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Citations relevées dans “Au Lion Tranquille” (1922)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Au Lion Tranquille, avec l'entrée qui y est attachée.

  • C'qu'on se fait tartir, ce soir dit tout à coup Jacquot. – (faire tartir)
  • C'qu'on se fait tartir, ce soir dit tout à coup Jacquot. –Un peu, oui, répliqua René. – (un peu !)
  • le biseness ne rend pas fort. […] Faut que les gonzesses les aient à l'envers pour s'expliquer : on ne voit pas clair des masses. – (rendre)
  • le biseness ne rend pas fort. […] Faut que les gonzesses les aient à l'envers pour s'expliquer : on ne voit pas clair des masses. – (des masses)
  • le biseness ne rend pas fort. […] Faut que les gonzesses les aient à l'envers pour s'expliquer : on ne voit pas clair des masses. – (bizenesse)
  • le biseness ne rend pas fort. […] Faut que les gonzesses les aient à l'envers pour s'expliquer : on ne voit pas clair des masses. – (s'expliquer)
  • le biseness ne rend pas fort. […] Faut que les gonzesses les aient à l'envers pour s'expliquer : on ne voit pas clair des masses. – (gonzesse)
  • le biseness ne rend pas fort. […] Faut que les gonzesses les aient à l'envers pour s'expliquer : on ne voit pas clair des masses. – (les avoir à l'envers)
  • le biseness ne rend pas fort. […] Faut que les gonzesses les aient à l'envers pour s'expliquer : on ne voit pas clair des masses. – (ne pas voir clair)
  • Petit-Louis, plutôt mince, était un guincheur accompli. La danse était sa distraction : il n'y avait que cela qui l'intéressait. Sorti du guinche, il ne fallait pas lui parler de rien d'autre. – (guincheur)
  • Petit-Louis, plutôt mince, était un guincheur accompli. La danse était sa distraction : il n'y avait que cela qui l'intéressait. Sorti du guinche, il ne fallait pas lui parler de rien d'autre. – (guinche)
  • Il était, pour le moment, le préféré de la môme l'Araignée, une belle brune aux yeux bleus, qu'il maltraitait d'ailleurs copieusement. – (môme)
  • René, dix-huit ans, forte corpulence, figure imberbe venait, malgré son jeune âge, de sortir du ballon. Il avait purgé une petite peine de quelques mois pour avoir fauché, un jour qu'une superbe occasion se présentait. – (ballon)
  • René, dix-huit ans, forte corpulence, figure imberbe venait, malgré son jeune âge, de sortir du ballon. Il avait purgé une petite peine de quelques mois pour avoir fauché, un jour qu'une superbe occasion se présentait. – (faucher)
  • Sa carrure athlétique, sa force peu commune le faisaient redouter dans le milieu. – (milieu)
  • Deux femmes subvenaient à ses besoins qui étaient grands : il ne regardait pas à la dépense et venait volontiers en aide à un ami dans la poisse. – (poisse)
  • Tel quel, ce trio donnait de l'inquiétude à ceux qui avaient des raisons avec. On les savait prêts à tout. Ils étaient respectés ; les bourres même les évitaient. – (avoir des raisons avec qqun)
  • Tel quel, ce trio donnait de l'inquiétude à ceux qui avaient des raisons avec. On les savait prêts à tout. Ils étaient respectés ; les bourres même les évitaient. – (bourre)
  • Au même instant, comme ils arrivaient au coin de la rue Jean-Bausire, le môme Marmouset vint se jeter dans leurs jambes. – (môme)
  • Au même instant, comme ils arrivaient au coin de la rue Jean-Bausire, le môme Marmouset vint se jeter dans leurs jambes. –Bonjour, moujingue, qu'est-ce que tu fous par ici demanda Jacquot. – (moujingue)
  • Tu vois ce grand gner au bord du trottoir ? – (gnière)
  • Tu vois ce grand gner au bord du trottoir ? demanda Jacquot. –Où çà ? interrogea Marmouset. –Là-bas, tu ne vois pas celui qu'a un doullas marron. Il attend l'autobus. –Ah ! oui, dit Marmouset, je l'vois – (doullas)
  • Histoire de s'marrer, continua Jacquot, tu vas aller y enfoncer son doulle jusqu'aux cliquettes. – (doulle)
  • Histoire de s'marrer, continua Jacquot, tu vas aller y enfoncer son doulle jusqu'aux cliquettes. – (cliquette)
  • Qu'est-ce que t'as à rouscailler ? T'as qu'à le faire puisque Jacquot te l'dit ! – (rouscailler)
  • Marmouset s'entêtait. –Penses-tu ! J'suis pas bon… non… j'suis pas bon ! Il ne fallait pas qu'on résistât davantage à Jacquot pour qu'il devint furieux. –De quoi, de quoi, sale merdeux, dit-il, tu ramènes ta cerise maintenant ? Fais ce que je te dis – (ne pas être bon)
  • Marmouset s'entêtait. –Penses-tu ! J'suis pas bon… non… j'suis pas bon ! Il ne fallait pas qu'on résistât davantage à Jacquot pour qu'il devint furieux. –De quoi, de quoi, sale merdeux, dit-il, tu ramènes ta cerise maintenant ? Fais ce que je te dis – (penses-tu !)
  • Marmouset s'entêtait. –Penses-tu ! J'suis pas bon… non… j'suis pas bon ! Il ne fallait pas qu'on résistât davantage à Jacquot pour qu'il devint furieux. –De quoi, de quoi, sale merdeux, dit-il, tu ramènes ta cerise maintenant ? Fais ce que je te dis – (de quoi ?)
  • Marmouset s'entêtait. –Penses-tu ! J'suis pas bon... non... j'suis pas bon ! Il ne fallait pas qu'on résistât davantage à Jacquot pour qu'il devint furieux. –De quoi, de quoi, sale merdeux, dit-il, tu ramènes ta cerise maintenant ? Fais ce que je te dis – (ramener sa cerise)
  • Marmouset s'entêtait. –Penses-tu ! J'suis pas bon… non… j'suis pas bon ! Il ne fallait pas qu'on résistât davantage à Jacquot pour qu'il devint furieux. –De quoi, de quoi, sale merdeux, dit-il, tu ramènes ta cerise maintenant ? Fais ce que je te dis – (merdeux)
  • Fais ce que je te dis ou j'te file ma latte dans l'train… – (train)
  • Touches-y voir un peu à ce moujingue… Non, mais des fois ! – (non mais des fois)
  • c'est-y de notre faute si t'as une gueule à part ? Débine-toi ou gare à tes ailes ! – (69785)
  • c'est-y de notre faute si t'as une gueule à part ? Débine-toi ou gare à tes ailes ! – (gare à tes ailes !)
  • Touches-y voir un peu à ce moujingue… Non, mais des fois ! – (X voir)
  • T'as vu, c'te bougie qu'il faisait, l'mec ? dit en rigolant le môme Marmouset qui s'en donnait à coeur joie – (faire une bougie)
  • Mais Jacquot jugea qu'il serait téméraire de rester plus longtemps et donne l'ordre de la retraite. –Allons, les gars, faut lever, on pourrait s'faire morganer dans l'coin ! Et bien tranquillement, tous les quatre continuèrent leur chemin vers la Bastille – (lever)
  • Mais Jacquot jugea qu'il serait téméraire de rester plus longtemps et donne l'ordre de la retraite. –Allons, les gars, faut lever, on pourrait s'faire morganer dans l'coin ! Et bien tranquillement, tous les quatre continuèrent leur chemin vers la Bastille – (se faire morganer)
  • Dis, Marmouset, si nous allions faire un tour sur la fête du canal, demanda René, ça va bientôt être fini. Marmouset n'était pas très en train. Il n'aimait guère se faire bousculer dans la foule. – (37189)
  • René et Marmouset avançaient péniblement dans la cohue et déjà le petit protestait : –J'commence à en avoir marre de me faire trépigner sur les haricots. – (haricot)
  • Toi, t'es jamais content ! quel râleur tu fais – (râleur)
  • l'étalage de muscles des lutteurs qui défiaient dans la foule un amateur capable de les tomber loyalement. – (tomber qqun)
  • Ces deux femmes – des payses sans doute – avaient un accent provincial qui divertissait fort leurs cavaliers d'occasion. –C'est des « petzouilles », se dit René ; des bonniches sûrement ! – (petzouille)
  • Ces deux femmes – des payses sans doute – avaient un accent provincial qui divertissait fort leurs cavaliers d'occasion. –C'est des « petzouilles », se dit René ; des bonniches sûrement ! – (bonniche)
  • elles étaient l'une femme de chambre et l'autre cuisinière, dans une grande maison du boulevard Magenta. […] –C'est rien ridère, chez vous, constata René qui examinait la maison. – (rider)
  • elles s'engouffrèrent vivement dans le vestibule et la fermèrent bruyamment au nez des deux amis ahuris. […] –J'pense qu'elles se sont payé notre poire, répondit Marmouset. – (se payer la poire)
  • faut pas laisser ça là. On sait où elles crèchent, on reviendra leur tirer les oreilles. – (crécher)
  • faut pas laisser ça là. On sait où elles crèchent, on reviendra leur tirer les oreilles. – (tirer les oreilles)
  • Écoute, vieux [à plus jeune que lui!!] ; on viendra les pingler demain soir. – (mon vieux)
  • Écoute, vieux [à plus jeune que lui!!] ; on viendra les pingler demain soir. Comme il y a la fête, elles doivent sortir aussitôt leur boulot fini. – (pingler)
  • Ce que je sais, c'est qu'elles nous ont pris pour des cornichons et que ça ne peut pas aller comme ça. – (cornichon)
  • Bonjour, vieux, dit Marmouset. On grimpe là-haut chasser nos cricris ?. –Oui, répondit René. J'ai une combine pour leur faire voir qu'elles ont eu tort de nous prendre pour des baluchons. – (cricri)
  • Bonjour, vieux, dit Marmouset. On grimpe là-haut chasser nos cricris ?. –Oui, répondit René. J'ai une combine pour leur faire voir qu'elles ont eu tort de nous prendre pour des baluchons. – (baluchon)
  • Bonjour, vieux, dit Marmouset. On grimpe là-haut chasser nos cricris ?. –Oui, répondit René. J'ai une combine pour leur faire voir qu'elles ont eu tort de nous prendre pour des baluchons. Mais faut d'abord mettre la pogne dessus ! – (mettre la pogne sur)
  • Après une demi-heure de poireau René en avait assez et voulait remettre la séance au lendemain. – (faire le poireau)
  • en leur touchant l'épaule leur dit d'un air étonné qui fit sourire Marmouset : –Tiens ! c'est bizarre comme on se rencontre ! – (comme on se retrouve !)
