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Citations relevées dans “La 317e section” (1963)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans La 317e section, avec l'entrée qui y est attachée.

  • l'adjudant Willsdorff raide comme un Prussien – (raide comme un Prussien)
  • aux hanches étroites, aux joues roses, à la coiffure en brosse de Saint-Cyrien – (35357)
  • Je trouve que pour un ou deux éclaireurs Roudier tiraille beaucoup. –Ses rombiers sont un peu nerveux… – (rombier)
  • Ils sont chargés comme tes [des] brêles. Ils ne feraient pas teux kilomètres. – (chargé comme une brêle)
  • Bon, maintenant vous allez jeter vous-mêmes tout le bortel [sic] qui n'est pas réglementaire. – (bordel)
  • Il a reçu une bonne giclée. – (giclée)
  • j'ai vu, à Tuyen Quang, en 47, à la colonne C, j'ai vu un rombier cavaler avec trois balles tans [sic] la paillasse, peut-être quatre, comme un zèbre il cavalait. – (paillasse)
  • j'ai vu, à Tuyen Quang, en 47, à la colonne C, j'ai vu un rombier cavaler avec trois balles tans [sic] la paillasse, peut-être quatre, comme un zèbre il cavalait. – (comme un zèbre !)
  • Avec un Garant à lunette on pourrait se les payer. – (se payer)
  • On va piquer « schuss » sur la Nam La à travers la brousse. – (piquer schuss)
  • On a une sacrée chance, hein ! – (sacré X)
  • Il part en hurlant : –Lance-patate ! Lance-patate ! –Ici, chef ! Le supplétif tenant son tromblon V.B. à deux mains est en position, camouflé derrière un amas de troncs pourris à quelques mètres de l'eau. – (lance-patate)
  • Il part en hurlant : –Lance-patate ! Lance-patate ! –Ici, chef ! Le supplétif tenant son tromblon V.B. à deux mains est en position, camouflé derrière un amas de troncs pourris à quelques mètres de l'eau. – (V.B.)
  • d'abord en terminer avec cette mitrailleuse… elle a la vie dure. – (avoir la vie dure)
  • O.K. On va se replier en tiroir… Allez prévenir Roudier. – (71585)
  • Au milieu des rafales on entend le « pouf » caractéristique des départs de mortier. – (pouf)
  • Il faut tenir un peu… le temps de voir les blessés et de s'organiser pour le décrochage. – (71588)
  • Il lâche en vitesse un dernier coup de fusil, remonte la pente en zigzaguant et passe la crête comme un boulet. – (comme un boulet)
  • Il pense que les Viets ont déclenché leur offensive. Ça y est… –Non, sans blague… Willsdorff ricane. – (sans blague)
  • Les B. 26 de Vientiane sont en alerte. Ils doivent venir bombarder la piste quand la météo sera meilleure. – (météo)
  • T'en fais pas. Ya que la tripe de touchée. Je vais te faire une syrette de morphine. – (ne pas s'en faire)
  • vous décrochez en essayant d'entraîner les Viets derrière vous le plus loin possible de la cote 924. Vu ! Ensuite tâchez de les semer – (décrocher)
  • C'est te la connerie. Si tans quarante-huit heures ces teux-là ne sont pas à l'hôpital, ils sont foutus. – (foutu)
  • Y a peut-être une tivision viet qui fonce sur Louang Prabang. Et vous voulez passer à travers ! comme ça ! Avec tes blessés encore ! Pourquoi pas avec le frigo pentant que vous y êtes ! – (encore)
  • Y a peut-être une tivision viet qui fonce sur Louang Prabang. Et vous voulez passer à travers ! comme ça ! Avec tes blessés encore ! Pourquoi pas avec le frigo pentant que vous y êtes ! – (pendant que vous y êtes)
  • Y a peut-être une tivision viet qui fonce sur Louang Prabang. Et vous voulez passer à travers ! comme ça ! Avec tes blessés encore ! Pourquoi pas avec le frigo pentant que vous y êtes ! – (comme ça)
  • c'est un fumigène. Ils règlent leur mortier… […] –… Pas mal. La suite c'est pour nous. On les laisse là et on aura encore te [sic] de la veine si on s'en sort les couilles nettes. – (s'en sortir les couilles nettes)
