languefrancaise.net

Citations relevées dans “Les Mystères de Paris, roman en cinq parties et onze tableaux. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 13 février 1844” (1844)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Les Mystères de Paris, roman en cinq parties et onze tableaux. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 13 février 1844, avec l'entrée qui y est attachée.

  • C'était bien la peine de venir prendre ici une planche, d'aller la poser sur le ruisseau de la rue de la Barillerie, et de m'égosiller à crier pendant une heure : Passez ! payez ! passez, payez ! (Secouant des sous.) Une mauvaise averse de trois sous. Avec ça que dans c'te Cité, ils se moquent bien de se crotter… Ils passaient à côté de ma planche et m'éclaboussaient… les raffalés – (83060, raffalé)
  • Elle ! non ; c'est la Chouette qui a une coqueluche à humilier le bourdon de Notre-Dame est-ce que vous vouliez monter la voir ? – (83061)
  • Vous bavardez toujours ensemble, je vous laisse ; je vais boire un verre de cassis pour me réchauffer les pieds. (Il entre au cabaret.) – (cassis)
  • TORTILLARD. Ça chauffe, ça chauffe au cabaret du Lapin. UN PASSANT. Qu'y a-t-il donc là dedans ? UN AUTRE PASSANT. Quelque batterie, comme à l'ordinaire. TORTILLARD, frappant sur les carreaux. Kis ! kis ! kis ! mords-les, ma vieille, mords-les ! – (chauffer, batterie, kiss)
  • TORTILLARD, frappant sur les carreaux. Kis ! kis ! kis ! mords-les, ma vieille, mords-les ! TROISIÈME PASSANT. Est-il méchant, ce gamin de Tortillard ! TORTILLARD. De quoi ? de quoi ? J'aguiche la laitière pour qu'elle se rebiffe. – (83062, aguicher)
  • Oui, vous êtes un tas de gueusards ! et vous ne me faites pas peur. – (tas de X, gueusard)
  • BENOIT. Te tairas-tu ? marchande de farine délayée. – (83063)
  • BENOIT. Tiens-toi, Chourineur… ne fais pas le malin ou sinon… LE CHOURINEUR. Sinon quoi ? – (faire le malin)
  • Il veut se sauver ; mais ça ne se passera pas comme ça… je m'accroche à vous… Je ne vous quitte que chez le commissaire. – (77873)
  • FRANÇOIS. Ils ne sont que deux et une femme, tombons dessus !... […] BENOIT et FRANÇOIS. Oui ! oui ! tombons dessus ! – (tomber dessus)
  • TORTILLARD. Ça allait mal, j'ai crié : Voilà la garde !… Ils ont joué des jambes. LE CHOURINEUR. Brave galopin, va ! – (jouer des jambes)
  • Eh bien ! alors, laitière, puisque vous baptisez votre lait, donnez-lui mon nom, ça vous aidera a vous souvenir de moi. – (baptiser)
  • Allons, venez, la laitière, vous êtes tout de même bon cheval de trompette. – (cheval de trompette)
  • J'ai un ami qui festonne crânement les coups de poing […] Tonnerre ! quelle grêle ! – (36281)
  • Oh ! je n'y tiens plus !… je n'en puis supporter davantage… la violence de cette femme a comblé la mesure… – (83064)
  • Ce regard, cette voix brève et tranchante comme un couteau… – (tranchant comme un rasoir)
  • LE CHOURINEUR. Ah ! te voilà, toi ! (L'étreignant.) Mon bachot ? Où as-tu mis mon bachot ? LE MAITRE-D'ÉCOLE. Qu'est-ce que tu veux que j'en aie fait de ton bachot ? LE CHOURINEUR. Il était amarré aux bateaux de blanchisseuses du pont au Change : on t'a vu le prendre… – (38619)
  • On ne m'ôtera pas de la tête qu'il t'a servi à aller voler dans ce château au bord de la rivière. – (on ne m'ôtera pas de la tête que)
  • LE MAITRE-D'ÉCOLE. Quarante francs à gagner. LE CHOURINEUR. En combien de temps ? LE MAITRE-D'ÉCOLE. En un quart d'heure. LE CHOURINEUR. En plein jour, devant tout le monde ? LE MAITRE-D'ÉCOLE. Non, personne ne saura… Allons, je mettrai soixante francs. LE CHOURINEUR. Merci ! je ne mange pas de ce pain-là… LE MAITRE-D'ÉCOLE. Mais… LE CHOURINEUR. Je te dis que je ne mange pas de ce pain-là, il est rouge… – (manger de ce pain-là)
  • Si tu m'as menti, si tu m'as volé mon bachot, tôt ou tard je te repincerai ! – (repincer)
  • quand j'étais gamin, j'allais coucher la nuit dans les fours à plâtre, et quand la faim me cassait les jambes et que je pouvais pas aller jusque-là… je couchais sous les grandes pierres du Louvre – (casser les jambes)