  • la longue promenade leur avait sans doute ouvert l'appétit. – (69788)
  • Où que c'est qu'on va ? – (où que)
  • ils n'allaient que rarement dans l'endroit désigné. Ils y étaient mal vus : le patron n'avait en eux qu'une confiance limitée. – (53438)
  • Son inquiétude grandit encore quand après avoir absorbé ce qu'ils avaient devant eux il vit René commander « quatre choucroutes garnies » et deux bouteilles de Sauternes. Il pensait, consterné : –Il y en a déjà au moins pour un cigue ! – (cigue)
  • Tout à coup il dit à Marmouset : –Balance-moi donc une cigarette. – (balancer)
  • –Il y met le temps, votre ami. […] –C'est vrai, remarqua-t-il, je ne sais pas ce qu'il peut fabriquer – (y mettre le temps)
  • –Il y met le temps, votre ami. […] –C'est vrai, remarqua-t-il, je ne sais pas ce qu'il peut fabriquer – (fabriquer)
  • Il pénétra en coup de vent dans l'arrière-salle où il se laissa tomber sur une chaise – (en coup de vent)
  • t'as tout de la vache : Me déposer comme ça avec les gonzesses ! – (vache)
  • t'as tout de la vache : Me déposer comme ça avec les gonzesses ! – (déposer qqun)
  • t'as tout de la vache : Me déposer comme ça avec les gonzesses ! J'aurais été propre si je m'étais fait fabriquer. – (fabriquer)
  • t'as tout de la vache : Me déposer comme ça avec les gonzesses ! J'aurais été propre si je m'étais fait fabriquer. – (être propre)
  • faut pas te plaindre, tu t'es bien tapé la cloche et pour pas chérot ! – (se taper la cloche)
  • faut pas te plaindre, tu t'es bien tapé la cloche et pour pas chérot ! – (chérot)
  • Puis s'adressant au patron : –Apporte-nous des brêmes, une ardoise et trois demis. – (brême)
  • Puis s'adressant au patron : –Apporte-nous des brêmes, une ardoise et trois demis. – (demi)
  • Puis s'adressant au patron : –Apporte-nous des brêmes, une ardoise et trois demis. – (ardoise)
  • Les curieux étaient rares. On reconnaissait d'ailleurs bien vite les gens qui n'étaient pas du coin. – (coin)
  • Un « cipal » à l'entrée de la salle de danse, un autre à l'accès du café veillaient au maintien de l'ordre. – (cipal)
  • Il fait meilleur ici que dehors, dit Marmouset, j'suis frigorifié. […] j'te dis que j'ai frio. C'est tout ! – (frio)
  • Ton béguin est là, dit-il à Jacquot en s'asseyant ; j'ai dansé avec tout à l'heure. – (béguin)
  • Fais pas le méchant, lui conseilla l'un des gardes, t'auras pas la « belle », c'est pas la peine de t'abîmer les bras ! Et avant qu'il ait eu le temps de se reconnaître, il était remis d'aplomb et prisonnier de deux solides menottes – (avoir la belle)
  • Fais pas le méchant, lui conseilla l'un des gardes, t'auras pas la « belle », c'est pas la peine de t'abîmer les bras ! Et avant qu'il ait eu le temps de se reconnaître, il était remis d'aplomb et prisonnier de deux solides menottes – (se reconnaître)
  • Les bourriques, les bourriques… y vont l'esquinter. – (bourrique)
  • Tu vas la boucler ! Avec tes sales boniments, tu vas nous faire embusquer ! – (embusquer)
  • Relâchez-moi, disait Jacquot, j'ai assassiné personne. […] –Non, répondit l'un d'eux, on va monter au « quart », tu t'expliqueras là-bas. Jacquot se tut, mais il était bien décidé à éviter par n'importe quel moyen la visite au « quart ». – (quart)
  • Quand ils se relevèrent quelque peu endommagés, Jacquot était déjà loin. – (être déjà loin)
  • René d'un mot l'avait alors encouragé. –Drope, drope, ils sont loin… – (droper)
  • Non, j'le connais pas. Hôlà ! vous me faites mal, lâchez-moi. – (29964)
  • Tu crois ? t'es sûr ? –Y a des chances, oui. Et j'suis sûr aussi qu'il ne serait pas content qu'on le laisse tomber à c't'occase-là ! – (il y a des chances)
  • Tu crois ? t'es sûr ? –Y a des chances, oui. Et j'suis sûr aussi qu'il ne serait pas content qu'on le laisse tomber à c't'occase-là ! – (occase)
  • Si qu'on lui achetait un étui à cigarettes, ça se fait, hein ? et probable que ça lui ferait plaisir. – (si que)
  • Si qu'on lui achetait un étui à cigarettes, ça se fait, hein ? et probable que ça lui ferait plaisir. – (probable)
  • Le choix [d'un cadeau] fut laborieux, mais on en vint à bout – (53533)
  • tous trois montèrent, dès dix heures, frapper à la porte de la chambre que Jacquot occupait au « Lion tranquille ». Avec Violette, il était encore au lit. Ils faisaient la grasse matinée. – (faire la grasse matinée)
  • tous trois montèrent, dès dix heures, frapper à la porte de la chambre que Jacquot occupait […]. Avec Violette, il était encore au lit. Ils faisaient la grasse matinée. –Qu'est-ce que c'est ? […] –Qui c'est qui vient nous jambonner à c't'heure-ci ? – (jambonner)
  • –C'est moi, Jacquot, ouvre, j'ai à te causer. –Qu'est-ce qu'il y a encore de cassé, songeait Jacquot qui, se mettant à genoux sur son lit et allongeant le bras ouvrit la porte. – (quelque chose de cassé ?)
  • Ce gaillard insensible et souvent cynique se sentait remué. Il avait les larmes aux yeux. – (62828)
  • Ce gaillard insensible et souvent cynique se sentait remué. Il avait les larmes aux yeux. – (remué)
  • Tiens môme, v'là une thune, drope chercher un litre de blanc pour arroser ça – (droper)
  • Tiens môme, v'là une thune, drope chercher un litre de blanc pour arroser ça – (blanc)
  • Tiens môme, v'là une thune, drope chercher un litre de blanc pour arroser ça – (arroser)
  • Violette s'était enfoui le nez dans l'oreiller et envoyait au diable les importuns. – (envoyer au diable)
  • Jacquot rejeta les couvertures et lui appliqua une claque sur les fesses. –Allons, lève-toi ma petite poule, assez ronflé pour aujourd'hui. – (ma poule)
  • Jacquot rejeta les couvertures et lui appliqua une claque sur les fesses. –Allons, lève-toi ma petite poule, assez ronflé pour aujourd'hui. – (ronfler)
  • C'est pas tout ça, dit Jacquot, je paye à dîner ce soir. J'ai reçu une bafouille de Dédé qui m'attend chez lui, à la Défense. – (bafouille)
  • On ira ensemble : amenez vos mouquères. À demain le biseness ! – (moukère)
  • On va descendre s'en jeter un, pendant que Violette finira de s'habiller, hein ? – (s'en jeter un)
  • Louisette, une brunette de dix-sept ans qui avait cru trouver de plus grandes ressources dans le tapin que dans le métier de blanchisseuse – (tapin)
  • Petit-Louis flanqué de l'Araignée – un des plus vieux tapins de la Bastille – fit son entrée. – (tapin)
  • On but l'apéritif non sans bruit. L'hôtelier connaissait ses hôtes et ne se frappait point. On le payait toujours, c'était l'essentiel. – (se frapper)
  • Le repas était copieux et largement arrosé. – (arrosé)
  • Te remplis pas le buffet avec ça, môme, y a encore autre chose, dit Jacquot à Marmouset qui s'empiffrait comme s'il n'avait pas mangé depuis deux jours. – (buffet)
  • Te remplis pas le buffet avec ça, môme, y a encore autre chose, dit Jacquot à Marmouset qui s'empiffrait comme s'il n'avait pas mangé depuis deux jours. – (s'empiffrer)
  • le dessert fut présenté sous la forme d'oeufs à la neige appétissants. Ces dames très gourmandes de sucreries s'en mirent jusque-là ! – (s'en mettre jusque-là)
  • le dessert fut présenté sous la forme d'oeufs à la neige appétissants. Ces dames très gourmandes de sucreries s'en mirent jusque-là ! –C'est pas moche ce nibé-là, dit l'Araignée dans un souffle. – (moche)
  • le dessert fut présenté sous la forme d'oeufs à la neige appétissants. Ces dames très gourmandes de sucreries s'en mirent jusque-là ! –C'est pas moche ce nibé-là, dit l'Araignée dans un souffle. – (nibé)
  • Le patron, discrètement, avait posé sur la table trois bouteilles de Moulin-à-Vent commandées par Dédé. Cela les acheva et Jacquot la face congestionnée donnait des signes de surexcitation extrême. – (s'achever)
  • Allez, moujingue, pousse-nous une sonate – (pousser une sonate)
  • Allez, moujingue, pousse-nous une sonate, dit-il au môme Marmouset. –Penses-tu, j'ai le gosier comme du papier de verre. – (avoir du papier de verre dans le gosier)
  • Mon vieux, c'est rien durillon à sortir. [mal à la gorge empêchant de chanter] – (durillon)
  • Allez, à toi Louisette ! dit Jacquot de plus en plus ivre ; envoie-nous « Ensemble » j'ai ça à la chouette. – (avoir à la chouette)
  • [fin de chanson]. Pas plus qu'à Marmouset les applaudissements ne lui furent ménagés. –Ça peut, ça peut, hurla Jacquot. Tavernier, apporte-nous trois sauteuses pour enfoncer les romances. – (ça peut)
  • [fin de chanson]. Pas plus qu'à Marmouset les applaudissements ne lui furent ménagés. –Ça peut, ça peut, hurla Jacquot. Tavernier, apporte-nous trois sauteuses pour enfoncer les romances. – (sauteuse)
  • Saloperie, tu m'as amoché. En effet, il saignait abondamment quoiqu'il ne fut que légèrement coupé. – (amocher)
  • Fais pas tant de bouzin, tu vas nous faire embusquer ! – (bousin, embusquer)
  • Toi, astèque, occupe-toi de ton pot !… Et complètement furieux il envoya un coup de poing au gosse. – (astèque)
  • Toi, astèque, occupe-toi de ton pot !... Et complètement furieux il envoya un coup de poing au gosse. – (s'occuper de son pot)
  • Au lieu de faire ton petit juge, tu ferais mieux de nous rembiner et de monter dire à Violette qu'elle descende, que j'lui en veux pas. – (rembiner)
  • Violette ne connaissait pas la rancune, et déjà elle était prête à tout oublier. Elle craignait même d'avoir abîmé son homme. – (abîmer)
  • Et Jacquot, il est blessé ? demanda-t-elle avec inquiétude. –Penses-tu, mon petit, il est frais comme un gardon. – (frais comme un gardon)
  • Tu devrais descendre, Violette, pour qu'on ne finisse pas la journée en crosses. – (chercher des crosses)
  • vas-y un peu plus mollement. Elle en a encore gros sur la cafetière. – (69796)
  • vas-y un peu plus mollement. Elle en a encore gros sur la cafetière. – (en avoir gros sur la cafetière)
  • Magnez-vous un peu, on vous attend en bas. – (se magner)
  • Allons, avant de s'en aller, apporte-nous encore une tournée, dit Jacquot. – (16019)
  • Il commençait à se faire tard. Onze heures étaient sonnées depuis un moment. – (69798)
  • Tous acquiescèrent, sauf Petit-Louis qui sentait le besoin de se dégourdir les jambes au guinche. – (se dégourdir)
  • et regarda, silencieusement, la partie de billard engagée entre René et Marmouset. Le petit trouvait son maître et constatait avec colère son impuissance devant la force de son poteau. – (trouver son maître)
  • et regarda, silencieusement, la partie de billard […]. Le petit trouvait son maître et constatait avec colère son impuissance devant la force de son poteau. –C'est quand même la foire, déclara-t-il, quand René eut fait le point final, y a rien à faire ! – (la foire)
  • Vise ça, j'en ai 52 ; la moit' quoi ! – (viser)
  • Vise ça, j'en ai 52 ; la moit' quoi ! – (moit')
  • Quand tu feras une bougie comme ça, c'est pas ça qui t'apprendra à jouer. – (faire une bougie)
  • D'abord, tu joues trop vite, j'te l'ai déjà dit. […] –Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il joue comme un pied, prononça quelqu'un. – (comme un pied)
  • Tu peux charrier, toi, bougonna Marmouset ; tu ne sais pas mieux y tâter que mézig, et encore… – (y tâter)
  • Tu peux charrier, toi, bougonna Marmouset ; tu ne sais pas mieux y tâter que mézig, et encore… – (et encore !)