  • –… Six cents mètres à tout casser. –Pas plus ! – (à tout casser)
  • Bon Dieu ! ça y va drôlement. Y vont tous passer à la casserole. – (passer à la casserole)
  • Un zinc civil. Ils n'en branlent pas une les aviateurs. – (ne pas en branler une)
  • Chacun son goût, mon coco, la merde a bien le sien. Torrens ne peut s'empêcher de sourire. – (chacun son goût, la merde a bien le sien)
  • Un Pernod pour moi aussi, mais pas trop noyé. – (71593)
  • Ne passe pas par la crête, abruti !… – (abruti)
  • eux, c'était pas pareil. Y z'étaient schleuh. Il parle schleuh d'ailleurs. – (Chleuh)
  • Perrin déplie la grande antenne et en visse chaque élément. Ba Lu de son côté installe la dynamo à manivelle sur un petit trépied – (dynamo)
  • Pendant que Ba Lu fait ronronner la dynamo en tournant les manivelles, il siffle dans le micro en crontrôlant de l'oeil le voltmètre. Satisfait, il lève le pouce. – (lever le pouce)
  • Pourtant j'y suis, bon Dieu ! 4560 kylocycles. Y a pas à chier ! – (y a pas à chier)
  • Ba Lu, effondré sur la dynamo, somnole. D'une bourrade, Perrin le fait basculer. –Alors, tête de lard, on coince la bulle ! – (coincer la bulle)
  • Je te dis qu'on va finir par accrocher Tango Tango. – (71594)
  • Torrens pose sa main sur son front brûlant. –Ce n'est rien. Sans doute du palu. – (palu)
  • Sec comme un coup de feu, une culasse claque en tête de colonne. – (71595)
  • Dans la pénombre du fond de la pièce deux bâtonnets d'encens se consument et brillent comme des yeux de chat devant un Bouddha doré – (71596)
  • Quelle heure est-il ? –Ben, heu !… six heures, six heures moins le quart, mon lieutenant. – (euh !)
  • Ty a un frisson et retire sa veste. –Tu ne vas pas te mettre à faire du palu, toi aussi ! – (palu)
  • Deux types ? Je croyais que les Viets avaient raflé tous les hommes. – (rafler)
  • je vais me farcir les pépées. Elles sont moches comme des culs, mais je préfère voir un cul que ta sale gueule. – (moche comme un cul)
  • Il donne un coup de coude à Ba Lu, s'approche sournoisement de la moins abîmée, une petite femme de trente-cinq ans déjà ridée, et lui fait un clin d'oeil appuyé. – (abîmé)
  • Il donne un coup de coude à Ba Lu, s'approche sournoisement de la moins abîmée, une petite femme de trente-cinq ans déjà ridée, et lui fait un clin d'oeil appuyé. – (clin d'oeil)
  • Il […] s'approche sournoisement de la moins abîmée, une petite femme de trente-cinq ans déjà ridée, et lui fait un clin d'oeil appuyé. Elle se retourne et il profite de sa stupéfaction pour lui pincer les fesses à pleines mains. – (pincer les fesses)
  • Qui est-ce ? –Machin, là, My, un rombier à Roudier qu'a eu deux balles dans la cuisse à Pak La. – (machin)
  • Roudier lâche sa main, sort un paquet de cigarettes protégé de l'humidité dans une capote anglaise, en allume une et la lui met dans la bouche. – (capote)
  • la femme glisse et se mouille jusqu'à la taille. Perrin ricane. –Alors, ma p'tite pépée, on se fait barboter la tirelire à moustache ? – (tirelire à moustache)
  • Tu as des pilules pour la colique ? –Pas connaître, chef. –Comment pas connaître ! la colique. La chiasse, quoi. – (chiasse)
  • Elle est vachement gironde la petite salope… […] J'lui en pousserais bien une paire par derrière – (en pousser une paire par derrière)
  • Elle est vachement gironde la petite salope… […] J'lui en pousserais bien une paire par derrière, mais j'vais encore me faire napalmer par le lieut'. – (se faire napalmer)
  • Elle est vachement gironde la petite salope… […] J'lui en pousserais bien une paire par derrière, mais j'vais encore me faire napalmer par le lieut'. – (lieute)
  • Elle tout neuf, jamais cassé [vierge]. –Tiens, t'as qu'à croire. Et ta soeur ! – (t'as qu'à croire)
