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Citations relevées dans “Puberté. Journal d'une écolière” (1933)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Puberté. Journal d'une écolière, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Près de la fontaine, il y a toujours une bande de gamins sales et mal élevés qui font gicler de l'eau, on en revient toute mouillée. Quels sales gosses ! – (gosse)
  • Près de la fontaine, il y a toujours une bande de gamins sales et mal élevés qui font gicler de l'eau, on en revient toute mouillée. Quels sales gosses ! – (gamin)
  • Aujourd'hui, comme c'est dimanche, j'ai pu mettre ma robe de taffetas gris. Ce que j'étais chic ! – (chic)
  • J'ai répondu que c'était bon pour les campagnardes d'avoir des tabliers à plis et des bas, qu'à Paris on savait mieux ce qui était beau que dans son sale Tréport. Elle a été vexée, elle est partie. Nouille ! va. Si elle croit que ça me fait quelque chose. – (nouille)
  • Nous avons rencontré les garçons de l'autre jour. Ils nous ont dit : « Eh ! les mômes, vous jouez avec nous ? » Dédé a dit non. J'ai crié : « chiche ». Ils ont répondu « chiche » et on a joué tous aux quatre coins. – (chiche !)
  • Quand il a été parti, Dédé m'a dit : « C'est ton bon ami, Maurice ? » […] Toutes les jeunes filles en ont un. Il ne faut pas le dire aux parents parce qu'ils ne voudraient pas. […] Un « bon ami » vous embrasse et vous donne toujours quelque chose. – (38444)
  • J'ai répondu que c'était bon pour les campagnardes d'avoir des tabliers à plis et des bas, qu'à Paris on savait mieux ce qui était beau que dans son sale Tréport. – (sale X)
  • Maurice a voulu jouer à cache-cache. C'est Raymond qui s'y est collé, Maurice m'a emmenée dans une belle cachette qu'il connaissait déjà. – (73225)
  • C'est Dédé qui est vexée ! Ça lui apprendra à se fiche de moi pour mes robes courtes ! – (73226)
  • Je me suis fait attraper parce que je suis rentrée trop tard et que la soupe était servie. – (attraper)
  • Je me suis fait attraper parce que je suis rentrée trop tard et que la soupe était servie. Si je ne peux pas sortir du jardin demain ça va être embêtant. – (embêtant)
  • Dédé est une petite gourde ! Elle veut faire celle qui sait tout. – (gourde)
  • Dédé est une petite gourde ! Elle veut faire celle qui sait tout. Parce qu'elle secoue la main en disant : « Tu sais, ma p'tite, et pis ça et pis ça », elle croit qu'elle en impose. Quelle poseuse. – (poseur)
  • Il faisait très froid hier soir ; maman n'a pas voulu que nous allions voir le feu d'artifice. Je suis désolée et je fais la tête depuis hier. Je n'ai pas de chance ! – (faire la tête)
  • Je suis allée voir mon petit chat. Il est mignon comme tout quand il tette. Il a une petite bouche toute rose et un amour de petit nez. – (X comme tout)
  • J'ai mon chat ; il est magnifique, très sauvage et griffe déjà merveilleusement. Je l'ai baptisé Citron, mais ça le laisse complètement indifférent. – (73227)
  • Je passe mes journées sur la falaise avec les chèvres et l'ânesse de la pension de famille. Elle s'appelle Chouquette. C'est une bête très têtue. – (73228)
  • Maurice revient demain avec sa tante et sa soeur. Chic, on va pouvoir encore rigoler. – (chic !)
  • Il m'a dit : « Tu as des yeux ravissants. Ils sont verts, changeants comme la mer… » Et, un peu après : « Tu marches divinement bien. Tu es mince, souple comme une liane… » – (mince comme une liane)
  • Non, non, je t'assure, je ne blague pas. C'est papa qui le disait à mon oncle ce matin quand on t'a rencontrée sur le port. Tu es la plus jolie fille de ton âge qu'il y ait ici. – (blaguer)
  • Hier sa mère est sortie toute la journée pour aller faire un grand nettoyage et Roger en a profité pour venir la voir. Il l'a embrassée sur la bouche et dans le cou. Il a même eu le toupet de lui caresser la poitrine. – (toupet)
  • Il lui a dit (paraît-il) : « Ils sont très jolis, laisse-moi les embrasser. » […] D'abord, c'est pas vrai qu'elle a beaux nichons. Elle n'en a pas plus qu'un bébé. Qu'est-ce qu'elle ne se croit pas ! – (se croire)
  • Maurice, Roger, Dédé et moi, nous sommes allés sur la plage pour barboter dans l'eau. – (62754)
  • J'ai joué avec Maunours, le gros chien de la banque. Il courait après Pépette, la petite chienne qui m'aime tant. – (73229)
  • J'ai joué avec Maunours, le gros chien de la banque. Il courait après Pépette, la petite chienne qui m'aime tant. Lui, c'est un Saint-Bernard, elle, un fox-terrier. – (73230)
  • il a déboutonné sa culotte pour me faire voir sa « chose ». Il voulait à toutes forces que je la touche. Ah ! bien, alors ! – (chose)
  • Tu es gentille, je te la mettrais bien… – (mettre)
