font ? –Du canot. –Et ils se dessalent ? (Prendre des bains de rivière.) –Tous les jours. –Pas sans besoin. – (83094)
  • Je dors, / Tu pionces, / Il casse une canne, / Nous roupillons, / Vous tapez de l'oeil, / Ils piquent teur chien. – (casser une canne, taper de l'oeil, piquer un chien)

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