  • Des jeunes filles curieuses, timidement serrées les unes contre les autres, les observent furtivement et rient sous cape de leurs plaisanteries. – (rire sous cape)
  • Mon pote, c'est pas tout ça. Faut qu'on installe notre bordel sans débander. – (sans débander)
  • Merde, merde, toujours ces pédales d'Anglais. Je leur pisse à la raie à ces cons-là, moi… – (pisser à la raie)
  • T'endors pas, bon Dieu. Fais tourner ton bordel. – (ne pas s'endormir)
  • Tao Tsaï est peut-être tombé. –Ben dites donc, mon lieutenant. J'espère que non. Ça s'rait un peu vache ! – (dites donc)
  • Bien sûr il dormait comme une souche cet abruti. – (dormir comme une souche)
  • Deux sentinelles désertent, celui-là dort. C'est du joli… – (du joli)
  • Un vieux bouquin écorné traîne près du plateau : « L'idéal secrétaire » de Désiré Bidot, édité en 1896. – (bouquin)
  • J'ai bien cru que les Viets vous avaient faits aux pattes. – (faire aux pattes)
  • On a eu un mal te chien à técrocher tes Viets. On tevait avoir au moins teux compagnies au cul. – (mal de chien)
  • On a eu un mal te chien à técrocher tes Viets. On tevait avoir au moins teux compagnies au cul. – (au cul)
  • On a eu un mal te chien à técrocher tes Viets. On tevait avoir au moins teux compagnies au cul. Ils ont failli nous baiser teux, trois fois… – (baiser)
  • Croyez-moi on ne passera pas avec eux. La grante [sic] vallée est pourrie te Viets. – (pourri de X)
  • La grante [sic] vallée est pourrie te Viets. Hier soir on en a vu en pagaille, avec tes torches, qui grenouillaient sur la piste te Louang Prabang. – (grenouiller)
  • C'est un coup de pot que vous soyez arrivés jusqu'ici. – (pot)
  • Alors on prend la piste. Avant ce soir on va se retrouver en caleçon. – (71605)
  • Vous savez, crever pour crever, hein ! Pourquoi pas crever tous ensemble sur cette putain te [sic] piste ! – (X pour X)
  • dégoupille une de ses grenades quadrillées et la glisse sous le corps de Roudier en coinçant la cuiller. –Quand ils vont le tripoter ça leur pétera à la gueule. – (péter à la gueule)
  • Les petites pousses de riz vert vif sont alignées comme des soldats pour la parade. – (aligné comme à la parade)
  • Et si on doit tous y rester, eh bien, vive la mort ! – (y rester)
  • Caissière dans une charcuterie quoi ! Mais quand même pas aussi bath. Les roberts tout blancs et les fesses râpeuses, rouges comme un cul de singe. Forcément, tout le temps assise. – (roberts)
  • Caissière dans une charcuterie quoi ! Mais quand même pas aussi bath. Les roberts tout blancs et les fesses râpeuses, rouges comme un cul de singe. Forcément, tout le temps assise. – (rouge comme un cul de singe)
  • Caissière dans une charcuterie quoi ! Mais quand même pas aussi bath. Les roberts tout blancs et les fesses râpeuses, rouges comme un cul de singe. Forcément, tout le temps assise. – (forcément)
  • J'l'ai fréquentée un peu avait de m'engager. Une drôle de cavaleuse celle-là. Avec une craquette comme une gibecière. – (cavaleur)
  • J'l'ai fréquentée un peu avait de m'engager. Une drôle de cavaleuse celle-là. Avec une craquette comme une gibecière. – (craquette)
  • –Pas bon. Pas bon. –Tu me casses les couilles, Ba Kut… – (casser les couilles)
  • Le soleil s'engloutit dans un nuage et toute couleur semble disparaître. Même la jungle devient grise comme la cendre. – (71607)
  • Ils téfrichent [sic] un carré te jungle et ils y foutent le feu. La centre fume la terre. L'année suivante ils plantent tu riz, ou te l'opium. La récolte est à chier partout. – (à chier partout)
  • La récolte est à chier partout. L'année suivante c'est moins bien et l'année suivante encore, c'est franchement te [sic] la merte. – (de la merde)
  • Ma parole mais c'est tu [sic] Bordeaux ! – (ma parole !)
