Voleur ; petit voleur, voleur (qui agresse) ; (assassin ; escroc ; souteneur)
ALL : Dieb / ANG : a robber / IT : ladro
fréquence : 076
registre ancien : 10
La plus ancienne attestation connue est : 1800.
1799
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1800
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1815
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1975
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1843
Il y a peu de jours qu'à Paris, en pleine cour d'assises, un grinche (voleur), quelque bonne connaissance à Barbillon ou à feu la Chouette, a prouvé comme un et un font deux, que M. Eugène Sue devrait recommencer ses études à l'endroit de l'argot s'il ne voulait être regardé comme un bien peu parmi les argoteurs. source : 1843. Ignorance de M. Eugène Sue
1975
c'est l'histoire d'un drôle de grinche, tronche d'amour, gueule de voyou. source : 1975. Gueule d'aminche
1844
Entraves-tu comme ils jaspinent bigorne ? […] C'est des grinches source : 1844. Les vrais mystères de Paris
1815
deux jours avant l'expédition, le grinche (terme d'argot qui signifie voleur), qui avait été désigné, se rendit, à une heure du matin, au pied de la colonnade, grimpa à l'aide de la corde du réverbère, et s'assura qu'on pouvait s'introduire facilement dans les appartemens, en faisant sauter un carreau de vître. source : 1815. Histoire secrète du tribunal révolutionnaire (tome 1)
1829
mon cher ami, me dit-il lorsque je partis, je sens maintenant que tu as raison : le métier de grinche ne vaut rien, absolument rien source : 1829. Mémoires d'un forçat ou Vidocq dévoilé (tome quatrième)
1799
si ton enfant est bon grinche (bon voleur) nous le nourrirons, s'il ne l'est pas nous le noierons. source : 1799. Histoire des brigands, chauffeurs et assassins d'Orgères
1821
Mon vieux grinche de daron, n'est bon qu'à la détourne. source : 1821. Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest
1881
Il n'a rougi que de ses menus vols qui pouvaient le confondre parmi les grinches les plus vulgaires source : 1881. Mémoires de Monsieur Claude, chef de la police de sûreté
1910
Nous v'là passés grinches de marque source : 1910. À la conquête du Pôle Nord, dans La bande des Pieds Nickelés (1908-1912)
<9 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
GRINCHE, subst. masc. [Correspond à grincher1] Arg., vieilli. Voleur. Les grinches, comme on dit en littérature moderne, se mirent silencieusement à l'œuvre vers le milieu de la nuit, fouissant le sol de façon à creuser un souterrain qui aboutirait sous le plancher de la cuisine (Du Camp, Hollande, 1859, p. 220). C'étaient trois agents de la sûreté, déguisés en grinches, qui, intrigués par ces promenades de lumière dans la maison à cette heure indue, avaient cru à une intrusion de voleurs chez moi (Goncourt, Journal,1889, p. 943) : Mais les soixante joyeux sautèrent dans la cour, et Chavarot mit le feu à un toit de paille, pour voir ce qui se passait, et pour le plaisir de la destruction. Il ne faut pas penser à son patriotisme, ni à celui de ses copains, les cinquante-neuf escarpes, grinches et souteneurs qui l'accompagnaient... Mille, Barnavaux,1908, p. 146. Prononc. : [gʀ ε ̃:ʃ]. Étymol. et Hist. 1800 (P. Leclair, Hist. brig. et assass. Orgères, p. 18). Déverbal de grincher1*. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907], p. 227, 228; Sources t. 3 1972 [1930], p. 60. (tlfi:grinche) /
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