P. ext. [L'obj. dir. désigne un événement heureux] (Le) fêter en offrant à boire. Arroser des galons, une naissance, une promotion (cf. infra emploi pronom.).
− Arg. [L'obj. désigne un aspect de la pers. suj.] Arroser l'avaloir, sa soif. Se désaltérer, boire :
10. Mais les autres, Boche, Gaudron, Bibi-la-Grillade, surtout Mes-Bottes, très allumés tous les quatre, ricanèrent, la langue épaissie, ayant une sacrée coquine de soif, qu'il fallait pourtant arroser. Zola, L'Assommoir, 1877, p. 457. b) 1828 fam. « fêter en buvant » (Mém. de Vidocq ds Esn. : [ce 21 octobre 1792, pour] arroser mes galons [de caporal]). (tlfi:arroser)
- arroser v.tr. non conv. VIE SOC. "fêter en buvant" - TLF, DArg., 1828, Vidocq ; FEW (25, 338a), 1829 ; GR[85], cit. Loti ; GLLF, cit. Daudet. • arroser ça/cela - DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
- 1828 - «TURLOT. D'ailleurs il est l'heure de monter : Capet nous attend... Mais si nous arrosions cela avant de partir ? SIMON. C'est cela... une petite goutte encore.» A. Duchatellier, La Mort de Louis XVI, 319 (Rapilly) - P.E. (bhvf:arroser)