  • Viens un peu ici, j'ai à te jacter. – (jacter)
  • Carmen, une brune, assez grande. –Je vois, je vois, dit Marmouset. Une gonzesse mariée avec un de tes amis – (être marié)
  • Carmen, une brune, assez grande. –Je vois, je vois, dit Marmouset. Une gonzesse mariée avec un de tes amis ; un mec qui s'appelle Bébert, je crois ? –T'as mis l'nez dedans ! Eh bien, est-ce que tu la reconnaîtrais ? – (mettre le nez dedans)
  • Tu la trouveras entre la place Blanche et la place Clichy : c'est là qu'elle en fait, et tu lui diras un petit mot de ma part en gâffant qu'on ne te vise pas. T'as compris ? – (en faire)
  • Tu la trouveras entre la place Blanche et la place Clichy : c'est là qu'elle en fait, et tu lui diras un petit mot de ma part en gâffant qu'on ne te vise pas. T'as compris ? – (gaffer)
  • C'est pressé ? demanda-t-il cependant. –Nature, répondit Jacquot, il faut que tu y ailles tout de suite. – (nature)
  • Mais, cette gonzesse-là, est-elle toujours maquée avec ce Bébert ? –Oui, répondit Jacquot. – (être maquée)
  • Mais, cette gonzesse-là, est-elle toujours maquée avec ce Bébert ? –Oui, répondit Jacquot. –En voilà une coupure, fit Marmouset. Fais attention à toi, Jacquot, c'est un coquin ce gars-là, tu connais ? – (coupure)
  • Fais attention à toi, Jacquot, c'est un coquin ce gars-là, tu connais ? […] –Occupe-toi de tes fesses, mon petit bonhomme, et fais c'que j'te dis. – (s'occuper des ses fesses)
  • Tu viens avec moi, René ? –C'est une idée, ça me dégourdira un peu les bâtons. – (se dégourdir)
  • Tu savais que Jacquot avait cette gonzesse-là comme dessous ? –Oui ! ça fait déjà un moment que ça dure. C'est pas très gentil parce que c'est la femme d'un mec qu'il connaît depuis longtemps. Mais elle a cavalé après lui. – (dessous)
  • Tu savais que Jacquot avait cette gonzesse-là comme dessous ? –Oui ! ça fait déjà un moment que ça dure. C'est pas très gentil parce que c'est la femme d'un mec qu'il connaît depuis longtemps. Mais elle a cavalé après lui. – (cavaler)
  • Tu savais que Jacquot avait cette gonzesse-là comme dessous ? –Oui ! […] C'est pas très gentil parce que c'est la femme d'un mec qu'il connaît depuis longtemps. Mais elle a cavalé après lui. Alors, tu connais Jacquot, c'est un paillasson ! – (paillasson)
  • Elle se fait rien attendre aujourd'hui, ta demi-mondaine, remarqua aigrement le petit. – (se faire attendre)
  • Il voyait d'un mauvais oeil son ami s'aventurer dans cette combinaison – (voir d'un mauvais oeil)
  • Il voyait d'un mauvais oeil son ami s'aventurer dans cette combinaison et pousser l'aplomb jusqu'à se montrer en plein jour avec Carmen dans un quartier où ils étaient à même de rencontrer Bébert. – (aplomb)
  • Si t'es pressé, t'as qu'à te trisser ; tu me cavales avec ton air de ramener – (trisser)
  • Si t'es pressé, t'as qu'à te trisser ; tu me cavales avec ton air de ramener – (cavaler qqun)
  • Si t'es pressé, t'as qu'à te trisser ; tu me cavales avec ton air de ramener, répondit Jacquot – (ramener)
  • Tiens ! v'là Bébert qui s'apporte par ici, remarqua Marmouset. – (s'apporter)
  • Bébert sortit un revolver de sa poche et par trois fois tira à bout portant sur Jacquot. […] En voyant Jacquot tomber il ne fit qu'on qu'un bond vers lui et se jeta sur son corps inanimé en sanglotant. –La tante, la tante ! ça devait arriver ! – (tante)
  • il vit le môme Marmouset penché sur lui. Il eut la force de lui dire : –Môme ! ne l'ouvre pas… j'veux pas… et il s'évanouit de nouveau. – (l'ouvrir)
  • Nous étions tranquillement à la terrasse, là… quand un type est venu ; il l'a brûlé et s'est débiné. – (brûler)
  • On redoutait toujours une complication qui pourrait l'emporter. – (69806)
  • Il grimpa l'escalier quatre à quatre et, essoufflé, se trouva tout à coup dans une immense salle claire – (quatre à quatre)
  • Ça doit être le type qu'ils ont amené il y a deux jours d'une autre salle. Trois coups de pétard. Il a failli callancher – (pétard)
  • Ça doit être le type qu'ils ont amené il y a deux jours d'une autre salle. Trois coups de pétard. Il a failli callancher – (calancher)
  • comment qu'te t'sens ? –Ça va un peu mieux… – (comment que)
  • probable que sans les toubibs t'étais rôti, y a pas d'émotion. – (être rôti)
  • probable que sans les toubibs t'étais rôti, y a pas d'émotion. – (y a pas d'émotion)
  • Pendant qu't'es là, dans le pageot avec la godiche, lui, il se baguenaude. – (godiche)
  • après un coup dur pareil moi j'le ferai faire. Y a pas d'erreur c'est un salaud. – (y'a pas d'erreur !)
  • J'te dis que j'veux pas le donner […] tu finis par me courir avec ça. C'est pas toi qui me feras changer d'idée, j'suppose ! – (courir)
  • Y en a des plus marles que tes cols qui m'ont cuisiné depuis quinze jours et je leur ait dit que dalle ! – (técolles)
  • Y en a des plus marles que tes cols qui m'ont cuisiné depuis quinze jours et je leur ait dit que dalle ! Et puis en v'là marre avec ça ! – (en avoir marre)
  • Et bien, puisque que c'est comme ça, répliqua Marmouset, je vais le faire pingler. […] –J'te défends, t'entends, j'te défends ; j'veux pas le donner. – (pingler)
  • J'voulais rien faire sans te voir ; mais t'avoueras qu'il se foutrait bien de notre gueule d'être bien tranquille quand toi t'es là à moitié crôni. – (se foutre de la gueule de)
  • J'voulais rien faire sans te voir ; mais t'avoueras qu'il se foutrait bien de notre gueule d'être bien tranquille quand toi t'es là à moitié crôni. – (crouni)
  • Qu'est-ce que j'fous ? J'allais voir si je vous trouvais. –Et bien nous v'là, dit Jacquot, t'as qu'à filocher. Marmouset leur serra la main. – (filocher)
  • En sortant d'ici je filoche au quart et je bonnis tout ! – (filocher)
  • Après tout, pensait-il, il est bien libre de laisser courir Bébert si c'est son idée. J'ai tout de la noix de le faire mettre dans des états pareils… – (noix)
  • il faisait déjà noir et une pluie fine commençait à tomber. –Saleté de temps, grommelait-il. – (35585)
  • –Lonbé loirse, lacé lave ? –Louivé et loite ? –Lacé lave, lacé lave... […] Tous deux aimaiment employer cet argot parce qu'ils imaginaient qu'en le parlant personne ne pouvait entraver. – (lonbé loirse)
  • –Lonbé loirse, lacé lave ? –Louivé et loite ? –Lacé lave, lacé lave... […] Tous deux aimaiment employer cet argot parce qu'ils imaginaient qu'en le parlant personne ne pouvait entraver. – (lacé lave)
  • –Lonbé loirse, lacé lave ? –Louivé et loite ? –Lacé lave, lacé lave... […] Tous deux aimaiment employer cet argot parce qu'ils imaginaient qu'en le parlant personne ne pouvait entraver. – (louivé)
  • –Lonbé loirse, lacé lave ? –Louivé et loite ? –Lacé lave, lacé lave... […] Tous deux aimaiment employer cet argot parce qu'ils imaginaient qu'en le parlant personne ne pouvait entraver. – (loite)
  • qui d'ailleurs n'avait rien remarqué du tout et avait dit cela histoire d'envoyer un vanne. – (vanne)
  • René lui sauva la mise en ouvrant la conversation : –Bonsoir, mesdemoiselles, vous avez l'air d'être bien pressées ? Des rires lui répondirent : la glace était brisée. – (la glace est rompue)
  • C'est cependant vrai que t'as des beaux châsses, disait Marmouset ; j'avais dit ça au flan, mais c'est pas du boniment ! Elle fut désappointée qu'il eut dit ça au flan et fit : Ah ! – (flan)
  • C'est cependant vrai que t'as des beaux châsses, disait Marmouset ; j'avais dit ça au flan, mais c'est pas du boniment ! – (boniment)
  • Comment que tu t'appelles, dis ? –Marinette... et toi ? –Marinette ! c'est gentil tout plein. – (tout plein)
  • Comment que tu t'appelles, dis ? –Marinette… et toi ? –Marinette ! c'est gentil tout plein. – (comment que)
  • –Quel âge que t'as ? –Dix-sept ans… et toi ? Il se vieillit. –Moi j'vais sur dix-huit ; comme on se rencontre, hein ! mon petit ? – (64725)
  • –Quel âge que t'as ? –Dix-sept ans... et toi ? Il se vieillit. –Moi j'vais sur dix-huit ; comme on se rencontre, hein ! mon petit ? – (comme on se retrouve !)
