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Citations relevées dans “Les garçons de passe - Enquête sur la prostitution masculine” (1978)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Les garçons de passe - Enquête sur la prostitution masculine, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Il y aurait les petits apprentis de métier et les « pros », avec leurs cinq ou six ans de métier derrière – (pro)
  • il y aurait les tout-gamins des sorties d'école et les rockys de la Bastille, les loubs de banlieue, les gigolos à sandwich, les petits masseurs à domicile et les jimmys des salles de jeux – (rocky)
  • il y aurait les tout-gamins des sorties d'école et les rockys de la Bastille, les loubs de banlieue, les gigolos à sandwich, les petits masseurs à domicile et les jimmys des salles de jeux – (jimmy)
  • il y aurait les tout-gamins des sorties d'école et les rockys de la Bastille, les loubs de banlieue, les gigolos à sandwich, les petits masseurs à domicile et les jimmys des salles de jeux, les queens de Saint-Germain, les trav's des Cascades (à Boulogne) – (66968)
  • il y aurait les tout-gamins des sorties d'école et les rockys de la Bastille, les loubs de banlieue, les gigolos à sandwich, les petits masseurs à domicile et les jimmys des salles de jeux, les queens de Saint-Germain, les trav's des Cascades (à Boulogne) – (trav)
  • les loubs de banlieue, les gigolos à sandwich, les petits masseurs à domicile et les jimmys des salles de jeux, les queens de Saint-Germain, les trav's des Cascades (à Boulogne), les boys de l'avenue Foch, les bandes d'Arabes de la banlieue. – (boy)
  • Toujours sur le qui-vive. Là, et hop ! plus là. – (hop !)
  • Faune de nuit, nomade et souple, terrible, captatrice, qui demande simplement qu'on lui foute la paix. – (foutre la paix)
  • la foule des petits vagabonds, des maîtres-chanteurs et de leurs appâts, des coquettes de la galerie d'Orléans – (66970)
  • la foule des petits vagabonds, des maîtres-chanteurs et de leurs appâts, des coquettes de la galerie d'Orléans – (coquette)
  • la foule des petits vagabonds, des maîtres-chanteurs et de leurs appâts, des coquettes de la galerie d'Orléans ou des joyeux succubes des Tuileries. – (succube)
  • un stratagème à trois personnages : le client, le giton (de jeunes garçons de 8-12 ans, apprentis ou vagabonds, qui serviront de « jésus », comme on dit, ou encore d'« outil »), et un troisième homme, dans l'ombre, qui sera le rançonneur. – (giton, Jésus, outil)
  • Le racolage seul étant réprimé, il s'agit d'interdire la recherche de la clientèle par prospection ou par publicité. 57121 procès-verbaux de racolage ont été dressés en 1976. 4646 l'ont été à l'encontre de prostitués masculins. [1978] – (racolage)
  • Les petits tapins se répandent dans les rues, à Paris ou à Marseille, à Lyon ou à Strasbourg. – (tapin)
  • Difficile, effectivement, de savoir combien il y a de prostitués sur le marché, actuellement. Il y a les petits michetonneurs d'occasion, les racoleurs par la bande, de plus en plus – (michetonneuse)
  • et puis les types déjà installés dans la profession depuis pas mal d'années, et parfois suffisamment pour n'avoir jamais été raflés par les flics. – (raflé)
  • Et le commissaire Lefeuvre, big boss de la Brigades des Mineurs […] déclarait de son côté […] – (boss)
  • Reste que le chiffre noir de la prostitution paraît déjà considérable. Certains parlent de 5000 garçons mineurs. – (chiffre noir)
  • En 6 ans, j'ai dû voir 4 ou 5 cas de mineurs, la police ne nous les signale pas. Et encore, j'ai découvert ça à travers d'autres incidents. Les gosses sont déjà filtrés lorsqu'ils arrivent ici… – (et encore !)
  • pour les adultes, on n'a plus l'air d'en faire des drames. – (en faire un drame)
  • Alors, on emballe bien sûr les travelos du Bois, ou les petits gigolos du drugstore, très régulièrement, pour « contrôle d'identité ». – (travelo)
  • Alors, on emballe bien sûr les travelos du Bois, ou les petits gigolos du drugstore, très régulièrement, pour « contrôle d'identité ». – (au Bois)
  • procédure de flagrant délit pour les tapins [prostitués h] comme pour leurs clients. – (tapin)
  • Au début, dit Michel, qui « court » à Vincennes, pour les deux, trois premiers outrages, on s'en tire ; après, on plonge. Moi, j'ai plongé un mois, trois mois… – (plonger)
  • Au début, dit Michel, qui "court" à Vincennes, pour les deux, trois premiers outrages, on s'en tire ; après, on plonge. Moi, j'ai plongé un mois, trois mois... – (66982)
  • Les 14-15 ans, alors là, c'est couleur d'encre. – (alors là)
  • Qu'est-ce qui peut se passer ? Ils se font choper en flagrant délit de racolage, ils se retrouvent au poste, on les relâche le lendemain. – (choper)
  • Qu'est-ce qui peut se passer ? Ils se font choper en flagrant délit de racolage, ils se retrouvent au poste, on les relâche le lendemain. – (66983)
  • il s'en tire à bon compte. Ils ne font jamais de taule pour ça. – (taule)
  • c'est quand même rare maintenant qu'on mette les mineurs en taule. – (taule)
  • Ils ne restent généralement pas très longtemps, vous répond le directeur, ils se font raccrocher et héberger par des adultes et on ne les voit plus… – (raccrocher)
  • un procédé plus sournois de "mise sous le coude" : on garde ton affaire, et on voit ce que tu deviens. – (mise sous le coude)
  • La plupart […] viennent ici par raccroc, pour des délits extérieurs. – (raccroc)
  • il n'y a même plus le sentiment de honte d'il y a dix ans, ils avouent franco, je gagne des sous comme ça. – (franco)
  • On ne connaît que ceux qui viennent nous voir, parce qu'ils sont trop paumés, ou ceux qui se font ramasser par les flics – (être paumé)
  • On ne connaît que ceux qui viennent nous voir, parce qu'ils sont trop paumés, ou ceux qui se font ramasser par les flics – (ramasser)
  • –Et la proportion de cas qui vous viennent de la police ? –C'est très peu. La police ne les rafle plus. – (rafler)
  • Des petits apaches qui se font de l'argent de poche et des gamins arabes des banlieues qui pratiquent le rabattage à la chaîne. – (rabattage)
  • On fait ça au provisoire, on vit au jour le jour, on claque le pognon aussi vite en plaisirs, en dancings, on a une vie de papillon de nuit – (53138)
  • On fait ça au provisoire, on vit au jour le jour, on claque le pognon aussi vite en plaisirs, en dancings, on a une vie de papillon de nuit – (claquer)
  • on se démerde comme on peut pour ne pas s'encombrer du boulot, du foyer ou des parents – (se démerder)
  • On fait ça au provisoire, on vit au jour le jour, on claque le pognon aussi vite en plaisirs, en dancings, on a une vie de papillon de nuit, près des lumières – (papillon de nuit)
  • Toutes sortes d'expériences inédites, des îlots d'indépendance, des passions vagabondes et des histoires un peu dingues. – (dingue)
  • Jimmy, un petit rocky de Nice, dans les 15-16 ans, avec la femme au sabre et le scorpion tatoués sur la peau, couche à l'hôtel, à 40 balles la nuit. Il s'en tire par le tapin ou les casses. – (rocky)
  • Il raconte aussi qu'à 10-12 ans, il a fait des pipes à 30 balles : « Je devais bouffer, j'avais pas un rond. » – (pipe)
  • Pascal, un petit rocky, du Moulin Rouge, 14 ans et demi, vieux baskets et chaîne à la ceinture, pique les manteaux de fourrure dans les bagnoles pour les revendre à Barbès. – (rocky)
  • Je fais des coups aussi pour avoir du pognon, je fais les portefeuilles – (faire)
  • Il est allé au Cirque, à Amiens. C'est un coin à pédés. – (pédé)
  • Il a rencontré un gars qui lui a dit : « Viens chez moi ». Il a peut-être passé une nuit ou deux avec lui. C'est le michetonnage. – (michetonnage)
  • Ça va, ça vient sans trop de régularité, c'est parfois très momentané – (ça va, ça vient)
  • c'est parfois très momentané, un coup dur, un besoin de fric, ou de came : on fait un extra. – (coup dur)
  • les animateurs du Centre de jour de l'Abbaye, à Paris, qui reçoivent surtout de jeunes toxicos. – (toxico)
  • On gagne pas mal, à 100, 200 ou 300 F la passe, c'est selon – (pas mal)
  • On gagne pas mal, à 100, 200 ou 300 F la passe, c'est selon – (c'est selon)
  • On gagne pas mal, à 100, 200 ou 300 F la passe, c'est selon, et parfois beaucoup plus. Des gros cachetons, pour une nuit, ou un week-end. – (cacheton)
  • on trouve aussi bien à son profit des cadeaux, des voyages, un hébergement, un dîner, des fringues, etc. À la ristourne ou au bouchon, comme on dit. – (66989)
  • on trouve aussi bien à son profit des cadeaux, des voyages, un hébergement, un dîner, des fringues, etc. À la ristourne ou au bouchon, comme on dit. – (66990)
  • Les clients aiment bien baiser avec un travelo super-défoncé, car la plupart, une fois déglingués, acceptent beaucoup de choses, et surtout, une fois redescendu, le travesti ne reconnaîtra pas le client – (défoncé)
  • Les clients aiment bien baiser avec un travelo super-défoncé, car la plupart, une fois déglingués, acceptent beaucoup de choses, et surtout, une fois redescendu, le travesti ne reconnaîtra pas le client – (déglingué)
  • Les clients aiment bien baiser avec un travelo super-défoncé, car la plupart, une fois déglingués, acceptent beaucoup de choses, et surtout, une fois redescendu, le travesti ne reconnaîtra pas le client – (redescendu)
  • Il faut aussi se tailler sa place, son « coin » comme on dit, parfois à coups de poing ou de rasoir. – (coin)
  • Des types qui font le coup de poing, si le tapin a des embrouilles sur le coin. – (coin)
  • Un "pro", ça exige d'avoir des liens plus ou moins serrés avec le milieu, d'avoir une technique très au point, de savoir se défendre, ou d'éviter de se faire truquer. – (truquer)
  • S'il y en a, à Saint-Germain, qui ont dix ans de trottoir, c'est bien le maximum. – (trottoir)
  • On vit ça de façon un peu insouciante, un peu flambeuse. Ce ne sont que des passages. On craque tout, très vite, très intensément. On verra bien après. – (craquer)
  • on prend une affaire, un bar, une boutique de fringues, une boîte-disco, ou autre chose. – (disco)
  • Et puis, certains se recyclent, font dans le travestisme, parce que ça gagne plus longtemps, ou le gigolisme à domicile. – (se recycler)
  • Et puis, certains se recyclent, font dans le travestisme, parce que ça gagne plus longtemps, ou le gigolisme à domicile. – (travestisme)
  • Et puis, certains se recyclent, font dans le travestisme, parce que ça gagne plus longtemps, ou le gigolisme à domicile. – (gigolisme)
  • D'autres bricolent, servent un peu d'intermédiaire (une sorte de rabattage de luxe, pour clientèle discrète et de confiance) – (rabattage)
  • Alors là, ceux qui sont maqués, c'est qu'ils le veulent bien. – (être maquée)
  • un petit dur, qui sert d'ami, et qu'on entretient comme-ci, comme-ça. – (comme ci, comme ça)
  • Des types qui font le coup de poing, si le tapin a des embrouilles sur le coin. – (embrouille)
  • Dominique a 14 ans et demi. C'est une petite frappe de la Bastille, un rocky-baby avec étoiles sur le cuir et tout. – (frappe)
  • Dominique a 14 ans et demi. C'est une petite frappe de la Bastille, un rocky-baby avec étoiles sur le cuir et tout. – (cuir)
  • Dominique a 14 ans et demi. C'est une petite frappe de la Bastille, un rocky-baby avec étoiles sur le cuir et tout. – (et tout)
  • Plus souvent, on trouve des rabatteurs. Des gosses eux-mêmes […] ou des adultes. Qui font le trafic Afrique du Nord-Paris, ou la retape dans les gares, dans les salles de flippers, à la sortie des foyers spécialisés, partout. – (rabatteur)
  • On n'arrive jamais vraiment à démêler les choses, dans ce jeu compliqué de secrets, de romans d'aventures et d'histoires à la flan. – (à la flan)
  • Récemment, en juillet 1978, un appartement de boys s'ouvrait rue Pergolèse, à Paris. Mais il est tombé. C'était un huit pièces, avec bar. Les gens passaient. On choisissait le garçon sur catalogue, il venait à la demande du client. – (boy)
  • Récemment, en juillet 1978, un appartement de boys s'ouvrait rue Pergolèse, à Paris. Mais il est tombé. C'était un huit pièces, avec bar. Les gens passaient. On choisissait le garçon sur catalogue, il venait à la demande du client. – (tomber)