  • Il a écouté si personne ne venait et, comme il n'entendait pas de bruit, il m'a pris la main de force et me l'a mise sur sa chose. – (chose)
  • J'ai été à la fête avec Maurice et toute la bande. On est monté sur les tape-culs. Je n'en descendrais jamais tellement c'est amusant. On tourne en l'air. En passant au-dessus du port, j'ai une peur affreuse de tomber dans la vase. – (73231)
  • Le jeune homme s'appelle Marcel Jacquin. Il a dix-huit ans. C'est l'amant (?) d'une « grue » (?) qui fait la noce (?) sur le port. C'est la bonne de Mme Durant qui me l'a dit. – (noce)
  • Marcel est revenu. Il m'a fait de l'oeil, je me suis approchée de lui. « Je t'emmènerais bien voir la feuille à l'envers, petite vicieuse, m'a-t-il dit, mais tu es trop jeune. […] » – (montrer la feuille à l'envers)
  • Cela s'appelle les règles et, quand on « les » a, on est « indisposée ». – (73232)
  • Pluvier, c'est le « petit voyou » ; Werranch, « la grande dinde », parce qu'elle crâne autant. – (dinde)
  • Renouère, « l'affolée ». Elle n'y est jamais ; elle perd constamment la tête, ne sait jamais si elle a bien ou mal fait, ni ce qu'elle doit faire. – (j'y suis)
  • Moi on m'appelle « les flûtes », à cause de mes jambes minces. Eh bien ! j'aime mieux ça que d'avoir des jambons, comme Dupuis. – (flûte)
  • Moi on m'appelle « les flûtes », à cause de mes jambes minces. Eh bien ! j'aime mieux ça que d'avoir des jambons, comme Dupuis. – (jambon)
  • Jour de la leçon d'histoire de France, enfin ! J'ai eu 6 sur 10. Bien péniblement, je bafouille. Je mélange les dates. Je m'en souviens bien, mais je fais une salade. – (salade)
  • C'est le jour de gloire de Fonce, la mollasse aux cheveux longs. 10 sur 10. Pan ! Comme c'est la plus mauvaise en dessin et en rédaction, elle m'a envoyé un de ces regards ! Triomphante revanche sur moi ! Attends, ma vieille, la prochaine fois, j'aurai 10 – (ma vieille)
  • J'ai été au ciné avec ma tante. – (ciné)
  • J'ai fait la connaissance d'une espèce de rasta [un Espagnol]. Noir de poils, de teint olivâtre, il a l'air louche et inquiétant. […] Il a des yeux de braise, des dents très blanches. Il ne parle pas bien le français. – (rasta)
  • J'ai fait la connaissance d'une espèce de rasta. Noir de poils, de teint olivâtre, il a l'air louche et inquiétant. […] Il a des yeux de braise, des dents très blanches. Il ne parle pas bien le français. – (73233)
  • Elle trouve qu'on ne peut pas causer « aux petites ». Qu'il y a certaines choses qu'elles ne peuvent pas comprendre. Elle se fait les ongles, se fait onduler, ne joue pas avec les gamines, les autres trouvent que c'est de la pose. – (pose)
  • Elle a un « bon ami », un flirt. Il s'appelle Georges, a dix-sept ans. Il est assez timide. – (16182)
  • ni le petit blond ni l'Espagnol n'ont pu se mettre à côté de moi. Seulement, derrière, se trouvait un grand type, maigre, blond, des yeux bleus très doux, l'air un peu voyou, mais on ne peut pas tout avoir. – (73234)
  • ni le petit blond ni l'Espagnol n'ont pu se mettre à côté de moi. Seulement, derrière, se trouvait un grand type, maigre, blond, des yeux bleus très doux, l'air un peu voyou, mais on ne peut pas tout avoir. – (type)
  • C'est un homme marié, père de famille ; sa femme est encore enceinte. Il a vraiment du toupet de courir après moi. – (courir après qqun)
  • C'est un homme marié, père de famille ; sa femme est encore enceinte. Il a vraiment du toupet de courir après moi. Mais les hommes sont si dégoûtants ! – (dégoûtant)
  • J'entends le sommier qui craque, comme des plaintes ; puis après, l'eau qui coule, des rires étouffés, des pantoufles qui traînaillent sur le parquet. – (traînailler)
  • Il y a Renouère, « l'affolée », qui se trouve toujours fourrée près de moi. – (être fourré qqpart)
  • J'ai crié : « Psst… Werranch, Pluvier, regardez. » – (pffuit)
  • Elles ont regardé, les autres aussi, bien entendu ! Elles se tordaient. Mme Labranche a dit : « Qu'est-ce qu'il y a donc de si amusant ? C'est Marie-Thérèse qui vous fait rire ainsi ? […] » C'était si drôle qu'on ne pouvait pas s'arrêter de rire – (se tordre)
  • Non, décidément, je n'ai pas de chance ! J'ai une angine. Depuis samedi, je suis couchée avec la fièvre. – (70815)
  • Werranch n'est pas là. Elle est grippée. Je crois plutpôt qu'elle a la flemme ! Chaque fois qu'elle est en vacances, elle attrape une crise de flemme, qui lui dure jusqu'après la rentrée. – (flemme)
  • Je ne sais pas ce que j'ai, je suis « vaseuse ». Je suis souvent vaseuse ces temps-ci, c'est drôle. – (vaseux)
  • Je voudrais être aux grandes vacances. […] Ça serait bon, mais, hélas ! trois fois hélas ! nous ne sommes qu'en janvier ! – (hélas ! trois fois hélas !)