  • Il l'attira et l'embrassa sur la bouche malgré qu'elle se défendit un peu. Elle protesta et se dégagea de lui. –Non mais sans blague, tu vas un peu vite ! – (sans blague)
  • Il l'attira et l'embrassa sur la bouche malgré qu'elle se défendit un peu. Elle protesta et se dégagea de lui. –Non mais sans blague, tu vas un peu vite ! – (69813)
  • Il l'attira et l'embrassa sur la bouche malgré qu'elle se défendit un peu. Elle protesta et se dégagea de lui. –Non mais sans blague, tu vas un peu vite ! –En voilà une affaire dit-il, et croyant l'avoir fâchée, il lui reprit le bras – (69814)
  • Eh ! bien, demain soir à 9 heures, au coin de la rue Saint-Antoine et de la Bastille ! Allez, au revoir. […] –Pas de faux rancart, hein ! – (rencart)
  • Il restait là, planté les regardant partir. René le rappela à la réalité. –Ben quoi ! tu vas pas prendre racine ? Ils firent demi-tour pour reprendre le chemin de la Bastille. – (prendre racine)
  • Ça… c'est des bonniches, conclut Marmouset. –Non… c'est plutôt des boulots, suggéra René. – (boulot)
  • Louisette n'était pas là. René s'en inquiéta. L'Araignée le renseigna. –C'est pas vernis, elle vient de se faire embusquer ! « Ils » l'ont faite, il y a à peine une demi-heure. – (verni)
  • Louisette n'était pas là. René s'en inquiéta. L'Araignée le renseigna. –C'est pas vernis, elle vient de se faire embusquer ! « Ils » l'ont faite, il y a à peine une demi-heure. – (embusquer)
  • Louisette n'était pas là. René s'en inquiéta. L'Araignée le renseigna. –C'est pas vernis, elle vient de se faire embusquer ! « Ils » l'ont faite, il y a à peine une demi-heure. – (faire)
  • après un coup dur pareil moi j'le ferai faire. Y a pas d'erreur c'est un salaud. –J'te dis que j'veux pas le donner – (faire)
  • Louisette n'était pas là. René s'en inquiéta. L'Araignée le renseigna. –C'est pas vernis, elle vient de se faire embusquer ! « Ils » l'ont faite, il y a à peine une demi-heure. – (69815)
  • Louisette n'était pas là. René s'en inquiéta. L'Araignée le renseigna. –[…] elle vient de se faire embusquer ! […]. –Les vaches gronda René. En voilà encore pour trois jours au moins à passer au travers ! Il était furieux. – (passer au travers)
  • Tu sais, vieux, je viens de faire un levage : quelque chose de gentil… et jeunot ! – (levage)
  • Tu sais, vieux, je viens de faire un levage : quelque chose de gentil… et jeunot ! –Pas possible ! tu te dessales, petit. – (pas possible !)
  • Tu sais, vieux, je viens de faire un levage : quelque chose de gentil... et jeunot ! –Pas possible ! tu te dessales, petit. – (dessaler)
  • quand tout à coup Marmouset s'écria : –Ça y est la voilà, nom de Dieu. Il était joueux. Jacquot le calma. –C'est bon, c'est bon, te presse pas, attends un peu. Laisse-la faire le pigeon cinq minutes. – (joueux)
  • quand tout à coup Marmouset s'écria : –Ça y est la voilà, nom de Dieu. Il était joueux. Jacquot le calma. –C'est bon, c'est bon, te presse pas, attends un peu. Laisse-la faire le pigeon cinq minutes. – (faire le pigeon)
  • Elle commence à trouver le temps long ; vas-y ; amène-la ici et surtout n'aie pas l'air d'une bélure, hein ? – (bellure)
  • Si tu veux, ma petite gosse, on va prendre quelque chose en face. – (69818)
  • Il constatait qu'elle était jolie, mais lui, d'ordinaire si perspicace, il ne pouvait assurer si c'était « un boulot » comme le prétendait René ou tout simplement un tapin ! À coup sûr pas une bonniche ! – (boulot)
  • Sur la demande de Jacquot, Marinette commanda un bock. – (bock)
  • Ils causèrent de choses banales quelques instants ; le beau temps et la chaleur firent les frais de la conversation. – (53735)
  • tu sais ma petite môme jolie, je t'ai déjà à la bonne. Elle fut heureuse de cet aveu naïf et pour le récompenser lui tendit ses lèvres. – (avoir à la bonne)
  • T'es chez tes vieux ? lui demanda-t-il. Elle prit un temps avant de lui répondre, semblant hésiter. –Non, je suis toute seule, je demeure dans le passage Brunoy. – (vieux)
  • Ils marchèrent un moment dans le passage sale, mal pavé et plongé dans l'obscurité la plus profonde. Le môme Marmouset grognait en butant dans les pavés. –C'est rien mal balancé dans c'coin-là ! – (mal balancé)
  • Est-ce que tu t'imagines que j'vais m'en retourner comme ça ? Allons ma petite gosse j'm'en ressens pour toi, tu le sais bien… ll l'attira et l'embrassa brutalement – (s'en ressentir)
  • Il l'attira et l'embrassa brutalement, puis s'approchant de la porte il tendit le bras et sonna. Elle le regardait faire et constata : –T'as quelque chose comme toupet, toi ! – (avoir quelque chose comme)
  • Il l'attira et l'embrassa brutalement, puis s'approchant de la porte il tendit le bras et sonna. Elle le regardait faire et constata : –T'as quelque chose comme toupet, toi ! – (toupet)
  • –T'as quelque chose comme toupet, toi ! […] –Ben quoi, dit-il, tu ne vas pas faire des chinoiseries. – (ben quoi !)
  • –T'as quelque chose comme toupet, toi ! […] –Ben quoi, dit-il, tu ne vas pas faire des chinoiseries. – (faire des chinoiseries)
  • Fais pas de bruit, j'tiens pas à ce que le taulier s'aperçoive qu'il y a quelqu'un avec moi. Il râlerait ! – (taulier)
  • Fais pas de bruit, j'tiens pas à ce que le taulier s'aperçoive qu'il y a quelqu'un avec moi. Il râlerait ! – (râler)
  • Marmouset assis sur une chaise regardait autour de lui. –C'est ridère, chez toi, dit-il. – (rider)
  • Pourquoi ? t'es pressé ? on attend après toi ? – (69822)
  • Pourquoi ? t'es pressé ? on attend après toi ? –Ma foi non, pas plus que ça, répondit-il évasivement. – (pas plus que ça)
  • En passant la porte de l'hôtel, le patron – le père Bosse – dévisagea Marmouset. Le petit s'en aperçut et dit à sa compagne : –Il a une drôle de tranche, ton taulier. –Ah ! oui, c'est un sale pierrot, tu peux être tranquille ! – (tranche)
  • En passant la porte de l'hôtel, le patron – le père Bosse – dévisagea Marmouset. Le petit s'en aperçut et dit à sa compagne : –Il a une drôle de tranche, ton taulier. –Ah ! oui, c'est un sale pierrot, tu peux être tranquille ! – (pierrot)
  • En passant la porte de l'hôtel, le patron – le père Bosse – dévisagea Marmouset. Le petit s'en aperçut et dit à sa compagne : –Il a une drôle de tranche, ton taulier. –Ah ! oui, c'est un sale pierrot, tu peux être tranquille ! – (être tranquille)
  • En passant la porte de l'hôtel, le patron – le père Bosse – dévisagea Marmouset. […] –En tous cas il m'a gâffé de traviolle. Mais faut pas qu'il fasse le méchant parce que je le ferai corriger. – (gâffer de traviolle)
  • Alors il l'embrassa une dernière fois et s'éloigna rapidement. Il était joyeux… il était « marié »… on ne le prendrait plus pour une nouille ! – (être marié)
  • Alors il l'embrassa une dernière fois et s'éloigna rapidement. Il était joyeux… il était « marié »… on ne le prendrait plus pour une nouille ! – (nouille)
  • Le lendemain le même manège se renouvela et il n'en fallait pas plus pour que Marmouset soit fixé. Il lui dit simplement : –Est-ce que tu m'prends pour un nouveau-né ? t'aurais pas pu me le dire que t'en faisais... en fait d'usine ? – (prendre pour un nouveau-né)
  • Le lendemain le même manège se renouvela et il n'en fallait pas plus pour que Marmouset soit fixé. Il lui dit simplement : –Est-ce que tu m'prends pour un nouveau-né ? t'aurais pas pu me le dire que t'en faisais... en fait d'usine ? – (en faire)
  • T'es fâché ? tu m'en veux ? Il l'embrassa : –Penses-tu, t'es pas folle ? – (penses-tu !)
