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Citations relevées dans “Mémoires de Vidocq, chef de la sûreté jusqu'en 1827 et aujourd'hui propriétaire et fabricant de papiers à Saint-Mandé, dans Mémoires – Les voleurs” (1828)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Mémoires de Vidocq, chef de la sûreté jusqu'en 1827 et aujourd'hui propriétaire et fabricant de papiers à Saint-Mandé, dans Mémoires – Les voleurs, avec l'entrée qui y est attachée.

  • comme tant d'autres, qui ne s'en vantent pas, j'eus un teinturier – (teinturier)
  • je gage qu'il ne vous reste pas une plaquette. Je tirai fièrement mes deux écus pour les montrer à l'aubergiste. « Ce sera, reprit-il, pour solder votre dépense » – (plaquette)
  • Je consacrai mon dernier escalin à lui offrir de prendre sa moitié d'une pinte de genièvre – (25644)
  • Nous verrons si tu as des dispositions pour la banque – (banque)
  • au bout de ce temps tu auras un sixième de la manche (la quête) – (manche)
  • un assaut, dans lequel je pelotai deux ou trois prétendus maîtres allemands, suffit pour donner une haute opinion de mon habileté – (25646)
  • Ce brave homme, qui me portait de l'intérêt depuis qu'il m'avait vu tailler des croupières aux hussards de Saxe-Teschen – (tailler des croupières)
  • je fus élargi et renvoyé blanc comme neige – (blanc comme neige)
  • Et les prédictions de Beaupré manquaient d'autant moins à se réaliser, que lui-même désignait les individus à Joseph Lebon, qui, après son dîner, le consultait en lui disant : 'Qui laverons-nous demain ?' – (laver)
  • tu regrettes ton ancien régiment de Bourbon… Prends-y garde, car je pourrais bien t'envoyer commander à cuire – (commander à cuire)
  • Mais le patron, oublié dans le tumulte, ou retenu par un reste d'espoir, tomba au pouvoir des Autrichiens, qui ne lui épargnèrent ni les gourmades, ni les coups de crosse – (gourmade)
  • ma femme m'avoua que sa grossesse simulée n'avait eu pour but que de m'amener au conjungo – (conjungo)
  • C'est ainsi que je me trouvai incorporé dans cette armée roulante, composée d'officiers sans brevet, sans troupe, qui, munis de faux états et de fausses feuilles de route, en imposaient – (armée roulante)
  • nous pouvons en rencontrer de moins dociles, qui nous coupent les vivres et nous envoient servir dans la petite marine à Toulon – (petite marine)
  • Ce qui peut t'arriver de plus heureux, c'est de reprendre le sac et le crucifix à ressorts dans ton ancien régiment – (crucifix à ressort)
  • je m'aperçus bientôt que les crocs de Bruxelles n'étaient que des apprentis en comparaison des praticiens dont j'avais l'avantage de faire la partie – (croc)
  • l'administration des jeux n'a guère pour elle que le refait, et l'immense avantage d'être toujours au jeu – (coup de refait)
  • on ne se contentait pas de filer la carte ou d'assembler des couleurs – (filer la carte)
  • on ne se contentait pas de filer la carte ou d'assembler des couleurs – (assembler des couleurs)
  • Je dis Bohémiens, pour te faire comprendre, car ce nom n'est pas le nôtre : entre nous, on s'appelle les Romanichels, dans un argot qu'il nous est défendu d'apprendre à qui que ce soit – (romanichel)
  • ils profitent de ces circonstances et de la connaissance des localités, pour indiquer aux chauffeurs les fermes isolées où il y a de l'argent, et les moyens de s'y introduire – (chauffeur)
