languefrancaise.net

Citations relevées dans “Chandeleur l'artiste”

  • Le second, un quinquagénaire de nature bricoleuse, essayait de réparer l'abat-son de la face sud qui risquait de tomber sur ses paroissiens – (bricoleur)
  • Là, il tombe sa veste, dénoue la cravate et joue volontiers au bouchon avec ses beaux-frères. – (30377)
  • Ses freins ! hurle-t-il, se freins, il peut se les carrer quelque part, et son mouchoir par-dessus ! La nouveauté de l'image le surprend au point qu'il est presque tenté de rester sur cette conclusion – (se carrer qqchose qqpart, et son mouchoir par-dessus)
  • Les freins, c'est comme les magnétos, les carburants et tout leur tremblement de saint-frusquin : de la balançoire ! – (tout le tremblement, balançoire)
  • Ils sont pas fous, les gars. Ils savent que c'est ça le danger. – (pas fou !)
  • Il achète une voiture. Et quand il l'a, hardi les miens ! il se met à écraser les socialistes. Ils sont pas fous, les gars. Ils savent que c'est ça le danger. Et vas-y donc, qu'ils se disent, c'est pas ton père ! – (c'est pas ton père)
  • Alors l'autre déclare, la bouche en coeur, que cet homme avait bu et qu'il s'est littéralement jeté sous les roues. – (bouche en coeur)
  • pour écraser un prolétaire qui se rend à son travail. Un prolétaire qui les emmerde du haut de sa dignité d'ouvrier ! – (je t'emmerde)
  • Vous avez peur qu'Émile vous foute le nez dedans ; mais ça ne m'empêchera pas de vous le foutre dedans, le nez, et à mon heure. – (79168)
  • La prime au lapinisme. La croix des plis au ventre. Et résultat : plus on fait de gosses, plus ça fait de malheureux pour plus tard. C'est clair comme deux et deux et personne pour prouver le contraire. – (77365, comme deux et deux font quatre)
  • Toujours le même problème : traiter par masses ou feuille à feuille et, dans ce second cas, fignoler la nervure et le pétiole. Une besogne de chartreux ! – (79169)
  • Qu'était l'apport Chandeleur dans son ascendance ? Rien, trois fois rien. – (trois fois rien)
  • –La barbe, Madame Génie. Celle-ci ne semble pas s'offenser de cette expression irrespectueuse. – (la barbe !)
  • C'est ainsi que Gontran XIII eut raison de la vertu de sa femme de ménage qu'il posséda à la housarde – comme Galliffet cuissait ses servantes – sur un coin de table encombré d'épluchures et de vaisselle sale. – (à la hussarde, 79170)
  • On les sait cupides, jaloux du bien d'autrui, envieux, combinards, malfaisants, tricheurs en affaires. – (combinard)
  • Les boueurs oublient souvent de vider leur poubelle. – (boueux)
  • Maningue aime bien la table et nul ne saurait lui en remontrer sur la soupe à l'oignon. – (en remontrer un bout)
  • pour qui les Lucheaux sont la deuxième fortune du monde, après Rockfeller. –En voilà qui ont des sous, pense-t-elle. Le vieux a beau être myope comme une taupe, ça ne l'empêche pas de voir venir. – (des sous, myope comme une taupe, voir venir)
  • C'est comme ses dessous ! Rien que du linge avec de la dentelle large comme la main, des trous-trous, des rubans partout et des entre-deux comme on en faisait autrefois pour ceux qui avaient les moyens. – (65949, 79171)
  • En voilà une qui s'en est payé pendant que son mari courait le pays. – (s'en payer)
  • Sans compter les dimanches aux courses et les parties de jambes en l'air où elle ne devait pas laisser sa part aux chiens avec les yeux qu'elle a encore. – (partie de jambes en l'air, ne pas jeter sa part aux chiens)
  • Sûrement qu'il s'en est payé, lui aussi, de son côté. Maningue dit que c'est un homme qui a vécu et que ça se connaît, rien qu'à sa façon de choisir un camembert. – (avoir vécu)
  • À toujours courir de droite et de gauche, en attendant, il s'est fait des sous. – (des sous)