  • On ne fonctionne plus que sur réseau téléphonique, pour "chicken" en attente. À telle heure, tel endroit. Et ça marche. – (chicken)
  • le "chicken porn", en films 16 mm (importés pour la plupart d'Allemagne ou du Danemark), revues et diapositives, avec lollitos et jeunes petits culs assouplis. Une véritable denrée industrielle – (chicken)
  • L'Europe embraya vite fait. Avec de vieux principes au fond de sa redingote. – (embrayer)
  • Le crime et ses assassins, comme si vous y étiez. – (67001)
  • Une pissotière berlinoise. Dans le jargon des "garçons du trottoir", klappe. Dans la klappe, les jeunes homosexuels vendent leurs services. – (67002)
  • par rapport aux flics, c'est aussi une garantie. Si tu te fais piquer dans la gare, sans carte, tu pourras pas travailler dans la gare. – (piquer)
  • Ils sont souvent à la rue sans un sou. Beaucoup n'ont pas de toit. La porte de sortie : faire le trottoir à la gare. – (65333)
  • Ils sont souvent à la rue sans un sou. Beaucoup n'ont pas de toit. La porte de sortie : faire le trottoir à la gare. – (à la rue)
  • Ils sont souvent à la rue sans un sou. Beaucoup n'ont pas de toit. La porte de sortie : faire le trottoir à la gare. – (67003)
  • Ce qui est demandé en particulier [à Berlin], c'est la "viande fraîche", ainsi le désigne le jargon. – (viande fraîche)
  • Avant, il y avait un tarif, maintenant il y en a qui voudraient que ça soit pour rien, et il y a des gars qui marchent qui ne sont pas de vrais prostitués, mais qui marchent. – (marcher)
  • Un appartement de call-boy à Hambourg. Sexe à la demande. […] Les call-boys établis, avec un domicile fixe, regardent les "garçons du trottoir" de haut. – (call-boy)
  • Un appartement de call-boy à Hambourg. Sexe à la demande. […] Les call-boys établis, avec un domicile fixe, regardent les “garçons du trottoir” de haut. – (61668)
  • quand tu vois les types à la gare, ils sont un peu à l'abattage. Regardes-les, il faut qu'ils fassent leurs 50 marks. – (maison d'abattage)
  • Deux tiers de tous les garçons du trottoir ont déjà été accueillis dans ce type de foyers, c'est toujours le même cercle vicieux : départ de la maison, débarquement ensuite dans une gare quelconque, mise dans un centre. Et ensuite […] retour à la gare – (54188)
  • Mais où vous le faisiez alors ? –Soit chez lui à la maison, ou comme ça. – (le faire)
  • Tu as déjà fait des petits casses ? –Ouais, plein de trucs, quoi ! Tout ce qu'on retirer dans une cave. – (plein)
  • Ils vivent au jour le jour, "de la main à la bouche". – (de la main à la bouche)
  • mais c'est très rare, et on peut compter ces gens sur les doigts des deux mains, à travers le monde entier. – (se compter sur les dix doigts de la main)
  • Ils faussaient souvent le jeu, ils appelaient ça "truquer". Et quels trésors d'astuces ! – (truquer)
  • d'après ce que je sais, Saint-Lazare est un lieu de drague, pas un lieu de prostitution. –Justement, c'est pourquoi j'appelle ça de la prostitution occasionnelle. – (drague)
  • on va essayer de fouiller et de ramasser le maximum de fric. – (un maximum)
  • Pigalle, c'est pas très intéressant, parce que c'est déjà court-circuité par tout le nord de Saint-Denis, ce qui provoque des bagarres entre-eux. – (court-circuité)
  • Avant, ils commettaient l'agression. Ils ne pouvaient pas voir le pédé, comme ils disaient. – (ne pas pouvoir voir qqun)
  • Ils partent sans argent, ils prennent le train sans payer, et ils vont en boîte. Ils se font racoler sur place par des types qui leur payent la boîte moyennent un petit fricotage. – (fricotage)
  • Quelquefois, c'est le truquage complet, on fait semblant d'accepter (parce qu'il ne peut rien se passer dans la boîte elle-même), on passe une bonne soirée et ensuite on fout le camp. – (truquage)
  • Mais, bien souvent, ceux qui jouent à ce petit jeu-là se font coincer, à un moment ou à un autre. – (petit jeu-là)
  • toutes les boîtes ont des videurs, on n'en a pas la certitude mais on a l'impression que les videurs doivent toucher des gratifications. Les videurs font entrer certains mineurs. Il faut être connu du videur. – (videur)
  • ces gamins servent d'indicateurs pour des histoires de casses, de drogue. On coince le gamin avec "mise sous le coude". – (mise sous le coude)
  • Il a vendu un type pour une histoire d'assurance. Il a lâché le renseignement aux flics qui l'emmerdaient. – (vendre)
  • il ne peut plus se prostituer, il est trop grand. Maintenant, il joue le rôle du rabatteur. – (rabatteur)
  • Il est très connu au commissariat. Donc, on le "met sous le coude". – (mettre sous le coude)
  • celui qui a voulu prendre ses ailes par rapport au groupe, il peut tomber à ce moment-là sous la coupe d'un protecteur adulte – (prendre ses ailes)
  • celui qui a voulu prendre ses ailes par rapport au groupe, il peut tomber à ce moment-là sous la coupe d'un protecteur adulte – (être sous la coupe de qqun)
  • Et les parents, est-ce qu'ils sont dans le coup ? –Je crois que certains parents ne sont pas dupes. – (être dans le coup)
  • tous les foyers spécialisés dans les Maghrébins étaient dans le collimateur de certains types qui essaient de les racoler à la sortie pour pouvoir les mettre sur le tas. – (sur le tas)
  • ils sont très agressifs devant un petit jeune qui avoue son homosexualité, à la limite ils peuvent se le payer. – (à la limite)
  • il n'a jamais été scolarisé, ses parents ne se sont pas du tout occupés de lui. Il est complètement paumé. – (être paumé)
  • ils sont pris en charge, il y a au moins quelqu'un qui n'est pas maghrébin comme eux, qui est français et qui fait le premier pas vers eux… – (faire le premier pas)
  • Si le mineur arrive à y trouver son plaisir, il va continuer et aller jusqu'au travestisme. – (travestisme)
  • un acte sexuel qu'on dit « contre-nature », mais qui, pour eux, n'est pas « contre-nature », parce qu'à la limite, on est en pleine puberté. – (à la limite)
  • Il faut dire aussi que sur le plan sexuel, à 10, 11 ou 12 ans, ce n'est grand-chose, qu'on joue à "touche-pipi" avec les petits garçons du quartier ou avec un monsieur, quelle différence ? – (partie de touche-pipi)
  • Vous savez, pour moi, ça a été une expérience bête et méchante, ça m'est arrivé, j'ai été hébergé par un copain – (bête et méchant)
  • il y a un tas de jeunes qui se prostituent. Rue Saint-Denis, je croise des minets qui n'ont pas 18 ans, il y a des gosses de 14-16 ans. – (minet)
  • Il existe deux bandes très célèbres, la bande de Montesson et la bande de Sartrouville-Houilles, qui sont des bandes de rockers. Enfin rockers très mitigé... ça veut jouer les rockers, mais on ne retrouve pas le véritable rocker comme à la Bastille. – (rocker)
  • Disons qu'on est rocker dans l'habillement et dans les comportements : on a une petite chaîne, bien sûr, avec laquelle on frappe un peu, mais ce sont surtout des bagarres de bandes, c'est moins agressif qu'à Paris. – (rocker)
  • Les combats sont assez violents, entre le groupe de Montesson et le groupe de Sartrouville. Quand ils se rencontrent, au supermarché de Sartrouville, ça se castagne. – (castagner)
  • le chef, c'est […] celui qui en impose le plus par la frime. Il faut essayer de l'égaler – (frime)
  • Quelquefois, le gamin va plus loin et dit : j'ai attrapé une chaude-pisse ou j'ai attrapé la chtouille, mais ça restera là. – (chtouille)
  • J'ai dit : j'habite à côté, je vais y aller. Ils m'ont pas cru. Embarqué au poste ! – (embarqué)
  • Ils m'ont dit : qu'est-ce que tu fais ? J'ai dit : je travaille, tout ça. – (tout ça)
  • Mohamed est algérien. Il a 17 ans, et il "tourne" avec Ali. Ils se font passer pour deux frères, mais ce sont des copains. – (tourner avec)
  • Mohamed vit en France depuis tout môme. – (môme)
  • il y en avait beaucoup qui venaient jouer sur les flips ou les babys. – (flip)
  • il y en avait beaucoup qui venaient jouer sur les flips ou les babys. – (baby)
  • c'est plus le type qui tourne autour du mec que le mec qui tourne autour du type. – (tourner autour de qqun)
  • c'est plus le type qui tourne autour du mec que le mec qui tourne autour du type. – (type)
  • c'est plus le type qui tourne autour du mec que le mec qui tourne autour du type. – (mec)
  • à force d'aller avec les types, il deviendra "fille à types", comme on dit. – (fille à types)
  • à force d'aller avec les types, il deviendra « fille à types », comme on dit. – (type)
  • Tu t'es fait attaquer par des loulous ? – (loulou)
  • Par exemple, un type ira voir un petit et lui dira : tu me suces, et tout. – (et tout)
  • En deux heures, il est allé avec trois types. Donc, il s'est fait un maximum de fric. – (aller avec un homme)
  • Tandis qu'avec des occasionnels, c'est rare qu'ils dorment avec, à la limite ils vont branler le type, mais le plus souvent, ils vont se faire sucer par le client et c'est tout. – (occasionnelle)
  • Et le garçon cherchait aussi des types pour son petit frère qui a 13 ans. Il y a Montparnasse, la salle de jeux, la piscine qui est sous le centre commercial. C'est très fliqué. – (fliqué)
  • Parce que les types qu'on y trouve sont des types jeunes, qui sont bien fringués, qui ont du fric et compagnie. – (et compagnie)
  • Pas du tout loubards. Pas des gamins qui traînent dans la rue. – (loubard)
  • Encore un truc important à dire : c'est que la grosse tête du « Point-Show » est, paraît-il, un type qui entretient un réseau d'enfants. – (grosse tête)
  • « Essayer [sic] un peu pour voir », et il me menace physiquement. – (67019)
  • il a tout expliqué au père d'Abdel qui l'a autorisé à foutre une trempe à Abdel. Et Abdel Malek s'est fait taper dessus à coups de poing. – (trempe)
  • il a tout expliqué au père d'Abdel qui l'a autorisé à foutre une trempe à Abdel. Et Abdel Malek s'est fait taper dessus à coups de poing. Là-dessus, on part, on attend une semaine, et une semaine plus tard, on y renvient – (50960)
  • On reprend en photo le type et tout le monde. Il s'en aperçoit. Il arrive avec d'autres gros bras. Je reste en retrait et je croyais que Thierry allait se faire casser la gueule. – (gros bras)
  • Il sait que s'il va sur une place pour rencontrer un Européen, draguer, lui faire visiter tel truc ou le voler, il se fera éjecter par d'autres mecs qui sont organisés. – (éjecter)
  • Ce sont les fugueurs qui se vieillissent […] Les occasionnels se vieillissent […] Ils truquent souvent leur âge. – (truquer)
  • Je suis parti sans rien, je n'avais pas un centime, et j'ai été au culot. […] Rien, rien, rien. J'avais aucun diplôme, rien du tout. Au culot ! – (culot)
  • Même quand j'étais petit, j'avais cinq ou six ans, je montrais déjà mon zizi à mes petits camarades – (zizi)
  • quand j'étais petit, j'avais cinq ou six ans, je montrais déjà mon zizi à mes petits camarades et… au collège, j'ai été viré parce que je faisais des partouzes dans les chiottes. Ah oui ! J'étais déjà très en avance. Le feu aux fesses !… – (avoir le feu aux fesses)
  • quand j'étais petit, j'avais cinq ou six ans, je montrais déjà mon zizi à mes petits camarades et… au collège, j'ai été viré parce que je faisais des partouzes dans les chiottes. Ah oui ! J'étais déjà très en avance. Le feu aux fesses !… – (viré)
  • quand j'étais petit, j'avais cinq ou six ans, je montrais déjà mon zizi à mes petits camarades et... au collège, j'ai été viré parce que je faisais des partouzes dans les chiottes. Ah oui ! J'étais déjà très en avance. Le feu aux fesses !... – (être très en avance)
  • je me suis dit : c'est quand même con de laisser passer une aubaine pareille. – (con)
  • j'avais rencontré un mec à Rochechouart, très bon genre. Très bonne famille, excellente éducation, blazer et tout. – (et tout)
  • j'avais pas d'argent, il fallait payer le train, je m'arrangeais. Je me faisais toujours 300 ou 400 francs, c'est-à-dire deux coups à 100 francs, à 200 francs. – (coup)
  • j'avais pas d'argent, il fallait payer le train, je m'arrangeais. Je me faisais toujours 300 ou 400 francs, c'est-à-dire deux coups à 100 francs, à 200 francs. […] Et puis je suis venu de plus en plus souvent à Paris. Donc money-money de plus en plus – (money-money)
  • Et moi, ça m'amusait ! Ça m'amusait comme un fou ! – (s'amuser comme une petite folle)