  • Décidément, j'ai une gueule qui ne lui revient pas, pensait Marmouset, qui ne comprenait pas pourquoi. – (ne pas revenir)
  • Marinette qui ne tenait pas plus que ça à l'accompagner lui donna rendez-vous. – (pas plus que ça)
  • Je t'attendrai devant le métro de la Bastille à 9 h 1/2, lui dit-elle. – (métro)
  • Eh ! bien te voilà quand même. Tu y as mis le temps à te rappeler de nous, espèce de salaud. – (y mettre le temps)
  • Eh ! bien te voilà quand même. Tu y as mis le temps à te rappeler de nous, espèce de salaud. – (salaud)
  • Eh ! bien te voilà quand même. Tu y as mis le temps à te rappeler de nous, espèce de salaud. –On te croyait mort, appuya René. – (on te croyait mort)
  • Eh ! bien t'en as une gueule ! T'as pas dormi depuis que tu nous as quittés, il y a trois jours. […] t'as une gueule éreintée, pas plus. On ne te voit plus les mirettes. – (gueule)
  • Eh ! bien t'en as une gueule ! T'as pas dormi depuis que tu nous as quittés, il y a trois jours. […] t'as une gueule éreintée, pas plus. On ne te voit plus les mirettes. – (pas plus)
  • t'as une gueule éreintée, pas plus. Si c'est c'te gonzesse qui t'arrange comme ça, elle ve ta faire sécher. T'es déjà épais comme une affiche. – (arranger)
  • t'as une gueule éreintée, pas plus. Si c'est c'te gonzesse qui t'arrange comme ça, elle ve ta faire sécher. T'es déjà épais comme une affiche. […] Dans huit jours, t'es occis. – (sécher)
  • t'as une gueule éreintée, pas plus. Si c'est c'te gonzesse qui t'arrange comme ça, elle ve ta faire sécher. T'es déjà épais comme une affiche. – (épais comme une affiche)
  • t'en fais pas. S'il te fait des vacheries, t'as qu'à me faire le serre et je vais lui tirer les oreilles. – (vacherie)
  • t'en fais pas. S'il te fait des vacheries, t'as qu'à me faire le serre et je vais lui tirer les oreilles. – (ser)
  • t'en fais pas. S'il te fait des vacheries, t'as qu'à me faire le serre et je vais lui tirer les oreilles. – (tirer les oreilles)
  • Les amours du môme Marmouset marchaient au mieux. Il était heureux, pleinement satisfait. – (69826)
  • Souvent l'après-midi, ils [amoureux] prenaient le train à la Bastille et allaient vadrouiller aux bords de la Marne. – (vadrouiller)
  • Si t'es pas content, lui dit-il, t'as qu'à foutre ton camp. J'ai pas besoin de barbillon ici. – (si tu n'es pas content, X)
  • Si t'es pas content, lui dit-il, t'as qu'à foutre ton camp. J'ai pas besoin de barbillon ici. – (barbillon)
  • Le petit battit en retraite, mais de tempérament rancunier et vindicatif il se jura bien « de ne pas laisser ça là... ». – (ne pas laisser ça là)
  • Ça ne peut pas continuer comme ça, mon petit, disait-il à Marinette, je vais lui faire retourner les pattes. – (retourner les pattes à qqun)
  • T'en fais une terrine, qu'est-ce qu'il y a ?… Ton taulier ? – (en faire une terrine)
  • Qu'est-ce que tu comptes faire ? –Mais lui filer une correction à ce chinois-là ; pas plus ! – (Chinois)
  • Il doit avoir un pétard. –Probable, dit le môme Marmouset, il me l'a mis sous le blair l'autre jour. – (sous le blair)
  • Il doit avoir un pétard. –Probable, dit le môme Marmouset, il me l'a mis sous le blair l'autre jour. –Alors, c'est pas franc. – (franc)
  • Tu verras : une vitrine... la porte... une autre vitrine. En face la première, le comptoir... C'est clair comme un tas de boue dans la gueule d'un flic, hein ? – (c'est clair comme un tas de boue dans la gueule d'un flic)
  • Toi René reste avec moi, et attention à la manoeuvre. On les joue par le passage Raguinot pour ne pas revenir sur nos pas. C'est compris ? – (les jouer)
  • Tiens, c'est la deuxième taule à gauche… Là, fit-il en tandant la main. Ils firent encore quelques pas puis Jacquot se plaça sur le trottoir étroit juste en face de l'hôtel – (taule)
  • Il y eut un bruit assourdissant de vitres et de bouteilles cassées, puis des cris, puis une galopade effrénée. – (galopade)
  • Hop, les gars, faut plus courir ici à cause des flics, commanda Jacquot. – (hop !)
  • Hop, les gars, faut plus courir ici à cause des flics, commanda Jacquot. – (flic)
  • on y a foutu un pavé dans sa vitrine. […] Marinette fut effrayée. –Mais on ne va plus pouvoir y aller maintenant ! Jacquot intervint : –Je pense bien ; ce serait le bon moyen pour qu'il sache que Marmouset est pour quelque chose là-dedans. – (tu penses !)
  • La glace placée derrière le comptoir était en piteux état. De nombreuses bouteilles de liqueur qui se trouvaient sur le comptoir avaient été pulvérisées. En contemplant ce tableau Marmouset sentait une grande joie. – (tableau)
  • En tous cas, il n'en laissait rien paraître, imaginant derrière le môme une tierce décidée. Il sentait bien qu'il n'aurait pas le dernier mot et qu'il perdrait certainement à vivre en mauvaise intelligence avec des gens de cette espèce. – (tierce)
  • En tous cas, il n'en laissait rien paraître, imaginant derrière le môme une tierce décidée. Il sentait bien qu'il n'aurait pas le dernier mot et qu'il perdrait certainement à vivre en mauvaise intelligence avec des gens de cette espèce. – (avoir le dernier mot)
  • il ne voyait presque plus ses amis. Déjà même il s'était attiré des reproches de Jacquot qui était venu le dénicher un jour et lui avait dit : –Alors quoi ! c'est fini ? tu nous déposes complètement ? […] –[…] je ne vous laisserai pas choir. – (déposer qqun)
  • il ne voyait presque plus ses amis. Déjà même il s'était attiré des reproches de Jacquot qui était venu le dénicher un jour et lui avait dit : –Alors quoi ! c'est fini ? tu nous déposes complètement ? […] –[…] je ne vous laisserai pas choir. – (laisser choir)
  • Et puis, je te l'ai déjà dit moujingue, avait conclu Jacquot, il ne va pas falloir t'emmouscailler dix ans avec ce poulet-là. – (poulet)
  • Et puis, je te l'ai déjà dit moujingue, avait conclu Jacquot, il ne va pas falloir t'emmouscailler dix ans avec ce poulet-là. – (emmouscailler)
  • Et puis, je te l'ai déjà dit moujingue, avait conclu Jacquot, il ne va pas falloir t'emmouscailler dix ans avec ce poulet-là. Voilà trois mois que tu fredonnes dans l'coin. Il y en a flac ! – (69833)
  • Et puis, je te l'ai déjà dit moujingue, avait conclu Jacquot, il ne va pas falloir t'emmouscailler dix ans avec ce poulet-là. Voilà trois mois que tu fredonnes dans l'coin. Il y en a flac ! – (il y en a flac)
  • En tous cas méfie-toi, car tu me connais assez pour savoir que je ne suis pas décidé à laisser la place à un autre. Ça serait tant pis pour, et pour toi et pour celui qui aurait le malheur de se mettre devant moi. – (ça serait tant pis pour)
  • Nom de Dieu, en voilà une averse, se dit Marmouset inquiété par ce prochain événement. – (averse)
  • Il imaginait ce Frédo – il n'aurait su dire pourquoi – grand, fort, une vraie terreur. – (terreur)
  • Tiens, jette un châsse sur cette bafouille. – (jeter un châsse)
  • Pour être marrant, ça c'est marrant on ne peut pas dire le contraire – (pour un X, c'est un X)
  • Je pense simplement que Marmouset va se faire sonner par l'ancien coquin de Marinette – (sonner)
  • Je pense simplement que Marmouset va se faire sonner par l'ancien coquin de Marinette – (coquin)
  • Je me demande où j'ai mis les pieds ! – (mettre les pieds qqpart)
  • En tout cas, intervint Jacquot ironiquement, faut pas te plaindre ; Marinette t'a pris comme doublard pendant l'absence de son homme, c'est déjà quelque chose ! – (doublard)
  • En tout cas, intervint Jacquot ironiquement, faut pas te plaindre ; Marinette t'a pris comme doublard pendant l'absence de son homme, c'est déjà quelque chose ! – (homme)
  • faut pas te plaindre ; Marinette t'a pris comme doublard pendant l'absence de son homme, c'est déjà quelque chose ! […] Et puis, gouailla René, maintenant t'as droit au coup de rallonge dans les reins, c'est quelque chose aussi je suppose ! – (quelque chose)
  • Et puis, gouailla René, maintenant t'as droit au coup de rallonge dans les reins, c'est quelque chose aussi je suppose ! – (rallonge)
  • Je ne suis pas venu vous trouver pour que vous me mettiez en boîte. Si c'est rien que pour charrier je me casse. – (mettre en boîte)
  • Je ne suis pas venu vous trouver pour que vous me mettiez en boîte. Si c'est rien que pour charrier je me casse. – (se casser)
  • Ne te fais pas de bile, dit Jacquot, on va s'occuper de tout ça, hein René ? – (se faire de la bile)
  • Ne te fais pas de bile, dit Jacquot, on va s'occuper de tout ça, hein René ? –Naturellement ! répondit simplement celui-ci, ça se demande pas. – (ça se demande pas)
  • est-ce que tu as déchiré l'enveloppe ? –Non, j'ai pu la décoller. La voilà. –Ça va ! On va remettre la babille dedans, recoller l'enveloppe comme il faut et tu la reposeras ce soir-même où tu l'as prise pour que Marinette la trouve ! – (babille)
  • On va remettre la babille dedans, recoller l'enveloppe comme il faut et tu la reposeras ce soir-même où tu l'as prise pour que Marinette la trouve ! –Non mais t'es pas louf ? sursauta Marmouset. –Non, j'suis pas louf. – (louf)
  • On va remettre la babille dedans, recoller l'enveloppe comme il faut et tu la reposeras ce soir-même où tu l'as prise pour que Marinette la trouve ! –Non mais t'es pas louf ? sursauta Marmouset. –Non, j'suis pas louf. – (non mais !)