  • je me mis en route avec mon nouvel associé, mais nous ne trouvâmes pas à Courtrai les paroissiens que Malgaret y comptait rencontrer, et au lieu de leur argent, ce fut le nôtre qui sauta – (sauter)
  • quelques coups de feu nous annoncèrent que nos postes étaient attaqués : « Voilà le commencement du bal, dit tranquillement Peters. Il faut voir qui dansera… » et, reprenant sa carabine, il joignit les postes qui s'étaient déjà réunis – (bal)
  • quelques coups de feu nous annoncèrent que nos postes étaient attaqués : « Voilà le commencement du bal, dit tranquillement Peters. Il faut voir qui dansera… » et, reprenant sa carabine, il joignit les postes qui s'étaient déjà réunis – (danser)
  • Le commissaire des prisons, voyant alors que nous possédions cette fameuse herbe à couper le fer, qu'aucun botaniste n'a encore découverte, nous fit déshabiller de visiter de la tête aux pieds – (herbe à couper le fer)
  • Eh bien ! Lannoy, est-ce que tu te fais des affaires avec les chapeaux bordés ? – (chapeau bordé)
  • Les propos de la petite fille d'un des Duhesme éventèrent la mine – (éventer la mine)
  • comme j'avais affaire à un adepte dans cet exercice gymnastique qu'on nomme la « savate », je fus complètement vaincu – (savate)
  • Il m'est revenu que tu as manqué d'être fauché à Douai, mon garçon – (fauché)
  • il vaut encore mieux retourner au pré, que le taule ne joue au panier avec notre sorbonne – (tôle, sorbonne, la tôle a joué au panier avec sa coloquinte)
  • Au surplus, mes enfants, que tout le monde soit calme, et l'on aura le boeuf avec du persil – (25656)
  • chacun tenait à cette chaîne par la cravate, espèce de triangle en fer, qui s'ouvrant d'un côté par un boulon charnière, se ferme de l'autre avec un clou rivé à froid – (cravate)
  • Les argousins faisaient des rondes fréquentes, pour s'assurer que personne ne s'occupait à jouer du violon – (jouer du violon)
  • Quand on nous eut donné des vêtements, on nous riva la manicle au pied ; mais sans former les couples – (manicle)
  • Ecoute, camarade, tu ne m'as pas l'air de vouloir manger longtemps du pain de la nation – (manger du pain de la nation)
  • si j'ai un conseil à te donner, c'est de valser avant que ces rhinocéros d'argousins ne connaissent ta coloquinte – (valser)
  • si j'ai un conseil à te donner, c'est de valser avant que ces rhinocéros d'argousins ne connaissent ta coloquinte – (coloquinte)
  • mais ce n'est pas tout que de vouloir… ; as-tu des philippes ? – (Philippe)
  • Ce ménage consiste en deux gamelles de bois, un petit tonneau pour le vin, des patarasses […], enfin un serpentin – (ménage)
  • Ce ménage consiste en deux gamelles de bois, un petit tonneau pour le vin, des patarasses […], enfin un serpentin – (patarasse)
  • bien qu'ayant hanté les escrocs et vécu d'industrie, j'éprouvais une répugnance invincible à entrer dans cette carrière de crimes – (industrie)
  • la marine de l'Etat se recrutait et se recrute encore aujourd'hui au moyen de la presse – (presse)
  • Des deux cents individus pressés comme moi, il n'y en avait peut-être pas vingt qui eussent mis le pied sur un navire – (pressé)
  • Si j'avais refroidi tous les garnafiers que j'ai mis en suage, je n'en aurais pas le taf aujourd'hui – (garnafier)
  • Si j'avais refroidi tous les garnafiers que j'ai mis en suage, je n'en aurais pas le taf aujourd'hui – (suage)
  • Ne va pas faire le sinvre au moins quand tu seras sur la placarde – (placarde)
  • Ne va pas faire le sinvre au moins quand tu seras sur la placarde – (sinve)