  • il s'est fait des sous. Pour ça – du moins à ce qu'on dit – il avait le coup, Lucheaux. – (79172)
  • Trois ou quatre fois l'an, lorsqu'il était de passage à Paris, il offrait le fin gueuleton à ses amis des Ponts et Chaussées. De cette façon, il était toujours au courant le premier de ce qui se préparait. – (gueuleton, fin)
  • Les autres, bien sûr, un festin qui ne leur coûtait rien, ils en profitaient pour s'emplir le ventre ! Et allez donc ! c'est Lucheaux qui paye. – (et allez donc, se remplir le ventre)
  • Ensuite, en sirotant des liqueurs chères, ils se mettaient à parler de leur travail, sans méfiance. Qu'est-ce que tu fais en ce moment ? Moi, je fais ça. Et toi ? Moi je fais ci… Et patati, et patata. Tout ce que Lucheaux voulait savoir. – (patati et patata)
  • Il faisait mine de ne pas entendre, bien sûr, mais pas si bête ! L'oreille ouverte et la mémoire en batterie. – (pas si bête)
  • –Combien cette maison, mes braves gens ? Ça valait tout de suite vingt, les paysans disaient quarante en se donnant des coups de coude dans les côtes. Et lui : –D'accord, j'achète. – (se donner des coups de coude)
  • Ça finissait par se savoir à dix lieues à la ronde. On le prenait pour un fou – (33066)
  • On le prenait pour un fou et chacun venait lui vendre, avec un petit sourire en coin. – (79094)
  • –Amenez, amenez toujours. Je suis preneur. Et Lucheaux achetait à tour de bras. – (à tour de bras)
  • –Comment cinquante ? C'est sûrement cent que vous voulez dire ! Trop tard pour discuter, n'est-ce pas ? Il fallait bien passer par là ou par la porte et l'heure était venue de payer l'addition du festin. – (passer par là ou par la porte)
  • Ce Lucheaux, il a ramassé des sous à la pelle… – (à la pelle)
  • Elle fait un petit roux pour donner du moelleux à sa soupe et commence à râper le fromage pendant que le bouillon mitonne, car Maningue est très porté sur le fromage. Il lui faut quasiment autant de râpé que de pain. – (59343, râpé)
  • Et ce n'est pas à lui qu'on peut en conter et dire que le gruyère vient de chez Dufour si l'on s'est servi à la Coopé parce que le temps manquait pour descendre la rue Drollin. – (copé)
  • –Chez Dufour, ça ? Tu veux m'en faire accroire ! – (53221)
  • –Qu'est-ce que tu nous mitonnes là ? –À ton idée ? –Ça sent rudement bon. – (56428)
  • –Toi, alors ! dit Octavie, ravie. – (79174)
  • Celui-là, dit-il en observant ses pieds, quand il passera ses soirées ailleurs que chez la mère Florent, il lui tombera un oeil de la tête. – (quand il lui tombe un oeil)
  • Lui, il ne boit pas mais c'est peut-être pire. Toujours à regarder le monde comme s'il sortait de la cuisse de Jupiter. – (se croire sorti de la cuisse de Jupiter)
  • Le père était sergent de zouaves, c'est quand même pas le Pérou ! – (pas le Pérou)
  • Quoi, des Chandeleur, un point c'est tout. Et l'on entend ce que parler veut dire. Le père était un sergent de zouaves, c'est quand même pas le Pérou ! – (53754)
  • Il l'a bien connu, lui, vu qu'il a fait les colonies d'Afrique avec le sergent Chandeleur. Et il en sait de drôles sur son compte. – (en voir de drôles)
  • Mais on ne peut tout de même pas croire que sa femme a eu ce que je pense à sa suffisance depuis qu'il a été brûlé je sais bien où, le jour de l'explosion du réchaud à alcool ! – (62540, 79175)
  • Mais le plus beau, c'est Louise qui va s'enticher de l'autre bon à rien. Tout ça à cause de son costume de velours et de son chapeau d'artiste. Et je te fais des lieues et des lieues le dimanche avec ma boîte de peinture et mon chevalet, comme si ça faisait bouillir la marmite. – (65171, et je te X et je te Y, faire bouillir la marmite)