  • Il goûte le vin et tend la bouteille au sous-lieutenant après avoir essuyé le goulot. –Ce fumier de Fou Po machin l'a trafiqué à mort. Enfin ça vaut mieux qu'un coup te [sic] tans le terrière. – (ça vaut mieux qu'un coup de pied au derrière)
  • Il goûte le vin et tend la bouteille au sous-lieutenant après avoir essuyé le goulot. –Ce fumier de Fou Po machin l'a trafiqué à mort. Enfin ça vaut mieux qu'un coup te [sic] tans le terrière. – (machin)
  • Une promenate [sic] quoi ! Les toigts dans le nez et le pouce tans le cul. – (les doigts dans le nez)
  • les civils rappliquent en courant et en piaillant comme cent mille tiables [sic]. – (comme un beau diable)
  • Tans [sic] creuse-t-on les feuillées ? Tans le quart t'heure qui suit l'arrivée au cantonnement. – (feuillées)
  • Ça y est, mon adjudant, j'l'ai trouvée. Ils avaient foutu des branches dessus, mais on peut dire que j'ai du pif. – (avoir du pif)
  • Ça schlingue salement. Quel métier. Les vaches ! J'vais finir par appeler mon ami Burk. – (schlinguer)
  • Ça schlingue salement. Quel métier. Les vaches ! J'vais finir par appeler mon ami Burk. […] Ça c'est sûr, je vais appeler Burk. […] Vous ne connaissez pas mon ami Buueuurk ? Le nom se transforme en une imitation réaliste d'une nausée. – (appeler burque)
  • Faut traverser là. Le coin a une sale gueule. – (avoir une sale gueule)
  • Ils tirent comme tes [sic] cochons. Ce sont pas tes cracs ceux-là. – (comme un cochon)
  • Ils tirent comme tes [sic] cochons. Ce sont pas tes cracs ceux-là. – (crack)
  • Et quand vous avez fait votre numéro, alors là ! ils ont foutu le camp comme tes [sic] tiables. – (foutre le camp comme des diables)
  • Et quand vous avez fait votre numéro, alors là ! ils ont foutu le camp comme tes [sic] tiables. – (alors là)
  • Quatre balles miaulent. L'une d'elles percute l'officier viet qui achève sa culbute dans la poussière des impacts. – (64829)
  • Mon adjudant u a un M.A.T. là-bas. J'l'avais ramassé… Et aussi une cartouchière impec, avec huit chargeurs. – (impec)
  • C'est pas la chiasse, c'est sûrement la tysenterie [sic], ça, lui crie Willsdorff. Vous auriez tû bouffer un peu d'opium, c'est encore ce qu'il y a te mieux. – (chiasse)
  • Qu'est-ce qu'ils prennent. Les vaches. J'aime mieux être à ma place qu'à la leur. – (j'aime mieux être à ma place qu'à la leur)
  • il baisse la tête et fouille dans ses poches. –Merde… Merde, merde, merde. J'ai même plus une cigarette. – (merde !)
  • Willsdorff ! C'est pas possible ! Je croyais qu'ils t'avaient eu. Vous êtes considérés comme disparus depuis trois jours. – (pas possible !)