  • Ne va pas faire le sinvre au moins quand tu seras sur la placarde… Les garçons de campagne se moqueraient joliment de toi – (garçon de campagne)
  • quand on a Charlot d'un côté, le sanglier de l'autre, et les marchands de lacets derrière, ce n'est déjà pas si réjouissant d'aller faire des abreuvoirs à mouches – (sanglier)
  • quand on a Charlot d'un côté, le sanglier de l'autre, et les marchands de lacets derrière, ce n'est déjà pas si réjouissant d'aller faire des abreuvoirs à mouches – (marchand de lacets)
  • quand on a Charlot d'un côté, le sanglier de l'autre, et les marchands de lacets derrière, ce n'est déjà pas si réjouissant d'aller faire des abreuvoirs à mouches – (abreuvoir à mouches)
  • Retirés dans leurs cambrons, placés à peu de distance de nous, les argousins étaient à portée d'épier nos moindres mouvements – (cambron)
  • Passe mariase […] il n'est pas temps – (mariase)
  • Ne bougez pas, me dit-elle en patois ; les environs sont remplis de sapins – (sapin)
  • un forçat parmi nous.. Ce ne peut être qu'un espion.. Qu'on le sable ; ou qu'on le fusille – (sabler)
  • nous avons voulu maquiller à la sargue chez un orphelin, mais le pantre était chaud – (maquiller à la sorgue)
  • nous avons voulu maquiller à la sargue chez un orphelin, mais le pantre était chaud – (chaud)
  • nous avons voulu maquiller à la sargue chez un orphelin, mais le pantre était chaud ; j'ai vu le moment où il faudrait jouer du vingt-deux – (jouer du vingt-deux)
  • nous avons voulu maquiller à la sargue chez un orphelin, mais le pantre était chaud – (orphelin)
  • J'aimerais mieux faire suer le chêne sur le grand trimard, que d'écorner les boucards – (faire suer un chêne)
  • J'aimerais mieux faire suer le chêne sur le grand trimard, que d'écorner les boucards – (écorner)
  • J'aimerais mieux faire sur le chêne sur le grand trimard, que d'écorner les boucards – (boucard)
  • J'aimerais mieux faire sur le chêne sur le grand trimard, que d'écorner les boucards… ; on a toujours les lièges sur le dos – (liège)
  • J'aimerais mieux faire sur le chêne sur le grand trimard, que d'écorner les boucards… ; on a toujours les lièges sur le dos – (être / avoir sur le dos)
  • Enfin, vous n'avez rien grinchi.. Il y avait pourtant de belles foufières – (foufière)
  • Enfin, vous n'avez rien grinchi… Il y avait pourtant de belles foufières, des coucous, des brides d'Orient – (coucou)
  • Enfin, vous n'avez rien grinchi… Il y avait pourtant de belles foufières, des coucous, des brides d'Orient – (bride d'orient)
  • Le carouble s'est esquinté dans la serrante – (carouble)
  • Le carouble s'est esquinté dans la serrante – (esquinter)
  • Le carouble s'est esquinté dans la serrante – (serrante)
  • le riffard a battu morasse, et il a fallu se donner de l'air – (riflard)
  • le riffard a battu morasse, et il a fallu se donner de l'air – (battre morasse)
  • le riffard a battu morasse, et il a fallu se donner de l'air – (se donner de l'air)
  • Hé ! Les autres […] ne balancez donc pas tant le chiffon rouge ; il y a là un chêne qui peut prêter loche – (balancer le chiffon rouge)
  • Je ne me souciais pas plus qu'en Bretagne, d'exercer le métier de mes amis, mais je devais recevoir de ma mère un secours pécuniaire, et il fallait vivre en attendant – (ami)
  • Croirais-tu, me dit-il, que le curieux m'a demandé si je voulais macaroner des pègres de la grande vergne, qui viennent d'arriver ici ? – (la grande vergne)
