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Citations relevées dans “La route mauve” (1959)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans La route mauve, avec l'entrée qui y est attachée.

  • « Le spectacle est permanent et continuel. » Le bonimenteur laissait tomber le velours qui bouchait la porte sur les merveilles qui se trouvaient à l'intérieur, encore auréolées de tous les superlatifs d'un inusable baratin – (bonimenteur)
  • on ferait mieux d'essayer de se faire une fille – (se faire)
  • Les couples furtifs disparaissaient parmi les voitures pour échanger un baiser avant de se fondre loin des lumières mouchardes – (mouchard)
  • le chemin courant ceinturant le manège avait toujours sa clientèle, celle qui au bal doit régulièrement faire banquette – (faire banquette)
  • Comme au billard, le jeu consistait à caramboler le maximum de voitures tout en essayant de préserver la sienne – (caramboler)
  • La corrida était dans l'arène, chaque assaut suivi et commenté par les laissés pour compte du haut de la piste – (laissé pour compte)
  • La fille tendait la main, les doigts largement écartés vers la voyante. -Non, pas la main, je vais vous faire le grand jeu. – (le grand jeu)
  • D'un geste de l'épaule, il avait bousculé son sac, un sac de trimardeur gonflé à souhait – (trimardeur)
  • Sans se faire prier davantage, le nouvel arrivant se laissait glisser près de son hôte. –Vas-y, tape là-dedans. Il passait le pain, le saucisson et le gros morceau de fromage appétissant – (taper dans)
  • le gros morceau de fromage appétissant dans son papier où le gras avait dessiné de bons yeux comme sur un pot-au-feu – (yeux)
  • Si tu permets, je vais d'abord m'en jeter un. Il avait saisi le litre à peine entamé et, à même le goulot, se laissait couler une longue rasade – (s'en jeter un)
  • T'es un boulot ? –Du bâtiment – (boulot)
  • Maçons, charpentiers, plâtriers, tailleurs de pierres se retrouvaient là aux beaux jours […] et, de mémoire d'homme, on ne se souvenait pas d'avoir jamais vu un camarade rester sur le sable – (sur le sable)
  • Ils avançaient sans hâte, du pas économe du trimardeur pour qui le temps ne compte pas – (trimardeur)
  • C'est vache, les lignes droites. –Y'en a encore pour un moment, après c'est mieux tu verras – (vache)
  • On fait une bonne flèche tous les deux, faut pas la casser – (flèche)
  • On mange un bout proposa-t-il. Seule, la fille fit un signe qui voulait dire oui – (manger un bout)
  • Quand tu vas au ravito, tu devrais l'amener – (ravito)
  • Quand tu vas au ravito, tu devrais l'amener, elle finirait peut-être par trouver ça drôle, pour moi la feinte c'est de garder les sacs – (feinte)
  • Entre deux barnums, devant un panier plein de ceintures et de portefeuilles, un Arabe […] présentait ses bras et ses épaules d'où s'échappait une véritable cascade de tapis – (barnum)
  • Le charme était rompu, la réalité toute crue, une fois encore, montrait le nez, il fallait partir – (montrer son nez)
  • –Tu veux faire la soupe ? –Et alors, on n'est pas aux pièces ! Notre temps nous appartient – (ne pas être aux pièces)
  • où, à travers les rues étroites, des bandes de gars comme eux baguenaudaient, côtoyant les beautés au garde-à-vous – (baguenauder)
  • Entre les groupes, des maraudeuses reconnaissables, jupes plissées, chandails, pantalons longs, souliers à talons, tiraient des bordées d'un homme à l'autre avant de virer de bord pour recommencer aussitôt – (maraudeuse)
  • Ils avançaient, passant plus lentement encore devant les vitres sans rideaux des débits à filles qui partout nombreuses buvaient et riaient fort avec les consommateurs. -Dites les gars, si on prenait un coup ? – (prendre un coup)
  • Comme aucun gars ne se décidait, une fille soudain tenta l'abordage, tôt suivie et imitée par d'autres – (abordage)
  • Celui qui avait la réputation de joyeux drille, de rigolo, osa le premier exprimer sa pensée – (rigolo)
  • Celui qui avait la réputation de joyeux drille, de rigolo, osa le premier exprimer sa pensée : –Alors, on grimpe ? – (grimper)
  • Le petit cadeau, comme on disait ici, il l'offrait volontiers, sans calcul, de son plein gré, ne le jugeant jamais immoral, mais naturel – (petit cadeau)
  • Aide-moi, remue, que diable ! – (que diable !)