  • Ça me dérangeait pas du tout, et en plus, j'avais l'impression que c'était une insulte à mon milieu social, une insulte à tout ça. Et je me disais : ben, merde ! je les emmerde, tous, moi, je m'amuse beaucoup. – (je t'emmerde)
  • moi, je m'amuse beaucoup. Ils sont passés vraiment à côté de quelque chose. – (passer à côté)
  • Ça t'excitait d'être baisé à la queue leu leu ? -Ah, ça m'excitait comme un bandit. – (exciter comme un bandit)
  • Il y avait des saunas pas possibles, entre autres « Le Voltaire ». […] Il y a un premier étage avec des chambres crasseuses, des matelas dégueulasses. Et alors là, il y a la queue. – (pas possible)
  • un Arabe avait attendu pendant vingt, vingt-cinq minutes. Cinq ou six étaient passés devant lui. J'en ai eu marre. J'ai dit : bon, ça y est, c'est fini, j'en ai eu ma dose. – (avoir sa dose)
  • c'est jouissif, parce que le patron comprend pas. Y'a un mec qui va payer 35 francs pour venir au sauna se faire 250 francs ! – (se faire)
  • c'est jouissif, parce que le patron comprend pas. Y'a un mec qui va payer 35 francs pour venir au sauna se faire 250 francs ! – (jouissif)
  • –Et les petites annonces ? –Non, c'est très mauvais. C'est très mauvais parce que c'est du tout-venant. – (37996)
  • Et il faut surtout pas en faire trois [clients] par jour. […] Parce que d'abord, on se tue la santé. – (se tuer la santé)
  • J'ai beaucoup d'amis. J'ai [un prostitué homosexuel] un Jules en plus. –Permanent ? –Permanent, oui. – (Jules)
  • Les gens sont épatés, les gens sont époustouflés. – (épaté)
  • Chez les homosexuels, en général, on traîne trop, on est moyen, on glandouille. – (glandouiller)
  • Quand on est un monsieur tant soit peu bien, on ne peut plus traîner là, parce que tout Paris est là [à Saint-Germain]. – (Tout-Paris)
  • J'ai fait les portes cochères, mais ça c'est... c'était pour le plaisir. Clic, clac, on se promène, on se fait un sourire, t'as le temps ? – (clic, clac)
  • Ah oui, et il commence à me mettre la main au cul. Je peux toucher ? Oui, tu peux toucher. – (main au cul)
  • Si j't'y nique, c'est cent dinars. – (niquer)
  • Comment ils peuvent se faire coffrer ? Le type porte plainte ? – (coffrer)
  • Quand, à 40 ans, on commence à faire du squash, à se crever le cul quand on pourrait jouer au tennis – (se crever le cul)
  • Tu viens vers 10 heures et demie. OK ? C'est pas la peine que tu te fasses chier chez toi. – (faire chier)
  • si on s'intéresse à quelqu'un de riche, il faut surtout pas oublier qu'il est riche et pas lui en foutre plein la vue. – (en mettre plein la vue)
  • C'est des gens qui sont relax. D'abord, ils ont pris leur bain. Ils sont bien, ils vont dîner. – (relax)
  • Et tu t'habilles comment ? –Très bon genre. Blazer, cravate à rayures. –Pas de jeans ? –Jamais, les gens ont horreur de ça. – (bon genre)
  • Ou alors, on va à la campagne, on va... dans les bruyères. – (67027)
  • il faut sortir d'un milieu où l'on peut être surveillé. Il faut faire très attention, sinon on est donné. Et en plus, ma situation est très difficile parce que je me suis casé avec un des plus grands décorateurs. – (67028)
  • il faut sortir d'un milieu où l'on peut être surveillé. […] Et en plus, ma situation est très difficile parce que je me suis casé avec un des plus grands décorateurs. Je ne peux donc plus me permettre de me faire remarquer. Sinon, je saute. – (sauter)
  • vu que maintenant j'ai un pont d'or, j'ai plus besoin de ça. – (pont d'or)
  • Quand l'autre jouissait, il fermait les yeux en faisant han, han han. Moi, je mettais la main en dessous, j'avais le blanc d'oeuf et je m'en mettais sur le ventre. Oui, j'ai joui. – (han, han, han)
  • il lui dit : « Tiens, on va se défoncer un peu. Prends des cachets. » – (se défoncer)
  • il lui dit : « Tiens, on va se défoncer un peu. Prends des cachets. » Il prend des cachets, et à ce moment, il part dans un spasme pas possible. – (pas possible)
  • le mec de Dijon que j'aimais comme un fou. – (comme un fou)
  • Ah oui ! Je suis un mec pas possible ! Odieux, capricieux, difficile, emmerdant. – (emmerdant)
  • Ah oui ! Je suis un mec pas possible ! Odieux, capricieux, difficile, emmerdant. […] J'ai un caractère de chien. Mais en échange, je suis tellement gentil. – (caractère de chien)
  • 12, 13, 14 ans ? –Ils m'ennuient parce qu'ils savent pas faire grand-chose. C'est rare. On se branle, bon, c'est gentil de se branler, mais ça ne m'enchante pas. – (c'est bien gentil de)
  • En plus, quand on tombe sur un gamin, il s'accroche. – (s'accrocher)
  • Beau mec, 26 ans, très bien foutu, cherche garçon de moins de 20 ans, passif si possible. – (foutu)
  • Et le genre [de garçon] que tu aimes, c'est quoi ? –Le genre américain un peu chic, chouette, sport, sans problèmes… – (chouette)
  • les clients sont des types un peu en vue, il vaut mieux que ce soit des garçons qui fassent plutôt bon genre, qui présentent bien. – (67032)
  • les clients sont des types un peu en vue, il vaut mieux que ce soit des garçons qui fassent plutôt bon genre, qui présentent bien. – (présenter bien)
  • Elle m'a introduit là, elle était très en vue, c'était une très belle fille qui maintenant a 25 ans. – (67032)
  • il se trouve que j'ai une bonne tête, que je me débrouille pas mal en ce qui concerne les langes et la culture générale – (se débrouiller)
  • C'est le prince Fayçal, il a une bonne cinquante d'années et il est noyé dans le whisky […] il arrête pas de plaisanter, de raconter des histoires cochonnes, on doit lui passer des films pornographiques – (cochon)
  • C'est des gens, je les aime bien, mais ils m'embêtent. Souvent, très très souvent, à peu près tous les jours, j'ai envie de les emmerder. – (emmerder)
  • Il n'y en a pas qui sont tes favoris ? Que tu aimes beaucoup ou que tu trouves charmants ? –Oh oui, c'est sûr, sur le tas il y en a qui sont sympathiques, gentils – (dans le tas)
  • Puis des fois, celui qui a présenté le petit copain se fait shooter, il n'est pas payé – (se faire shooter)
  • avec le prince Kalife, et puis le secrétaire, qui est très beau, il est d'ailleurs trop bien monté pour moi, c'est très dur pour moi. Parce que quand tu as un magnum Perrier dans le slip… – (être bien monté)
  • des fois, je me présente complètement cradingue – (cradingue)
  • La dernière fois, j'étais complètement bourré, j'avais bu à peu près une bouteille de whisky dans la journée. Et puis encore quelques coupes de champagne… – (bourré)
  • J'avais pris un coup de soleil […] j'avais une insolation carrément, j'étais écrevisse. – (rouge comme une écrevisse)
  • En plus, j'avais fumé, j'étais un peu drogué. – (avoir fumé)
  • Je me drogue un peu, histoire de rigoler. – (histoire de)
  • Je me drogue un peu, histoire de rigoler. -À quoi ? -Hof, c'est pas bien méchant ; soit je prends un speed et un demi-pastis. – (67036)
  • Je me drogue un peu, histoire de rigoler. –À quoi ? –Hof, c'est pas bien méchant ; soit je prends un speed et un demi-pastis. C'est des calmants, des comprimés. On ne voit plus ses mains ! – (speed)
  • pas besoin d'aller au Pussy-cat, c'est une boîte de strip. – (strip)
  • Puis j'enlève mon slip, je descends l'escalier en courant, je suis arrivé presque au rez-de-chaussée, à la réception, puis tout d'un coup, heureusement, j'ai eu un tilt – (avoir un tilt)
  • tout le monde me courait après, ils étaient tous fin mûrs, complètement bourrés – (fin X)
  • tout le monde me courait après, ils étaient tous fin mûrs, complètement bourrés – (mûr)
  • D'abord le prince, quand il arrive à bander, c'est le pôle nord. Ou le pôle sud, c'est tout aussi loin. – (quand X, c'est le pôle nord)
  • je ne suis plus étudiant. J'ai arrêté l'année dernière, au mois de mai. Je me suis fait vider des cours, je ne supportais pas. – (vider)
  • j'ai inventé tous les prétextes, j'ai fait une syncope, je suis tombé dans les pommes – (dans les pommes)
  • Donc, ton premier ami, c'était un garçon ? –Non, un homme, carrément. C'était un petit jules, quoi. C'était un tatoué, il avait fait la marine. – (Jules)
  • J'ai eu des problèmes dingues avec mon frère. – (dingue)
  • Mon père allait voir des prostituées, et il a beaucoup grillé d'argent avec elles. Voilà, je récupère l'argent que mon père a grillé avec les prostituées – (griller de l'argent)
  • –Tu fais pas le tapin, sur les quais ? –Ça dépend. Tu sais, les jours où on est dans la merde. – (merde)
  • j'en prends un maximum, je les fais suer, je les fais dépenser leur argent et puis après je m'achète une discothèque. – (faire suer)
  • il y a ceux qui donnent 2000 francs par jour et il y a ceux qui essaient de rien me donner. Alors là, tu fouilles la suite de fond en comble, tu trouves des bijoux – (alors là)
  • C'est la loi de la jungle, hein. Parce que tu sais, il y a beaucoup d'Arabes qui sont très gentils, très corrects, mais la plupart c'est des salauds. – (loi de la jungle)
  • Quand je suis attaché, des fois j'arrête tout, j'envoie chier tout le monde. – (envoyer chier)
  • les suites arabes, ça a l'air de te laisser complètement froid. –Oui, je m'en fous complètement. – (37108)
  • De toute façon, on se fait jamais baiser tous les jours parce que les princes sont toujours pleins au whisky. – (plein)
  • les cuisiniers finissent à 10 heures, ils sortent, ils vont boire un verre à côté, on boit un verre plus loin, on fait la tournée des grands-ducs. – (tournée des grands-ducs)
  • j'ai eu peu à peu mon indépendance, j'ai jamais aimé que quelqu'un me mette le grappin dessus. – (mettre le grappin sur)
  • Il avait une trentaine d'années et il vivait chez une prostituée, il vivait un peu à ses crochets, mais enfin, ce n'était pas un maquereau. – (vivre aux crochets de)
  • moi, j'avais les nerfs un peu mal en point. Il faut dire que mon copain m'avait bien remonté la pendule, comme on dit. Il me fait : écoute, tu restes avec moi, y'a pas de problèmes, on reste ensemble. Quoi qu'il arrive, il ne peut pas nous empêcher – (remonter la pendule)
  • vivre sur le dos des autres, de temps en temps se faire payer à manger – (sur le dos de)
  • elle m'a tout de suite mis dans le sado-maso. […] elle avait un peu le matériel, c'est-à-dire les fouets, les menottes… Il y avait des gants avec des épingles, des aiguilles, des punaises, enfin tout ce qu'il faut pour faire mal, quoi. – (sado-maso)
  • j'ai quelqu'un qui voudrait faire mal à un jeune. Ça te fera un peu mal, serre les dents, ça fera 200 francs pour toi. – (serrer les dents)
  • Le type, il voulait se faire baiser. Eh bien, il a été marron sur toute la ligne, il a été baisé et tout, il a cru que c'était moi, c'était un godemichet. – (marron)
  • Le type, il voulait se faire baiser. Eh bien, il a été marron sur toute la ligne, il a été baisé et tout, il a cru que c'était moi, c'était un godemichet. – (godemiché)
  • Tout d'un coup, pouf, elle me demande un coup de main, j'y ai été. – (pouf)
  • Je lui ai dit : attends un moment, laisse-moi le temps de m'habituer. Il faut les prendre décontract. – (décontract)
  • Mon ami, ça faisait six mois qu'il travaillait plus, il vivait sur mon dos. – (sur le dos de)
  • Celui qui veut seulement un garçon, c'est l'homosexuel qui a des ronds, qui a un peu bu et qui veut s'offrir un gars. Alors là, il paie. – (rond)
  • –Tu allais draguer dans les boîtes ? les dancings ? –Moi, je préfère aller dans les bistrots qui sont comme ça il y a quatre bistrots aux Etuves, que ce soit n'importe qui, un jeune, ou un vieux, un moche – (comme ça)
  • –Tu allais draguer dans les boîtes ? les dancings ? –Moi, je préfère aller dans les bistrots qui sont comme ça – (boîte)
  • On met un disque, on discute un moment. Si on voit qu'on peut s'accorder, ben tiens, on va essayer de faire le premier pas. Si ça s'accorde pas, eh bien, on reste sur la discussion, et puis c'est tout. – (faire le premier pas)
  • tu as un style. Tu es en jeans, tu as un blouson de jean sur le peau, un médaillon… Tu es le genre très garçon… –Voilà, le genre Jules… C'est pas que je sois bagarreur, j'ai horreur des bagarres… – (Jules)
  • Ça t'arrive d'être emmerdé ? –Ça arrive, oui. Mais disons, on me cherche pas tellement des noises, parce qu'ils me connaissent un peu, je suis copain avec tout le monde pratiquement. – (chercher noise)