  • S'il n'y a que moi pour les enflaquer, ils pourront bien décarer de belle – (enflaquer)
  • S'il n'y a que moi pour les enflaquer, ils pourront bien décarer de belle – (décarrer de belle)
  • Je ne te croyais pas si Job – (job)
  • J'ai promis de reconobrer tous les grinchisseurs, et de les faire arquepincer – (arquepincer)
  • on me laissera fourmiller dans la vergne, et je trouverai bien moyen de me cavaler, tandis que tu seras encore avec le chat – (fourmiller)
  • on me laissera fourmiller dans la vergne, et je trouverai bien moyen de me cavaler, tandis que tu seras encore avec le chat – (chat)
  • Aux soins extraordinaires qu'on prit pour empêcher mon évasion, je vis que j'étais recommandé – (être recommandé)
  • Nous nous dirigeâmes vers une espèce de rogomiste, dont le modeste établissement était situé à l'un des angles de la place – (rogomiste)
  • Bonjour, père Dufailli, que peut-on vous offrir ? une potée ; du doux ou du rude ? –Vingt-cinq dieux ! papa Galand, nous prenez-vous pour des rafalés ? C'est la fine rémoulade qu'il nous faut, et du vin à trente, entendez-vous ? – (potée)
  • Bonjour, père Dufailli, que peut-on vous offrir ? une potée ; du doux ou du rude ? - Vingt-cinq dieux ! papa Galand, nous prenez-vous pour des rafalés ? C'est la fine rémoulade qu'il nous faut, et du vin à trente, entendez-vous ? – (raffalé)
  • Bonjour, père Dufailli, que peut-on vous offrir ? une potée ; du doux ou du rude ? –Vingt-cinq dieux ! papa Galand, nous prenez-vous pour des rafalés ? C'est la fine rémoulade qu'il nous faut, et du vin à trente, entendez-vous ? – (25668)
  • C'est la belle-soeur de notre hôte, me dit-il ; j'espère qu'elle en a des bossoirs ; c'est gras comme une pelote, rond comme une bouée – (bossoirs)
  • C'est la belle-soeur de notre hôte, me dit-il ; j'espère qu'elle en a des bossoirs ; c'est gras comme une pelote, rond comme une bouée – (25669)
  • A la bonne heure ! s'écria le sergent ; voilà de quoi chiquer les vivres et pomper les huiles – (chiquer)
  • À la bonne heure ! s'écria le sergent ; voilà de quoi chiquer les vivres et pomper les huiles – (pomper les huiles)
  • A la bonne heure ! s'écria le sergent ; voilà de quoi chiquer les vivres et pomper les huiles, et je vais m'en acquitter du bon coin – (du bon coin)
  • Il y avait longtemps que je ne m'étais trouvé à pareille fête ; je me lestai d'importance – (se lester)
  • à lui le coq, le papa Dufailli, pour inventer des emblêmes et embêter le conscrit – (inventer des emblêmes)
  • à lui le coq, le papa Dufailli, pour inventer des emblêmes et embêter le conscrit – (embêter)
  • à lui le coq, le papa Dufailli, pour inventer des emblêmes et embêter le conscrit – (à lui le coq)
  • quand j'y pense, fallait-il que je fusse loff pour donner dans un godan pareil – (lof)
  • quand j'y pense, fallait-il que je fusse loff pour donner dans un godan pareil – (godan)
  • ne vaut-il pas mieux être le premier comptable d'une compagnie de canonniers, que de gratter le papier dans une étude ? – (gratter le papier)
  • tu me diras peut-être, toi, que tu étais plus heureux, quand, dès potron-minet, il te fallait empoigner l'arrosoir, et te morfondre à jeter du ratafia de grenouilles sur les tulipes – (ratafia de grenouille)
  • Ce n'est pas l'embarras, je les ai fait joliment donner dans le panneau – (tomber dans le panneau)