  • Ça, c'est des trimards comme nous qui ont couché là, heureusement parce que ce soir, pour les fougères, pas la peine d'y compter – (trimard)
  • Tu parles d'une vie, toi, je commence à en avoir marre – (tu parles !)
  • Parce que tu crois que la sauce va durer encore longtemps ? – (sauce)
  • Nous sommes parés, dit-il en considérant son ouvrage, il peut pleuvoir, maintenant on ne risque plus rien – (paré)
  • Né dans la zone Riton ne la quittait que pour des expéditions banlieusardes qui ne dépassaient jamais le cadre de la nuit – (zone)
  • Quand ils retrouvaient les chemins tortueux brodés d'invraisemblables bicoques bâties avec tous les moyens du fortune connus – (bicoque)
  • les copains s'étaient essaimés à tous les vents – (46201)
  • Tu enverras un trente-deux et un tapis qu'on s'en tape une petite – (envoyer)
  • Tu enverras un trente-deux et un tapis qu'on s'en tape une petite – (trente-deux)
  • Tu enverras un trente-deux et un tapis qu'on s'en tape une petite, c'est bien la saison... Interminable, la belote se poursuivait tard – (s'en taper une)
  • le nouveau buvait lentement, en homme pour qui le temps a peu d'importance, faisait regarnir son verre, payait – (regarnir)
  • –Oui, mais y en a pour deux heures, si vous avez le temps, moi je veux bien. –Alors ça roule, on n'est pas pressé – (rouler)
  • les parterres de fleurs en cellulo peint ou en plumes décolorées – (cellulo)
  • Riton avait bu d'un trait son premier verre qu'il avait immédiatement fait regarnir – (regarnir)
  • Forçant le rempart des sapins, ils avaient traversé le taillis pour rattraper la route, la tire comme disait Riton – (tire)
  • –Là-bas, je saurai où nous sommes. […] –Allez, on les agite. Riton était descendu de l'accotement où il se trouvait, immédiatement suivi par les autres – (les agiter)
  • Pas trop tôt, parce que je t'assure, moi, je commence à en avoir ma claque, tu sais – (en avoir sa claque)
  • Ça fait tout de même du bien, bon sang de bois, tu trouves pas la môme, hein – (bon sang de bois)
  • –Tu bois pas, gars ? –J'attends le café pour l'arroser, j'aime bien comme ça – (arroser le café)
  • T'inquiète pas du café, on remettra ce qu'il faut avec, aujourd'hui c'est ma fête, c'est moi qui offre, allez roulez – (roulez)
  • Même pour eux - il désignait les romanos - le stationnement est autorisé – (romano)
  • Les mioches sans aucune hésitation prirent la direction du banc nouvellement occupé et […] commencèrent à tendre la main. […] –Tous les mêmes, ces mômes-là, ils manquent vraiment pas de toc, ils le savent et en profitent – (manquer de toc)
  • Des trois verdines groupées sur la place, deux étaient de vieux autobus transformés en habitations roulantes – (verdine)
  • Limousin et la fille se joignirent au groupe, la fille demeurant un peu à l'écart, comme le faisait aussi la romani – (romani)
  • Le frangin est en quarantaine, il n'y a pas droit, lui ? – (en quarantaine)
  • Nous n'avons pas à nous plaindre non plus, les redingotes se font rares avec le mauvais temps – (redingote)
  • ils sont durs à envoyer leur argent – (envoyer)
  • quelques explications brièvement lancées complétèrent les présentations : « des trimards… de passage… la pause… reprendre la route… » C'était suffisant – (trimard)
  • La croûte est dans nos sacs, remarque Riton, on peut la casser ici ? – (croûte)
  • Tu penses pas qu'on va moisir ici, non mais des fois… – (non mais des fois)
  • La preuve que je m'en tape de toutes ces histoires, oui la preuve, c'est que je me tire tout seul en balade – (s'en taper)
  • Sans un mot, traînant toujours la savate, elle en déposa une [chopine] sur la toile cirée – (traîner la savate)
  • Ça mon vieux, je m'en fous… et comment… – (et comment !)
  • Allez, tchao… Il lui tendait la main, ce qui était une manière de clore l'entretien – (tchao)

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