  • Cette petite vicieuse ne voudrait pas coucher avec lui, même si elle pouvait le faire librement. Elle aime mieux se faire peloter les nichons par lui et même autre chose. – (peloter)
  • Dis donc, Rolande, il embrasse bien ? Elle rougit et tortille la ceinture de son peignoir. –Pas mal. Ce que tu es indiscrète ! – (pas mal)
  • Tu étais habillée comme ça quand il est venu ? –Oui. Je suis toujours comme ça à la maison (gâcheuse, va !). –Ah ! je croyais que c'était un peignoir à ta mère. Parce qu'un peignoir de soie orange à treize ans, ma chère ! – (gâcheuse)
  • Tu étais habillée comme ça quand il est venu ? –Oui. Je suis toujours comme ça à la maison (gâcheuse, va !). –Ah ! je croyais que c'était un peignoir à ta mère. Parce qu'un peignoir de soie orange à treize ans, ma chère ! –Oh ! non. C'est à moi – (ma chère !)
  • Il t'a embrassée, là, hein ? –Oui, là ! Ce que tu es curieuse, et il voulait même que je lui en fasse autant, mais je n'ai pas marché, tu penses. – (marcher)
  • Tu m'as tout l'air d'une petite vicieuse. Je parie que même toute seule… tu ne t'embêtes pas. Tu le fais… oui ? – (ne pas s'embêter)
  • c'était bon, ma petite, c'était chaud, c'était fou. – (73236)
  • je me sens toujours aussi seule. Dire qu'il faut attendre encore des années pour espérer trouver le prince charmant de mes rêves ! – (60496)
  • J'ai vu Robert avant-hier. Il m'attendait. « J'avais peur que vous me posiez un lapin », m'a-t-il dit. – (poser un lapin)
  • Je ne sais pas pourquoi il me « vouvoyait » de nouveau. – (73237)
  • Je ne peux pas espérer me marier avant quelques années, parce que je n'ai pas de quoi me mettre en ménage. – (23415)
  • Sans doute que ça ne gaze pas avec Georges, alors elle est de mauvais poil – (gazer)
  • Sans doute que ça ne gaze pas avec Georges, alors elle est de mauvais poil, elle me renvoie. – (de mauvais poil)
  • Sans doute que ça ne gaze pas avec Georges, alors elle est de mauvais poil, elle me renvoie. Quelle idiote, quand même ! – (quand même)
  • Hier, j'ai été au cinéma. Je me suis mise exprès à côté d'une vieille dame et devant un gosse ; afin de ne pas être pelotée. – (peloter)
  • Hier, j'ai été au cinéma. Je me suis mise exprès à côté d'une vieille dame et devant un gosse ; afin de ne pas être pelotée. Seulement, devant moi est venu s'installer un bonhomme qui m'a chatouillé les genoux. – (bonhomme)
  • Ce matin, nous avons eu dessin. J'ai eu huit sur dix et deux mauvaises notes parce que je me suis engueul… comme dit Robert, avec le professeur de dessin. – (engueuler)
  • J'ai arraché la couverture à ma grammaire ; comme elle est du format des bouquins, on croit que je lis mes articles, substantifs et tout le fourbi. – (fourbi)
  • Ce que je me suis embêtée, hier ! Je n'ai pas été au Jardin des Plantes parce que ma tante trouvait qu'il faisait trop froid pour se « dandiner devant les ours blancs ». J'étais furieuse – (embêter)
  • Je n'aime pas faire souffrir les animaux ; j'ai un coeur en or, seulement, avec les hommes, c'est tout différent. – (coeur d'or)
  • Ma tante s'en est aperçue, elle nous a dit : « Tenez-vous bien, voyons, en voilà des façons ; on dirait je n'sais quoi ! » – (73238)
  • Quelle « noix », cette Lucie ! Pourquoi n'est-elle pas venue ? – (noix)
  • Sa mère n'a pas voulu qu'elle aille une deuxième fois au cinéma dans la même semaine ; elle est donc restée chez elle à s'embêter toute la journée. – (embêter)
  • Encore un jour ! Grand Dieu que c'est long ! – (62821)
  • Nous nous sommes habillées en quatrième vitesse, de peur que ma tante n'arrive. – (à la troisième vitesse)
  • Au revoir, mon petit Rité ; je tâcherai de revenir jeudi prochain. – (Rité)
  • Oh ! Rité, que tu as de belles mains et de beaux ongles ! – (Rité)
  • Andrée Jacques est venue près de moi pendant le dessin. Nous avons parlé de nos « flirts ». Elle m'a raconté que le sien s'appelle Jean – (16182)
  • Je crois qu'elle aimerait bien jouer comme ça avec moi, parce qu'elle devient « collante ». Elle me fait des confidences en me connaissant à peine. – (collant)
  • Il fallait bien qu'elle le raconte à quelqu'un. Ça devait lui peser. Je n'aurais jamais cru ça de sa part. On lui donnerait le bon Dieu sans confession, comme on dit. Je crois, en effet, qu'il vaudrait mieux que ce soit sans confession ! – (donner le bon Dieu sans confession)
  • Je ne vois pas le plaisir qu'elle peut avoir à jouer à « touche-pipi » avec un gamin de cet âge. – (partie de touche-pipi)
  • Andrée et Lucie me cramponnent ! Oh ! ça ne m'ennuie pas, au contraire, mais je laisse faire ! – (cramponner)
  • Je fais bien « ça » toute seule. J'avoue que j'aimerais mieux avec d'autres, mais, dans ce cas, c'est toujours moi qui caresse ! Ces petites vicieuses se laissent faire avec grand plaisir, mais pour vous rendre la pareille, c'est autre chose ! – (faire ça)
  • Pourquoi toutes les petites filles ont-elles cette habitude de se « toucher » ? Moi qui croyais être un phénomène ! – (se toucher)
  • Pourquoi toutes les petites filles ont-elles cette habitude de se « toucher » ? Moi qui croyais être un phénomène ! – (phénomène)
  • Comme si elle voulait encore corser ça, elle porte des bas de coton, qu'elle retient par de moches jarretelles. On voit un gros bourrelet rouge entre le bas et le pantalon. Ouh ! que c'est vilain ! – (ouh !)
