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Citations relevées dans “L'exequatur” (2006)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans L'exequatur, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Nous ne connaissions pas cet homme au nom banal à souhait – (à souhait)
  • Lui était pédophile et bourlinguait déjà depuis plusieurs années dans les bordels du tiers-monde. – (bourlinguer)
  • Comme nous le disions, nous autres reporters, à propos des gens dont nous recueillions les témoignages, ce Carlo était un « bon client ». – (bon client)
  • en me laissant le photographier sous tous les angles en « action », en train de tripoter des gamines impubères. – (68284)
  • au bout de dix longues années d'une procédure qui s'était déroulée dans mon dos, un collectif de trois juges italiens avait décidé de donner raison à Carlo – (dans le dos)
  • Bon sang, Jade ! Dis-moi que je rêve ! –Ne crie pas. Je n'y suis pour rien. – (je rêve !)
  • Je débutais dans le journalisme. Je planais sur un petit nuage à l'idée de réussir un reportage-choc. – (être sur un petit nuage)
  • J'ai rencontré une fois, en tout et pour tout, un vendeur de cette agence après la parution de mon papier en France. – (en tout et pour tout)
  • Je lui ai donc apporté mes diapos et je n'ai plus jamais entendu parler de Koman – (diapo)
  • Ce n'est pas la misère que Koman me doit en droits d'auteur qui compensera ma condamnation à rembourser un million de francs à son assureur. – (misère)
  • Les avocats, ces bavards, s'étaient goinfrés au cours des dix années de procédure. Ils étaient les vrais gagnants de ce procès – (se goinfrer)
  • Et j'ai conclu par un dicton que serinait mon grand-père à propos des curés, des juges et des avocats : –Tous les hommes de robe, c'est juste bon à pendre ! – (tous les hommes de robe, c'est juste bon à pendre)
  • J'ai compris. Cela m'est venu d'un coup, comme un éclair d'intelligence. – (d'un coup)
  • Il se réveillait au bout de neuf ans, tartinait une bafouille, la postait, et, clic-clac, attendait que je lui paie cent briques demain – (tartiner)
  • Il se réveillait au bout de neuf ans, tartinait une bafouille, la postait, et, clic-clac, attendait que je lui paie cent briques demain – (bafouille)
  • Il se réveillait au bout de neuf ans, tartinait une bafouille, la postait, et, clic-clac, attendait que je lui paie cent briques demain – (clic, clac)
  • En tant que membre du Conseil de l'ordre et du Conseil national des barreaux, Pignon devait représenter l'avocat modèle. – (X modèle)
  • pour Jade et moi, elle annonçait que nous allions devoir repartir à zéro. Elle marquait le départ d'une nouvelle existence. – (repartir à zéro)
  • Arrête de te lamenter. Cela ne sert à rien. Il faut nous sortir de ce pétrin. – (pétrin)
  • Je ressassais une histoire passée, qui, justement, parce qu'elle appartenait à un temps révolu, parce qu'elle était terminée, ne nous mènerait nulle part. Je devais rebondir, réagir. – (rebondir)
  • Cherchait-il à négocier ? Pourquoi ? Son dossier, était-ce du bluff ? – (bluff)
  • De nouveau, mes jambes ont flageolé et mes mains ont tremblé comme des feuilles. – (trembler comme une feuille)
  • ce procès qui, depuis trois jours, nous minait l'existence de rebondissement en rebondissement. – (miner)
  • J'ai voulu lui demander en quoi consistait une « mesure conservatoire », mais ma langue était aussi raide qu'un morceau de bois. – (raide comme un morceau de bois)
  • –Quelle valeur a cette lettre ? –Ce n'est pas tous les jours qu'un juge reconnaît s'être trompé. La cour d'appel accordera la plus grande attention à cette lettre – (c'est pas tous les jours que)
  • nous étions foutus, repassés, laminés, éliminés… L'heure de la reddition sans condition avait sonné. – (repassé)
  • Mais nous ne nous disputions pas longtemps, car elle finissait toujours par me laisser libre de mener nos vies à mon gré. J'avais le dernier mot. – (avoir le dernier mot)
  • Jade, cette amante soumise qui me portait aux nues, est devenue une soeur rebelle qui ne s'en laissait plus compter. – (s'en laisser conter)
  • J'ai abandonné mes études à la fac pour t'épouser – (fac)
  • j'ai quitté la Chine et ma famille pour te suivre aux quatre coins du monde… – (aux quatre coins)