  • Elle a toujours soupçonné celui-ci de lui préférer sa soeur qui, malgré ses airs de sainte-nitouche savait jouer de son corsage pour aguicher les hommes. – (sainte nitouche)
  • S'il le faut on ira en justice, mon bonhomme, mais le jardin ne sera jamais à un feignant qui se sauve quand il voit une bêche ! – (mon bonhomme)
  • Mais elle, à ce moment dont je te parle, elle avait le feu au corps. – (79176)
  • –Elle a toujours eu la folie des grandeurs. – (folie des grandeurs)
  • Celle-ci hausse les épaules en signe d'impuissance. –Un artiste, qu'est-ce que tu veux !… – (hausser les épaules)
  • –C'est tes parents. –Ils ont toujours été comme ça, à voir que par elle. Quand on était encore gamines, dans la maison de mon père, je me rappelle, c'était des fois une tablette de chocolat, des fois des fleurs du jardin… Il disait : prenez pour vous deux ! Mais c'est à elle qu'il le donnait. Et ma mère, pareil. – (79177)
  • Les blessés ne manquent pas et ce n'est pas ce qui les empêche de rester en place. Seulement, ils n'ont pas une brosse dans la main, comme certains [vise un artiste peintre], ni un trou sous le nez par où passe toute la paye. – (79178, avoir un trou sous le nez)
  • « Il commence à faire frisquet », que je lui dis. Il n'a même pas levé le nez. –Il n'a pas entendu. – (64466)
  • Avec la manie de l'aîné qui se prétend comte de mes fesses, ils n'ont pas intérêt à ce que l'on sache que la mère était une fille Fouigne et le père un sergent de zouaves ! – (X de mes fesses)
  • Octavie sourit, satisfaite. Elle trempe une lichette de pain dans son lait et se met à manger à son tour. – (lichette)
  • Un sourire cafard flotte sous ses moustaches. Son regard devient faux et torve – (79179)
  • Les inventions, aujourd'hui, c'est ce qui rapporte le plus. –Il y a invention et invention. Faut voir avant de s'emballer. – (il y a X et X)
  • –Des mille et des cents ! Des mille et des cents, le chauffage, tu veux rire ! Des millions, oui ! – (laissez-moi rire)
  • Demain je pousserai jusque-là, histoire de voir un peu de quoi il retourne. – (64028)
  • Il a tendance à radoter et raconte trop souvent ses campagnes, au gré de Chandeleur qui n'aime pas l'armée. – (radoter)
  • Je l'enterrerai [le lapin] dans les iris, à côté de Zézette. Zézette était une petite chatte noire et blanche que Louise Chandeleur a beaucoup aimé. – (79180)
  • Les trois lapins mourront de leur belle mort car jamais les Chandeleur n'ont pu se résoudre à tuer un animal, fût-il nuisible. – (mourir de sa belle mort)
  • François approuve gentiment, sans lever le nez de sur son journal. – (sans lever le nez)
  • Il y a des années et des années qu'elle a tout cela sur le coeur et l'heure est venue de mettre les choses au point une fois pour toutes. – (35367, 60482, une bonne fois pour toutes)
  • C'est vrai, dans cette maison elle est la cinquième roue du carrosse ! Elle en a assez, par-dessus la tête, de parler des heures et des heures, si ça lui chante, sans que personne, jamais, ne l'écoute. Trop bonne, voilà ce qu'elle est ! – (cinquième roue, en avoir par-dessus la tête)
  • Si l'on croit que c'est une vie d'être avec des gens qui vous répondent noir quand c'est blanc et qui ne descendent jamais de la lune ! – (être dans la lune, 78768)
  • Les Chandeleur expédient leur repas rapidement. – (expédier)
  • Tu pourras faire des conserves à tout-va ! Des tomates, des petits pois, des épinards, des asperges, est-ce que je sais ! – (64500)
  • –Avec ma pension, les quatre sous qu'on aura mis de côté, tout ce qu'on a en trop et qu'on revend… –Au besoin, pour arrondir un peu, on prend des pensionnaires pour le temps des vacances. – (quatre sous, arrondir)
  • Il faut arroser ça, précise Chandeleur en empoignant son verre. Ça n'arrive pas tous les jours. – (c'est pas tous les jours que)
