flemme (depuis 1802) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

• 1905 –Vas-tu te faire la paire aussi, toi ? –Je suis pas flemme, quoi ! protesta l'autre source : 1905. Le Tigre & Coqueliquot
• 1938 On se maquille. Naturellement Mac et Pilou ne sont pas encore là, les flemmes ! source : 1938. Moi, un nain
• 1938 Je suis décidément trop flemme pour continuer à travailler le matin source : 1938. Moi, un nain
• 1905 Les serrures, grandes flêmes ! –Je voudrais vous y voir, vous, aux serrures ! source : 1905. L'instinct, dans L'instinct - Marthe
• 1925 huit heures de flème, huit heures de roupillon et huit heures de bombe source : 1925. Mon curé chez les pauvres
• 1917 Allez, quoi, grande flemme [un h], lève-toi : il est huit heures. source : 1917. Nuits de guerre (Hauts de Meuse)
• 1918 Fait un temps d'flemme ; je m'sens cossard. source : 1918. Au seuil des guitounes
• 1918 La liberté de ne rien faire, la cigarette, le café chaud, le roman laissé depuis trois semaines, la flemme sans remords bercée par le bruit de la pluie source : 1918. Notes d'un pilote disparu (1916-1917)
• 1984 Il n'avait plus de cigarettes, et la flemme d'aller en chercher… source : 1984. Boulevard des allongés
• 1954 je me suis mis à penser à l'Indochine et à un petit bar de Dakao où j'allais tirer ma flemme quand je n'avais rien de bien urgent à faire. source : 1954. Les portes de l'aventure
• 1861 Je le dis à regret, mais au 13^e hussards il y a une foule de malins de ce genre, tristes troupiers dont le rêve est de battre leur flemme, c'est-à-dire de ne rien faire. Ils ont élevé la carotte à la hauteur d'une institution. source : 1861. Le 13e hussards. Types, profils, esquisses et croquis militaires... à pied et à cheval
• 1861 on est heureux ici [en prison mil.] ; rien à faire ! Quand les autres, las de pivoter, veulent battre leur flemme, ils vont à l'hôpital ; moi je préfère la prison. source : 1861. Le 13e hussards. Types, profils, esquisses et croquis militaires... à pied et à cheval
• 1880 Il disait à l'un : « Toi, tu n'as rien… Flemme rentrée… Je ne te punis pas parce que je suis bon. » Il disait à l'autre : « Encore un batteur !… Tu n'as rien… […] » source : 1880. Souvenirs d'un déporté - Étapes d'un forçat politique
• 1928 Madame la bourgeoise qui se paye une femme de ménage !… C'est dommage que je sois pas nourrice en même temps… Sans ça, la gosse, t'aurais eu qu'à battre ta flemme… source : 1928. La racaille
• 1911 Eh bien, alors, ne te fais pas de bile, mon lapin, bats ta flemme en douceur, mets-toi à crou-crou et, pour passer le temps, pose ta pêche sur l'honorable société qui t'environne… source : 1911. Le journal à Nénesse
• 1911 Comme on lui disait : « Si tu n'étais pas si flemme et que tu te burines un peu la musette, tu pourrais devenir le Grand Meg des beuglants parigots… On verrait ta gueule en affiches sur toutes les durailles de Pantin […] » source : 1911. Le journal à Nénesse
• 1911 Ça m'avait toujours botté de masser en turbineur solide… Les flemmes qui ont toujours l'air d'être venus au monde un lundi de paye et n'en foutent pas une broque, je les aurais crevés sans regout… source : 1911. Le journal à Nénesse
• 1911 Maré !… Rebiffons au tas… Nous disions donc, Mathéo… que le garno de la rue des Amandiers était chocotte… Et Linette, idem au cresson !… J'avais trouvé mon blot avec cette garce-là… On pouvait tirer sa flemme… source : 1911. Le journal à Nénesse
• 1933 Werranch n'est pas là. Elle est grippée. Je crois plutpôt qu'elle a la flemme ! Chaque fois qu'elle est en vacances, elle attrape une crise de flemme, qui lui dure jusqu'après la rentrée. source : 1933. Puberté. Journal d'une écolière
• 1933 Je voudrais être malade, pouvoir tirer ma flemme à mon aise, dans un bon lit chaud, moelleux. source : 1933. Puberté. Journal d'une écolière
• 1914 « Veux-tu bien continuer ta culture [exercices physiques], grosse flemme ! » source : 1914. La grâce de Bichu, dans Racaille et parias
• 1914 « Tas de flemmes ! » dit-elle, en s'asseyant auprès de M^lle Tata-la-Gomme. source : 1914. In memoriam, dans Racaille et parias
• 1914 Je connais peut-être les règlements, espèce de daim ! depuis que je tire mes flemmes ici !… source : 1914. Le “pilon”, dans Racaille et parias
• 1914 « Qui qu'oserait l'dire tout haut, qu'j'ai eu l'taf ? » défia-t-il. Un voyou mince et blafard répliqua, prenant l'assemblée à témoin, d'un geste circulaire de ses bras nonchalants : « On sait qu't'es bath, Bel-Os… et pas flemme… » source : 1914. La mère Croûte, dans Racaille et parias
• 1939 c'était Madrouille, la plus grande flemme de la Neuvième. source : 1939. Les faneurs de la forteresse
• 1960 Pendant ce temps-là, nous tirions notre flemme dans les bordels ou les fumeries… source : 1960. Les Centurions
• 1870 s'il a la flemme (7), c'est qu'il a un poil dans la main (8), la loupe (9) l'a mordu, son araignée le travaille (10). [(7) Maladie chronique ou intermittente qui affecte spécialement les sublimes. (8) Rue François Miron, il y a un marchand de vin qui a pour enseigne un chat qui coupe le poil des feignants. (9) La loupe, insecte mystérieux qui donne la flemme par sa morsure. (10) Le Tintamarre dit : avoir une écrevisse dans sa tourte (tête).] source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
• 1877 Ah ! zut ! le singe pouvait se fouiller, il ne retournait pas à la boîte, il avait la flemme. source : 1877. L'Assommoir
• 1877 –Dites donc, vous autres ! est-ce que vous croyez que le linge se repasse tout seul ?… En voilà des flemmes !… Houp ! à l'ouvrage ! source : 1877. L'Assommoir
• 1866 LOUPE (Camp de la), s.m. Réunion de vagabonds. C'était – c'est peut-être encore – une guinguette du boulevard extérieur, près de la barrière des Amandiers. Cette guinguette était flanquée, d'un côté par un pâtissier nommé Laflème, et, de l'autre, par un marchand de vin nommé Feignant… source : 1866. Dictionnaire de la langue verte

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