  • Vous êtes considérés comme disparus depuis trois jours. Comment ça va ? […] –Alfa Kilo. Ça va… comme ça. Il nous fautrait [sic] un parachutage. Munitions. Rations te survie. Méticaments. – (comme ça)
  • Le tigre de ton sergent laotien. Ba… Ba Truc. J'me rappelle plus, en juillet 52. – (truc)
  • Lima Bravo demin j'ai une mission près d'ici. À partir de dix-sept heures, je répète dix-sept heures, prends l'écoute. Tu me guideras. Je suis à court de jus, je rentre. Tu l'auras ton parachutage. À toi. –Bien compris Alfa Kilo. – (jus)
  • Ma parole, mais ils se foutent de nous ! Ça alors ! – (ça alors !)
  • Il est foutu. Une fièvre te [sic] cheval. Il sera mort temain. – (fièvre de cheval)
  • Tu crois qu'on l'aura ce parachutage ? […] –Si Telpierre le promet… c'est un rombier honnête. C'est lui qui nous troppait [sic] le courrier à Luong Ba. – (dropper)
  • Elle doit bien baiser la petite salope. Elle a une voix bandante. – (bandant)
  • Tu feras bien te [sic] te mettre à la pipe à eau comme moi. Ça coupe un peu les pattes au tébut mais on s'y fait. – (couper les jambes)
  • Nos rombiers sont crevés. –Crevés ! Ils sont crevés, pas étonnant, depuis trois jours qu'on se sauve la paille aux fesses en tremblant à chaque tournant de la piste. Ils sont crevés ! Ils sont surtout dégonflés. – (se sauver la paille aux fesses)
  • Nos rombiers sont crevés. –Crevés ! Ils sont crevés, pas étonnant, depuis trois jours qu'on se sauve la paille aux fesses en tremblant à chaque tournant de la piste. Ils sont crevés ! Ils sont surtout dégonflés. – (dégonflé)
  • on forme un commando léger, vingt types, bien armés, on fonce bride abattue… la charge de la brigade légère. – (62313)
  • J'en ai marre, Willsdorff, tu comprends. J'en ai marre de me sauver comme un romanichel. J'en ai marre des Viets, j'en ai marre, j'en ai marre… – (71615)
  • J'en ai marre, Willsdorff, tu comprends. J'en ai marre de me sauver comme un romanichel. J'en ai marre des Viets, j'en ai marre, j'en ai marre… – (en avoir marre)
  • Ils aiment la guérilla ? Eh bien, je vais leur en donner de la guérilla, moi ! – (je t'en donnerai, moi, de X)
  • Tiens, bois un peu de cette espèce de thé dégueulasse. – (dégueulasse)
  • Ça fait du bien. Cette chaleur commençait à me taper sur le système… – (taper sur le système)
  • Le pilote, pas tégonflé [sic] le rombier, un vieux con mais pas tégonflé, il repère une grante avenue, essaie te se poser, capote. – (capoter)
  • Le pilote, pas tégonflé [sic] le rombier, un vieux con mais pas tégonflé, il repère une grante avenue, essaie te se poser, capote. Je m'en sors avec le teuxième pilote, un peu cabossés mais intacts. – (35308)
  • Au tébut [sic], on avait la trouille de se faire couper les couilles, t'être chez les Yvans, mais non. On a fini par atterrir tans les caves tu Ministère de la Luft… te l'aviation quoi. – (Yvan)
  • Les jabo, leur espèce te [sic] saloperie te Stormowitz, et l'artillerie nous tapaient dessus et aussi l'infanterie – (71618)
  • Un jeune aspi, peut-être vingt ans, l'air t'un gamin te [sic] rien tu tout, un vrai gamin ! – (de rien du tout)
  • Même pas te [sic] barbe et quinze rombiers peut-être, une compagnie… – (rombier)
  • On va se baigner tans [sic] la rivière, il ne fait pas trop chaud. Les filles et les enfants sont un peu plus bas. On les entend rigoler. Après tu vas te taper un petit coup te choum en fumant la pipe à eau, tu es tranquille, tu es libre – (choum)
  • Je file là-bas bloquer la sortie. En attentant [sic] tu tiens à l'oeil la baraque que je t'ai tit. – (tenir à l'oeil)
  • Pris de panique, les poulets, les cochons, les enfants, les femmes, les hommes, les Viets détalent, plongent dans l'ombre des pilotis, sautent dans la rivière. – (détaler)
  • Un silence de mort fait place au tumulte. Même les cigales se sont tues. – (silence de mort)
  • Le village est complètement nettoyé. Il n'y a pas de perte. – (nettoyé)
  • Avales-en une. C'est tout préparé. Le vieux fume, il a eu peur que les Viets lui interdisent, alors il s'est fait des boulettes pour pas être nien. – (nien)
  • en 46, les Lao Isarak, les rebelles, n'osaient pas nous tirer tessus [sic], nous, les Blancs, les tieux blancs, les longs nez. – (71619)
  • Qu'est-ce qu'il me veut cet enviandé ! Furieux, il se lève et va se planter devant lui. –Tu veux ma photo ? – (enviandé)
  • Qu'est-ce qu'il me veut cet enviandé ! Furieux, il se lève et va se planter devant lui. –Tu veux ma photo ? – (tu veux ma photo ?)