  • je blesse le sergent et deux soldats… Trois mois après, on me condamne à avaler douze balles de plomb. – (douze balles)
  • Quand j'ai su cela… j'ai voulu m'étrangler dans ma prison… mais on m'a décroché à temps… – (décrocher)
  • J'avais le droit d'être fusillé comme soldat… on m'a condamné à cinq ans de boulet. – (X années de boulet)
  • Allez donc ! maison de ville et maison de campagne, on voit que vous avez gros à la Caisse d'épargne… – (gros)
  • Tenez, monsieur Morel, vous êtes la crème des honnêtes gens, comnme mon vieux chéri d'Alfred est ta crème des portiers. – (c'est une crème)
  • Vous répétez toujours : personne ne doit rentrer plus tard que minuit… Passé minuit, je ne tire plus le cordon à personne. – (69422)
  • Comment ! vers minuit, personne ne vous a demandé le cordon ? – (donner le cordon)
  • Vous avez du lui ouvrir la porte. Mme PIPELET. Du tout. Eh bien ! voyez-vous, c'est que vous ne l'aurez pas bien fermée, vous. GERMAIN. Je vous assure que si. – (du tout)
  • Un peintre, nommé Cabrion, que Dieu le confonde ! il en a tant fait à Alfred, qu'il en est comme abruti, le pauvre cher homme… – (83068)
  • Le pére Morel est sorti… Comme sa femme ne se lève pas encore, vous devriez en rentrant chez vous donner un coup d'oeil aux enfans. – (jeter un coup d'oeil)
  • RODOLPHE. Charmante enfant ! Mme PIPELET. Pas vrai, monsieur… – (pas vrai ?)
  • Qu'est-ce que j'entends ?… Alfred !… Alfred enseveli sous son chapeau. Encore Cabrion ! Mais mon Dieu ! pourquoi ne quittes-tu jamais ce malheureux tromblon. – (tromblon)
  • PIPELET. Ça doit être Cabrion ! Mme PIPELET. Ah ! tu t'abrutis trop, Alfred, puisque pendant ce temps-là, Cabrion te donnait un renfoncement [coup sur chapeau qu'il a sur la tête]. – (renfoncement)
  • j'aurais voulu vous faire société, mais il faut que je mette un peu d'ordre dans le magasin de mon mari. – (83069)
  • Allez, mon brave monsieur Morel, après l'orage un rayon de soleil, c'est la loi de la nature. – (après l'orage vient le soleil)
  • Que je suis rentré chez moi, que je repose, et que vous n'entendez pas. (On sonne plus fort.) C'est donc l'enfer ! (Nouvean carillon.) Allez ouvrir. (Fleur de Marie sort.) Qui peut venir à cette heure ? Que la foudre écrase l'importun ! – (83070)
  • Mme PIPELET, à Fleur de Marie [qui n'a pas répondu à la sonnette]. Ah bien ! excusez ! si vous n'êtes pas plus vigilante… – (excusez !)
  • (Il s'élance vers Rodolphe, qui le repousse violemment et le fait tomber sur un genou.) LE MAITRE-D'ÉCOLE, se relevant. Ah ! c'est comme ça ! tu surprends ton monde… Tu ne sais donc pas que quand j'ai bu j'en vaux six ?… – (79313)
  • Je montais pour mon ouvrage, et puis je ne suis pas fâchée de vous voir comme ça dès le matin, fraîche, proprette et gaie ; ça me rappelle ce que j'étais avant d'être la Stasie à Alfred. – (Stasie)
  • Depuis trois mois, ce pauvre M. Férand se sèche sur pied ; il jaunit comme un citron, il a les yeux rouges comme un lapin blanc ; on ne sait pas ce qui lui est arrivé, ce n'est vraiment plus le même homme. – (sécher sur pied, jaune comme un citron)
  • Je la vois encore le jour où M. Férand allait l'emmener à Saint-Mandé… Elle dit deux mots en pleurant à l'oreille du prince, et crac !… au lien de monter dans le fiacre… la voilà partie avec le prince dans un bel équipage. RIGOLETTE. C'était bien plus gentil, il faut en convenir… Vous rappelez-vous la figure de votre M. Férand, hein ?… (Riant.) Il avait un nez !… RIGOLETTE. C'est vrai qu'il n'était pas gai… – (faire un nez)
  • Mme PIPELET. Allons, je descends près d'Alfred ; il y a plus d'une heure que je suis dans l'escalier, je suis sûre qu'il est inquiet de sa Stasie. Adieu… mamselle Rigolette… RIGOLETTE. Adieu… mam' Pipelet… adieu… – (m'âme)
  • Je mange à ma faim, je bois à ma soif, je dors comme une marmotte, je chante comme une alouette, j'ai de l'ouvrage, dix-buit ans… – (dormir comme une marmotte, chanter comme une alouette)
  • À cette-vue là, mon épouse m'a traité de suspect, de gros impur, et je vous le jure sur l'honneur… (Se frappant le front.) Ah ! mon Dieu ! c'est effrayant ! Ah ! le gueux ! – (se frapper le front)