  • il ne faudra pas que tu fasses voir à Marinette que tu sais quelque chose. Il faut qu'elle ne se goure de rien. – (se gourer)
  • Si elle s'en ressent encore pour sa poire, elle ira le chercher à la gare, c'est couru. – (s'en ressentir)
  • Si elle s'en ressent encore pour sa poire, elle ira le chercher à la gare, c'est couru. – (sa poire)
  • Si elle s'en ressent encore pour sa poire, elle ira le chercher à la gare, c'est couru. – (couru)
  • Rien de neuf ? Et comme le petit répondait non, il disait d'un air satisfait qui le rassurait un peu : –Ça va, ça va… – (61687)
  • Alors Jacquot, c'est demain qu'il débarque l'autre fouillis. – (fouillis)
  • Si tu t'aperçois que Marinette veut te quitter pour une raison quelconque, n'aie l'air de rien et laisse-la se criquer. Naturellement saute nous rancarder aussitôt. – (se criquer)
  • Si tu t'aperçois que Marinette veut te quitter pour une raison quelconque, n'aie l'air de rien et laisse-la se criquer. Naturellement saute nous rancarder aussitôt. – (rancarder)
  • Il n'y a plus qu'à faire un frottin pour nous changer les idées, proposa René qui avait une prédilection marquée pour ce jeu. Ils passèrent dans une autre salle au milieu de laquelle était un billard – (frottin)
  • Tu sais, mon petit môme, j'ai rancart avec un client tout ce qu'il y a de sérieux. C'est au moins du deux cigues ! – (rencart)
  • Tu sais, mon petit môme, j'ai rancart avec un client tout ce qu'il y a de sérieux. C'est au moins du deux cigues ! – (tout ce qu'il y a)
  • Mais ma petite poule, naturellement qu'il faut pas le louper. Faut pas griller une occase pareille. – (griller)
  • Mais ma petite poule, naturellement qu'il faut pas le louper. Faut pas griller une occase pareille. – (occase)
  • gagna toute vitesse le « Lion tranquille » où il entra comme une trombe. – (64625)
  • Elle me l'a pas dit, mais il y a des chances – (il y a des chances)
  • Je m'en gourais, c'était forcé – (se gourer)
  • Je m'en gourais, c'était forcé – (forcé)
  • Allez en route, dit Jacquot faut pas bâiller ici une plombe. – (bâiller)
  • Y a pas d'émotion, dit Jacquot, si elle vient, on la verra ; elle est forcée de passer là. – (y a pas d'émotion)
  • De taille moyenne, mince, plutôt agréable, on voyait tout de suite à son allure équivoque que c'était un « mec à la noix ». – (à la noix)
  • Jacquot fut déçu et furieux en les voyant s'engouffrer dans le métro. –Nom de Dieu, s'écria-t-il, nous sommes faisandés. Tant pis, faut les filocher. – (être faisandé)
  • Jacquot fut déçu et furieux en les voyant s'engouffrer dans le métro. –Nom de Dieu, s'écria-t-il, nous sommes faisandés. Tant pis, faut les filocher. – (filocher)
  • Tu vois que t'es bien bluffé, môme, dit-il à Marmouset ; c'est le moment de laisser tomber ça. Va lui foutre ta main sur la gueule. T'occupes pas du gner. – (être bluffé)
  • Tu vois que t'es bien bluffé, môme, dit-il à Marmouset ; c'est le moment de laisser tomber ça. Va lui foutre ta main sur la gueule. T'occupe pas du gner. – (main sur la gueule)
  • Tu vois que t'es bien bluffé, môme, dit-il à Marmouset ; c'est le moment de laisser tomber ça. Va lui foutre ta main sur la gueule. T'occupe pas du gner. – (gnière)
  • –Mon petit môme, mon petit môme… –J'vas t'en foutre du petit môme. Tiens ! paillasson. Et d'une seconde gifle il lui envoya la tête contre la vitre. – (je vais t'en foutre, du X)
  • –Mon petit môme, mon petit môme… –J'vas t'en foutre du petit môme. Tiens ! paillasson. Et d'une seconde gifle il lui envoya la tête contre la vitre. – (paillasson)
  • Il leur serra la main à tous en disant avec étonnement aux femmes : –Pas encore décarrées ? Vous faites donc grève, ce soir ? – (être décaré)
  • firent un signe amical aux trois amis qui leur crièrent presque ensemble et du ton dont on fait un voeu. –Merde !! En s'exprimant ainsi il se conformait à une vieille coutume qui a, paraît-il, le don de porter chance aux femmes. – (merde)
  • ça me gêne encore un peu. Y m'a serré fort, c't'indien-là. Sans René il m'étranglait comme un poulet, la vache ! – (indien)
  • ça me gêne encore un peu. Y m'a serré fort, c't'indien-là. Sans René il m'étranglait comme un poulet, la vache ! – (étrangler comme un poulet)
  • ça me gêne encore un peu. Y m'a serré fort, c't'indien-là. Sans René il m'étranglait comme un poulet, la vache ! – (la vache !)
  • Veux-tu qu'on aille lui retourner les pattes, à ce Frédo ? si tu ne trouves pas [que] je l'ai assez cinglé dans le métro. – (retourner les pattes à qqun)
  • Veux-tu qu'on aille lui retourner les pattes, à ce Frédo ? si tu ne trouves pas [que] je l'ai assez cinglé dans le métro. – (cingler)
  • Je vous la dirai plus tard quand j'y aurai bien réfléchi. Là-dessus, je vais me pageoter. Bonsoir. – (se pageoter)
  • On peut toujours essayer, dit René. […] –Tâtons-en toujours ! –Tâtons-en, répondit René, et ils décidèrent de se mettre à l'oeuvre dès le lendemain. – (tâter)
  • n'ayant sans doute pas de quoi l'allumer il se pencha vers René et le tutoyant sans façon lui demanda du feu : –T'as un peu de riff à m'filer ? Obligeamment René lui tendit sa cigarette – (rif)
  • Y en a du trèple dans c'coin-là ! c'que ça grouille ! – (trêpe)
  • J'viens de m'en enfoncer trois marques à la centrale de Châlons-sur-Marne. – (marqué)
  • J'viens de m'en enfoncer trois marques à la centrale de Châlons-sur-Marne. – (s'enfoncer)
  • il appela le garçon. –Remettez-moi ça, dit-il ; et à son compagnon il demanda : –Et toi ? –Moi aussi, dit Frédo… – (remettre ça)
  • Oui, trois marques, continua celui-ci pour rien du tout quoi, une singerie ! J'avais fauché un sac à main dans le métro ; je me suis fait bondir aussitôt. – (singerie)
  • Oui, trois marques, continua celui-ci pour rien du tout quoi, une singerie ! J'avais fauché un sac à main dans le métro ; je me suis fait bondir aussitôt. – (bondir)
  • Oui, trois marques, continua celui-ci pour rien du tout quoi, une singerie ! J'avais fauché un sac à main dans le métro ; je me suis fait bondir aussitôt. C'est la deuxième fois que je suis sapé. – (sapé)
  • Dis donc, vieux, elle est gentille cette petite môme-là. Est-ce qu'elle est mariée ? –Penses-tu, répondit René. Ça serait même une belle affaire pour toi ! Qu'est-ce que t'attends pour te balancer dedans ? – (penses-tu !)
  • Dis donc, vieux, elle est gentille cette petite môme-là. Est-ce qu'elle est mariée ? –Penses-tu, répondit René. Ça serait même une belle affaire pour toi ! Qu'est-ce que t'attends pour te balancer dedans ? –Tu crois que ça rendrait ? demanda Frédo – (rendre)
  • Tout ça, c'est très joli, mais c'est que j'suis en ménage avec une gonzesse depuis pas mal de temps ! – (c'est bien joli)
  • Eh ! bien, qu'est-ce que tu fois pour ralléger à une pareille heure ? lui demanda-t-elle sans aucune aménité. – (ralléger)
  • Eh ! bien, qu'est-ce que tu fois pour ralléger à une pareille heure ? lui demanda-t-elle sans aucune aménité. […] –Si on te le demande, tu répondras qu't'en sais rien. – (si on te le demande tu diras que tu n'en sais rien)
  • qu'est-ce que tu fois pour ralléger à une pareille heure ? […] –Si on te le demande, tu répondras qu't'en sais rien. […] –Dis-moi d'où qu'tu viens, lui cria-t-elle ; j'parie que t'es en train de me faire des chars. – (faire des charres)
  • Non mais sans blague, gouailla-t-il, qu'est-ce que c'est que ces manières ? Je vais t'en foutre, attends un peu… – (attendez, mes gaillards)
  • Et la saisissant par le bras il lui administra une paire de giffles rententissantes. – (48258)
  • Et puis, continua Frédo qui saisit l'occasion, j'en ai flac de ta poire. Tu m'as assez vu. Tu peux chercher un autre bonhomme, je me débine... – (il y en a flac)
  • Et puis, continua Frédo qui saisit l'occasion, j'en ai flac de ta poire. Tu m'as assez vu. Tu peux chercher un autre bonhomme, je me débine… – (poire)
  • Et puis, continua Frédo qui saisit l'occasion, j'en ai flac de ta poire. Tu m'as assez vu. Tu peux chercher un autre bonhomme, je me débine… – (bonhomme)
  • Et puis, continua Frédo qui saisit l'occasion, j'en ai flac de ta poire. Tu m'as assez vu. Tu peux chercher un autre bonhomme, je me débine... – (on t'a assez vu)
  • Le lendemain il se mettait en ménage avec Rosa – (23415)
  • Puis tout à coup, il lui demanda brusquement : –Et avec ton coquin, ça va toujours ? Oui ? Elle le regarda, puis répondit : –Non, il y a longtemps qu'on n'est plus ensemble. C'est un saligaud ! – (coquin)
  • Puis tout à coup, il lui demanda brusquement : –Et avec ton coquin, ça va toujours ? Oui ? Elle le regarda, puis répondit : –Non, il y a longtemps qu'on n'est plus ensemble. C'est un saligaud ! – (être ensemble)
  • C'est moi qui l'ai fait marier avec une gonzesse nommée Rosa. – (marier)
  • et comme souvenir de ma pomme voilà tout ce que je peux te donner ; tiens… Et de toutes ses forces il lui cracha en plein visage. – (ma pomme)
  • il mettait cette déveine sur le manque de savoir-faire de sa femme. Il n'était pas logique avec lui-même, car il n'ignorait pas qu'elle était, au contraire, une môme à la coule et qui savait se « défendre ». – (à la coule)
  • il mettait cette déveine sur le manque de savoir-faire de sa femme. Il n'était pas logique avec lui-même, car il n'ignorait pas qu'elle était, au contraire, une môme à la coule et qui savait se « défendre ». – (se défendre)
  • Alors ? Elle haussa les épaules et jetant son porte monnaie sur la table dit : –Rien à chiquer ! Une thune… Jacquot sauta du lit. –Une thune… Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse avec ça ? – (y a pas à chiquer)
  • Que veux-tu, mon petit homme ? J'suis pas vernie. Et encore ! j'ai failli être faite, ça aurait été complet ! – (verni)
  • Que veux-tu, mon petit homme ? J'suis pas vernie. Et encore ! j'ai failli être faite, ça aurait été complet ! – (c'est complet !)
  • Une thune... Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse avec ça ? […] C'est pas possible que ça dure comme ça ! Qu'est-ce qu'on va bouffer, des courants d'air ? – (se taper des courants d'air)
  • C'est pas des singeries qu'il faut, t'entends ? Faut te démerder ou gare à tes argasses. – (gare à tes argasses !)