  • nous autres recruteurs de la marine, nous ne sommes que de la Saint-Jean auprès des recruteurs d'autrefois – (n'être que de la Saint-Jean)
  • vous n'avez pas connu Belle-Rose ; c'est celui-là qui avait le truc – (avoir du truc)
  • Tel que vous me voyez, je n'étais pas trop niolle, et cependant il m'emmaillota le mieux du monde – (gniolle)
  • Tel que vous me voyez, je n'étais pas trop niolle, et cependant il m'emmaillota le mieux du monde – (emmailloter)
  • Dans l'Ancien Régime, voyez-vous, nous avions des colonies, l'île-de-France, Bourbon, la Martinique, la Guadeloupe, le Sénégal, la Guyane, la Louisiane, Saint-Domingue, etc. A présent, ça fait brosse ; nous n'avons plus qu'île d'Oléron – (brosse (faire))
  • Mais je m'aperçois que je cours une bordée et que je vais à la dérive – (courir des bordées)
  • Comme je vous le disais, c'était un gaillard qui avait le fil – (avoir le fil)
  • le colonel me compta l'argent et me donna la pièce – (donner la pièce)
  • je lève le nez, qu'est-ce que je vois ? une Mme de Pompadour qui, ses appas à l'air, se carrait derrière une vitre plus claire que les autres ; et qui, par un signe de la tête […] m'engageait à monter – (madame de Pompadour)
  • Approche, mon miston, me dit-elle, en me frappant légèrement sur la joue, tu vas me faire ton petit cadeau, n'est-ce pas ? – (miston)
  • Approche, mon miston, me dit-elle, en me frappant légèrement sur la joue, tu vas me faire ton petit cadeau, n'est-ce pas ? – (petit cadeau)
  • Au surplus, je m'en bats l'oeil ; si je passe la nuit à la Souricière, le matin je reviens au gîte, et je me rattrape dans la journée – (s'en battre l'oeil)
  • Au surplus, je m'en bats l'oeil ; si je passe la nuit à la Souricière, le matin je reviens au gîte, et je me rattrape dans la journée – (souricière)
  • comme la compagne de ma payse m'avait donné dans l'oeil, je me lançai à lui faire ma déclaration – (donner dans l'oeil)
  • plus de ressources, me disais-je ; la marmite est renversée ; adieu les huîtres, adieu le chablis, adieu les petits soins – (la marmite est renversée)
  • demandez tous les autres crus du globe, à six blancs la bouteille, vu la concurrence, on sera trop heureux de vous en abreuver – (blanc)
  • je me soucie d'aller un pôle à l'autre comme d'avaler un verre d'eau – (se soucier de qqchose comme d'avaler un verre d'eau)
  • Je t'apprendrai, lui dit-il, Malpot, à me regarder de travers – (25685)
  • Demandez du cachet rouge et trois verres – (cachet vert)
  • C'est égal, mon ami […] il faut absolument s'allonger – (s'allonger)
  • Allons ! en garde ! on va voir qui est-ce qui empoignera les zharicots – (empoigner les haricots)
  • Eh ! mon Dieu, laissez bouillir le mouton […], si vous n'êtes pas en argent, je réponds pour le reste – (laisser bouillir le mouton)
  • il tira de sa poche douze écus de six livres : «A vous deux, dit-il, ils sont tous à la vache, cela porte bonheur» – (être à la vache)
  • Ça se laisse boire, […] mais ce n'est encore que de la petite bière auprès des liqueurs de la célèbre Mme Anfous – (ce n'est pas de la petite bière)
  • nous étions ce qu'on appelle bien pansés – (pansé)
  • et il se croyait embarqué, tant il était dans les branguesindes – (brindezingue)
  • quatre citrons vingt-quatre sols. Il n'y en a eu que trois ; première réduction. Peste, papa Nivet, je ne suis plus surpris si vous faites vos orges – (faire ses orges)
  • crédit sur terre tant que vous voudrez, mais une fois que vous serez dans le sabot, où voulez-vous que j'aille vous chercher ? – (sabot)