  • Ça t'arrive d'être emmerdé ? –Ça arrive, oui. Mais disons, on me cherche pas tellement des noises, parce qu'ils me connaissent un peu, je suis copain avec tout le monde pratiquement. – (copain)
  • Il m'arrive dessus, je me défends, même j'en foutrais plus. J'en prendrais peut-être aussi parce qu'il faut pas oublier, le type qui se bagarre, il en prend. – (en prendre)
  • je sortais dans le milieu. J'ai connu des filles qui faisaient la prostitution. De temps en temps, je leur donnais un coup de main. J'ai recommencé à Genève comme ça. -Tu tournes souvent avec des filles ? – (tourner avec)
  • –Et le tarif, c'est quoi ? –Ça dépend de tout. Ça dépend de la tête du client, ça dépend de ce qu'il veut, du nombre de personnes qu'il veut, on ne peut pas tarifer les prix. – (à la tête du client)
  • que ce soit n'importe qui, que ce soit un jeune, ou un vieux, un moche – (moche)
  • Pour 30 francs, je ferais même pas une pipe à quelqu'un. Exclu. – (exclu)
  • j'espère que tu seras assez large avec moi, tu me prends à l'improviste. – (large)
  • Il y en a beaucoup qui veulent pour la façade. […] il veut se montrer avec quelqu'un. Avec quelqu'un qui présente. – (60522)
  • Il y en a beaucoup qui veulent pour la façade. […] il veut se montrer avec quelqu'un. Avec quelqu'un qui présente. – (présenter)
  • –Et dans les hôtels de passe ? –Non, pour les hommes, c'est pas possible, on est toujours épinglé par la police. – (épinglé)
  • Les Arabes, personnellement, je les aime pas. […] ils sont très margoulins. Ils sont maquereaux et essayent de faire un coup tordu. Très souvent. – (margoulin)
  • La plupart des Arabes que j'ai connus, s'ils pouvaient se tirer avec le porte-monnaie, ils hésiteraient pas. – (se tirer)
  • tiens, s'il me donne 50 francs pour le taxi […] c'est qu'il doit en avoir. – (en avoir)
  • il voulait toujours me baiser. Quand on fait ça, il y a tellement de truquages. C'est la chose qui est la plus dure. Se faire baiser. Que le client ait l'impression de baiser. C'est la chose la plus dure à truquer. – (truquage)
  • il voulait toujours me baiser. Quand on fait ça, il y a tellement de truquages. C'est la chose qui est la plus dure. Se faire baiser. Que le client ait l'impression de baiser. C'est la chose la plus dure à truquer. – (truquer)
  • C'est la chose [baise] la plus dure à truquer. J'étais embêté quand j'ai vu qu'il voulait ça. J'ai essayé de truquer. J'ai pas eu le temps d'essayer qu'il avait déjà joui. Il était tellement excité. – (truquer)
  • Un type qui veut jouir, il faut le préparer avant, il faut le faire mijoter, c'est comme la cuisine. – (mijoter)
  • Qu'est-ce que tu truques exactement ? –En un mot, on peut à peu près tout truquer. Baiser et se faire baiser, c'est deux choses très dures à truqer. –Faire une pipe, c'est truquer ? –Non, ça, pas besoin de truquer. – (truquer)
  • Je joue l'ingénu. Je lui monte la pendule, il est embobiné. – (monter la pendule)
  • J'ai eu des voyeurs qui voulaient voir deux types baiser ensemble. – (voyeur)
  • Il y a des garçons que je connais qui vivent avec des filles ou qui sont mariés et qui sont un peu comme ça. Mais surtout il faut pas que leur femme le sache. – (comme ça)
  • il y en a deux-trois qui ont fait des clients chez moi, ils ont touché 200 à 300 francs, et ils ont ouvert leur gueule. Alors là, dès que j'ai su qui c'était, terminé. J'ai su qu'ils avaient parlé – (ouvrir la gueule)
  • il y en a deux-trois qui ont fait des clients chez moi, ils ont touché 200 à 300 francs, et ils ont ouvert leur gueule. […] J'ai su qu'ils avaient parlé : oui, de toute façon, toi tu fais le turf… – (turf)
  • –Ces gigolos [prostitués h. pr h.], ils sont maqués à ton avis ? –Oui, il y en a. J'ai des copains. Mais c'est parce qu'ils le veulent bien, c'est comme les filles. – (maqué)
  • la prostituée qui me dit qu'elle a son maquereau qui lui bouffe ses ronds, je lui dis : eh ben, c'est bien fait pour ta gueule. C'est qu'elle le veut bien. – (bouffer les ronds de)
  • la prostituée qui me dit qu'elle a son maquereau qui lui bouffe ses ronds, je lui dis : eh ben, c'est bien fait pour ta gueule. C'est qu'elle le veut bien. – (bien fait pour ta gueule)
  • –Et les travestis ? –Il y a très peu de travelos à Genève. Ils sont plus ou moins maqués. C'est leur Jules, leur ami, ils feraient n'importe quoi pour lui. Il n'y a pas de maquereaux. Il y a des gigolos, c'est tout. – (travelo)
  • –Et les travestis ? –Il y a très peu de travelos à Genève. Ils sont plus ou moins maqués. C'est leur Jules, leur ami, ils feraient n'importe quoi pour lui. Il n'y a pas de maquereaux. Il y a des gigolos, c'est tout. – (Jules)
  • –Et les travestis ? –Il y a très peu de travelos à Genève. Ils sont plus ou moins maqués. C'est leur Jules, leur ami, ils feraient n'importe quoi pour lui. Il n'y a pas de maquereaux. Il y a des gigolos, c'est tout. – (gigolo)
  • –Et les travestis ? –Il y a très peu de travelos à Genève. Ils sont plus ou moins maqués. C'est leur Jules, leur ami, ils feraient n'importe quoi pour lui. Il n'y a pas de maquereaux. Il y a des gigolos, c'est tout. – (maqué)
  • –On t'a déjà proposé de te maquer ? –Oui. Mais ça n'a pas marché. J'ai rencontré une fille […] Elle avait un Jules, elle lui donnait aussi de l'argent. Elle dit […] : je te trouve des clients et tu me donnes 50 balles par passe. Je dis : ah non, exclu – (se maquer)
  • –On t'a déjà proposé de te maquer ? –Oui. Mais ça n'a pas marché. J'ai rencontré une fille […] Elle avait un Jules, elle lui donnait aussi de l'argent. Elle dit […] : je te trouve des clients et tu me donnes 50 balles par passe. Je dis : ah non, exclu – (exclu)
  • J'ai rencontré une fille qui me faisait faire de temps en temps des clients. – (faire un homme)
  • Je lui ai expliqué en gros la vie que j'ai eu, il m'a dit dit : je ne veux pas en entendre parler. – (68181)
  • Je lui ai expliqué en gros la vie que j'ai eu, il m'a dit dit : je ne veux pas en entendre parler. – (en gros)
  • Pour lui, si je couche avec quelqu'un, je le trompe. –Pour lui, mais pas pour toi ? –Pour moi, non, parce que si je fais un client dans deux heures de temps, moi, j'ai pas l'impression de l'avoir trompé. – (coucher)
  • Pour lui, si je couche avec quelqu'un, je le trompe. –Pour lui, mais pas pour toi ? –Pour moi, non, parce que si je fais un client dans deux heures de temps, moi, j'ai pas l'impression de l'avoir trompé. – (X de temps)
  • Je l'aime beaucoup, je ne veux pas lui faire un coup. – (coup)
  • Si par hasard je le fais, je lui dirai de manière à ce que je puisse tirer mes pions du jeu facilement, faire comprendre. – (68472)
  • ce qui me fait bander, c'est le billet au bout. – (au bout)
  • Disons que je me mets dans la peau du personnage. […] Je me mets en condition […] je serai qu'une image, qu'une façade […] –Tu dis : je joue le personnage du prostitué. – (dans la peau du personnage)
  • Je [prostitué h.] joue sur le sado-maso, disons le Jules, si je vois que le type cherche les petits pois... – (chercher les petits pois)
  • il y a aussi un complicité avec le patron ou le barman ? –Pas du tout, c'est les pires putes, ça. Eux, ce qui les intéresse, c'est vendre un whisky, vendre n'importe quoi, c'est faire marcher la caisse. – (faire marcher la caisse)
  • Un type qui vient à Genève, s'il offre un verre à une fille à champagne, il sait qu'il la baisera pas, mais c'est qu'il a quand même de l'argent. Alors, elle peut lui proposer une copine ou des endroits. – (fille à champagne)
  • –Le projet serait de te mettre avec elle ? –Ah oui […] Le projet c'est de monter quelque chose ensemble. – (se mettre avec)
  • JH 19 ans cherche mec monstrueux (bite + 30 cm) pour le branler, donnerait 10 francs à chaque fois qu'il jouira. Je compte qu'il jouisse fort au moins trois fois, donc 30 francs pour lui. – (bite)
  • 35 ans, très bien physiquement, aisé et compréhensif, désire rencontrer minet mignon maxi 18-19 ans – (minet)
  • 35 ans, très bien physiquement, aisé et compréhensif, désire rencontrer minet mignon maxi 18-19 ans – (maxi)
  • jeune motard 25 ans sur 750 Honda homo viril et sympa désire rencontrer petit éphèbe 14-17 ans maxi pour amitié profonde et sorties – (homo)
  • masseur expérimenté propose à toute personne désirant jouir dans toutes les parties de son corps séances de relaxation, massages euphorisants complets à prix Libé – (Libé)
  • mec 42 ans pas trop mal sympa situation moyenne mais pouvant recevoir – (pas mal)
  • Alors, tu as reçu beaucoup de lettres ? –Une montagne ! – (une montagne)
  • Je voudrais trouver quelqu'un qui puisse financer le centre, en partie. Pour l'instant, je tire sur les ficelles à droite et à gauche. – (68479)
  • À Monaco, c'était une vieille « berdelle ». C'est du patois de chez moi, ça. De Picardie. C'est-à-dire le gars moche, qui est obligé de payer pour avoir du plaisir, sinon il trouve pas. Obèse – (68480)
  • J'ai fait le con. Le mec, il me finançait entièrement mon centre de remise en forme. Entièrement ! Je me suis pointé avec des copains. J'ai voulu gagner le maximum d'argent et je me suis planté. – (con)
  • Soit-disant qu'il vit avec une fille… Mais dans ce milieu-là… mythomanie, fabulation… – (68242)
  • La plupart des prostitués que j'ai pu rencontrer, tout l'argent qu'ils peuvent gagner ils le claquent, parfois c'est assez mirobolant – (claquer)
  • La plupart des prostitués que j'ai pu rencontrer, tout l'argent qu'ils peuvent gagner ils le claquent, parfois c'est assez mirobolant, j'ai rencontré un type qui faisait 3000 à 4000 francs pour un week-end – (mirobolant)
  • On peut plus s'en sortir […] On est pris dans l'engrenage – (être pris dans l'engrenage)
  • Il faut être sans scrupules, il faut se foutre de tout. – (se foutre de)
  • j'ai fréquenté des filles. Il y a pas longtemps que j'ai viré de bord. C'est une fille qui m'a fait connaître un mec. – (virer de bord)
  • Mais, eux, sont prêts à baiser ? –Oui, ils vont jusqu'au bout. Avec n'importe qui. – (aller jusqu'au bout)
  • dans toutes les revues homos, c'est ça que je marque. « Secrétaire particulier », « collaborateur », « homme de confiance », « confident »… – (homo)
  • Avec lui, j'ai fait une branlette. Ça s'arrêtait là, pas de baisage, il voulait pas. – (branlette)
  • Avec lui, j'ai fait une branlette. Ça s'arrêtait là, pas de baisage, il voulait pas. – (baisage)
  • Il aurait été vieux, tu t'en foutais ? –Oui. Du moment qu'il me paie. – (68483)
  • Pour faire toutes ces choses-là, il faut que je sois un peu parti. L'alcool, whisky ou vodka, poppers ou hasch. – (parti)
  • Pour faire toutes ces choses-là, il faut que je sois un peu parti. L'alcool, whisky ou vodka, poppers ou hasch. – (hasch)
  • Eh bien, comme ça, jean bien serré-petit blouson, quand je fais du stop, eh bien, une fois sur trois, je tombe sur un mec comme ça. – (comme ça)
  • Il me dit : tu es bisexuel ? […] Je lui dis : oui, je [prostitué homosex.] suis bisexuel, parce que j'ai pas voulu m'afficher. – (s'afficher)
  • J'ai quasiment tout fait avec lui. Le courant magnétique passait... – (le courant magnétique passe)
  • Oh ! une fois, je me suis fait racoler par un gars de 12 ans. – (racoler)
  • Si tu veux, viens dans les bosquets, tu me baiseras. Je suis resté tout con. – (rester tout con)
  • Je suis allé dans un bosquet et je l'ai baisé. Ça rentrait tout seul. À 12 ans, c'est incroyable, ça aurait pu lui faire mal. – (68486)
  • Dernièrement, suite à une annonce-Libé, je corresponds avec un CRS. Moi qui suis sensible à l'uniforme ! – (Libé)
  • Un CRS ! Moi qui en rêvais depuis longtemps… […] Mais le mec, il se fait baiser. Il m'a dit : je suis plus passif qu'actif. – (passif)
  • Un CRS ! Moi qui en rêvais depuis longtemps… […] Mais le mec, il se fait baiser. Il m'a dit : je suis plus passif qu'actif. – (actif)
  • Il avait un côté excitant, mais il portait des lunettes et je suis allergique aux lunettes. – (être allergique à)
  • Je suis tombé aussi sur un mec comme ça aux Champs-Élysées, au temps où il y avait la tasse derrière l'Élysée, à côté du théâtre. Le mec super-viril […] Il a fallu que j'urine dans la bouche aussi. – (tasse)