  • Mais ouvre les yeux. Tes années de succès seront derrière toi si tu ne changes pas. – (46692)
  • a commis un délit de contrefaçon dont nous pouvons obtenir réparation au pénal comme au civil. Il y a là matière à une belle action en dommages et intérêts. – (68289)
  • Il le déplorait, et ses regrets me faisaient une belle jambe, comme on dit familièrement. – (faire une belle jambe)
  • je lui ai dit que le juge refusait à nouveau de se rétracter. –C'était couru d'avance, a-t-elle soupiré. – (couru)
  • Je me souviens comme elle était mal vêtue, dans une large robe à grosses fleurs, un vrai sac à pommes de terre, et malgré tout, sa beauté m'avait aveuglé. – (ressembler à un sac)
  • Trop occupé à la draguer, je n'avais pris aucune note, et ensuite j'avais peiné pour rédiger mon reportage. – (draguer)
  • J'avais tenté d'inviter Jade à déjeuner, mais elle m'avait remis à ma place avec un sourire, prétextant qu'elle n'avait pas faim – (remettre à sa place)
  • sa douceur et son intelligence lui auraient permis de devenir une star du petit écran en Chine. Elle avait toutes les qualités pour séduire un large public. – (petit écran)
  • J'avais été pris au dépourvu, je n'avais pas eu le temps de cogiter un plan drague. – (cogiter)
  • J'avais été pris au dépourvu, je n'avais pas eu le temps de cogiter un plan drague. – (plan drague)
  • Elle me trouvait handsome […]. Mais sans plus. – (sans plus)
  • et elle avait soif d'apprendre des informations sur les dissidents chinois. – (68290)
  • je ne me voilais plus la face et cette agression de la vérité était humiliante. – (se voiler la face)
  • Il n'y a jamais de fumée sans feu. Tout le monde penserait que pour mériter une telle condamnation, j'avais forcément fauté. – (pas de fumée sans feu)
  • j'ai surfé un peu au hasard sur le web. – (68291)
  • Il serait donc aussi stupide de multiplier les procédures que de courir après plusieurs lièvres à la fois. – (courir deux lièvres)
  • s'étaient tous entendus comme larrons en foire pour me plumer. – (comme larrons en foire)
  • Je suis à bout, si fatiguée. La vie ne m'intéresse plus. – (à bout)
  • Et je suivrais les préceptes de la Bible, j'obéirais à la loi divine du Deutéronome : « Vie pour vie, oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied. » – (47489)
  • Je considérais que Carlo m'avait trahi et grugé en beauté. – (en beauté)
  • La canicule de cet été 2003 tuait de plus en plus de vieillards. Les journaux annonçaient le chiffre de dix mille victimes, et les services d'urgence des hôpitaux étaient débordés. – (être débordé)
  • Mes deux petits bouts de femmes [ses filles] étaient trop mignonnes, trop persuasives. – (68293)
  • Et puis, la majorité de tous ces Italiens avaient voté pour ce politicard fascisant de Berlusconi. – (politicard)
  • il avait juste forniqué comme un pourceau blanc de pédophile européen – (68294)
  • J'ai compris […] que je passerais une nouvelle nuit blanche. – (13090)
  • Je ne me souvenais pas des habits qu'il portait ce soir-là, mais il ne ressemblait pas aux autres routards occidentaux, à tous ces babas cool qui sillonnaient l'Asie, crasseux et harnachés d'énormes sacs – (routard)
  • il venait de descendre du Transsibérien, il avait avalé plus de dix mille kilomètres de train en une dizaine de jours. – (avaler)
  • Il me souriant en bombant le torse, affectant une attitude virile de baroudeur. – (baroudeur)
  • Il me souriant en bombant le torse, affectant une attitude virile de baroudeur. – (bomber le torse)
  • Pour gagner du temps, les juges travaillaient à la chaîne – (47930)
  • En Chine, j'aurais peut-être eu droit à un avocat fantoche qui serait resté muet devant le tribunal révolutionnaire – (17568)
  • Mon affaire avait duré dix-neuf ans en Europe, elle aurait été bâclée en quelques jours en Chine. – (bâclé)
  • je ne resterais qu'un pote, je ne deviendrais jamais son ami, tout simplement, et il existait une différence de sens […] : ami est un mot sérieux qui évoque le respect et la confiance, pote appartient au langage familier et s'utilise sans réfléchir – (pote)
  • une passe avec elles ne coûtait que deux ou trois dollars, c'est-à-dire trois à quatre fois moins qu'avec une Thaï – (Thaï)
