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définition : piquer un chien (depuis 1840)

piquer un chien
Dormir, faire un somme

Citations
  • 1863 Si au lieu de pioncer, nous mettions piquer un chien ? –C'est toujours de l'argot. Non, j'ai mieux ça ; écris (il dicte) : « Alors que dans mon lit j'ai cherché le repos, – exhalant en soupirs ma tristesse farouche, – de ma longue insomnie j'ai tourmenté ma couche. » –(à part) Piquer un chien était joli pourtant. source : 1863. L'argot au théâtre
  • 1884 Je dors, / Tu pionces, / Il casse une canne, / Nous roupillons, / Vous tapez de l'oeil, / Ils piquent teur chien. source : 1884. Courrier de Paris
  • 1866 Vous savez le verbe dormir ?… je dors, tu pionces, il roupille, nous piquons notre chien, vous tapez de l'oeil, ils cassent leur canne. De quoi leur canne ! que je m'écrie… À l'école, ma vieille… à Chaillot ! Ils cassent leur pif, voilà la chose… source : 1866. Les précieuses du jour
  • 1868 Une expression commune encore aux deux écoles [Saint-Cyr, Polytechnique] est celle de piquer un chien. C'est ainsi que les élèves expriment qu'ils vont se coucher et dormir. source : 1868. Le soldat peint par son langage

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Chronologie et sources

La plus ancienne attestation connue est : 1840 C'est la date à battre.
pour rappel : ◊ polytech., 1840 (DHAF)
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Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1840 1842 1860 1863 1866 1868 1884 1885 1900 1901 1918 1930 1981

Compléments