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Contester, protester, se rebeller, résister, se révolter, se défendre, résister, refuser, répondre, crier, s'emporter
ALL : sich weigern / ANG : to rebel, resist ; to kick
fréquence : 097
registre ancien : 5 registre moderne : 4
synonyme : résister, rebeller / se, faire du scandale, protester
La plus ancienne attestation connue est : 1630.
1823
1846
1867
1880
1886
1886
1888
1889
1890
1891
1892
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2007
2008
2009
2011
1937
mais elle rebiffait, terrible. Elle voulait pas du tout admettre… la petite arrogante saloperie source : 1937. Bagatelles pour un massacre
1957
–Il y a eu de la casse, au cours de ce hold-up ? –Un employé. Un jeune. Il s'est rebiffé et ils l'ont descendu source : 1957. Les eaux troubles de Javel
1890
Nous avions l'intention de nous rebiffer, mais, réflexion faite, nous n'avons rien dit source : 1890. Biribi
1998
Heureusement, tous avaient pris cette mésaventure à la rigolade. Car, si quelqu'un s'était rebiffé, l'affaire aurait pu très mal tourner. source : 1998. Section Bordel
1911
Moule-toi bien dans la cafetière qu'une gouape de mon numéro, ça ne se laisse jamais agonir sans rebiffer… source : 1911. Le journal à Nénesse
1976
les retraités d'un certain secteur recevront leur dû. L'argent dormira durant une nuit dans un coffre avant d'être ventilé. Il y aurait cent briques. –On sort à peine, avait rebiffé Raf. –Je sais ! Je sais ! Pourtant t'es raide. source : 1976. Histoire criminelle de Rafaël Mendoza
1903
te rebiffe pas, ça ne sert à rien, c'est toujours les bourriques qui ont raison. source : 1903. Les enracinées
<7 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
REBIFFER (SE), verbe pronom. et intrans. A. Empl. pronom., fam. 1. Marquer son refus de quelque chose et protester contre quelqu'un, quelque chose. Synon. se rebeller, regimber (fam.), se révolter; anton. céder. Se rebiffer contre qqn. Le petit eut un mouvement de révolte et, se rebiffant, sur un ton très vulgaire: Non, mais, des fois... que vous me prendriez pour un voleur? (GIDE, Faux monn., 1925, p. 1000). Je n'ai pas la peste, peut-être! Elle se rebiffait: la protestation qu'elle n'avait jamais élevée contre Xavier bien portant, elle l'adressait à ce moribond (MAURIAC, Myst. Frontenac, 1933, p. 247). 2. Se redresser avec fierté, se rengorger. Un soldat qui se rebiffe sous les armes est un homme dont le port est martial entre tous (LARCH. 1859, p. 86). La R. F., bénéficiant, ce jour-là, de la bride laissée sur le cou du brave populo, se redresse, se rebiffe, comme on dit au régiment, se sent jeune de ses vingt ans (VERLAINE, Œuvres compl., t. 4, Mes hôp., 1891, p. 351). B. Empl. intrans., arg. Rebiffer (au truc). Recommencer. Synon. repiquer (au truc). Elle rapporte un nouveau rafraîchissement d'absinthe au chanteur: « Tiens, mon petit, rebiffe au truc, c'est moi qui verse » (FRANCE 1907). Prononc. et Orth.: [], (il se) rebiffe []. BARBEAU-RODHE 1930, se rebiffer [], []. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1200 rebiffer « relever, retrousser » (Garin Le Loherain, II, 229 ds T.-L.), répertorié par la lexicogr. comme ,,vieux mot`` dep. Trév. 1721; ca 1225 trans. fig. « repousser » (GAUTIER DE COINCI, Mir. Vierge, éd. V. Fr. Koenig, II Mir 24, 594), att. au XIIIe s.; puis b) av. 1640 se rebiffer « refuser » (SAINT-AMANT, Passage de Gibraltar ds Œuvres, éd. J. Lagny, t. 2, p. 191, 466); 2. 1846 intrans. rebiffer « recommencer, répéter » (Un détenu, Intérieur prisons ds ESN.). Orig. obsc.; prob. d'orig. onomat., peut-être comme le suggère BL.-W.1-5 d'un rad. baff- exprimant la moquerie, v. bafouer, plutôt qu'à rattacher à un verbe biffer « tromper » ca 1310 (GEOFFROI, Chron., éd. A. Diverrès, 7680: le bifa) dér., bien que celui-ci soit att. plus tard, de biffe* « étoffe » d'où « fausse apparence » XVIe s. ds GDF. cette étoffe étant de moindre qualité, v. aussi G. DE POERCK ds Mél. Roques (M.) t. 4, pp. 187-208. L'hyp. d'un étymon *biffe « griffe », *biffer « griffer » (GUIR. Lex. fr. Étymol. obsc., s.v. biffer) manque de fondement, de même que celle d'un rattachement à l'a. nord. biffa, att. par le b. all. bäven « trembler », à cause du frémissement des naseaux des chevaux (EWFS2). Fréq. abs. littér.: 81. DÉR. Rebiffe, subst. fém., arg. Révolte, vengeance. Aller à la rebiffe. ,,Se révolter`` (LE BRETON 1960). Loc. À la rebiffe. En récidive. (Ds Lar. Lang. fr.). Il y a de la rebiffe. ,,Il y a récidive`` (CARABELLI, [Lang. pop.], s.d.). []. 1res attest. 1837 rebiffe « vengeance » (VIDOCQ ds SAIN. Arg., p. 99), 1844 (ID., Vrais myst. Paris, t. 3, p. 326: à la rebiffe: à la récidive); déverbal de rebiffer. BBG. BLOCHW.-RUNK. 1971, p. 354. CHAUTARD Vie étrange Argot 1931, p. 599 (s.v. rebiffe). (TLFi) /
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