  • un dortoir héberge toutes sortes de voyageurs. Ils ont peu d'argent mais passent beaucoup de temps à traîner dans les rues. Ils voient des choses, il y en a même qui traficotent. Ils constituent une formidable source d'informations pour un journaliste. – (traficoter)
  • Français égal petite bite… Nous les Italiens, on n'est pas des couilles molles… Mon pote, as-tu entendu parler des beaux mâles italiens ? On a la cote avec vos femmes… – (couille molle)
  • Français égal petite bite… Nous les Italiens, on n'est pas des couilles molles… Mon pote, as-tu entendu parler des beaux mâles italiens ? On a la cote avec vos femmes… – (avoir la cote)
  • Carlo essayait de me piquer au vif, mais j'encaissais en haussant les épaules. – (68296)
  • Il avait violé des enfants, il avait tué ma femme, il représentait le degré zéro de l'espèce humaine. – (le degré zéro de)
  • En tête de chaque gondole, des caisses de pastis et de whisky étaient empilées – (65181)
  • Il semblait tenir une forme éblouissante. – (68299)
  • Pourtant, dans mon souvenir, je mesurais une tête de plus que Carlo. – (68300)
  • le frère de Carlo m'a considéré de la tête aux pieds, comme s'il me déshabillait du regard. – (56453)
  • Ce mensonge n'était pas très original, mais j'étais sûr qu'il ferait son petit effet. – (68301)
  • Personne ne rembarrerait un homme qui proposait de régler une dette. – (rembarrer)
  • Je lui dois vingt-cinq euros. Ce n'est pas grand chose, mais les bons comptes font les bons amis. – (les bons comptes font les bons amis)
  • Comme toutes les mères, elle devait s'inquiéter pour son fils parti au bout du monde. – (au bout du monde)
  • Il crachinait. J'ai été obligé de m'abriter sous l'auvent de la station-service pour guetter le passage d'un car. – (68303)
  • des beaux-parents, trois belles-soeurs et autant de beaux-frères, une joyeuse ribambelle de nièces et de neveux, sans compter une foule de tantes, d'oncles et de cousins – (9842)
  • des beaux-parents, trois belles-soeurs et autant de beaux-frères, une joyeuse ribambelle de nièces et de neveux, sans compter une foule de tantes, d'oncles et de cousins – (une foule de)
  • ils [parents chinois] se feraient un devoir de venger la mort d'une fille de leur clan en supprimant Carlo, ce sale métèque de Blanc. – (métèque)
  • Comme l'immense majorité de leurs compatriotes, les membres de ma famille [chinoise] étaient racistes, ils méprisaient les Blancs et les Noirs. Au début de mon mariage, ils m'avaient [un blanc] considéré comme un métèque – (métèque)
  • Je ne risquerais pas de me tromper de personne. C'était très important pour moi. Je voulais être sûr de mon coup. – (68304)
  • J'avais souvent eu affaire aux gratte-papier de la dictature maoïste, aussi paresseux que suspicieux – (gratte-papier)
  • Cette Chinoise entre deux âges s'était émue en apprenant que je devais me rendre à Pékin d'urgence pour notifier le décès de ma femme à sa famille. – (68305)
  • Toutes les cinq minutes, elle me sortait de ma rêverie en m'adressant la parole pour un oui ou pour un non. – (pour un oui ou pour un non)
  • Audrey avait de petites dents éclatantes de blancheur, un nez en trompette et des cheveux roux en brosse qui lui donnaient une frimousse espiègle. – (frimousse)
  • Dragon n'était plus qu'un has been au milieu pékinois. – (has been)
  • je savais juste qu'il avait dealé de la drogue, qu'il avait commis des cambriolages – (dealer)
  • Il resterait au moins deux ou trois jours à Pékin, et il était à mille lieues d'imaginer que nous avions l'intention de l'enlever. – (à mille lieues de)
  • J'étais comme dopé : j'avais envie de bouger, de sortir, de faire quelque chose – (dopé)
  • –Tu n'oublieras pas de faire le plein d'essence, ai-je ajouté. –C'est comme si c'était fait. – (comme si c'était fait)
  • j'ai donc retrouvé Dragon et Fleuve sur le parking de la poste. Ils avaient tenu parole, ils ne m'avaient pas fait faux bond. – (32142)
  • Bien, bien, a dit Dragon en se frottant les mains. Il finira par se pointer à un moment ou à un autre. – (se frotter les mains)
  • Je ne savais pas que tu avais traficoté dans les antiquités, ai-je dit à Dragon. –J'ai touché un peu à tout. – (toucher à tout)