  • elle insistait trop, faisant craquer ma manche, je lui ai dit, furieuse : « Ah ! quoi ! tu vas me mettre à poil ! » Elle a poussé un « oh ! » indigné et a dit comme une bourrique qu'elle est : « Madame, Marie-Thérèse m'a dit quelque chose de très mal ! » – (bourrique)
  • Re-gymnastique. Re-10 pour moi. Re-exposition de blanc et de cuisses. – (32028)
  • Je voudrais être malade, pouvoir tirer ma flemme à mon aise, dans un bon lit chaud, moelleux. – (flemme)
  • J'ai le cafard. Je reste de longs instants immobiles, la tête vide, ne pensant à rien. – (cafard)
  • Je me suis mise seule à table pour qu'on me fiche la paix. – (ficher la paix)
  • Si cette malheureuse histoire n'y était pas, j'étais dans les toutes premières. Mais, dans le fond, je m'en fiche. – (73242)
  • Ce que je donnerais pas pour avoir des vacances ! – (ce que X)
  • Elle connaît depuis quelques jours (?) un jeune homme. Ils vont tous les deux au ciné, et cette petite finaude dit à sa mère qu'elle vient avec moi et ma tante. – (finaud)
  • Je vais toujours au cinéma, mais je prends beaucoup moins de plaisir à ces séances de « pelotage ». – (pelotage)
  • Il me regarder avec insistance quand je passe près de lui. On dirait qu'il a « le béguin » pour moi. Il est pourtant fiancé – (béguin)
  • Bravo ! Hip ! Hip ! Hurrah ! Je suis reçue au premier examen. – (41553)
  • Il m'est arrivé une drôle d'affaire. – (drôle de)
  • Il m'a enlevé ma culotte et m'a tripotée. Il y a même mis le doigt. Je griffais, je mordais, mais sans résultat. Ils continuaient à faire ce qu'ils voulaient : « Comme tu es étroite », m'a dit Pierre. – (étroite)
  • Il m'a enlevé ma culotte et m'a tripotée. Il y a même mis le doigt. Je griffais, je mordais, mais sans résultat. Ils continuaient à faire ce qu'ils voulaient : « Comme tu es étroite », m'a dit Pierre. – (tripoter)
  • Je comprends que je l'aurai mon certif', plutôt deux fois qu'une ! – (certif)
  • Je comprends que je l'aurai mon certif', plutôt deux fois qu'une ! – (plutôt deux fois qu'une)
  • Ce que je vais en faire des béguins « là-bas » ! Je veux un maillot de bain en laine rouge ; le rouge me va très bien. – (béguin)
  • Ces ignobles dates me martyrisent. J'en ai fait une liste avec les faits qui s'y rapportent et j'apprends tout ça par coeur. Si jamais j'en oublie une au certificat, je suis fichue ! – (fichu)
  • Fonce est bien nerveuse, elle pleure pour rien à tout bout de champ. – (à tout bout de champ)
  • Mme Labranche a dit : « Vous êtes refusée, Marie-Thérèse ! Voilà ce que c'est que de s'endormir sur ses lauriers ! La prochaine fois il faut que vous soyez reçue ! » – (se reposer sur ses lauriers)
  • Quand elles sont « bien » avec vous, elles vous racontent leurs petites histoires, vous demandent des conseils, des services et, sans savoir pourquoi, elles se mettent contre vous. – (être bien avec)
  • Obéir, ne pas pouvoir agir à sa guise, selon son désir, être forcée de toujours se dire : si je fais ça, je vais me faire « attraper », si je vais là, qu'on me voie, je vais être grondée – (attraper)
  • Flirter, chanter avec des hommes, est-ce faire mal ? – (fleurter)
  • –C'est votre mère qui vient avec vous, le dimanche ? –Non, c'est ma tante. –Vous ne pouvez la laisser « tomber » ; nous irions quelque part, on s'amuserait toujours plus qu'au ciné ? –Non, cela ne m'intéresse pas… – (laisser tomber)
  • Vous ne croyez tout de même pas que, parce qu'on a pu voisiner « amicalement » pendant quelques séances de cinéma, ça va durer éternellement ? – (voisiner)
  • –Je ne suis pas gentil avec vous ? –Si, mais qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ? – (qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ?)