  • Le mec super-viril, les lunettes noires, le loulou rocker. – (loulou)
  • Jean-Jacques a 21 ans. Il a atterri au drugstore Publicis vers 16 ans. Et tapiné, comme ça, à droite, à gauche. – (atterrir)
  • Aujourd'hui, il vit très loin, dans une baraque perdue de haute Ardèche. Il a tout balancé. La shooteuse, le deal, les pipes et la frime. – (shooteuse)
  • Aujourd'hui, il vit très loin, dans une baraque perdue de haute Ardèche. Il a tout balancé. La shooteuse, le deal, les pipes et la frime. – (frime)
  • Aujourd'hui, il vit très loin, dans une baraque perdue de haute Ardèche. Il a tout balancé. La shooteuse, le deal, les pipes et la frime. – (balancer)
  • J'avais beaucoup de problèmes, côté avenir. J'allais de bahut en bahut, d'orientation en orientation – (66700)
  • J'avais beaucoup de problèmes, côté avenir. J'allais de bahut en bahut, d'orientation en orientation – (bahut)
  • Et puis, l'homosexualité... chez un adolescent, ça travaille vachement. – (46536)
  • Et tu es homosexuel ? –Oui, à fond. – (à fond)
  • J'avais commencé l'apprentissage dans l'imprimerie. Dès la première heure du boulot dans cette boîte, j'ai vu que je n'avais rien à faire là-dedans. – (boîte)
  • J'avais aucune idée des tarifs. Je ne savais pas ce qu'il fallait faire au plumard, avec le micheton. – (au plumard)
  • J'avais aucune idée des tarifs. Je [prostitué] ne savais pas ce qu'il fallait faire au plumard, avec le micheton. – (micheton)
  • Je ne savais pas comment le racoler, comment reconnaître les michetons. – (racoler)
  • Je ne savais pas comment le racoler, comment reconnaître les michetons. Alors, de là à aborder un collègue pour lui demander de me mettre au parfum, ça me paraissait un peu gros – (au parfum)
  • Je ne savais pas comment le racoler, comment reconnaître les michetons. Alors, de là à aborder un collègue pour lui demander de me mettre au parfum, ça me paraissait un peu gros – (gros)
  • Un type de 30-35 ans, petites lunettes, le type parfait du micheton. Le type mal baisé, mal baisant, seul, triste, qui m'accoste. – (micheton)
  • Un type de 30-35 ans, petites lunettes, le type parfait du micheton. Le type mal baisé, mal baisant, seul, triste, qui m'accoste. Je me dis : mon coco, faut te jeter à l'eau. C'est un client éventuel. – (coco)
  • Un type de 30-35 ans, petites lunettes, le type parfait du micheton. Le type mal baisé, mal baisant, seul, triste, qui m'accoste. Je me dis : mon coco, faut te jeter à l'eau. C'est un client éventuel. – (se jeter à l'eau)
  • La patronne, Madame Yvette, avait le physique d'une patronne d'hôtel, une poitrine généreuse, des cheveux en cascade, une voix de poissarde. C'était vraiment du folklore. – (68489)
  • –Tu n'avais pas parlé de fric avant ? –Non, mais le gars était dans le coup, il savait. Il se doutait que j'étais rue de Rennes pour ça. – (dans le coup)
  • Le type au plumard s'est avéré d'une douceur, d'une tranquillité… Aucun problème. Une passe vite faite. – (au plumard)
  • –Mais tu étais passif ou actif, comme on dit ? –En général, être passif, c'est se faire prendre par le client […] – (passif)
  • Alors, une bonne pipe ou une bonne caresse bien appliquée, ça expédie le type en un quart d'heure – (expédier)
  • je fréquentais de moins en moins le quartier. C'est à l'époque aussi où le quartier Saint-Germain a commencé à être fliqué. C'était intenable. Se faire ramasser, avoir un PV de 150 francs tous les soirs et passer une heure à trois heures de garde à vue – (fliqué)
  • Ça se passait comment, la garde à vue ? –Tu étais assis sur un banc avec d'autres tapins à poireauter, à fumer cigarette sur cigarette. – (poireauter)
  • quand je faisais deux, trois clients par soir, j'étais content, j'allais me compter. […] 4 à 500 francs. J'ai jamais fait de grosses comptées. – (comptée)
  • Ils savent qu'il y aura un intermédiaire qui va se sucrer au passage, mais ils aurant un garçon dont ils sont sûrs au niveau hygiène, mentale et physique. – (se sucrer)
  • probablement un ancien fonctionnaire de je ne sais pas quel ministère. Sado-masochiste comme c'est pas permis, gentil comme tout, mais une drôle d'affaire, ce type… – (comme c'est pas permis)
  • probablement un ancien fonctionnaire de je ne sais pas quel ministère. Sado-masochiste comme c'est pas permis, gentil comme tout, mais une drôle d'affaire, ce type… – (X comme tout)
  • je l'ai rencontré là, pour me faire fouetter les fesses. C'était pas toujours très drôle parce qu'il avait la main lourde. – (avoir la main lourde)
  • J'espère que tu feras pas les ratons. […] Parce qu'ils ont des maladies, parce que c'est dégueulasse, parce qu'ils paient pas, parce qu'ils vont te baiser systématiquement. – (raton)
  • Chaque fois, ça a été un cirque pour pas se faire sauter. – (cirque)
  • Toutes ces vitrines, ces magasins que tu connais par coeur. Au carrefour de la Croix-Rouge, même jusqu'à la rue de Grenelle, je connais toutes les vitrines. – (65904)
  • d'autres qui s'accrochent à une petite vie pépère. Au couple. – (pépère)
  • Ils comptaient s'installer par la suite en ramassant du fric ou ils craquaient tout tout de suite ? – (craquer)
  • le petit ami qu'on entretient quelquefois, alors ça, c'est l'aspect proxo du métier qui n'est pas du tout négligeable. – (proxo)
  • les gars qui avaient 4-5 ans de profession dans le quartier me saoulaient… La nostalgie : « Ah ! Saint-Germain, c'est plus comme avant […] » – (saouler)
  • Ce qui a esquinté le quartier, c'est vrai, c'est l'arrivée de jeunes mecs sans scrupules, très souvent nord-africains – (esquinter)
  • Ce qui a esquinté le quartier, c'est vrai, c'est l'arrivée de jeunes mecs sans scrupules, très souvent nord-africains, et beaucoup de petits loubards. – (loubard)
  • Mais cette nostalgie, à la fin, c'était saoulant. – (saoulant)
  • Maintenant, je fais moins de fric, mais il y a cinq ans, qu'est-ce que c'était ! – (fric)
  • C'était la grande peur de l'époque, me faire ramasser par les flics. Parce que je le savais, on m'avait dit : ils t'emmènent chez tes parents et les mettent au parfum. – (ramasser)
  • Est-ce que tu avais des contacts avec les autres types du quartier, qui allaient au-delà de bonjour, bonsoir ? – (bonjour bonsoir)
  • tu as le garçon qui met de l'argent de côté pour son futur commerce – (64933)
  • Qui considère que le shit et les acides, c'est de la saloperie. – (saloperie)
  • qui sort régulièrement, qui s'amuse, mais a une vie très rangée. – (rangé)
  • j'étais un drogué de Saint-Germain, je fumais pas mal. Les joints, c'était pour les loisirs. – (fumer)
  • Quand j'arrivais à Saint-Germain après avoir fumé un joint, je ne pouvais pas rester à Saint-Germain, par contre l'héroïne, c'était fabuleux pour ça. C'est la défonce qui convient admirablement à ce métier. – (défonce)
  • j'étais branché avec des jeunes qui habitaient près du Luxembourg, dans un grand appartement. – (être branché avec)
  • Bourrés de fric, héritage et compagnie. – (bourré)
  • Bourrés de fric, héritage et compagnie. Qui se défonçaient comme des bêtes, qui savaient pas quoi foutre de leur vie. – (comme des bêtes)
  • Je suis arrivé dans ce milieu avec deux-trois copains. On était des pédés, des prostitués, c'était tout beau, tout nouveau pour eux. – (tout nouveau, tout beau)
  • À l'époque, ils vendaient uniquement des herbes et du shit. – (herbe)
  • j'ai rencontré une nana dans le quartier, une fille qui dealait de l'héroïne, du brown, qui partait régulièrement à Amsterdam. – (brown-sugar)
  • Je me suis aperçu qu'autour de moi, tout le monde s'accrochait. – (accrocher)
  • Pendant deux semaines, je me faisais un fixe ou deux par jour, puis j'arrêtais – (fix)
  • Beaucoup de garçons arrivent, commencent à michetonner en garçon et petit à petit, se transforment. – (michetonner)
  • L'attrait du Bois de Boulogne : cinq heures de boulot, 1500 francs dans le sac à main. Ça les attire comme des mouches. – (attirer comme des mouches)
  • Si tu tiens compte que tu [le prostitué] prends des risques d'hygiène, de délinquance, d'agression et de flicage, il faut quand même faire une brique par mois pour ça vaille la peine. – (flicage)
  • J'ai échappé, grâce à Saint-Germain, à une existence banlieusarde. – (banlieusard)
  • je fréquentais les gars de la rive gauche qui passaient leur temps avec la shooteuse dans le bras. – (shooteuse)
  • payer leur loyer faramineux. – (faramineux)
  • –Tu as une voix très... –Très féminine. –Tu ne t'es jamais fait hormoner ? –Non. Je ne veux pas. – (se faire hormoner)
  • j'ai essayé de le défendre. Ils étaient à deux contre lui avec la matraque et c'est moi qui ai tout pris. – (68189)
  • C'est ma tante qui travaillait à Pigalle ! Elle travaille encore. –Et c'est elle qui t'a mis sur le carreau ? –Oui. À l'époque, ça travaillait mieux que maintenant. – (mettre sur le carreau)
  • Ils débutent. Il y a les petits Arabes. Ils cassent les prix. – (casser les prix)
  • Il y a une semaine que j'ai déménagé. Parce qu'il faut que j'arrête la passe. –Pourquoi ? –Parce que c'est pas une vie. –Tu en as marre ? –Oui. – (ce n'est pas une vie !)
  • Les macs, ça n'existe plus. Ça existe pour les femmes mais ça n'existe pas pour les hommes. Celui qui se fait maquer, c'est qu'il le veut. – (mac)
  • Les macs, ça n'existe plus. Ça existe pour les femmes mais ça n'existe pas pour les hommes. Celui qui se fait maquer, c'est qu'il le veut. – (se maquer)
  • je me suis piqué devant les gens. Si les gens sont pas contents, c'est pareil. Une fois que j'ai ma dose, je reconnais plus les gens. – (si tu n'es pas content, c'est pareil)
  • quand ils ne sont pas contents, je leur casse la gueule ! –Tu n'as que des rapports de cassage de gueule et de règlements de comptes ? – (cassage de gueule)
  • quand ils ne sont pas contents, je leur casse la gueule ! –Tu n'as que des rapports de cassage de gueule et de règlements de comptes ? –Même pas. Mais je me laisse pas piétiner. – (68497)
  • Faut faire son coin, et puis c'est tout. –Pour faire son coin, c'est dur ? –Au début, c'est dur – (coin)
  • La plupart, c'est des tapettes. J'ai vu des petits mecs qui faisaient les durs, et puis quand ils sont au lit, ils tournent le dos… – (tapette)
  • La plupart, c'est des tapettes. J'ai vu des petits mecs qui faisaient les durs, et puis quand ils sont au lit, ils tournent le dos... – (petit mec)
  • Moi je les baise jamais. –Jamais ? –Ils sucent, c'est tout. –C'est tout ? Tu te fais pas baiser non plus ? –Non, je les arnaque. Me faire baiser, c'est rare. Quand on fait le tapin, écoute, il faut être très malin. – (arnaquer)
  • Oui, à 3 heures du matin, j'arrête. –C'est crevant ? –C'est très crevant. Surtout l'hiver quand il fait froid en plus. – (crevant)
  • Ma tante, elle avait le bras long. Elle avait « le poignet » avec les flics, parce qu'elle allait avec un commissaire à cette époque. C'est pour ça que j'avais pas d'histoires. – (68499)
  • J'ai des copains qui sont en prison […] Je les assiste même. J'envoie un mandat tous les quinze jours. Mais je les laisse pas tomber. – (assister)
  • Si je tombe ils seront les premiers à m'aider. –Pourquoi tu tomberais ? […] Tu tomberais pour quoi ? –Une accusation. Un client qui se fait voler le portefeuille, il peut très bien dire que c'est moi. – (tomber)
  • Est-ce qu'il y a beaucoup d'indics à ton avis ? Qui ont des arrangements avec les condés pour rester sur place ? – (condé)
  • Si on lui dit pas qu'on est travesti on peut le faire au bidon, mais moi, les clients, je les fais pas au bidon. Je préfère dire que je suis un travesti. […] Je veux pas me faire peloter et que ça finisse en bagarre. – (bidon)
  • J'ai pu toucher trois bons toxiques dans une journée, du même docteur ! […] Je l'ai fait faire cinq fois le bon toxique. Il y a des pharmacies qui donnent. Mais elles donnent pas deux fois dans la journée. – (bon toxique)
  • C'est tous les sept jours un bon toxique. Mais on a plusieurs docteurs. – (bon toxique)
  • –Et ça marche ? –Bien sûr, ça marche. Je l'ai fait plusieurs fois. – (68437)
  • des fois je cache des ampoules partout, je les trouve pas et je cherche partout. L'autre fois, elle était cachée là-dedans, dans le truc de gaz, faut le faire ! – (faut le faire !)