  • Je ne te comprends pas, ai-je insisté. Tu étais riche, tu as tout flambé au jeu, tu as foutu ta vie en l'air en quarante-huit heures. Ça me dépasse. – (flamber)
  • Je ne te comprends pas, ai-je insisté. Tu étais riche, tu as tout flambé au jeu, tu as foutu ta vie en l'air en quarante-huit heures. Ça me dépasse. – (foutre en l'air)
  • Je ne te comprends pas, ai-je insisté. Tu étais riche, tu as tout flambé au jeu, tu as foutu ta vie en l'air en quarante-huit heures. Ça me dépasse. – (ça me dépasse)
  • Je perdais coup sur coup, et plus je perdais, plus je me disais que la chance allait bientôt tourner en ma faveur. – (67096)
  • C'était bien Carlo, mais un Carlo qui avait pris une sacrée brioche avec l'âge. – (brioche)
  • Le soleil tapait dur sur notre taxi à l'arrêt. – (taper)
  • Nous roulions en pleine campagne, nous pouvions arrêter la voiture n'importe où, en faire descendre Carlo, lui régler son compte, et abandonner le cadavre sur le bas-côté. – (régler le compte)
  • et en même temps il me considérait vraiment comme un moins-que-rien. – (moins que rien)
  • Tu t'es bien débrouillé. Tu m'as piégé en beauté. – (en beauté)
  • Tu ne m'avais pas baratiné, tu étais bien un journaliste – (baratiner)
  • Ils m'ont sucé un maximum de fric. – (sucer)
  • Je jugeais dans les grandes lignes son récit vraisemblable. – (42413)
  • Finalement, Carlo n'avait gagné que cinq mille euros sur cent soixante-douze mille. Tout le reste était parti en fumée. – (en fumée)
  • avait servi à engraisser des charognards d'avocats. – (charognard)
  • À mon avis, cela t'a bien arrangé que je sois contumace, ainsi je n'ai pas pu te contredire devant les juges. N'aurais-tu pas magouillé une embrouille quelconque pour que je ne sois jamais convoqué au procès ? – (magouiller)
  • À mon avis, cela t'a bien arrangé que je sois contumace, ainsi je n'ai pas pu te contredire devant les juges. N'aurais-tu pas magouillé une embrouille quelconque pour que je ne sois jamais convoqué au procès ? – (embrouille)
  • j'étais condamné à en payer cent soixante-douze mille ? Comment as-tu pu croire que je me laisserais saigner comme un mouton ? – (saigner comme un mouton)
  • Est-ce que j'ai une tête de marchand de tapis ? […] Et mes beaux-frères, ont-ils des têtes de marchands de tapis ? –Non, non... –Alors pourquoi marchandes-tu avec nous ? – (marchand de tapis)
  • Carlo, garde ton sale fric. – (sale X)
  • Carlo, garde ton sale fric. Tu peux te torcher avec ! ai-je explosé de colère. – (s'en torcher le cul)
  • L'Italien veut aller aux toilettes. Il demande que tu arrêtes la voiture. –Il se fout de nous. Il veut juste en profiter pour s'échapper. Dis-lui de faire dans son froc. – (68310)
  • Ils l'ont porté par les jambes et les bras et jeté sur le sol boueux, jonché de crottes de poules et de mégots. – (crotte)
  • Il a grommelé, essayé de se redresser, puis s'est tourné sur le ventre et a rampé comme un ver. – (ramper comme un ver)
  • Il avait des yeux très bridés et un visage rond et plissé comme une vieille pomme – (ridé comme une vieille pomme)
  • Grand Oncle nous a servi et j'ai fait passer à la ronde mon paquet de cigarettes. – (33066)
  • Je ne pouvais pas lui demander de but en blanc s'il se dégonflait. – (de but en blanc)
  • je vais vous préparer à manger. Vous devez avoir le ventre vide. On ne peut pas réfléchir quand on a la tête dans l'estomac… – (62606)
  • je vais vous préparer à manger. Vous devez avoir le ventre vide. On ne peut pas réfléchir quand on a la tête dans l'estomac... – (avoir la tête dans l'estomac)
  • Cet alcool n'était pas du maoniao, de la « pisse de chat » comme disent les Pékinois pour désigner un tord-boyaux. – (68313)
  • C'était un produit authentique du terroir chinois, un alcool bon marché et de qualité dont l'élaboration n'était pas concoctée, traficotée, peaufinée par les chimistes de la grande industrie agro-alimentaire. – (traficoté)
  • C'était un produit authentique du terroir chinois, un alcool bon marché et de qualité dont l'élaboration n'était pas concoctée, traficotée, peaufinée par les chimistes de la grande industrie agro-alimentaire. – (peaufiné)

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