  • –Je ne suis pas gentil avec vous ? –Si, mais qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ? Si vous aviez été embêtant, je vous aurais envoyé coucher ; mais ça suffit, parce que je vous ai assez vu, c'est tout ! – (embêtant)
  • Il y en a pas beaucoup qui consentiraient à ne vous voir qu'au ciné ? –Il y en a plus que vous ne pensez, mon vieux, ne vous frappez pas, il y a rudement longtemps que vous êtes remplacé ! – (mon vieux)
  • Il y en a pas beaucoup qui consentiraient à ne vous voir qu'au ciné ? –Il y en a plus que vous ne pensez, mon vieux, ne vous frappez pas, il y a rudement longtemps que vous êtes remplacé ! – (se frapper)
  • Pour ne pas nous abrutir, Mme Labranche nous fait lire des histoires… Ce sont des parties de rigolade quand Lavienne lit ! Elle dit de telles bêtises que nous nous tenons le ventre et nous nous trémoussons sur nos bancs. – (rigolade)
  • Je « repasse » mes dates d'histoire. Je sais un peu de solfège. Dans quatre jours, l'écrit, l'oral un peu plus tard, quand les éliminations seront finies. – (repasser)
  • Nous passons l'oral demain… Je n'ai pas trop la frousse, mon premier succès m'encourage. La fortune est aux audacieux ! – (la fortune est aux audacieux)
  • Je suis reçue à l'oral ! Succès ! Papa a envoyé une dépêche : « Très content. Bravo. Lettre suit. » J'ai reçu 20 francs, il m'a promis une montre. Ouf ! trois fois ouf ! – (ouf !)
  • Il [mon frère] a cinq ans de moins que moi. Il est brutal, brise-tout, volontaire au possible, mais intelligent, très dégourdi pour son âge. – (brise-tout)
  • Il fait beau ; nous sommes dans la campagne. […] On commence à voir des vaches flemmardes, de rares chevaux, calmes et robustes. – (flemmard)
  • Le soleil tape, brûlant. Le ciel est pur, bleu, rayonnant. – (taper)
  • J'ai été au vélodrome. Il y avait quelques jeunes gens. Je tâcherai d'y aller rouler un peu. J'ai remarqué parmi ces « pecnots » un type assez beau. Il a des yeux noirs magnifiques. – (péquenot)
  • Je suis retournée au vélodrome avec Michel. J'ai hésité à rouler ; je ne sais pas encore assez. Si je tombais, les autres se ficheraient de moi. – (se ficher de)
  • Black (c'est le braque) est toujours à la maison. Il engraisse de plus en plus. – (Black)
  • Il y a un splendide chien de chasse qui vient jouer avec nous dans le jardin. […] Il adore le sucre et chipe les os de Black. Black ne dit rien parce que l'autre (Boby) est un copain à lui. – (73248)
  • Ça nous fait deux chiens. Je suis aux anges ! Moi qui les aime tant ! – (aux anges)
  • Lucienne laisse pendre ses cheveux dans le dos. Elle m'a dit : « L'autre matin, je me peignais devant ma glace, je regardais mes cheveux, j'en étais éblouie ! » Gâcheuse ! va ! Être éblouie par ses propres cheveux, elle n'y va pas de main morte ! – (gâcheuse)
  • Lucienne laisse pendre ses cheveux dans le dos. Elle m'a dit : « L'autre matin, je me peignais devant ma glace, je regardais mes cheveux, j'en étais éblouie ! » Gâcheuse ! va ! Être éblouie par ses propres cheveux, elle n'y va pas de main morte ! – (pas de main morte)
  • « L'autre matin, je me peignais devant ma glace, je regardais mes cheveux, j'en étais éblouie ! » Gâcheuse ! va ! Être éblouie par ses propres cheveux, elle n'y va pas de main morte ! […] comme crâneuse, elle dégotte toutes celles que j'ai connues – (crâneur)
  • « L'autre matin, je me peignais devant ma glace, je regardais mes cheveux, j'en étais éblouie ! » Gâcheuse ! va ! Être éblouie par ses propres cheveux, elle n'y va pas de main morte ! […] comme crâneuse, elle dégotte toutes celles que j'ai connues – (dégotter)
  • Elle m'a confié qu'elle avait un « galant ». Il ne faut pas qu'il soit difficile. – (44430)
  • Je vais me charger de lui montrer qu'à côté de moi elle ne peut espérer faire des béguins. – (béguin)
  • S'il ne rêve pas de moi jusqu'à ce qu'il me revoie, je veux bien être pendue ! – (je veux être pendu si)
  • J'ai même poussé l'audace jusqu'à regarder […] ce que sa culotte étroite ne réussissait pas à cacher, c'est-à-dire la preuve indiscutable du désir qu'il avait pour moi. Je crois qu'il aurait préféré être à cent pieds sous terre ! – (souhaiter d'être à cent pieds sous terre)
  • Il y a Jean Voisin qui ne peut pas me voir. C'est peut-être parce qu'il est jaloux de Maurice. – (ne pas pouvoir voir qqun)
  • Nous sommes restés longtemps comme ça. Je suis certaine qu'il était heureux comme un roi. – (heureux comme un roi)
  • Je suis revenue en quatrième vitesse pour ne pas être en retard pour déjeuner. – (à la troisième vitesse)
  • C'est la première fois qu'il se permet, devant moi, une allusion un peu… grivoise. –Oh ! il est toujours pompette. – (pompette)
  • Ça vous ennuie qu'on vous dépeigne ? Vous n'aimez pas chahuter alors ? –Non ! Maurice a pris la perche que je lui tendais. –Vous aimez ça, vous ? –Moi. J'pense bien ! – (tendre la perche)
  • Vous n'aimez pas chahuter alors ? […] –Vous aimez ça, vous ? –Moi. J'pense bien ! –Chiche que je vous fais toucher les épaules ? –Chiche ! Il s'est mis à genoux et m'a renversée. – (chiche !)