  • Tiens ! couche-toi ! Tu dois être fatiguée, fouillis, après avoir bossé comme ça ! – (fouillis)
  • il faisait petit jour quand il s'endormit. Il se réveilla vers onze heures ; elle n'était pas encore là. –Nom de Dieu, c'est une vraie colique ! elle s'est sûrement fait faire. – (colique)
  • Je te croyais fabriquée. Qu'est-ce que t'as foutu pour rentrer maintenant ? – (fabriqué)
  • Hier soir j'ai fait un mec pour la noeille… L'occasion… J'pouvais pas laisser passer ça ! – (noye)
  • Hier soir j'ai fait un mec pour la noeille… L'occasion… J'pouvais pas laisser passer ça ! – (faire un homme)
  • la prit dans ses bras, l'embrassa longuement. –Tiens ! t'es une bath petite môme. – (bath)
  • Salut ! ça va-t-il ? dit celui-ci en entrant ! Quoi ! encore au pageot ? – (pageot)
  • tu pourrais dire : « c'est moi » quand tu frappes, tu nous fous les foies. – (avoir les foies)
  • On pourrait bien aller faire un tour, moi j'ai mal au croupion de rester assis comme ça. – (croupion)
  • Un des inspecteurs […] déclara : –Pas de rouski, hein ! les gars, sans ça, gare ! – (rouski)
  • Puis, à Violette effondrée : –On y a mis le temps pour te décrocher, mon petit, t'aurais pu laisser ton adresse. – (décrocher)
  • on vient en cueillir deux et on en trouve quatre ! Bonne affaire ! Allez, en route, les enfants. – (69851)
  • Marmouset qui ne comprenait rien à ce qui se passait protestait avec véhémence. Non mais sans blague ! En route ! pour aller où ? Qu'est-ce qu'on a fait ? – (sans blague)
  • Il examinait la pièce et il s'emparait, dans le tiroir de la table de nuit, du portefeuille […]. –Tiens, tiens, remarqua-t-il, est-ce que j'aurais mis le doigt dessus du premier coup ? – (mettre le doigt sur)
  • Il examinait la pièce et il s'emparait, dans le tiroir de la table de nuit, du portefeuille […]. –Tiens, tiens, remarqua-t-il, est-ce que j'aurais mis le doigt dessus du premier coup ? – (tiens, tiens)
  • Le v'là propre avec ça sur les reins, dit-il. –Oui, dit René, et sûrement qu'il va être fadé. – (être propre)
  • Le v'là propre avec ça sur les reins, dit-il. –Oui, dit René, et sûrement qu'il va être fadé. – (sur les reins)
  • Le v'là propre avec ça sur les reins, dit-il. –Oui, dit René, et sûrement qu'il va être fadé. – (fadé)
  • Je te demande un peu qu'est-ce qui lui a pris de s'embarquer dans une combine pareille. – (je vous demande un peu)
  • Je te demande un peu qu'est-ce qui lui a pris de s'embarquer dans une combine pareille. – (s'embarquer)
  • tu nous vois en taule tous les deux ? […] –Nom de Dieu, c'est pourtant vrai. Il frissonnait au souvenir de la nuit épouvantable qu'il venait de passer. –Allons, te frappe pas, recommanda René. On va aller prendre quelque chose – (se frapper)
  • Il frissonnait au souvenir de la nuit épouvantable qu'il venait de passer. –Allons, te frappe pas, recommanda René. On va aller prendre quelque chose, ça nous remettra de nos émotions ! – (69818)
  • Il frissonnait au souvenir de la nuit épouvantable qu'il venait de passer. –Allons, te frappe pas, recommanda René. On va aller prendre quelque chose, ça nous remettra de nos émotions ! – (34203)
  • Marmouset restait songeur. René le secoua. –Ben quoi, tu ne vas pas en faire une maladie, je suppose ? – (en faire une maladie)
  • Et puis tiens il me vient une idée. Si on allait faire un petit tour à la cambrouse pour nous changer les idées ? – (cambrousse)
  • Il y avait six kilomètres à faire à travers bois pour gagner ce patelin où Marmouset avait été élevé. Une promenade, quoi ! – (ne pas être une promenade)
  • À quoi veux-tu que je pense ? À Jacquot, parbleu ! –Y a des chances qu'il aimerait mieux être avec nous qu'où il est, dit René. – (il y a des chances)
  • Tu ne peux pas croire comme j'ai mal au coeur de penser qu'il s'est fait faisander – (se faire faisander)
  • Ils marchèrent un bon moment sans parler, chacun absorbé dans ses pensées. –Laissons-nous tomber là, dit tout à coup René, j'ai ai plein les bottes. – (en avoir plein les bottes)
  • Ils marchèrent un bon moment sans parler, chacun absorbé dans ses pensées. –Laissons-nous tomber là, dit tout à coup René, j'ai ai plein les bottes. Ils s'assirent sur le bord d'un petit talus. – (se laisser tomber qqpart)
  • Oh ! j'étais pas malheureux, continua Marmouset ; tout mignard je me rappelle pas, mais plus tard quand j'cavalais, les grands m'emmenaient avec eux. On allait vadrouiller des journées entières dans les carrières qui sont à côté du patelin. – (mignard)
  • quand on gueulait trop fort la mère Mélie, la nourrice, venait nous filer des mandales ; ça ne nous empêchait pas, sous les couvertures, de se balancer des coups de pied en vache – (vache)
  • Tes dabes t'ont laissé là [en nourrice] jusqu'à quand ? demanda René. –Jusqu'à six ans, pour entrer à l'école. Et puis après j'y allais tous les ans aux vacances. –T'étais verni, moi j'restais à Paris. – (dabes)
  • Je me rappelle encore de la plus vieille de toute la tierce, une grande garce de treize ans qui se laissait trifouiller les fesses par les gars du pays. – (tierce)
  • Je me rappelle encore de la plus vieille de toute la tierce, une grande garce de treize ans qui se laissait trifouiller les fesses par les gars du pays. – (trifouiller)
  • une grande garce de treize ans qui se laissait trifouiller les fesses par les gars du pays. Moi, j'me rendais pas compte, mais je le disais quand même à la maison ; aussi tu peux t'imaginer qu'est-ce qu'elle me laissait tomber comme torgnolles, le soir. – (torgnole)
  • Après, pour me venger, je le disais, même quand c'était pas vrai pour qu'elle se fasse foutre une volée. Alors tu parles si j'étais heureux ! – (volée)
  • Après, pour me venger, je le disais, même quand c'était pas vrai pour qu'elle se fasse foutre une volée. Alors tu parles si j'étais heureux ! – (tu parles !)
  • Après, à l'école on s'est connu tous les deux puis bien plus tard on a connu Jacquot, on était ensemble, tu te rappelles. –Je pense bien, comme si c'était hier. – (comme si c'était d'hier)
  • Après, à l'école on s'est connu tous les deux puis bien plus tard on a connu Jacquot, on était ensemble, tu te rappelles. –Je pense bien, comme si c'était hier. – (tu penses !)
  • On avait balancé un torchon d'égoût dans la voiture d'un cocher de fiacre, mais il nous avait visés. Il t'avait déjà attrapé pour t'allonger les oreilles quand Jacquot qui passait juste à ce moment-là a pris nos raisons. – (viser)
  • On avait balancé un torchon d'égoût dans la voiture d'un cocher de fiacre, mais il nous avait visés. Il t'avait déjà attrapé pour t'allonger les oreilles quand Jacquot qui passait juste à ce moment-là a pris nos raisons. – (allonger les oreilles)
  • On avait balancé un torchon d'égoût dans la voiture d'un cocher de fiacre, mais il nous avait visés. Il t'avait déjà attrapé pour t'allonger les oreilles quand Jacquot qui passait juste à ce moment-là a pris nos raisons. – (prendre les raisons de)
  • Malgré qu'on était mômes, il nous avait pris à la bonne, je ne sais pas pourquoi ! – (môme)
  • Malgré qu'on était mômes, il nous avait pris à la bonne, je ne sais pas pourquoi ! Ce qu'il y a de sûr c'est que c'était vraiment un chic type avec nous. – (chic type)
  • Ce qu'il y a de sûr c'est que c'était vraiment un chic type avec nous. –Ça oui, dit René, chaque fois qu'on a eu besoin de lui on l'a trouvé. – (pour ça oui)
  • Ce qui me suffoque, c'est qu'il se soit emmanché dans une sale combine comme celle-là. – (suffoquer)
  • Ce qui me suffoque, c'est qu'il se soit emmanché dans une sale combine comme celle-là. – (s'emmancher dans)
  • Ce qui me suffoque, c'est qu'il se soit emmanché dans une sale combine comme celle-là. Je ne peux pas comprendre ça de lui. […] En tous cas, ça la fout mal ; qu'est-ce qu'on doit en penser dans le coin ? tu penses que ça doit se savoir qu'il est bondi – (ça la fout mal)
  • Ce qui me suffoque, c'est qu'il se soit emmanché dans une sale combine comme celle-là. Je ne peux pas comprendre ça de lui. […] En tous cas, ça la fout mal ; qu'est-ce qu'on doit en penser dans le coin ? tu penses que ça doit se savoir qu'il est bondi – (être bondi)
  • En tous cas, ça la fout mal ; qu'est-ce qu'on doit en penser dans le coin ? tu penses que ça doit se savoir qu'il est bondi et qu'on l'a été aussi. –Et puis après ? est-ce que tu crois qu'il en faut si peu pour les égnauler ? Ils en ont vu d'autres – (et après ?)