  • Sans doute que vous ne vous souciez pas plus que moi d'être conduits à M. Lenoir, entre quatre chandelles – (chandelle)
  • De Paris à Brest, il y a un fameux ruban de queue – (ruban de queue)
  • j'ai été trimballé d'une colonie à l'autre ; j'ai roulé ma bosse – (trimballé)
  • Je dis qu'il y en a du beurre à la cambuse, et du jaune, sans commpter qu'avant peu les Anglais nous ferons le prêt – (avoir du beurre à la cambuse)
  • Je dis qu'il y en a du beurre à la cambuse, et du jaune, sans commpter qu'avant peu les Anglais nous ferons le prêt – (jaune)
  • Eh ! qu'est-ce qu'il fait ici cé sergent des biguernaux ? – (bigorneau)
  • tout ce qui portait l'uniforme était également bien accueilli chez elle ; mais elle professait un grand mépris pour ce qu'elle appelait les péquins – (pékin)
  • elle ne faisait même pas grand cas des marins, qu'elle qualifiait de culs goudronnés – (cul goudronné)
  • Il n'y a plus de place pour les amis !!! Tu veux rire, la mère, c'est un plan que tu nous tires là – (tirer un plan)
  • mais j'ai Thérèse, mon aînée, qui est en occupation avec le capitaine des guides-interprètes, et Pauline, la cadette, avec le général Chamberlhac ; repassez dans un quart d'heure mes enfants – (occupation (être en))
  • tu n'y songes pas, de vouloir nous faire droguer pendant un quart d'heure ; est-ce qu'il n'y aurait pas quelque petit coin ? – (droguer)
  • je courus aussitôt à la chambre de Dufailli, pour lui demander son briquet, dont j'étais assuré de faire un meilleur usage que lui – (briquet)
  • Je vous apprendrai, tas dé canaille, à faire du train – (faire du train)
  • Oh ! il a plus de la moitié de son pain cuit – (avoir son pain cuit)
  • Il est mort dans le dos le papa, dit à son tour Thérèse, en ouvrant une espèce de bonbonnière d'écaille, dans laquelle était du tabac ; une prise, mon ancien, ça vous éclaircira la vue – (être mort dans le dos)
  • Quoi qu'il en soit, Dufailli en faisait ses choux gras – (faire ses choux gras)
  • je proposai alors à la société de se mettre dans le portefeuille ; chacun fut de mon avis, nous nous couchâmes pour la seconde fois – (portefeuille)
  • Eh ! qu'as-tu donc, pays ? s'écria-t-il ; il est triste comme un bonnet de nuit – (triste comme un bonnet de nuit)
  • Est-ce que par hasard on t'aurait vendu des pois qui ne veulent pas cuire ? – (vendre des pois qui ne veulent pas cuire)
  • C'est le fils de la concierge […] ; il a les pieds blancs, il passe partout, et avec ça, c'est un garçon discret – (avoir les pieds blancs)
  • En effet, nous devions les retrouver plus tard, dans un musicos qu'achalandait la grande renommée du célèbre Jean Bart – (musicos)
  • fais comme moi, bois du chenic, cela vaut mieux que des juleps ou du petit lait – (schnic)
  • j'avais fabriqué un conte qui, si on eût pu le croire, m'aurait fait la réputation d'un intrépide. Malheureusement on ne donna pas dans le paquet aussi facilement que je l'avais imaginé – (donner dans le paquet)
  • C'est un cerveau brûlé, dit-il, mais pour la bravoure, il n'y a pas son pareil sous la calotte des cieux – (cerveau brûlé)
  • Canivet était comme le fermier ou plutôt le suzerain de petit paquet, des dés, etc. – (petit paquet)
  • Le capitaine était taciturne et triste comme un bonnet de nuit – (triste comme un bonnet de nuit)
  • tous les hommes de l'équipage, suivant une expression fort usitée parmi les gens du peuple, se mangeaient les sangs – (se manger les sangs)
