Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru. Mots croisés et autres jeux à gogo. Aux éditions de l'Opportun.
définition : épater (depuis 1835)
épater
■ Éblouir, ébahir, stupéfier, impressionner, étonner positivement ; prendre des grands airs, en mettre plein la vue ; faire de l'embarras, intimider ; susciter l'admiration, se faire admirer par ; ■ surprendre grandement, étonner ; (réprimander ; paniquer) ; □ impressionner le public
épater & (épaté) ; épatter ; vous m'épatez ; s'épater ; □ épater le bourgeois ; □ épater la galerie ; □ épater la compagnie ; □ épater les populations (1835)#verbe tr.
■ Éblouir, ébahir, stupéfier, impressionner, étonner positivement ; prendre des grands airs, en mettre plein la vue ; faire de l'embarras, intimider ; susciter l'admiration, se faire admirer par ; ■ surprendre grandement, étonner ; (réprimander ; paniquer) ; □ impressionner le public
1896J'y ai demandé douze sangsues et v'là ce qu'y m'donne ! Tiens ! qué drôles de p'tites bêtes et faut que je me mette ça sur l'estomac ! Eh ben ! là ! vrai ! il ne s'épate pas, l'majorsource : 1896. Le sapeur Camember
1918vous n'ignorez pas qu'on s'habitue à tout et que l'on finit par ne plus s'épater de riensource : 1918. Guynemer l'as des as
1952De savoir tout ça, on entravait mieux. On s'épatait plus quand y se mettait debout, à table, au garde à voussource : 1952. Émile et son flingue
1952Avec Fleury, fallait s'épater de rien. Y vous offrait l'apéro de bon coeur et deux plombes plus tard, y vous traversait votre battue avec son tracteur, à rebrousse-poil, en se marrant.source : 1952. Émile et son flingue
1916–Si ma bourgeoise me voyait là, ça lui tournerait les sangs. –Ferme ça ! –Non, mais tu crois que j'en ai peur, de tes Boches ? –Ferme ça, je te dis ! –Il faudrait d'autres types qu'eux pour m'épater, tu sais.source : 1916. Méditations dans la tranchée
1997pas une fameuse pianiste, Colette, pour que je l'aie quasiment épatée, un soir, en massacrant la Pathétique sur son piano droitsource : 1997. L'aveu différé
1867Soyez tranquilles, reprit Kakaousti, dans un mois je serai libre et alors j'aurai le sac (de l'argent). Il y a gras dans celui que je pige. Une fois requinqué, je me payerai bog en jonc et radin (montre en or et badine), ce sera mon tour d'épater les amars (camarades).source : 1867. Les Malfaiteurs
1982Il a brûlé quatre mille cinq cents kilos en tout ? Même pas la force de s'en épater.source : 1982. La vapeur
1967L'argot fait partie intégrante du personnage, au même titre que le vêtement et les cheveux. Il faut bien épater le bourgeois. C'est la sempiternelle recherche de l'anticonformisme.source : 1967. L'argot chez les mineurs délinquants
1935Il vient d'être grièvement blessé au cours de son travail. –Ça m'épate, ce que vous dites-là. –On peut s'étonner, en effet, qu'il se soit blessé dans un travail aussi peu dangereux… –Non, ce qui m'épate, c'est qu'un chômeur qui n'est pas sorti de chez lui depuis hier à midi ait eu un accident dehors, ce matin.source : 1935. Viande à brûler
1866SAINT-HIPPOLYTE. Ça vient comme ça, tout bêtement… je les épate tous, le duc, le prince, le marquis, le vicomte… des cascadeurs pourtant… mais ils ne sont pas de force… je leur rends douze points en vingt-quatre… Tenez, l'autre jour, Chose, Machin qui fait des machines pour les caboulots chantants…source : 1866. Les précieuses du jour
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Chronologie et sources
La plus ancienne attestation connue est : 1835 C'est la date à battre. Amis visiteurs, si vous connaissez une date plus ancienne, vous êtes chaleureusement invités à la partager en discussion avec indication de la source exacte. Elle sera vérifiée et intégrée à la notice sous votre signature. Merci.