  • En tous cas, ça la fout mal ; qu'est-ce qu'on doit en penser dans le coin ? tu penses que ça doit se savoir qu'il est bondi et qu'on l'a été aussi. –Et puis après ? est-ce que tu crois qu'il en faut si peu pour les égnauler ? Ils en ont vu d'autres – (égnauler)
  • En tous cas, ça la fout mal ; qu'est-ce qu'on doit en penser dans le coin ? tu penses que ça doit se savoir qu'il est bondi et qu'on l'a été aussi. –Et puis après ? est-ce que tu crois qu'il en faut si peu pour les égnauler ? Ils en ont vu d'autres – (en avoir vu d'autres)
  • est-ce que tu crois qu'il en faut si peu pour les égnauler ? Ils en ont vu d'autres dans c'coin là ! sois tranquille. –Je ne dis pas le contraire, mais j'oserais jamais y remettre les pattes – (ficher les pattes qqpart)
  • tu peux être sûr que c'est pas ça qui m'empêcherait d'y retourner, mais il se pourrait bien que ce soit malsain pour nous. Après ce truc-là, on sera sûrement visés. – (malsain)
  • Tout ça c'est très joli, reprit Marmouset, mais je me demande bien ce qu'on va faire si on ne peut plus aller à la Bastille. – (c'est bien joli)
  • je ne suis pas embarrassé ; si je veux me ranger pour quelque temps, j'sais ce que je ferai. J'ai un oncle qui fourgue du poiscal aux Halles. J'ai qu'à aller le trouver il me fera avoir du boulot. – (se ranger)
  • je ne suis pas embarrassé ; si je veux me ranger pour quelque temps, j'sais ce que je ferai. J'ai un oncle qui fourgue du poiscal aux Halles. J'ai qu'à aller le trouver il me fera avoir du boulot. – (fourguer)
  • je ne suis pas embarrassé ; si je veux me ranger pour quelque temps, j'sais ce que je ferai. J'ai un oncle qui fourgue du poiscal aux Halles. J'ai qu'à aller le trouver il me fera avoir du boulot. – (poiscaille)
  • si j'ai une combine, tu penses que j'te laisserai pas tomber. Pour quoi qu'tu m'prends ? – (tu me prends pour qui ?)
  • Et puis, tu sais, dit tout à coup René, si c'est pour ne plus être tranquilles, être tout le temps emmouscaillés moi j'en ai marre de c'coin-là, archi-marre, t'entends. – (emmouscaillé)
  • Et puis, tu sais, dit tout à coup René, si c'est pour ne plus être tranquilles, être tout le temps emmouscaillés moi j'en ai marre de c'coin-là, archi-marre, t'entends. – (archi-)
  • je ne suis pas embarrassé ; si je veux me ranger pour quelque temps, j'sais ce que je ferai. J'ai un oncle qui fourgue du poiscal aux Halles. J'ai qu'à aller le trouver il me fera avoir du boulot. – (69860)
  • En a-ton fait de ces virées ensemble ! – (en a-ton fait X)
  • Pères de famille, rangés, ils travaillaient dans la même usine et, de temps en temps, passaient la journée du dimanche ensemble. – (rangé)
  • Ça fait une paye que je suis venu traîner par ici, dit René. – (paye)
  • Ça fait une paye que je suis venu traîner par ici, dit René. – (65698)
  • Ça fait une paye que je suis venu traîner par ici, dit René. […] –Moi aussi, mais on nous y a assez vus dans le temps – (on t'a assez vu)
  • Nom de Dieu… pas possible, dit-il. Ça, c'est pas ordinaire ! – (pas ordinaire)
  • Nom de Dieu… pas possible, dit-il. Ça, c'est pas ordinaire ! – (pas possible !)
  • Nom de Dieu… pas possible, dit-il. Ça, c'est pas ordinaire ! […] –C'est vrai, dit René, c'est pas banal ! – (c'est pas banal)
  • Jacquot leva les yeux et resta ébahi. –La Marmouse ! René ! pas possible ! D'où sortez-vous ? – (pas possible !)
  • C'est pas à moi, c'est à ma femme, expliqua-t-il…, mais c'est tout comme… – (tout comme)
  • Alors, mon vieux, t'es marié ? demanda René. –Mais oui, dit Jacquot. Il était temps ; t'as pas l'air de te douter que j'ai plus de quarante berges. – (68159)
  • Alors, mon vieux, t'es marié ? demanda René. –Mais oui, dit Jacquot. Il était temps ; t'as pas l'air de te douter que j'ai plus de quarante berges. – (berge)
  • Il était toujours le même avec cependant une petite pointe de ventre. – (ventre)
  • On est sérieux, dit René, mariés tous les deux ! –Et pas mariés à la gomme, précisa Marmouset, mariés légitimement tu sais. – (à la gomme)
  • On est sérieux, dit René, mariés tous les deux ! –Et pas mariés à la gomme, précisa Marmouset, mariés légitimement tu sais. […] et en plus on a chacun un tétard sur les reins. – (tétard)
  • On est sérieux, dit René, mariés tous les deux ! –Et pas mariés à la gomme, précisa Marmouset, mariés légitimement tu sais. […] et en plus on a chacun un tétard sur les reins. – (sur les reins)
  • Vous vous souvenez que j'ai été fabriqué ? […] Eh bien j'ai été sapé de dix marques tandis que Violette ne ramassait qu'un mois. – (sapé)
  • j'ai été sapé de dix marques tandis que Violette ne ramassait qu'un mois. Je ne sais pas comme elle s'était débrouillée – (ramasser)
  • j'ai été sapé de dix marques tandis que Violette ne ramassait qu'un mois. Je ne sais pas comme elle s'était débrouillée, toujours est-il qu'à la décarrade j'ai pas pu remettre la menotte dessus. – (décarrade)
  • j'ai été sapé de dix marques tandis que Violette ne ramassait qu'un mois. Je ne sais pas comme elle s'était débrouillée, toujours est-il qu'à la décarrade j'ai pas pu remettre la menotte dessus. – (mettre la menotte dessus qqun)
  • j'ai été sapé de dix marques tandis que Violette ne ramassait qu'un mois. Je ne sais pas comme elle s'était débrouillée, toujours est-il qu'à la décarrade j'ai pas pu remettre la menotte dessus. Elle les avait mis ! Où ? Va chercher. – (les mettre)
  • j'ai été sapé de dix marques tandis que Violette ne ramassait qu'un mois. Je ne sais pas comme elle s'était débrouillée, toujours est-il qu'à la décarrade j'ai pas pu remettre la menotte dessus. Elle les avait mis ! Où ? Va chercher. – (69865)
  • En tous cas, sanctionna Jacquot, il ne faudra pas t'éterniser avec ce numéro, ça vaut rien à ton âge. Qu'est-ce qu'elle fout ? C'est un tapin, hein ? – (numéro)
  • Alors je me suis balancé dans un numéro, mais ça n'a pas duré, un pain dur dur, quoi ! Après, avec un autre et puis encore avec un autre et puis... je me rappelle plus ! J'ai connu ma femme il y a trois ans, juste après la démobilisation. – (69867)
  • Alors je me suis balancé dans un numéro, mais ça n'a pas duré, un pain dur dur, quoi ! Après, avec un autre et puis encore avec un autre et puis... je me rappelle plus ! J'ai connu ma femme il y a trois ans, juste après la démobilisation. – (pain dur)
  • J'ai visé la bonne affaire une veuve de guerre qui avait ce truc-là [bistrot] sur les bras et qui ne savait pas comment s'en sortir. – (sur les bras)
  • J'ai fait ça à la causette en me tapant un café-crème ; tiens ! à la table là-bas ! Ça a a rendu et maintenant me voilà pénard aussi. – (rendre)
  • J'ai fait ça à la causette en me tapant un café-crème ; tiens ! à la table là-bas ! Ça a rendu et maintenant me voilà pénard aussi. – (causette)
  • J'ai visé la bonne affaire une veuve de guerre qui avait ce truc-là [bistrot] sur les bras et qui ne savait pas comment s'en sortir. – (37694)
  • J'ai fait ça à la causette en me tapant un café-crème ; tiens ! à la table là-bas ! Ça a a rendu et maintenant me voilà pénard aussi. – (peinard)
  • J'ai fait ça à la causette en me tapant un café-crème ; tiens ! à la table là-bas ! Ça a a rendu et maintenant me voilà pénard aussi. – (se taper)
  • Oui, mes petits, il était grand temps, car je deviens viocart ! – (viocard)
  • Y a pas à dire, je suis presque un vieux bibard maintenant. –T'exagères, Jacquot, remarqua Marmouset. À quarante ans ! –En tous cas je suis fini ! ça c'est sûr… – (bibard, 59110)
  • On a beau être tranquilles, ça ne vaut pas le temps où on fredonnait ensemble. –Il n'y a pas à dire, admit Marmouset, on faisait une jolie tierce ! – (69833)
  • si ça m'arrivait, Tob se chargerait de les vacciner aux fesses. En entendant son nom, la bête se dressa attentive. Une caresse de son maître la fit retomber dans sa quiétude. – (Tob)
  • T'es un homme à présent, Marmouset, malgré que t'es pas changé, t'es plus le même ! –Je prends de la bouteille aussi, tu vois – (avoir de la bouteille)
  • Avez-vous su que Petit-Louis a été bigorné ? […] Il a pris une balle en plein dans le carafon, une quinzaine avant l'armistice. – (bigorné)
  • Avez-vous su que Petit-Louis a été bigorné ? […] Il a pris une balle en plein dans le carafon, une quinzaine avant l'armistice. – (69869)
  • Avez-vous su que Petit-Louis a été bigorné ? […] Il a pris une balle en plein dans le carafon, une quinzaine avant l'armistice. – (carafon)
  • Elle est morte à l'hosto. J'ai été la voir plusieurs fois, elle faisait pitié. Je ne sais pas au juste ce qu'elle avait, mais je crois qu'elle était nazie. – (hosto)
  • Elle est morte à l'hosto. J'ai été la voir plusieurs fois, elle faisait pitié. Je ne sais pas au juste ce qu'elle avait, mais je crois qu'elle était nazie. – (nazi)
  • Avez-vous su que Petit-Louis a été bigorné ? […] Et puis sa femme aussi est morte, continua Jacquot. […] –Tout de même, constata René, on ne pèse pas lourd. – (ne pas peser lourd)
  • Il s'était marié et avait eu un môme. Un beau jour sa femme les a laissés choir tous les deux. – (laisser choir)
  • Il s'était marié et avait eu un môme. Un beau jour sa femme les a laissés choir tous les deux. – (un beau jour)
  • Elle m'a dit qu'elle était sérieuse et mariée avec un flic. –C'était forcé qu'elle tourne mal – (68282)
  • Elle m'a dit qu'elle était sérieuse et mariée avec un flic. –C'était forcé qu'elle tourne mal – (forcé)
  • Eh ! Marmouset ! regarde l'heure, il est temps de se sauver. On va se faire houspiller, tu vas voir ça ! – (se sauver)
  • Est-ce que vous viendrez un de ces jours ? demanda Jacquot. On cassera la croûte ensemble, on aura le temps de causer. – (63880)
  • Maintenant tout ce monde-là est parti. Les jeunes se sont débinés et les vieux sont crônis. Tout ça c'est déjà loin. – (crouni)
  • Et puis, je te l'ai déjà dit moujingue, avait conclu Jacquot, il ne va pas falloir t'emmouscailler dix ans avec ce poulet-là. Voilà trois mois que tu fredonnes dans l'coin. Il y en a flac ! – (dans le coin)

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