  • Dans le temps, dit-il, on pouvait s'offrir un bon cercueil pour une cinquantaine de francs, et du solide. Maintenant, vas-y voir ! – (76025)
  • Avant, pfft ! quand tu voulais et comme tu voulais. Maintenant, vas-y voir ! – (76025)
  • Ça, les riches, tant qu'ils veulent. Et ils ne se privent pas, fais-moi confiance. Mais nous autres… – (73294)
  • –J'ai été à la mairie, cet après-midi, pour demander des renseignements. (En vrai Florisantin, Émile prononce mairerie.) – (mairerie)
  • Qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? À qui que je dois m'adresser ? Combien que ça va me coûter ? que j'ai dit. – (78729, 79181)
  • Ah ! mon vieux, fallait voir. Ils ont eu une de ces frousses ! Fallait voir, je te dis ! – (fallait voir)
  • Il tombait bien, celui-là, j'aime mieux te le dire. – (79182)
  • –Fumier ! (Il brandit un poing menaçant sous le nez de François.) Saligaud de vendu ! – (66723)
  • Feignant ! C'est-il que tu veux que je te reconduise chez ta femme à coups de pompe dans le derche, ou si c'est que t'attends que je te file une fessée à cul nu devant tes petits camarades ! – (coup de pompe, derche, ou si c'est que)
  • Dis-le donc ! Mais réponds donc si t'es un homme ! – (78978)
  • –Ça ne m'empêche pas de le faire marcher, dit Émile avec un clin d'oeil narquois. Et comment qu'il répond à la manoeuvre. – (79184)
  • T'es un fassiste j'y dis. Moi, qu'il dit, ça m'étonnerait bien. La preuve ! que j'y dis. – (y)
  • Mais c'est pour rire, ajoute-t-il. Je ne lui en veux pas pour deux sous. Toujours gentil, serviable et tout. – (c'est pour rire, pas X pour deux sous, et tout)
  • Ah ! c'est pas lui qui se baladerait avec des taches de pinard sur sa liquette et un trou au fond de son froc. – (liquette)
  • Et pour la question d'être fier, qu'il pourrait, vu son commerce, pfft ! pas plus que sur le dos de la main. – (pas plus de X que sur ma main)
  • –Tu causes, ricane Émile, tu causes et ce que tu dis à ce zèbre ou rien, c'est du même. On raisonne pas avec un fayot. – (X ou rien c'est la même chose)
  • –Ta gueule ! Un fayot et rien de plus. Du pipi de singe, si tu veux mon avis. – (pipi de singe)
  • –J'ai bien connu ton père, dit Mauriat à François. C'était un lapin, le sergent Chandeleur. Mardi-Gras, qu'on l'appelait, c'est pour dire… – (lapin, c'est dire !)
  • Ah ! dans ce temps-là, on ne s'ennuyait pas. – (ne pas s'ennuyer)
  • Faut dire que, dans ces climats-là, un homme qui ne fume pas est nettoyé en huit jours à cause des moustiques. – (nettoyé)
  • C'était le bon temps. […] La jeunesse n'est plus ce qu'elle était. – (la jeunesse n'est plus ce qu'elle était)
  • On criait : vive l'Empereur ! et Badingue sortait à cheval avec ses généraux. – (Badingue)
  • Toujours bâillant aux mouches, quand ce n'était pas la charrue devant les boeufs. – (bâiller aux mouches)
  • –Toujours est-il que le monde s'est mis à être malheureux. Ça s'est passé tout à la douce. Au début personne ne se méfiait. C'est d'abord le pain qui a manqué. – (à la douce)
  • On ne s'arrête qu'aux faubourgs de Vierzon en se disant à part soi que là on pourra voir venir. Ah ! ben oui !… À peine le temps de taper nos jupes et nous voilà avec des soldats partout dans la maison, de la cave au grenier, sans compter ceux qui campaient sur les plates-bandes. – (ah ! bien oui...)
  • Ils n'avaient plus qu'une idée en tête : rentrer chez eux ! – (64155)
  • Et la terre, dure comme de la pierre. Le temps qu'on creuse un trou pour en enterrer un, il en tombait deux autres. – (dur comme pierre)
  • tombe dans le cou de Louise qui éternue. –À tes souhaits ! dit distraitement François. – (à vos souhaits !)