  • Il faut d'abord que je fasse une petite course deux pas d'ici. – (à deux pas)
  • BOURDIN. Cinq cents francs de capital, oui, puis quatre cent quatre-vingt-quinze francs de frais. LE CHOURINEUR. Oh ! les bédouins !… Oh ! les pousse-misère !… – (83073, bédouin)
  • Eh ! mon Dieu ! est-ce dans un pareil moment que vous devez écouter les scrupules d'une femme qui n'a plus sa tête ? Voyons, profitez de son sommeil. – (ne plus avoir sa tête)
  • Très bien, me voilà parfaitement au courant… Grâce à ce pavillon de concierge, dont je suis parvenu à ouvrir la porte donnant à l'extérieur, j'ai pu trouver un observatoire commode : si nous savons bien mener notre barque, notre fortune est faite… – (manoeuvrer sa barque)
  • Évidemment on est sur ses gardes. Dès que la jeune fille met le pied hors du parc, des domestiques la suivent. – (mettre le pied dehors)
  • FRANÇOIS, avec des signes d'intelligence. Là, dans le village, au coin du tourne-bride, je viens de reconnaître la laitière, tu sais… Eh bien, elle est en deuil… de son mari. LE MAITRE-D'ÉCOLE. Diable !… FRANÇOIS. Tu vois qu'il ne faut pas faire de vieux os ici… – (ne pas faire de vieux os)
  • Ils machinent quelque complot contre moi… contre la marquise… – (machiner)
  • Pour lors, la fée dit à l'enchanteur : Tu protèges le vieux seigneur bossu, je protège le jeune troubadour qui est gueux comme un rat d'église… Mais c'est égal, il épousera la princesse et tous ses trésors. – (gueux comme un rat d'église)
  • C'est vrai, je ne suis plus en train de conter… C'est l'appétit qui m'ôte la parole ; mais une autre fois je vous dirai Gringalet et Coupe-en-Deux. Ah ! ça, voyez-vous, c'est une histoire à faire descendre les oiseaux des branches pour vous écouter. – (83075)
  • LE PÈRE ROUSSEL, entrant. Eh bien ! est-on sage par ici ? BENOIT. Comme des anges, comme des petits anges. – (83076)
  • FÉRAND, impérieusement. Où est Fleur de Marie ? (La dalle se soulève et on voit la tête d'un hommne qui écoute). LE MAITRE-D'ÉCOLE. À l'île des Ravageurs ; et la Martial doit m'attendre avec elle, ce soir, au pont d'Asnières, à sept heures. – (ravageur)
  • LE MAITRE-D'ÉCOLE. À la bonne heure. (Prenant à part Benoît et François.) Écoutez, vous autres… il y a un traître parmi nous ! FRANÇOIS. Un traître ?… BENOIT. Nomme-le un peu que j'en fasse justice… Voyons, parle… où est-il ? LE MAITRE-D'ÉCOLE, montrant Germain qui est à gauche. Là !… (Ici Picquevinaigre écoute avec précaution.) BENOIT. Le Germain ! Comment sais-tu ? LE MAITRE-D'ÉCOLE. J'ai des preuves… c'est un mangeur ! – (mangeur)
  • LE MAITRE-D'ÉCOLE, bas à Benoît. Dis donc, le temps passe et j'ai des fourmis dans les jambes. – (avoir des fourmis dans X)
  • C'est ça, je ne serais pas fâché de vous voir bien sages pour m'en aller dire deux mots à mon potage. – (dire deux mots à X (consommation))
  • Neuf, dix, onze, douze, treize, c'est un mauvais compte, et encore il y a un monaco… Allons, messieurs les richards, les capitalistes et autres banquezingues, encore un petit effort… Il ne faut plus que sept sous ! sept malheureux sous ! – (treize, monaco, banquezingue)
  • PIQUEVINAIGRE, à part, et prenant les dix sous. C'est un vrai chien à Brisquet ; il se met dedans lui-même… J'aurais gagné dix minutes avec ma quête. – (83078)
  • PIQUEVINAIGRE, à part. Allons, il faut parler assez bien pour retenir le père Roussel. (Haut.) Cric ! TOUS. Crac ! PIQUEVINAIGRE. Sabot ! TOUS. Cuillère à pot ! – (Cric ! Crac ! Sabot ! Cuillère à pot !)
  • PIQUEVINAIGRE. Gringalet, l'un de ces enfans, et le plus chétif, était battu par Coupe-en-Deux, par les singes et tous les petits montreurs de bêtes. – (gringalet)
  • Gringalet était trop faible et trop poltron pour se revenger… il pleurait, et sa seule consolation était d'empêcher les grosses bêtes de manger les petites. – (38974)
  • LE CHOURINEUR, jetant les rames. Triple nom ! une trahison ! – (triple nom !)
  • Il nage comme un Terre-Neuve. – (83080)

<66 citation(s)>