  • Vous n'aimez pas chahuter alors ? […] –Vous aimez ça, vous ? –Moi. J'pense bien ! –Chiche que je vous fais toucher les épaules ? –Chiche ! Il s'est mis à genoux et m'a renversée. – (73250)
  • On s'est rudement bien amusés aujourd'hui ! – (rudement)
  • Je lui ai appris à monter à vélo. Après quelques bonnes bûches, ça a été tout seul. – (bûche)
  • Je lui ai appris à monter à vélo. Après quelques bonnes bûches, ça a été tout seul. – (aller tout seul)
  • Je me suis amusée comme jamais ! – (comme jamais)
  • Maurice m'a coincée entre deux barres ; je riais comme une petite folle. – (s'amuser comme une petite folle)
  • Comment vous appelez-vous ? –Marie-Thérèse. Mais on me dit toujours Rité ou Marité. –C'est gentil comme tout. – (Rité)
  • Comment vous appelez-vous ? –Marie-Thérèse. Mais on me dit toujours Rité ou Marité. –C'est gentil comme tout. – (Marité)
  • je n'enlèverai pas mon maillot, parce que c'est la barbe et que j'ai la flemme. – (la barbe !)
  • J'avais pris mon air « vache » pour lui en mettre plein la « vue ». Il a « marché » et, pour se faire pardonner, m'a demandé si ça me ferait plaisir d'aller prendre le thé demain, dans la pâtisserie chic. – (vache)
  • J'avais pris mon air « vache » pour lui en mettre plein la « vue ». Il a « marché » et, pour se faire pardonner, m'a demandé si ça me ferait plaisir d'aller prendre le thé demain, dans la pâtisserie chic. – (en mettre plein la vue)
  • J'avais pris mon air « vache » pour lui en mettre plein la « vue ». Il a « marché » et, pour se faire pardonner, m'a demandé si ça me ferait plaisir d'aller prendre le thé demain, dans la pâtisserie chic. – (marcher)
  • Il a payé en laissant un royal pourboire, puis nous sommes partis. – (royal)
  • Il dégustait avec élégance les gâteaux qui encombraient la table. Généralement, je n'en mange presque pas, mais, cette fois, je m'en suis bourrée ! – (se bourrer)
  • Bah ! Je m'en fiche après tout ! – (73251)
  • Il me semble qu'il est vexé. […] –Allons, Daniel, ne fais pas cette tête-là –Je ne fais pas la tête ! – (faire la tête)
  • –Comment s'appelle ton chien ? –Athos. –Il est vicieux, Athos. Il fourre toujours son nez sous ma robe ! – (Athos)
  • Bonjour, mon vieux Maurice. Il y a longtemps que vous êtes là ? –Non ! Madeleine prend un air indigné. –Oh ! le menteur ! Il est venu me barber vers une heure et il est revenu depuis quarante minutes. Il n'a pas dû se tuer au travail ce tantôt ! – (barber)
  • Bonjour, mon vieux Maurice. Il y a longtemps que vous êtes là ? –Non ! Madeleine prend un air indigné. –Oh ! le menteur ! Il est venu me barber vers une heure et il est revenu depuis quarante minutes. Il n'a pas dû se tuer au travail ce tantôt ! – (se tuer à)
  • Bonjour, mon vieux Maurice. Il y a longtemps que vous êtes là ? –Non ! Madeleine prend un air indigné. –Oh ! le menteur ! Il est venu me barber vers une heure et il est revenu depuis quarante minutes. Il n'a pas dû se tuer au travail ce tantôt ! – (39032)
  • Maurice s'était rabattu sur Madeleine et, les mains plongées dans son corsage, lui pelotait les seins. Il avait de quoi faire, parce qu'elle est bien servie. – (73253)
  • Maurice s'était rabattu sur Madeleine et, les mains plongées dans son corsage, lui pelotait les seins. Il avait de quoi faire, parce qu'elle est bien servie. –Regarde, Rité, s'ils sont beaux les « nénés » de Mado, m'a dit Maurice en les sortant. – (néné)
  • Maurice s'était rabattu sur Madeleine et, les mains plongées dans son corsage, lui pelotait les seins. Il avait de quoi faire, parce qu'elle est bien servie. –Regarde, Rité, s'ils sont beaux les « nénés » de Mado, m'a dit Maurice en les sortant. – (Mado)
  • Je me suis régalée de tartes chaudes et sucrées, le bordeaux m'avait donné des ailes pour le retour. – (donner des ailes)
  • J'avais la g... de b... pour un apéritif. Il faut avouer que je n'en avais encore jamais bu ! – (gueule de bois)
  • Je grimpe au faîte des sablières, légère et vive comme une chèvre. – (73254)
  • Je riais à pleine gorge. Je m'amusais à m'agripper après Daniel pour le faire dévaler avec moi – (37127)
  • Tu m'embêtes, à la fin ! –Bon, bon, ça va ! Ne t'énerve pas ! – (73255)
  • Le beau Edmond Vigneaud a le béguin pour moi. Il me fait la cour. Il est mal élevé au possible ! Ce n'est pas pour rien qu'il est de Belleville. – (pas X pour rien)
  • Émile Vigneaud rigole tout le temps. Il ne dit que des blagues. – (blague)