  • Ce que je peux en avoir assez de cette vie, et de traîner la misère, et de toujours tirer le diable par la queue sans que personne, jamais, ne m'en soit reconnaissant ! – (79188, tirer le diable par la queue)
  • Ce que je dis, ce que je pense, ça t'est bien égal. Toi, c'est ta peinture. Le reste, tu t'en fiches comme de l'an quarante. – (s'en moquer comme de l'an quarante)
  • boire avec des bons à rien qui rient de toi dès que tu as le dos tourné. – (avoir le dos tourné)
  • J'en ai assez, François, assez, tu m'entends ? Ça ne peut plus durer comme ça – (78945)
  • j'en connais deux qui sont mariées avec des typographes. Elles sont heureuses. Leur mari rentre chaque soir à la même heure. Une existence tranquille, réglée comme du papier à musique. Si jamais il a cinq minutes de retard, elles se font du mauvais sang. – (réglé comme du papier à musique, se faire du mauvais sang)
  • L'autre préfère se donner du bon temps et prendre un mois de vacances tous les ans. – (se donner du bon temps)
  • C'est trente-six métiers et cinquante misères. – (trente-six métiers, cinquante misères)
  • comme l'année que tu avais décidé de vendre des farces et attrapes sur les marchés. Je ne suis pas à la veille de l'oublier. – (ne pas être à la veille de)
  • Toi, tu riais tout ce que tu savais, mais tu n'as pas vu leur tête. – (tout ce que +savoir)
  • au bout d'un mois, on devait des mille et des cents. […] pendant deux ans on a traîné ce boulet, à se priver de tout pour rembourser sou par sou. – (traîner son boulet)
  • Si tu veux tes trois sous de vérité tu vas les avoir, toi aussi ! – (73736)
  • je te connais mieux que personne, mieux que toi-même – (65030)
  • Un verre pousse l'autre et le temps passe. – (un verre pousse l'autre)
  • Toi, tu pleures à la maison, moi, je m'abrutis au comptoir. – (s'abrutir)
  • Et, quand j'ai assez bu et que la tête me tourne, alors je m'invente une vie de cinéma – (avoir la tête qui tourne)
  • il vaut mieux parler, même si ça fait un peu de peine, ne jamais garder ces choses-là sur le coeur. – (35367)
  • J'ai un copain qui est parti travailler à Troyes. Il paraît que là-bas ça marche très bien. Ils manquent de typos. – (typo)
  • ils feront entrer n'importe qui, fût-ce le dernier des salauds, dans leur vie, dans leurs espoirs et dans leur amour, parce qu'il leur sera devenu impossible de vivre seuls l'heure qui vient. – (le dernier des X)
  • –Maître, dit-il, vous êtes trop aimable. –Du tout, du tout ! Votre boutique est, de loin, la plus attirante de Sainte-Flore. – (du tout)
  • Hector se promène de long en large dans la pièce. Parfois il s'arrête machinalement devant la fenêtre et regarde la maison d'en face, sans la voir. – (62784)
  • –Je mettrai quand même mon chapeau à fleurs ? demande Mame Génie, toute rougissante, à son mari. –Il n'est pas question d'y aller aller en cheveux. – (21628)
  • –Bonjour, cadet. –Salut, Totor, répond poliment François. […] –Je t'ai déjà dit mille fois de m'appeler Hector, dit sèchement l'aîné. – (salut, 70708)
  • par ironie du sort, cet homme à bonnes fortunes fut doté par la nature d'un visage de cocu. – (69760)
  • quelques allusions, parfois assez lestes, à une union entre Gontran et une demoiselle Di Sofoldi, de cuisse facile si l'on en croit la légende. – (légère de la cuisse)
  • Demain Palamède entrera chez les frères ! –Bien joué ! –Tu m'approuves ? –Et comment ! Les fonctionnaires sont des salauds. – (68968)
  • –Si Palamède était aussi paresseux que François… –Fanfan ! –Quoi, Fanfan ? –Appelle-le Fanfan. –Ce n'est pas un prénom ! – (Fanfan)
  • Sacré Totor, tu ne changeras jamais ! – (sacré X)