  • des fois je cache des ampoules partout, je les trouve pas et je cherche partout. L'autre fois, elle était cachée là-dedans, dans le truc de gaz, faut le faire ! – (l'autre matin)
  • Et que je te cogne sur la tête avec les poings : où elles sont mes ampoules ? Et vas-y que je te cherchais. – (et vas-y que)
  • Et que je te cogne sur la tête avec les poings : où elles sont mes ampoules ? Et vas-y que je te cherchais. – (68501)
  • Il est arrivé à Paris à 19 ans après avoir fait un an à l'IEP de Grenoble (« Sciences-Po, quoi ») Et puis, il a tout laissé tomber. – (Sciences Po)
  • Il est arrivé à Paris à 19 ans après avoir fait un an à l'IEP de Grenoble (« Sciences-Po, quoi ») Et puis, il a tout laissé tomber. – (laisser tomber)
  • à Paris à 19 ans après avoir fait un an à l'IEP de Grenoble (« Sciences-Po, quoi ») Et puis, il a tout laissé tomber. Il a commencé à zoner un peu, à distribuer des prospectus et à faire des passes. Il a cherché aussi du côté des cafés pour dames seules. – (zoner)
  • Il a cherché aussi du côté des cafés pour dames seules. Mais sans insister. « Parce que, là, dit-il, y'a pas trop moyen de tricher, et quand on a un bandage qui à tout moment peut être problématique… » – (bandage)
  • Profession du père : « nez ». Il crée des formules de parfums, et vit entre Genève et Tokyo. – (nez)
  • Quand je suis arrivé à Saint-Germain, vu que j'étais zonard, j'étais en loques, pas rasé, très cradingue. – (zonard)
  • Quand je suis arrivé à Saint-Germain, vu que j'étais zonard, j'étais en loques, pas rasé, très cradingue. – (cradingue)
  • Quand je suis arrivé à Saint-Germain, vu que j'étais zonard, j'étais en loques, pas rasé, très cradingue. – (loque)
  • Parce que si un mec à Saint-Germain va à moins de 100 francs, ça se sait. Il aura des ennuis avec les autres. Ça se passera mal, parce qu'il casse le boulot. – (casser le boulot)
  • 100 francs, pour une pipe ? –Oui, une pipe. Pour l'enculage, il faut bien 150. Si ça se prolonge un peu, c'est 300. Si ça dure une heure. – (enculage)
  • Rue Sainte-Anne, c'est pas pareil. J'ai [un prostitué] jamais pu m'installer. […] je sais pas, les mecs étaient plus braques, c'est tout. – (braque)
  • on faisait ça au poker. Si je paumais, je devais faire un certain truc, et j'avais le choix entre me faire battre comme tu dis et l'inverse aussi. – (paumer)
  • Quand j'avais fait deux passes, je décrochais. – (décrocher)
  • La première fois que j'ai mis les pieds, au Sept, j'ai été pris par le colback, on a exigé la carte… – (colback)
  • ça arrive souvent que le mec, après la passe, t'emmène en boîte ou au restau. – (resto)
  • J'étais sur la plage, il y a un mec qui est passé en mob. – (mob)
  • La morphine, c'était lié au tapin ? –Non, pas du tout, non. Ah ! encore que... Je me morphais avec un mec que j'avais connu comme ça aussi... – (se morpher)
  • La morphine, c'était lié au tapin ? –Non, pas du tout, non. Ah ! encore que... Je me morphais avec un mec que j'avais connu comme ça aussi... – (68507)
  • il y a des mecs qui ont essayé de te maquer ? –Oui […] Les premiers soirs que j'y étais, il y a un petit loubard qui a essayé de me faire chier sur ce thème-là […] –Il t'a proposé quoi ? De te protéger ? –Oui […] il me proposait ses loyaux services. – (maquer)
  • Tu t'es déjà fait embarquer ? –Très souvent, oui, au poste avec PV et tout. – (embarquer)
  • Il y a des mecs qui planifient complètement. Je m'achèterai un restau des trucs comme ça. Alors j'aurais trouvé ça invivable, surtout qu'un restau, c'est pas tellement bandant. – (bandant)
  • tu as passé des petites annonces dans Libé ? –Oui, oui. J'ai trouvé un psy comme ça. Je suis en analyse avec un mec que j'ai connu par une annonce. – (psy)
  • Tu peux te faire voler ton temps, bosser plus que quarante heures pour des clopinettes, du moment qu'on ne te touche pas le bout du zizi, ça va, tu t'es pas fait enculer… – (enculer, clopinettes)
  • pour accepter de se faire prendre quarante heures ou plus par semaine, il faut quand même avoir le moral. – (avoir le moral)
  • un seul travelo à Saint-Germain et qui s'est fait virer. Oui, parce qu'il y a toute une partie des mecs à Saint-Germain qui sont assez virils, phallos, etc. – (phallo)
  • Ils sont tellement flippés par le fait que les Mercédès ne passent plus, qu'ils veulent pas de mecs cradingues, ils veulent pas les loubards – (flippé)
  • Et puis, il y avait une trouille chez certains qui m'avait fait marrer, c'était que je sois un braqueur. – (se marrer)
  • Cette expérience de baise tous azimuts, et complètement émiettée, est-ce que ça a eu une incidence […] dans ton comportement général ? – (dans tous les azimuts)
  • J'ai toujours eu ce sentiment que tout vaut pareil. Derrière la diversité et le bariolage, c'est toujours la même merde. – (merde)
  • T'as jamais truqué, pas au sens de mettre en l'air le mec, mais truqué au sens de faire croire que tu jouis, que tu prends du plaisir, etc. – (truquer)
  • T'as jamais truqué, pas au sens de mettre en l'air le mec, mais truqué au sens de faire croire que tu jouis, que tu prends du plaisir, etc. – (mettre en l'air)
  • T'as jamais truqué, pas au sens de mettre en l'air le mec, mais truqué au sens de faire croire que tu jouis, que tu prends du plaisir, etc. – (truquer)
  • Tous les mecs font semblant. –C'est le métier, quoi. – (X, quoi !)
  • Si tu mets à part le deal, les casses ou les trucs comme ça, il y a pas beaucoup de moyens pour rapporter du fric en très peu de temps. – (deal)
  • Si tu mets à part le deal, les casses ou les trucs comme ça, il y a pas beaucoup de moyens pour rapporter du fric en très peu de temps. – (truc)
  • Et, puis, l'impression de vendre du vent [prostitution et sexualité simulée]… on se croirait presque malins. – (du vent)
  • J'avais tout pour être heureux, et pourtant je m'emmerdais. – (emmerder)
  • Je voulais tellement pour moi et les autres que, finalement, je ne construisais rien. Une vraie masturbation intellectuelle. – (masturbation intellectuelle)
  • J'étais mal dans ma peau et pourtant, je me croyais parfait. – (mal dans sa peau)
  • arborant des cravates clubs et des bagages à mon chiffre, des sacs de voyage remplis de raquettes de tennis et habillé par les grands couturiers. Eh bien, je m'emmerdais dans mes baskets. Il fallait que ça saute un peu. – (s'emmerder dans ses baskets)
  • J'étais trop bon, donc trop con. – (trop bon, trop con)
  • J'étais beau à bander – (à bander)
  • C'est fou ce que les choses ont changé – (fou)
  • Et même, à remonter ensemble la rue de Rennes, il me désignait les petits tapins qu'il reconnaissait. – (tapin)
  • Une drôle de mouise. Plus de boulot, plus de domicile. De là à replonger, le pas n'était pas bien grand. – (replonger)
  • Une drôle de mouise. Plus de boulot, plus de domicile. De là à replonger, le pas n'était pas bien grand. – (de X à Y il n'y a qu'un pas)
  • Je fréquente les endroits pour la drague qui sont les plus au ras du sol. C'est-à-dire la gare du Nord, Pigalle et Anvers. – (au ras du sol)
  • dans les WC publics […] Il y autant de filles que de garçons qui sont là. Tu en as un grand nombre qui sont des truqueurs, des truqueurs à fond et qui sont là pour casser la gueule aux mecs qui montent. Casser la gueule et prendre le portefeuille – (truqueur)
  • Il y en a d'autres [truqueurs] qui font du chantage, qui arrivent à prendre les papiers et à faire chanter. – (chantage)
  • Il y en a d'autres [truqueurs] qui font du chantage, qui arrivent à prendre les papiers et à faire chanter. – (faire chanter)
  • Alors, les tarifs, il faut marchander, c'est ce qui est un peu dégueulasse, ça fait marchand de tapis. J'aime pas marchander. – (marchand de tapis)
  • Allez, soit gentil mon biquet, tu pourrais pas me donner 30 francs ou 100 francs de plus – (mon biquet)
  • un gamin que j'ai dragué dans une tasse, à Anvers, en face de l'ancien cinéma Palais-Rochechouart. – (tasse)
  • il y avait un WC commun. On a fait ça là, et quand il m'a dit son âge, j'ai eu peur, je le croyais pas si jeune. – (faire ça)
  • J'ai passé plusieurs fois nuits à Saint-Sulpice. Il m'est arrivé plusieurs fois de me faire ramasser. Je suis connu comme étant pédé ici. J'ai passé des nuits au « quart du 10e » – (ramasser)
  • J'ai passé plusieurs fois nuits à Saint-Sulpice. Il m'est arrivé plusieurs fois de me faire ramasser. Je suis connu comme étant pédé ici. J'ai passé des nuits au « quart du 10e » – (quart)
  • Là, c'est vraiment à la va-vite. C'est la pipe, c'est peut-être l'enfilade, j'en sais rien – (enfilade)
  • Les tarifs, on peut descendre facile, y a plus beaucoup d'argent, les gars en ont besoin. – (facile)
  • Y'a pas mal de voyous, des gars mauvais. Des gars qui font des agressions le soir, des agressions de vieux. Chaque fois que je suis monté avec ceux-là, au lit : des madeleines. Des gars qui fondent. – (voyou)
  • Des rockers, par exemple. Ils fondent sous les caresses et ils en veulent. Ils veulent qu'on leur fasse des pipes, ils veulent baiser, ils veulent enculer. Ils acceptent pas tellement d'être enculés, mais si on insiste un peu, ils finissent par accepter. – (rocker)
  • Aux Tuileries […] Une fois, je me suis fait pointer avec des couteaux, j'ai failli me faire étriper. – (se faire pointer avec des couteaux)
  • C'est la dernière lettre que je t'écris, je vais me foutre en l'air… – (foutre en l'air)
  • Ça marche pas toujours, parce que le gigolo, c'est des fois le professionnel très poussé qui en a rien à foutre des caresses, rien à foutre de l'affection, rien à foutre de l'amitié, il veut gagner du pognon, c'est tout. – (foutre)
  • J'ai eu des amis et ça a cassé. Le jour où ils ont appris que j'étais pédé, ça a cassé – (casser)
  • J'aime bien le loubard. Le mec qui a une cicatrice, une petite imperfection, des fois, ça me fait bander. Mais le mec super-viril, super-rouleur, musclé et tout, alors non. […] au lit, ça vaut rien. – (rouleur)
  • J'aime bien le loubard. Le mec qui a une cicatrice, une petite imperfection, des fois, ça me fait bander. Mais le mec super-viril, super-rouleur, musclé et tout, alors non. […] au lit, ça vaut rien. – (au lit)
  • Le mec qui bande pas, j'aimerais qu'il me prévienne d'avance. J'ai 15 sacs, je lui donne parce que je suis correct, c'est conclu, c'est conclu… – (sac)
  • Le type ne peut pas savoir que je suis peut-être en train de bouffer mon mois de juillet ou mon mois d'août, que je vis d'emprunts, que je suis au bord de la faillite – (bouffer)
  • Il voit qu'une chose, c'est que je peux lui donner ses 15 sacs, que je peux lui payer un gueuleton au bistrot du Port-Notre-Dame – (gueuleton)
  • Il y a une part de frime chez moi, quand je sors quelqu'un. Mais je frime pas pour frimer. – (frime)
  • Tu sors un type de Saint-Germain, il s'en fiche. Il se fait 300 francs par passe, il va manger au Vieux-Casque, il s'en fiche. Mais […] un gagne-petit de la prostitution […] ça lui fait plaisir. – (gagne-petit)
  • C'était pas un loubard. Il était habillé potablement, il travaille pas, il fait croire à ses parents qu'il travaille. Enfin, très gentil. Au lit, impeccable, il a l'air d'aimer ça – (potablement)
  • il dit : j'ai une petite copine. Il est peut-être pas tout à fait homosexuel. – (petit copain)
  • à part moi, je connais pas beaucoup d'homosexuels à 100%. Sincèrement, je crois que je suis la reine des tantes ! – (tante)
  • Ils me parlent, on se dit bonjour ; je sais très bien que c'est des gars qui y vont pour 5 sacs. – (sac)
  • Il se fait 300 francs par passe, il va manger au Vieux-Casque – (se faire)
  • Je l'ai revu après. Il s'était mis avec une femme qui avait un gosse. – (se mettre avec)
  • Je le considère un peu comme mon fils. On ne va pas s'étendre là-dessus. – (ne pas s'étendre là-dessus)
  • il avait l'âme d'un gigolo. C'est vrai qu'il aimait beaucoup le pognon. –C'est quoi la mentalité de gigolo ? –Il aime les belles choses. Les loulous, ils s'en fichent – (gigolo)
  • Un professionnel [gigolo], par exemple à Pigalle, travaillera certainement moins longtemps dans sa journée qu'un tapin-femme. Un tapin-femme, elle est là à 7 heures le matin. Elle fait le tour du cadran. – (tapin)
  • Un professionnel [gigolo], par exemple à Pigalle, travaillera certainement moins longtemps dans sa journée qu'un tapin-femme. Un tapin-femme, elle est là à 7 heures le matin. Elle fait le tour du cadran. – (tour du cadran)
  • J'en vois arriver en moto, il faut quand même se l'acheter, la moto. J'en vois qui sont bien habillés, même très très bien habillés… Ils ont des montres en or, ils mangent pas n'importe quoi… – (pas n'importe quoi)
  • Celui qui est en train de me faire des crasses, il me dit […] – (crasse)
  • Maintenant, il est devenu une épave ; il se came à mort. Il a plus une place sur les bras… – (26748)