  • Ils racontaient des histoires à faire rougir un dragon, et ça m'amusait puisque je restais avec eux. – (à faire rougir un dragon)
  • Je compare le groupe que nous formions avec celui d'une chienne en chasse et de sa suite de cabots de toutes races, de tous âges, qui, langue pendante, attendent, espèrent, convoitent leur tour. – (cabot)
  • Avant, il était avec nous tous les soirs au café, maintenant, on ne peut plus le garder, il fout le camp en vélo et ne veut rien savoir pour rester à jouer aux cartes. – (foutre le camp)
  • Avant, il était avec nous tous les soirs au café, maintenant, on ne peut plus le garder, il fout le camp en vélo et ne veut rien savoir pour rester à jouer aux cartes. – (ne rien vouloir savoir)
  • Ben, vous avez du culot, vous ! – (culot)
  • Ben, vous avez du culot, vous ! Vous me demandez si je vais avec vous pour tâcher de le voir et vous savez qu'il sera à S… Il a baissé le nez, dépité de s'être « coupé ». – (se couper)
  • Ben, vous avez du culot, vous ! Vous me demandez si je vais avec vous pour tâcher de le voir et vous savez qu'il sera à S… Il a baissé le nez, dépité de s'être « coupé ». – (73257)
  • Je suis retournée chez Madeleine. J'ignore comment Maurice l'a su ; en tout cas, il est venu nous tenir compagnie jusqu'au soir. Séance de chahutage comme les autres fois. Nous y prenons toujours autant de plaisir. – (chahutage)
  • 8 septembre. Les vacances « se tirent ». Que le temps passe vite quand on s'amuse ! – (se tirer)
  • Déjà la crainte du départ, de la rentrée en classe, me donne le cafard. […] J'ai des idées noires aujourd'hui – (cafard)
  • Déjà la crainte du départ, de la rentrée en classe, me donne le cafard. […] J'ai des idées noires aujourd'hui – (idées noires)
  • je l'ai rencontré deux fois, habillé comme le dimanche, bien rasé, ses cheveux noirs ondulés de frais. Il sentait l'eau de Cologne à plein nez. – (51476)
  • Que c'est chic, ce coin-là ! Rien que des autos de maître ; des femmes vêtues à la dernière mode – (auto)
  • Ce serait rigolo qu'il ait le béguin pour moi, lui aussi ! […] Je m'amuserais bien à faire « marcher » le père de Daniel comme je fais marcher le fils. – (faire marcher)
  • Je m'amuserais bien à faire « marcher » le père de Daniel comme je fais marcher le fils. Plus j'y pense, plus je trouve ça tordant. Ce petit vieux doit être un vicieux. Il est veuf. Je ne risque rien en me laissant faire la cour par ce vieux machin. – (vieux machin)
  • Nous avons enfourché nos vélos ; j'allais la première, le nez au vent, en fredonnant. – (le nez au vent)
  • Tu as une petite amie ? –Oui… –Qui ? –Toi… –Que tu es bête ! – (63022)
  • Je suis allée avec Daniel au stade. J'ai fait la « crapaudine » du trapèze, des anneaux. – (crapaudine)
  • Daniel, le nez dans le creux de ma robe, entre les cuisses (en haut), n'aurait pas donné sa place pour un empire. – (pas pour un empire)
  • C'est bien fait pour toi ! Ça finira par t'arriver. Tu es toujours fourrée là où il y a des hommes, tu t'amuses à les exciter et tu t'étonnes qu'ils te tombent sur le râble ! – (bien fait pour X)
  • C'est bien fait pour toi ! Ça finira par t'arriver. Tu es toujours fourrée là où il y a des hommes, tu t'amuses à les exciter et tu t'étonnes qu'ils te tombent sur le râble ! – (tomber sur le râble)
  • En me quittant, il m'a embrassée dans le cou avec un sourire, puis il m'a dit à mi-voix : « Tu as un beau petit chat ! » – (chat)
  • –Tu as raison, Maurice, mais… Il me coupe la parole durement : –Il n'y a pas de mais, ne te moque pas de moi… – (il n'y a pas de mais !)
  • Maurice a encore su que j'avais pris l'apéritif avec les Bordelais. Il y a toujours quelqu'un pour le renseigner. Il faisait une sale gueule. – (faire la gueule)
  • Après, j'ai mangé un baba au rhum, une tarte aux fraises et un chou à la crème. Comme j'avais le coeur un peu barbouillé, on a été prendre un thé dans un café. Ce que je me suis amusée ! – (barbouillé)
  • des messieurs qui me regardaient avec complaisance, surtout un vieux tout ridé, les cheveux comme de la neige et la peau couleur de brique. Il plissait ses yeux pour mieux me voir. […] –Regarde, Rité, tous ces vieux machins, si ça les intéresse, le sport – (vieux machin)
  • Un cordage, étendu contre une plaque de tôle, la frappe en produisant un bruit de tonnerre. Et le vent qui s'engouffre sous le pont fait : hou ! hou ! pour faire peur à tout le monde – (hou !)