  • –François, mon coeur et ma maison te sont ouverts. Viens plus souvent. –Ça tombe mal. –Tu refuses ? –Non, je m'en vais. –Où donc ? – (tomber mal)
  • À Troyes. Je pars avec Louise. Nous allons recommencer à zéro, c'est décidé. Fanfan reste chez les beaux-parents. Je venais voir, justement, si tu peux me prêter un peu d'argent. – (repartir à zéro)
  • –Pas grand-chose, comprends-tu ! Juste de quoi se débrouiller au départ sans être obligés de demander un acompte la première semaine. Ça la ficherait mal. – (la ficher mal)
  • je crois que le gamin préfère vivre chez ses grands-parents. Les vieux, tu sais ce que c'est. Ils font ses quatre volontés. – (faire les quatre volontés de)
  • Il ne faut pas demander si c'est une idée de l'artiste. Il n'y a que lui et les petits oiseaux pour penser qu'un propre à rien peut devenir bon à quelque chose en changeant de département. – (lui et les petits oiseaux)
  • Sans compter qu'au jour d'aujourd'hui les voyages coûtent cher. Alors, où est-ce qu'ils ont trouvé des sous pour acheter les billets ? Sous le sabot d'un cheval, peut-être ?… – (pas sous les sabots d'un cheval)
  • C'est des gens qui n'économisent pas. L'argent, chez eux, ça va, ça vient, mais ça ne reste jamais. – (79192)
  • l'autre dondon a changé de conversation quand elle l'a vue dans sa boutique. Pas besoin d'être prophète pour deviner que la note s'allonge. – (pas besoin d'être prophète pour deviner que)
  • écrire des lettres à la flan, avec des « ma petite mère » par-ci, « chers parents » par-là, pour expliquer que tout va bien et qu'ils gagnent des mille et des cents – (à la flan)
  • pour expliquer que tout va bien et qu'ils gagnent des mille et des cents, jusqu'à ce qu'on les voie débarquer un beau matin, la tête basse et les poches vides, et camper chez l'un, chez l'autre, en attendant de retrouver du travail et un logement. – (tête basse)
  • lui, pour ce qui est de se débrouiller [ne pas travailler], on peut lui faire confiance. Autant pisser dans un violon pour en tirer de la musique. – (pisser dans un violon)
  • Mais beau parleur ! Après lui, on peut tirer l'échelle. Pour ce qui est de raconter des histoires, il n'a besoin de personne. – (beau parleur, on peut tirer l'échelle, 79194)
  • Les Chandeleur, c'est bien simple, ils finiront sous les ponts ! Et à ce moment-là, quand ils seront de la cloche, tout le monde dira que Maningue avait raison. – (coucher sous les ponts, être à / de la cloche)
  • –Alors, faux jeton ! punaise de sacristie ! on salue plus les copains ? – (punaise de sacristie)
  • Mais les femmes, tu sais ce que c'est ! Toujours trop d'idées dans la tête et pas plus de mémoire qu'une bûche. – (79195)
  • Je lui ai même dit : c'est-il qu'Émile est malade ? On ne le voit plus depuis quelque temps. – (ti)
  • –Je t'écoute, Maningue. Mais pour ce qui est de te croire !… Tu parles que t'as autre chose à penser qu'à moi quand t'es avec ta femme. Raconte ça à Dache, le perruquier des zouaves ! Une fois chez toi, tu te fous bien d'Émile, mon salaud. – (aller à dache)
  • –Quand tu verras Émile malade, il fera plus chaud qu'aujourd'hui. – (il fera chaud)
  • Allons, au revoir, Émile, et à un de ces jours… – (63880)
  • Le reste, c'est de la rigolade, du pipi de chat, des balançoires et du ciné pour les couillons ! – (du pipi de chat, ciné)
  • tout en me roulant jusque chez moi dans cette putain de brouette qui me secouait les tripes que c'est rien de le dire. – (c'est rien de le dire)
  • –Il va crever ! […] Pour le coup, c'est sûr qu'il va dévisser ! – (dévisser)
  • et c'est des « congestions » par-ci, des « montées de fièvre » par-là, et des « râles » et des « crépitements bronchitiques », je t'en passe et des meilleures, un vrai petit cimetière, quoi ! – (j'en passe et des meilleurs)