  • Maintenant, il est devenu une épave ; il se came à mort. Il a plus une place sur les bras… – (se camer)
  • Il y a la force. Si tu travailles pas, on te fait une tête. – (faire une tête)
  • Il y a des macs qui sont pas mal, il y a des macs qui font jouir leurs protégés. Il y a des gigolos qui sont amoureux fous de leur mac. – (pas mal)
  • Elle était avec son mac, le genre sicilien, bien habillé et tout ça. – (et tout)
  • Mais ils vivent ensemble ? –Non, de toute façon, c'est trop dangereux sur le plan judiciaire. La cohabitation suffit à faire tomber le proxo. Simplement, le fait de trouver une chemise ou une cravate du gars, ça suffit. – (tomber)
  • Des gigolos veulent s'implanter et casser les prix. C'est dangereux pour eux… Oui, imagine un type qui vient et qui sait qu'on tourne autour de 150. Ça peut descendre autour de 70 ou 80, plus la chambre. Et lui, il viendrait proposer 50 balles. – (casser les prix)
  • Il faut des gars un peu loubards, un peu musclés, jusqu'à la folle invétérée en passant par le beau ténébreux et le minet de bonne famille. – (minet)
  • y en a qui se laissent piper, ils se laissent caresser et rien. – (piper)
  • Il faut que je jouisse trois fois de façon différente. C'est assez rapide, vingt, vingt-cinq minutes. Mais attention, la première fois, ça doit provenir d'une masturbation. Deuxièmement, la pipe. Et troisièmement, enfilade. – (enfilade)
  • Y'a des flics qui t'ont déjà proposé la botte ? –Oh, des tas ! –C'est vrai ? –Tous, mais les flics de Pigalle y font qu'ça d'ailleurs. – (proposer la botte)
  • on ne va pas recommencer deux fois, sucer un car, passe, mais en sucer deux, c'est trop… – (59293)
  • Tout le monde, du jeune mec au vieux ? –Du jeune cadre au pépère, heu... en passant par le prolo et le gauchiste... – (pépère)
  • y'en a une hier qui m'a raconté qu'elle avait été séquestrée trois jours chez des mecs à Montreuil qui voulaient la maquer. Mmmm… c'est pas d'la rigolade, le bois de Boulogne ! –Ah oui, j'm'en doute. – (rigolade)
  • Il t'est arrivé des histoires avec des clients ? –Oh, des tas ! – (des tas)
  • il m'a donné 20 sacs pour faire l'amour. Il était pas au courant [c'est un travesti], évidemment. J'les fais au bidon. […] il y en a beaucoup qui croient qu'ils se font sucer par une bonne femme. Y croient baiser une bonne femme. – (bidon)
  • y a aussi les petits mecs qui viennent en moto pour faire les sacs. […] y passent et y piquent le sacs. – (petit mec)
  • Y'a des beaux mecs parfois ? –Oh là, plein ! – (oh là)
  • Y'a des beaux mecs parfois ? –Oh là, plein ! – (plein)
  • j'viens au bois pour une heure, pour m'faire du fric, pas pour entendre tes salades. Si tu as envie de m'raconter tes histoires, tu m'donnes trois cents francs et on va à l'hôtel. – (salade)
  • j'viens au bois pour une heure, pour m'faire du fric, pas pour entendre tes salades. Si tu as envie de m'raconter tes histoires, tu m'donnes trois cents francs et on va à l'hôtel. – (au Bois)
  • Quant tu fais l'tapin, neuf fois sur dix, y a des rigolos qu'essayent de s'brancher. – (neuf fois sur dix)
  • Y a certaines qui arrivent à se faire du cinéma, qui se font opérer à s'prendre pour femmes, bon, c'est très bien pour elles. Si elles prennent leur pied. – (cinéma)
  • Il faudrait leur expliquer un peu pour que les gens comprennent, qu'ils nous [les travestis] considèrent autrement que comme des bêtes de foire. – (68635)
  • Deux petits mickeys se lèchent en rigolant. – (mickey)
  • Katia se précipite, ah ! elle embrasse deux sisters oxygénées qui se font la malle pour les vacances. – (sister)
  • Elle lui refile finalement deux-trois coupures. – (coupure)
  • Là-bas, à un bar des allées, un type attend, perfecto clouté sur la peau, jean, baskets et sautoir d'argent. – (62996)
  • « Et même que c'est moi qui t'ai enculé », fait le barman au légionnaire. –« Alors là, moi, me faire enculer par un pédé !» – (alors là)
  • une négresse extravagante, maigriote comme tout, dents de cheval et taffetas bleu. – (maigriot)
  • une négresse extravagante, maigriote comme tout, dents de cheval et taffetas bleu. – (dents de cheval)
  • Un petit deux-pièces rez-de-chaussée. Que le propriétaire a taxé de 10 sacs, on lui avait dit que c'était pour un travesti. – (taxer de)
  • En général, je prends le fric et je m'en vais, ou je me montre tellement désagréable... c'est ce qu'on appelle l'arnaquage... – (arnaquage)
  • je montais les Arabes aussi, eux je les roulais pas, ça m'aurait fait du mal de rouler des Arabes… – (monter qqun)
  • je montais les Arabes aussi, eux je les roulais pas, ça m'aurait fait du mal de rouler des Arabes… – (faire mal)
  • ça m'aurait fait mal de rouler les Arabes… un autre se serait arrangé pour leur faire des tours de con, raconter des histoires pas possibles pour leur piquer du fric… – (tour de con)
  • Il est né dans le quartier de la Belle-de-Mai, à Marseille. Une pépinière de truands. – (24568)
  • Ce sont des proxos, quoi. Il y a un tas de rabatteurs qui se baladent dans la ville dans les endroits les plus inattendus en quête de jeunes garçons. Ils guettent les mecs qui sont plus ou moins paumés, qui sont plus ou moins mignons – (rabatteur)
  • Il correspondait à l'image que les gens ont du proxo. Le gars t'aborde, t'offre des cigarettes, on commence à discuter, on va baiser, puis c'est une invitation au restaurant, puis c'est des promesses et voilà, c'est tout bête. – (proxo)
  • J'ai des copains qui continuent à faire du travestisme, du transformisme plutôt, parce que la plupart ne sont pas hormonés – (hormoné)
  • C'était un cabaret avec des femmes. J'avais cinq entraîneuses et ça marchait très bien. – (entraîneuse)
  • À Marseille, je crois que c'est 100 francs pour les gigolos. Pour les travestis, je crois que c'est 150 et même plus, 200, 300. – (travesti)
  • J'ai des copains qui continuent à faire du travestisme, du transformisme plutôt, parce que la plupart ne sont pas hormonés – (travestisme)
  • j'ai eu des clients spéciaux. J'ai eu un client, en Belgique, que je devais fouetter, que je devais couper, que je devais tailler. […] Avec une lame de rasoir. Il aimait voir son sang couler. – (maso)
  • des gars qui me payaient à boire, qui me donnaient des pourboires royaux – (royal)
  • En travaillant rue Curiol, j'étais obligé de tomber dans le jeu d'un protecteur et ça m'intéressait pas du tout. […] Tous les gars sont obligés d'avoir un protecteur, sans ça ils seraient emmerdés par des voyous. – (protecteur)
  • Y compris les petits Arabes ? –Ah non, ça non, ce sont pas des prostitués véritables, ce sont des occasionnels. Ce sont des mecs qui viennent vendre leurs charmes une fois ou deux par semaine pour sortir avec des nanas après – (occasionnelle)
  • Tu as déjà joué du coup de poing ou de la lame de rasoir ? – (jouer du coup de poing)
  • Tu as déjà joué du coup de poing ou de la lame de rasoir ? – (jouer du couteau)
  • Et tu n'as jamais pris leur fric en lisant : tirez-vous. Tu ne les as jamais arnaqués ? – (arnaquer)
  • et puis c'était un mec qui voulait pas les lâcher facilement. – (les lâcher)
  • Et entre tapins, il y a des jalousies, des querelles, des embrouilles ? – (embrouille)
  • Moi, j'étais ce qu'on appelle une gagneuse. J'étais bien roulée, bien foutue en femme […] je faisais tellement naturel, tellement femme que ça marchait. – (gagneuse)
  • j'étais très connu dans les milieux nocturnes à Bruxelles, on m'aimait beaucoup. Je suis devenu très rapidement populaire. Partout où j'arrivais, je mettais de l'ambiance, j'étais un personnage avec un grand P. – (X avec un grand Y)
  • Tu es gigolo aussi ? –Non, je ne suis pas gigolo. C'est-à-dire que même si je suis en garçon, je serai toujours une petite fille ou un petit garçon […] mais je serai pas le gigolo, le play-boy, le superman… – (gigolo)
  • Et puis, je pèse 75 kilos, j'ai des rondeurs qui ne passeraient pas. Je peux pas me balader dépoitraillé en roulant les mécaniques. – (rouler des mécaniques)
  • Et puis, je pèse 75 kilos, j'ai des rondeurs qui ne passeraient pas. Je peux pas me balader dépoitraillé en roulant les mécaniques. – (68641)
  • Ce qui me plaît, c'est que je suis assez androgyne. Je peux aussi bien aimer et être aimé par un super-jules qu'autre chose. – (Jules)
  • quand j'avais 18 ans, par exemple, je voulais aller jusqu'à l'opération, je pensais me faire hormoner, tout ça. – (se faire hormoner)
  • c'est de l'habiller en femme de temps en temps, c'est de jouer le jeu avec un mec, d'avoir l'illusion d'être une femme. Pour m'en servir, pour le fric ou pour mon pied personnel. – (pied)
  • Et moi, toutes ces petites tapettes, ces carolines à la mode, ces coiffeurs, ces petits vendeurs, ça ne m'intéresse pas. – (tapette)
  • Et moi, toutes ces petites tapettes, ces carolines à la mode, ces coiffeurs, ces petits vendeurs, ça ne m'intéresse pas. – (Caroline)
  • il faut s'imposer par sa force, par sa beauté, sa façon d'être, sa façon de travailler, il faut vraiment en foutre plein les yeux au milieu des autres. – (en foutre plein les yeux à qqun)
  • C'est pas un milieu de mauviettes, on n'a pas peur, on se laisse pas marcher sur les pieds – (mauviette)
  • C'est pas un milieu de mauviettes, on n'a pas peur, on se laisse pas marcher sur les pieds – (ne pas se laisser marcher sur les pieds)
  • Parce que la plupart des clients qui montent avec des travestis, c'est pour se faire baiser, et crois-moi qu'ils en veulent, il faut leur défoncer le cul. – (défoncer le cul)
  • Chaque fois que je baise avec un mec, j'essaie qu'il n'y ait pas que de la baise – (baise)
  • Mais la passe, c'est la même chose, non ? Ni plus ni moins qu'une drague homosexuelle ? – (ni plus ni moins)
  • je trouve merveilleux la drague homosexuelle dans la mesure où c'est pas seulement du cul. – (du cul)
  • La plupart [des clients] viennent pour baiser, pour prendre leur pied et puis, bonjour, bonsoir, c'est tout. – (bonjour bonsoir)
  • J'ai connu un mec qui était déménageur et qui était femme jusqu'au bout des doigts. Il était maquillé avec des ongles immenses. Il était couvert de bijoux, pourtant il avait un physique de lutteur avec des pectoraux. – (jusqu'au bout des doigts)
  • je n'exclus pas que je serai bobonne à la maison à laver les slips et faire la cuisine. – (bobonne)
  • Tu dépenses beaucoup ? Tu flambes tout ? –Non, au contraire. J'ai un côté très fourmi. Je vis avec de toutes petites sommes. Je vis au jour le jour. – (flamber)
  • Tu dépenses beaucoup ? Tu flambes tout ? –Non, au contraire. J'ai un côté très fourmi. Je vis avec de toutes petites sommes. Je vis au jour le jour. – (53138)
  • Tu ne jouais pas seulement avec le côté loub et blouson de cuir ? – (loub)
  • Et il est descendu à Lyon. C'est là qu'il pense se recaser. – (caser)
  • Tu es décorateur de métier ? –Non, pas de métier. J'ai trouvé un petit job complémentaire qui deviendra peut-être… – (job)
  • C'est après 20 ans que j'ai eu une vie sexuelle importante. C'est-à-dire avec les garçons. C'était en 69. Il y avait un gars qui tournait autour de moi. Un grand type, beau mec – (tourner autour de qqun)
  • c'est là qu'on a baisé ensemble pour la première fois. C'était sympa. C'était bien. – (sympa)
  • D'en faire un métier, non. J'ai jamais considéré ça comme un gagne-pain. Complémentaire d'une activité, c'est tout. – (gagne-pain)
  • Le même gars aimait m'écarter les fesses et me pisser dans le cul. C'est extra, d'ailleurs, c'est pas mal. – (pisser)
  • Le même gars aimait m'écarter les fesses et me pisser dans le cul. C'est extra, d'ailleurs, c'est pas mal. – (extra)
  • Volontairement, il passait derrière moi, il me passait la main au cul en s'excitant vraiment. – (main au cul)
  • je me suis un peu spécialisé dans les parkings, dans les routiers qui sont en principe des mecs qui aiment, s'ils trouvent un petit mec comme ça, se faire bien régaler et puis, terminé. – (régaler)
  • je me suis un peu spécialisé dans les parkings, dans les routiers qui sont en principe des mecs qui aiment, s'ils trouvent un petit mec comme ça, se faire bien régaler et puis, terminé. – (comme ça)
  • et d'emblée, tu as utilisé des choses un peu fétiches. –Oui, je sentais que ça accrochait. […] c'était des sous-vêtements de femme, essentiellement. – (68643)
  • jusqu'à une heure, c'est bon, ils [les routiers] ont envie de se faire sucer, ils ont envie de baiser. C'est à ce moment qu'il faut y aller. – (régaler)
  • Tu sais, les routiers, il y en a qui me sucent. Ça arrive fréquemment. De toute façon, ils te passent toujours la main au cul, et aux couilles, ils aiment bien. – (couilles)
  • Même la tenue avec les sous-vêtements de femme, c'est bien, c'est excitant, mais c'est pas facile. Les mecs aiment bien, c'est certain. Ça correspond à ce sentiment de curiosité, de vicelardise qui les excite finalement. – (vicelardise)