  • recule pour être tout contre le prisonnier et brusquement lui lâche un pet bruyant en pleine figure. –Tiens, Chinois, fume, c'est du belge. Les supplétifs témoins de la scène se tapent les cuisses de joie. – (fume, c'est du belge)
  • 2 sur 5. Je compte pour réglage. Un. Deux. Trois… […] l'audition devient très bonne. […] –Alfa Kilo. Cinq sur cinq. À vous. – (cinq sur cinq)
  • Perrin, debout près du poste, sa main valide en visière pour s'abriter du soleil, marmonne : –Qu'est-ce qu'il branle encore ? Willsdorff crie : –Appelle ! Vite ! Il est en train te [sic] se gourer. – (branler)
  • Cessez le largage. Nous sommes à droite. Je répète. À droite. À vous. […] Perrin découragé jette le micro. –Ça, y peut faire le cirque. Y s'en fout lui. Ce soir : Louang Prabang, p't'être même Hanoï. Le page, la pépée, la boîte de bière de France. – (71622)
  • Il fait un bras d'honneur et ramasse le micro. –… Et zrac ! Un bon p'tit coup dans la culotte. Les vaches ! – (71623)
  • Il fait un bras d'honneur et ramasse le micro. –… Et zrac ! Un bon p'tit coup dans la culotte. Les vaches ! – (71624)
  • Nixt pagaille. Bon Tieu [sic] ! Tix rombiers par colis. – (nix)
  • faut ramasser les toiles [de parachute], rien laisser traîner hein ! On planquera ça tans la forêt. Et en vitesse, y a pas intérêt à glanter. – (glander)
  • Filez vite. Ils ont beaucoup de monde dans la vallée à côté. Bonne chance et merde. – (merde)
  • Faut se grouiller te [sic] foutre le camp… parce que… Il montre le parachute dans l'arbre, éblouissant de blancheur au soleil. […] –… Comme repère on fait pas mieux. – (on ne fait pas mieux)
  • Torrens a ouvert une boîte de ration pour récupérer les gauloises. Il en allume une avec gourmandise, prend le bidon tendu et donne le paquet à l'adjudant. –Ma parole, c'est Byzance ! – (c'est Byzance !)
  • Tu m'étonnes ! Avec une patte seulement, ça n'a pas tû [sic] être tifficile. – (tu m'étonnes !)
  • J'ai appris ça en sciences nat. ou en philo. – (sciences nat)
  • Tinquiète pas. Mais tépêche-toi [sic]. On va finir par les avoir au cul. – (au cul)
  • Tu sais que ton opium, formidable, hein ! Mon vieux, je n'ai pas été une seule fois. – (aller)
  • Et puis ce petit Pernod dans la gidouille ! Je me sens drôlement bien… – (gidouille)
  • Les voltigeurs abrutis de fatigue s'arrêtent à chaque instant et restent debout sur leurs jambes flageolantes dont on voit trembler les muscles sous l'étoffe du treillis collé par la transpiration – (flageolant)
  • Ils nous ont laissés traîner sous leur nez, comme ça, sans rien mouffeter. Putain ! Jusqu'à ce qu'on soit bien placés. Avec le vent tans [sic] la gueule. Chapeau ! – (moufter)

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