  • Sirop ? je lui dis. Du sirop à moi, Émile ? Je voudrais bien voir ça ! – (je voudrais bien voir ça)
  • Et lui, l'autre endimanché, qui me regarde par-dessus ses lunettes – (47360)
  • Ça faisait trop longtemps que j'avais envie de lui dire et je lui ai pas mâché. Je te prie de croire qu'il s'est senti mouché. Tant pis pour lui. – (ne pas mâcher)
  • Mais les gens croient que je bois. Ils se sont mis ça dans la tête. Alors, pour me faire plaisir, remarque bien, ils m'offrent un verre – (se mettre dans la tête)
  • Lui c'est le docteur Machin… Chose… Son nom m'échappe. Moi, c'est Émile, dit Mimile pour les intimes et pour les dames, dit Flagada, dit Père Pinard, dit Pied-de-Vigne, dit Sac-à-Vin. – (Machinchose, Mimile, 54554, 78517, X pour les dames, flagada, Père Pinard, Pied de Vigne, sac à vin)
  • mais une chose est certaine c'est que j'ai appris. Lui, fifre ! – (fifre)
  • Il est sorti de l'école pour toucher une paire de lunettes, un diplôme en peau d'âne et un costume bleu marine, et il a commencé à se regarder vivre le nombril parce qu'il savait dire lumbago en latin. – (peau d'âne, 79197)
  • Et même s'il leur arrive de me flanquer des cailloux par la gueule, les soirs que j'ai rencontré trop de copains, c'est jamais méchamment ! – (gueule)
  • –Sacré nom ! et moi qui traîne ! – (sacré nom !)
  • –Y a pas presse, crie Émile. Ça peut encore attendre deux ou trois jours ! – (pas la presse)
  • Une roussaude, c'était. Avec une chevelure comme on n'en verra plus et des petites taches de soleil par tout le museau… – (79198)
  • « Comment que ça va, mes braves gens ? » – (comment que)
  • son frère aîné s'était fait crever un oeil d'un coup de compas, dans une batterie entre compagnons charpentiers, du côté de la Courtille. – (batterie)
  • Au fond du vallon, l'eau du ruisselet frise le silence et Zingue fait la méridienne sous un bosquet d'acacias. – (méridienne)
  • Toi y en a sauter mon pied la route ou moi chicotte ! Fissa ! – (chicotte)
  • il essaie de suivre Kobersky dans ses imitations de parler petit nègre. C'est une entreprise difficile. – (petit nègre)
  • Belles comme petites pigeons, et douces, oh là là ! – (houlala)
  • La victime n'a, d'ailleurs, fait aucune difficulté pour accepter leur invitation et pignoche avec désinvolture dans le plat de hors-d'oeuvre. – (pignocher)
  • –Il y a quand même étranger et étranger, observe Octavie. Il ne faut pas mélanger les torchons avec les serviettes. –C'est juste, et je m'entends. […] Quand je dis étranger, c'est des métèques que je veux parler. De ceux qui ne sont pas fichus de parler notre langue sans mâcher des cailloux et qui viennent chez nous dans l'intention de nous apprendre à vivre. Ceux-là, pas d'histoire : du balai ! – (ne pas mélanger les torchons et les serviettes, métèque, 79199)
  • Si vous êtes ici pour vous goberger aux frais de la princesse, en attendant que les alouettes vous tombent toutes rôties, retournez d'où vous venez ! Mais si vous avez des idées, alors là, pardon ! – (alouettes tombent toutes rôties dans le bec)
  • les encoignures louches, la grasse pénombre des couloirs, les innombrables graffiti, tracés par de très vieux couteaux, qui se poursuivent et s'enlacent en guirlandes sur le plâtre humide des murs, en témoignage d'amours passées et de virilités défuntes – (graffiti)
  • la seule camarade de jeux de Fanfan est une petite fille de sept ans qu'on appelle – Dieu sait pourquoi ! – Nounousse. – (79200)
  • On sait d'elle qu'elle eut une vie bourgeoise et fut mariée à un employé des Postes d'Arcis-sur-Aube. Mais son époux la négligeait ; aussi Mme Estelle le quitta-t-elle, un beau matin, pour se mettre en ménage avec un terrassier beau parleur – (23415)