  • Boby doit s'imaginer qu'on l'emmène et il pousse des jappements joyeux tout le temps que durent nos promenades. Il est gai en sortant et triste en rentrant. Il doit espérer voir du pays. – (voir du pays)
  • Eh bé ! Maurice, elle est partie, votre bonne amie, elle est retournée dans son Paris, elle vous a laissé « tomber », pauvre vieux… – (laisser tomber)
  • Ma future maîtresse (c'est-à-dire celle de ma classe) est haute comme une botte ; elle me vient un peu au-dessus du coude ! – (haut comme une botte)
  • Ma future maîtresse (c'est-à-dire celle de ma classe) est haute comme une botte ; elle me vient un peu au-dessus du coude ! C'est une Corse ! Elle a des « carreaux » derrière lesquels clignotent deux petits yeux froids et myopes. – (carreaux)
  • Ses deux filles sont petites, rondes, avec des joues comme des fesses et des mains comme des boudins. – (73259)
  • Ses deux filles sont petites, rondes, avec des joues comme des fesses et des mains comme des boudins. – (73260)
  • La maîtresse de dessin est très gentille avec moi. C'est une grande femme brusque, gaie, spirituelle, intelligente, ayant beaucoup de talent. Je suis sa « chouchoute » parce que je suis la meilleure en dessin – (chouchou)
  • La maîtresse de dessin est très gentille avec moi. […] Je suis sa « chouchoute » parce que je suis la meilleure en dessin et que je suis la première à rire de ses « mises en boîte » qu'elle fait d'une grosse voix d'homme. – (mise en boîte)
  • Son cou gras est moins immaculé et les « colliers » s'y creusent et s'y multiplient. – (73261)
  • « J'ai pleuré en lisant ta lettre, ma chérie », me dit-elle. Quelle noix ! – (noix)
  • Les femmes sont des chameaux. Elles sont fausses, peureuses et prétentieuses. Ce sont avant tout des crâneuses ! – (chameau)
  • Les femmes sont des chameaux. Elles sont fausses, peureuses et prétentieuses. Ce sont avant tout des crâneuses ! –Tu en as de bonnes ! Les hommes sont des brutes égoïstes qui ne pensent qu'à commander. – (une bien bonne)
  • Seulement, entre eux [les hommes], ils s'aident, tandis que les femmes se bouffent le nez ! – (se manger le nez)
  • Les hommes ont de vrais copains, les femmes n'ont jamais de vraies amies. – (copain)
  • Non, mais elle est complètement piquée ! Croire que j'ai le béguin pour mes petites amies ? – (non mais !)
  • Non, mais elle est complètement piquée ! Croire que j'ai le béguin pour mes petites amies ? – (piqué)
  • Elle me dit que Maurice a bien changé depuis que je suis venue à R… Il se fait chic, tous les jours, aussitôt après avoir quitté son travail. – (chic)
  • La troisième lettre est de Jacqueline. Elle dégotte toutes ses précédentes en bêtise. – (dégotter)
  • Je voudrais te voir pour t'en demander pardon. Je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit. Je pensais à toi que j'aime et à qui j'ai fait de la peine. – (fermer l'oeil)
  • Cesse de passer des nuits blanches, je t'assure que tu peux reposer en paix. – (13090)
  • La petite mère Farcini, à côté de moi, va avoir l'air de Tom Pouce auprès d'un peuplier. – (73262)
  • La petite mère Francini, à côté de moi, va avoir l'air d'un Tom Pouce auprès d'un peuplier. Marthe me toise avec un air vainqueur, mais je m'en fiche. J'ai la tête de plus qu'elle, alors je la retoise de plus haut ! – (68300)
  • des « amitiés » se sont nouées. Hortensia se frotte contre Yvonne Roane, Marthe sourit sans trêve à Jacqueline, qui me glisse des regards de velours. – (yeux de velours)
  • Elle me disait tout ça devant les autres de la classe du brevet qui en étaient jalouses. Je ne crânais pas qu'un peu ! – (et pas qu'un peu)
  • Mon nouveau flirt est un boxeur. Robert, qui est moche, a dix-neuf ans. On dirait qu'il va devenir très amoureux de moi. Ça gaze déjà bien ! – (gazer)
  • Il n'y a que Reine qui ait un amoureux qui soit autre chose qu'un gamin. Le sien a vingt-huit ans. Il me déplaît ; je ne le lui chiperai pas. – (gamin)
  • Il n'y a que Reine qui ait un amoureux qui soit autre chose qu'un gamin. Le sien a vingt-huit ans. Il me déplaît ; je ne le lui chiperai pas. Mes « chères compagnes » ont des « connaissances » de treize à seize ans ! – (connaissance)
  • Jacqueline fait une drôle de tête. Elle est furieuse de voir que, de nouveau, je flirte avec des hommes. – (faire une drôle de tête)
  • Il ne veut pas croire que je sois encore « pucelle ». – (38924)
  • Quand j'ai vu passer la mère Farcini, je fonce derrière elle, comme ça je ne suis jamais en retard. J'arrive « au poil ». – (au poil)
  • Quand j'ai vu passer la mère Farcini, je fonce […] comme ça je ne suis jamais en retard. J'arrive « au poil ». La directrice a essayé déjà plusieurs fois de me faire « choper » soit par des élèves, soit par des professeurs. Elle peut toujours courir ! – (tu peux toujours courir)
  • Je suis partie de chez nous avec l'autorisation signée de ma tante, mais, au lieu d'aller avec les autres me barber à voir jouer L'Avare, j'ai pris le train et suis allée chez Edmond. – (barber)
  • C'est une chemise de ta mère ? –Penses-tu ! C'est à moi. Pourquoi ? – (penses-tu !)
  • Oh ! ces petits seins si frais, si jeunes ! C'est tout neuf, tout ça. Que tu as un joli petit chat, mon chou. Tu veux faire l'amour ? – (chat)
  • Tu es vierge ? C'est bien vrai ? Je croyais que tu n'avais plus ton pucelage ! – (7788)
  • Il s'est couché sens contraire à moi, a caressé pendant longtemps le « petit chat » avec sa langue. – (chat)
  • Ce que je me suis amusée ! Ce que c'était chouette. Je voudrais bien trouver un autre filon pour y retourner. – (filon)

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