  • je me laissai emporter à la menace de lui faire sauter la cervelle – (se faire sauter la cervelle)
  • tout le camp va arriver ici… En voilà encore un d'enflaqué – (enflaqué)
  • Elles croyaient tenir le bon Dieu par les pieds.. les voilà bien loties ! – (tenir le bon Dieu par les pieds)
  • nous sommes enfoncés, il n'y a plus à y revenir – (enfoncé)
  • Voyez le beau coup que vous avez fait, leur dis-je, on ne savait rien à la cassine et vous avez mangé le morceau ! – (cassine)
  • ma femme, qui a l'établissement en son nom, va peut-être vouloir me mettre à la porte, et alors il me faudra gratter les pavés – (gratter les pavés)
  • Pourrais-tu pas en attendant nous indiquer quelque cambriole à rincer ? – (rincer)
  • Allons, aboule du carle – (carle)
  • Arrange-toi ; il me faut du poussier – (poussier)
  • Ça veut dire que le tailleur va pt'être bien être bloqué – (bloqué)
  • Enfin toute la bande des alguazils se retira – (26017)
  • Et tu gobes… t'es joliment encore de ton pays… ; tu crois le commissaire, toi, tu ne vois pas que c'est un quart qu'il bat – (battre un quart)
  • Allons, preste au travail ! – (preste)
  • Tais-toi, fichu paresseux – (fichu X)
  • monsieur ne peut pas aller au cinquième… ; il serait trop fatigué de monter un étage… ; il se foulerait la rate…, tu plains donc bien tes pas – (se fouler la rate)
  • avance ici que je te donne ta danse – (danse)
  • Oh non ! il aimerait mieux que je lui fiche une paye.. – (paye)
  • On doit bien penser que je fus sur les épines, aussi longtemps que cette scène n'eut pas touché au dénouement – (être sur les épines)
  • et puis, en supposant même que mes hôtes fussent ce qu'on appelle « francs du collier », étais-je à l'abri d'une indiscrétion ? – (franc du collier)
  • une fois là, je ne m'amusais pas, comme disent les Allemands, à compter les boutons de mon habit, je pris ma course […] et fendant l'air, j'étais arrivé à la rue de Bondy – (s'amuser à compter les boutons de son habit)
  • Quand on nous découvrirait, qu'est-ce qu'il en serait ? il y en a bien d'autres qui ont fait le trébuchet sur la place de Grève – (trébuchet)
  • J'étais dans ces dispositions, au milieu de bon nombre de ces piliers de galère, lorsque plusieurs d'entre eux me proposèrent de les aider à tenter une fugue par la cour des Bons Pauvres – (pilier de galère)
  • J'étais dans ces dispositions, au milieu de bon nombre de ces piliers de galère, lorsque plusieurs d'entre eux me proposèrent de les aider à tenter une fugue par la cour des Bons Pauvres – (26027)
  • Pas si haut, Chante-à-l'heure, pas si haut, lui dis-je, en me mettant mystérieusement un doigt sur la bouche. Tu sais bien à qu'à Lorcefée les murs ont des oreilles. Il ne s'agit de servir de belle un camarade – (la Lorcefé)
  • Pas si haut, Chante-à-l'heure, pas si haut, lui dis-je, en me mettant mystérieusement un doigt sur la bouche. Tu sais bien à qu'à Lorcefée les murs ont des oreilles. Il ne s'agit de servir de belle un camarade – (servir de belle)
  • quand je te dis qu'il ne tient qu'à moi de lui donner un redoublement de fièvre – (redoublement de fièvre)
  • Tout cela est bon, repris-je, mais pour faire mettre un homme sur la planche au pain, il faut preuves ! – (planche au pain)
  • Des preuves, est-ce que le boulanger en manque jamais ? – (boulanger)