  • Ses cheveux sont de couleur imprécise. Elle a un petit visage pâlot, trop vieux pour son âge, et des yeux roses de lapin russe. – (yeux rouges comme un lapin russe)
  • Il ne voit, pour sa part, aucune objection à ce que son fils fasse l'école buissonnière – (école buissonnière)
  • appuyé contre un mur suintant, taché de pissats d'ivrognes ! – (33238)
  • Qu'il leur faut beaucoup de courage et peu d'imagination, à ces pauvres, pour recommencer à pointer – chaque lundi matin […] – à la moucharde, accrochée sous la voûte des portails d'usines ! – (pointer, moucharde)
  • Mais quoi ? Je ne me rappelle rien. J'ai beau chercher… C'est vrai que j'ai toujours eu une mémoire de lièvre. – (avoir une mémoire de lièvre)
  • –Pourquoi me parles-tu du grand-père ? –Comme ça. – (comme ça)
  • Maintenant il boit des mandarins-curaçao et prêche l'avènement de la « sociale » devant un auditoire réservé, avec une telle conviction qu'on le prend tout de suite pour un agent provocateur. – (la sociale)
  • et doute, à la cantonade, de la pureté des convictions républicaines chez les ouvriers du textile. Les représentants de la corporations présents dans le café le prennent très mal et parlent de lui faire la conduite de Grenoble. – (faire une conduite de Grenoble)
  • Échouer sans combattre laisse toujours une marge à la bonne conscience. C'est la seule ressource des faibles et des toquards de pouvoir se dire, en posant son baluchon sur le seuil de Bicêtre : si j'avais voulu… – (tocard)
  • s'ils parlent toujours volontiers de la pluie et du beau temps – conversations qui n'offensent pas les susceptibilités particulières – (parler de la pluie et du beau temps)
  • trois commères du voisinage – maîtresses femmes justement réputées pour la puissance de leur coup de gueule – sont déjà rassemblées devant la grille – (coup de gueule)
  • Les têtes s'échauffent. Le ton monte. – (79202)
  • Je l'ai fait. Et pas qu'une fois ! – (et pas qu'une fois)
  • –Elle le sait ? –Bien sûr ! Cette question ! – (c'te question)
  • –Tu… Tu viens me chercher ? demande-t-il, la gorge serrée. – (73115)
  • –Ta mère et moi, nous quittons Troyes. –Sans blague ? –Sans blague ! J'ai trouvé un truc tout à fait intéressant. – (sans blague)
  • C'est une petite boîte, dans les Charentes, au-dessus de La Rochelle. Le gars se retire des affaires. Il laisse deux Minerve et un bon matériel de fondeur pour une bouchée de pain. Tu penses que j'ai sauté sur l'occasion ! – (pour une bouchée de pain, tu penses bien que, sauter sur une occasion)
  • D'abord, l'air marin il n'y a rien de tel. – (il n'y a rien de tel)
  • Il avance vers François, les bras larges ouverts. –Cadet ! Quel bon vent t'amène ? – (quel bon vent vous amène)
  • Les deux frères s'embrassent de bon coeur en se donnant de petites tapes dans le dos. – (79204)
  • –On entre chez toi comme dans un moulin, dit François. Il n'y a donc personne ? – (comme dans un moulin)
  • Pour combien de temps es-tu parmi nous ? –Euh… Quelques jours, répond évasivement François. – (euh !)
  • –Viens donc dîner, ce soir ou demain ! –Volontiers. –Qu'on puisse bavarder, le ventre à table. – (79205)
  • L'arbre généalogique définitif des Galant-Clermaux. Il est deux fois plus grand que les autres, et le quincaillier n'a jamais poussé plus loin la recherche, dans ce domaine. –Ben, mon colon ! admire François. – (mon colon !)
  • –Arrête, François ! –Lâche-moi, Émile ! –Arrive, idiot ! […] Arrive donc ! La mère Florent sera contente de te voir ! – (74849)
  • –Émile, tu as encore la gueule saoule. –Et après ! Saoul ou pas saoul, je comprends les choses. Et la preuve, c'est que je vais te les expliquer. – (gueule saoule, et après ?)

<198 citation(s)>