  • Il n'y a jamais de flics ? –Il y en a. Des flics qui font des rondes. –Et tu n'as jamais été ramassé ? –Non, jamais. – (ramassé)
  • L'un descend, il va pisser un coup, j'en suce un, l'autre remonte et c'est terminé. – (pisser)
  • Et ça vaut combien ? –C'est pas cher, 30 balles pour la pipe, 50 balles pour sucer. – (pipe)
  • finalement quand ils sont loin de tout, de leur femme, de leurs copains… ils peuvent s'envoyer en l'air sans risques. – (s'envoyer en l'air)
  • Avec certains, on risque de ramasser des grosses tête. […] Il y a quand même des gars qui n'aiment pas se farcir des mecs, il faut prendre des gants. Ils risquent de te filer une tête au carré si tu les emmerdes. – (grosse tête)
  • Avec certains, on risque de ramasser des grosses tête. […] Il y a quand même des gars qui n'aiment pas se farcir des mecs, il faut prendre des gants. Ils risquent de te filer une tête au carré si tu les emmerdes. – (tête au carré)
  • on part juste pour baiser avec un routier, et il s'avère que le type est très sympathique, très chouette, et on s'envoie en l'air complètement. […] On s'envoie en l'air une demi-heure, c'est très chouette. – (s'envoyer en l'air)
  • on part juste pour baiser avec un routier, et il s'avère que le type est très sympathique, très chouette, et on s'envoie en l'air complètement. […] On s'envoie en l'air une demi-heure, c'est très chouette. – (chouette)
  • Si tu veux, moi, quand j'ai fait quinze clients dans la soirée, ça me suffit. –Et les quinze clients, tu les fais en général ? –Oui, facilement. En deux heures, deux heures et demie. –… Ça fait à peu près 10000 ou 15000 francs chaque mois ? – (faire un homme)
  • Tu arrives à avoir des réguliers ? –Oui, des types qui me donnent rendez-vous toutes les semaines ou qui me téléphonent. – (régulier)
  • j'ai quelques amis que j'aime bien, qui me téléphonent, mais c'est rare, si c'est deux par semaine, c'est le bout du monde. – (c'est le bout du monde)
  • Il y a des mecs qui aiment bien voir un autre mec s'enfiler des chaînes, qui aiment bien lui foutre une chaîne dans le cul… – (enfiler)
  • Et le fist-fucking ? –Oui, je me le fais faire facilement. Oui, bien sûr ! […] Pour se faire enfiler un poing dans le cul, il faut être excité, sinon ça ne passe pas. On le fait pas comme ça – (fist-fucking)
  • à la maison, on fait tout ce que le gars désiré, pisser dessus, chier dessus. Mais c'est quand même assez rare. – (chier)
  • C'est uniquement des baraqués, des costauds ? –Oui, en principe, j'aime bien le type viril, pas bedonnant, mais musclé. – (costaud)
  • C'est uniquement des baraqués, des costauds ? –Oui, en principe, j'aime bien le type viril, pas bedonnant, mais musclé. – (baraqué)
  • C'est uniquement des baraqués, des costauds ? –Oui, en principe, j'aime bien le type viril, pas bedonnant, mais musclé. – (bedonnant)
  • Si tu n'aimes pas sucer les queues, tu ne le feras pas, même pour de l'argent. – (68646)
  • tu n'es jamais resté toute une nuit dans un bahut ? –Non, jamais. […] passer toute la nuit dans un camion, j'avoue que c'est pas le Pérou. – (pas le Pérou)
  • tu n'es jamais resté toute une nuit dans un bahut ? –Non, jamais. […] passer toute la nuit dans un camion, j'avoue que c'est pas le Pérou. – (bahut)
  • Ça arrive que des gars demandent : combien tu prends ? 30 balles, 50 balles ? Et qu'ils disent non. C'est donc qu'ils savent qu'il y en a qui font la bricole pour rien. – (65055)
  • Ça arrive que des gars demandent : combien tu prends ? 30 balles, 50 balles ? Et qu'ils disent non. C'est donc qu'ils savent qu'il y en a qui font la bricole pour rien. – (bricole)
  • y'a pas mal de voyous déguisés en routiers au point de vue de la camelote qu'ils transportent et qui sont embringués dans des histoires qui sont emmerdantes. Ils sont pas à l'abri d'un mauvais coup – (être embringué)
  • y'a pas mal de voyous déguisés en routiers au point de vue de la camelote qu'ils transportent et qui sont embringués dans des histoires qui sont emmerdantes. Ils sont pas à l'abri d'un mauvais coup – (ne pas être à l'abri de)
  • y'a pas mal de voyous déguisés en routiers au point de vue de la camelote qu'ils transportent et qui sont embringués dans des histoires qui sont emmerdantes. Ils sont pas à l'abri d'un mauvais coup – (coup)
  • Je pense que le travail à Lyon est plus facile. À Paris, on rencontre des gens bizarres, peut-être plus dangereux aussi […] Mais à Lyon, ça me plaît assez… C'est tranquille, c'est pépère… Si tu veux, c'est un peu famille. – (pépère)
  • Je sais que beaucoup de prostitués craquent beaucoup d'argent, en fringues, en voyages, en voitures, en frime en fait. – (craquer)
  • Je sais que beaucoup de prostitués craquent beaucoup d'argent, en fringues, en voyages, en voitures, en frime en fait. – (frime)
  • Et quand tu n'avais pas de voiture ? –J'y allais en taxi. Et je revenais en taxi. Il n'y a pas trente-six solutions. – (il n'y a pas trente-six solutions)
  • Ta voiture, c'est ton domaine en fait… Et puis, il y a toujours une échappatoire […] Quand tu es sur le tapin, c'est différent, tu es vraiment la putain. Pour un garçon, c'est pas très facile. Si, peut-être pour un mec qui est superbement beau… – (tapin)
  • l y a pas de truqueurs ? –Pas chez les professionnels. À Pigalle, y'a des truqueurs. Les gigolos, t'es pas sûr d'eux. Si tu les emmènes chez toi, à l'hôtel, si t'as que 200 francs sur toi, ils pourront pas te prendre plus. […] Ils te soutirent tout – (truqueur)
  • les gigolos de Pigalle baisent les types ? –Ils sont complètement passifs. Le gigolo arabe […] baisse sa culotte, il se laisse sucer tout simplement. Alors que les Arabes que tu dragues comme ça sont actifs. Ils utilisent les pédés comme des femmes – (passif)
  • les gigolos de Pigalle baisent les types ? –Ils sont complètement passifs. Le gigolo arabe […] baisse sa culotte, il se laisse sucer tout simplement. Alors que les Arabes que tu dragues comme ça sont actifs. Ils utilisent les pédés comme des femmes – (actif)
  • les Arabes que tu dragues comme ça sont actifs. Ils utilisent les pédés comme des femmes. Pour eux, un trou est un trou. – (un trou est un trou)
  • Il y a des moeurs homosexuelles qu'ils ne comprennent pas. Ce qu'ils veulent, c'est baiser. Et si tu veux, par exemple, lui sucer les couilles ou lui bouffer le cul, il accepte pas. – (bouffer le cul)
  • Les pédés, ça se fait bourrer comme une femme, et le rapport sexuel se limite à ça. – (bourrer)
  • Moi, si je vais à Pigalle, je suis obligé de m'habiller en minet, un pantalon un peu blanc, une petite chemise propre. Si j'y vais en jean, ils sont vachement méfiants – (minet)
  • à Pigalle, je suis obligé de m'habiller en minet, un pantalon un peu blanc, une petite chemise propre. Si j'y vais en jean, ils sont vachement méfiants, ils pensent que je vais les amener dans un coup fourré pour se faire casser la gueule et tout. – (15913)
  • si tu veux draguer de l'Arabe à Pigalle, il faut y aller en folle presque. – (folle)
  • L'âge minimum des gigolos, c'est quoi ? –Les gigolos, ils sont très jeunes. Ils ont 15 ans. – (gigolo)
  • Ils [jeunes Arabes] vont à plusieurs avec le client ? –En principe, ils essaient. –Pour essayer de truquer ? –Oui, c'est ça, pour faire le portefeuille ou pour l'argent. Ce ne sont pas des gigolos pour moi. Ce sont des petits bandits – (truquer)
  • ils savent que les pédés sont des éternels dragueurs, de toute façon… – (dragueur)
  • Quand j'avais 20 ans, il m'est arrivé de faire le trottoir à Saint-Germain quand j'avais besoin d'argent, ça a été très dur. Je me faisais chasser par des gigolos. Tu as des gigolos qui ont leur jules, comme ils appellent, qui vient te casser la gueule. – (Jules)
  • Il y en a beaucoup [des gigolos] qui ont des jules ? –Presque tous. Ils ont presque tous un ami. –Mais un ami qui les rançonne ? –Certains ont des amis qui les rançonnent, mais ce sont des gars avec qui ils couchent. Des amis-amis qui vivent de ça aussi. – (Jules)
  • ils sont tous plus ou moins rançonnés. Il y a un maquereau qui relève les compteurs, comme on dit vulgairement. – (relever les compteurs)
  • ils font très mal l'amour, ils jouissent pas, donc tu restes plus ou moins sur ta faim, ils en veulent qu'à ton argent – (rester sur sa faim)
  • Si je rentre dans une discothèque, je vais mettre un temps fou pour draguer parce qu'il faut faire tout un cirque, tout un cinéma. – (cirque)
  • Si je rentre dans une discothèque, je vais mettre un temps fou pour draguer parce qu'il faut faire tout un cirque, tout un cinéma. – (numéro)
  • Il m'est arrivé d'être très difficile dans une boîte, de faire la fine bouche, et dans la rue, le premier venu, moche, vieux, il m'excite. – (faire la fine bouche)
  • Il m'est arrivé d'être très difficile dans une boîte, de faire la fine bouche, et dans la rue, le premier venu, moche, vieux, il m'excite. – (premier venu)
  • Et le gigolo, il sait mettre en valeur ce qu'il faut mettre en valeur. Il y a l'oeil qui est vicieux, il met son paquet en avant, il a une marchandise à vendre. – (paquet)
  • Je me fais pisser dans la bouche facilement. […] Si un garçon me drague en boîte, […] Si on lui demande une chose un peu plus… […] il a un blocage. Il a plus envie de faire l'amour avec moi parce qu'il va penser que je suis complètement détraqué. – (détraqué)
  • J'ai tendance à être un peu maso. Le fait de supplier quelqu'un avec de l'argent, de lui demander telle chose, telle chose, pour moi, c'est le pied. – (pied)
  • J'ai tendance à être un peu maso. Le fait de supplier quelqu'un avec de l'argent, de lui demander telle chose, telle chose, pour moi, c'est le pied. – (maso)
  • je me promène à Pigalle, il y avait un garçon très chouette qui avait une espèce de grand imper ciré qui allait jusqu'aux pieds. « Tu viens chéri, c'est 100 francs ». Je lui dis : « Non tu es trop efféminé pour moi ». – (tu viens, chéri)
  • Il avait dans les 25 ans, mais je le trouvais trop efféminé. Il écarte son imperméable, il avait son pantalon kaki très serré, il me dit : « regarde le paquet que j'ai ». – (paquet)
  • Souvent, je prends des poppers pour faire l'amour, et là, j'en ai vraiment pas eu besoin. – (62121)
  • J'avais pris du poppers, j'avais envie d'un super-mec, qui me pisse dessus. – (62121)
  • Il appelle un type, 30 ans, on sentait qu'il était hétéro – (hétéro)
  • Quand des gigolos s'engueulent à Saint-Germain, ils se disent : toi, t'es bon qu'à travailler à Pigalle. Pigalle, c'est vraiment la troisième classe. – (68652)
  • je pense qu'ils sont complètement à côté de leurs pompes. Gigolo, c'est… c'est un travail sérieux – (à côté de ses pompes)
  • y'a vraiment que le gigolo qui a fait cinq ou six ans de trottoir qui est vraiment professionnel – (trottoir)
  • les liftiers, ils sont un peu putain… – (putain)
  • Ce que j'aime chez les gigolos, c'est la mentalité, c'est des garçons assez putains, très jeunes et c'est drôle, beaucoup sont hétéros. Ils sont pas homos. Tu as les folles qui sont homos et certains gigolos qui sont hétéros. – (homo)
  • En plus, il était très vicieux. […] –Très très vicieux, qu'est-ce que ça veut dire ? –C'est-à-dire que moi, à cet âge, bouffer le cul, et tout ça, c'était des choses qui m'effrayaient. […] Des gens vicieux, c'est quand on se lèche de partout – (bouffer le cul)
  • Il avait décidé de les commercialiser. […] On s'est ramassé un bide, financièrement, rien du tout. – (bide)
  • Sur la Croisette, c'est la bagarre, parce que les places sont chères. – (les places sont chères)
  • Les gigolos qui ont pris leur hôtel à Cannes reviennent l'année d'après, l'autre année après. Ils sont très connus. En partant, ils graissent la patte de l'hôtelier. Une sorte de maffia, c'est très très dur. – (graisser la patte)
  • J'ai été truqué une fois […] un petit Arabe […] il faisait celui qui m'embrassait. Il mettait les mains autour de mon cou […] c'est que j'avais une chaîne en or et je m'étais jamais douté une seconde qu'il avait essayé de la décrocher. – (truquer)
  • je vois le coup d'ici. Pendant que j'aurais été dans ma chambre dans le fond, les deux autres auraient rempli leurs poches ici, j'aurais rien pu faire. – (voir le coup d'ici)
  • Ce sont pas des soupeurs, comme on dit, ils passent pas après les autres. – (soupeur)
  • Comme dans les films snuff ? On prend des filles, on les emmène dans le désert, on tourne le film et la fille meurt à la fin. – (snuff-movie)
  • Ça serait tellement sensationnel, tellement gros que les gens n'y croiraient pas même pas. – (gros)
  • Mais toi, tu sortais de Paris ? –Non, moi, c'était grill-express. Je ne veux pas m'enquiquiner la vie pour des mecs. – (s'enquiquiner la vie)

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