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Rire, s'amuser, se moquer, se tordre de rire ; se moquer de qqun, faire rire (parfois méprisant), amuser, rigoler ; □ laisse-moi rire (incrédulité, mépris) ; □ faire rire (amuser) ; faire rire (incrédulité, ironie, raillerie) ; ≠ avoir du mal, des difficultés, souffrir ; pas là pour s'amuser, sérieux, au travail
synonyme : rire, s'amuser famille : marrer, se marrer
La plus ancienne attestation connue est : 1883.
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2008
On se marre tous comme des gogoles et Miss Scofield elle aime pas, mais alors pas du tout la plaisanterie. source : 2008. Kiffer sa race
2006
–aie confiance. –Confiance en qui ? Tu m'fais marrer. source : 2006. Entre les murs
1935
–Dans le bizeness, on n'est pas l'esclave d'un patron, certes, mais il y a l'amant de coeur. / Elle éclate de rire. –Le maquereau, ça signifie ? Tu penses alors que dès l'instant qu'on s'explique on a forcément un maquereau ? Tais-toi donc, tu me fais marrer. Combien que j'ai de copines ? Peut-être une vingtaine, et j'en connais pas cinq qui sont en ménage. Et encore, tu peux être sûr que leur type les a pas à la retourne. […] Moi, j'ai toujours été à mon compte source : 1935. Viande à brûler
1977
J'ai fait marrer tout l'monde source : 1977. La boum
1979
Pis on s'est réconcilié devant une bière en se marrant source : 1979. C'est mon dernier bal
1979
Ça fait marrer mes conneries ? source : 1979. Peau aime
1981
Et ça fait marrer vos lardons source : 1981. J'ai raté télé foot
1945
De quoi se marrer… source : 1945. Mon journal depuis la Libération
1982
Avec ce que tu leur as collé dans la tronche, les mecs de l'identification ne vont pas se marrer source : 1982. Qui vous parle de mourir ?
1984
Tu m'fais marrer avec ton trial… C'est d'la rigolade ! Moi, j'ai fait le rallye Paris-Dakar ! source : 1984. Ricky VII
1953
C'est pas fort de s'marrer de leur poire aux bleus. Nous, on était aussi cloches en arrivant source : 1953. Allons z'enfants
1978
Et puis, il y avait une trouille chez certains qui m'avait fait marrer, c'était que je sois un braqueur. source : 1978. Les garçons de passe - Enquête sur la prostitution masculine
1958
Vous me faires marrer. Depuis trois mois que je vous le dis, mais il y en a pas un qui ose regarder les choses en face. source : 1958. Rage blanche
1953
L'autopsie a eu lieu… les rapports sont formels ! –Les rapports… les rapports… laisse-moi m'marrer ! Ça c'est passé à la cambrousse avec, probablement, un vieux toubib qui connaît peau d'balle source : 1953. Prosper en croque
<14 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
MARRER (SE), verbe pronom. Pop. et fam. S'amuser beaucoup, rire sans retenue. Synon. se bidonner, se gondoler. À la fin, on pouvait plus se retenir tellement qu'on se marrait. On en éclatait par le nez (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 128). Chacun pour soi et Dieu pour tous, on n'est pas sur terre pour se marrer (SARTRE, Mort ds âme, 1949, p. 99): ... quand le convoi stoppa (...), ce fut un éclat de rire général: le général de Castelnau se marrait, les officiers de son état-major se marraient, ils étaient tous venus à la gare pour réceptionner les fameux chiens de guerre destinés à l'armée française... CENDRARS, Main coupée, 1946, p. 239. En partic. [Avec une idée de dérision, de raillerie] Non, quelle armée ! Et on parle de chasser les Boches ? Laissez-moi me marrer (DORGELÈS, Croix de bois, 1919, p. 27). J'aime pas combattre avec des capricieux. Pour l'instant il s'étale, pourtant, joue le héros ! De quoi se marrer (MALRAUX, Espoir, 1937, p. 678). Loc. verb. à valeur factitive. Faire marrer qqn. Il nous fait bien marrer quand il imite la messe, dit Madame Duseuil (QUENEAU, Loin Rueil, 1944, p. 71). Vous me faites marrer ! dit Henri. Vous êtes tous là à attendre des choses de moi (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 366). Prononc. et Orth.: [], (il se) marre []. QUENEAU, Pierrot, 1942, p. 81: se marait. Étymol. et Hist. 1. 1883 se marer «s'ennuyer» (G. MACÉ, Notes ds ESN.); 1910 verbe trans. marrer « ennuyer » (ID., ibid.); 2. verbe pronom. a) 1883 (?) « rire tout son soûl » (ds ESN.); 1889 (G. MACÉ, Mes lundis..., ibid.); b) 1916 « rire de quelque chose qui n'appelle pas ordinairement le rire » (BARBUSSE, Feu, p. 233). 1 orig. incertaine, prob. de l'esp. mareo « ennui » (dep. XVIIIe s. d'apr. AL.), marear « ennuyer » (dep. XVIIIe s., MORATIN, ibid.), marearse « avoir le mal de mer » (dep. le XVIIe s., M. ALEMAN, ibid.), (v. ESN.), le passage sém. étant du même type que celui du mot noise* (du lat. nausea « mal de mer »); plutôt que dér. de marre* (FEW t. 16, p. 535b). 2 prob. par antiphrase de se marrer1, se marrer signifiant également « rire (amèrement) de quelque chose qui devrait plutôt faire pleurer » (v. 2b), (v. FEW loc. cit.; BL.-W.3-5), plutôt que de marée « cuite » (v. ESN.). Fréq. abs. littér.: 194. (tlfi:marrer) /
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