  • Ecoute.. tu connais bien la marchande d'asticots qui se tient au bas du pont Notre-Dame ? - Une ancienne ogresse […] - Tout juste ! – (marchande d'asticots)
  • nous étions à bouffarder tranquillement dans un estaminet – (bouffarder)
  • cette emblêmeuse nous a tant tourmentés, en nous répétant qu'il y avait gras […] que nous nous sommes laissés aller – (emblêmeuse)
  • Ça me contrariait pourtant de m'enflaquer là-dedans, parce que, vois-tu, quand on n'est pas habitué à faire la chose, ça fait toujours un effet – (enflaquer)
  • C'est l'ami de Voivenel qui l'a chourinée – (chouriner)
  • Pendant que vous allez démonter les batteries, nous dit-il, je vais aller changer ces pieds de cochon – (pied de cochon)
  • un chef, nommé Gueuvive, dit Constantin, dit Antin, par abréviation ; car parmi les voleurs, de même que parmi les souteneurs de filles, les claqueurs et les escrocs, c'est un usage de ne se faire appeler que par la dernière syllabe du prénom – (Antin)
  • parmi les voleurs, de même que parmi les souteneurs de filles, les claqueurs et les escrocs, c'est un usage de ne se faire appeler que par la dernière syllabe du prénom – (26031)
  • je reçus en conséquence l'ordre de me porter à leur recherche, et de tâcher de les prendre, comme on dit, la main dans le sac – (la main dans le sac)
  • mon costume, mes gestes et surtout mon langage la confirmaient dans l'idée que j'étais un ami – (ami)
  • quelques mots d'argot, lâchés par intervalles, ne tardèrent pas à m'apprendre que tous les membres de cette aimable compagnie étaient des ouvriers – (ouvrier)
  • Ne battez plus, vous êtes un grinche – (battre)
  • si tous mes amis étaient comme moi, il y a longtemps qu'il aurait sauté le pas – (sauter le pas)
  • je m'approchai de lui et lui dis avec sang-froid, qu'il était bien surprenant qu'un tel que lui […] se fût laissé dindonner de la sorte – (dindonner)
  • Une musette avait été laissée sur le lieu du crime ; ce qui fit présumer que les voleurs pouvaient être des cochers de fiacre – (musette)
  • il m'avait déjà donné de précieux renseignements […] et j'étais convaincu qu'à table il se déboutonnerait complètement – (déboutonner)
  • À midi, nous prîmes le café ; Delzève était en pointe de vin – (être en pointe de vin)
  • Madame Noël avait même d'habitude sous la main une raisonnables provision de ces passeports lavés, qui étaient comme des chevaux à toute selle – (lavé)
  • était pourvu d'un nez excessivement long, qu'il prenait une grande quantité de tabac, et qu'il avait constamment au-dehors comme au-dedans les narines obstruées par une roupie considérable, ce qui lui donnait une voix nasillarde – (roupie)
  • Quoi ! ils ne sont plus dans Paris, m'écriai-je, un peu désappointé. - Oh ! ils ne sont pas loin […], ils n'ont pas quitté les environs de la Grande Vergne – (la grande vergne)
  • Êtes-vous connu de Vidocq et de ses deux chiens, Lévesque et Compère ? – (chien)
  • S'il en est ainsi [que vous savez faire des fausses clés], je suis tranquille, vous serez bientôt remonté – (être remonté)
  • les manda un jour, et leur adressa des reproches qui durent être assez sévères, à en juger par le mécontentement qu'en cette occasion ils ne purent s'empêcher de manifester. On venait justement de leur laver la tête [etc] – (laver la tête)
  • Ah ! vous voilà, monsieur le grand faiseur, vous êtes la cause que nous venons de recevoir des réprimandes – (faiseur)
  • quand le cocher était moins brutal, c'étaient des gentillesse de la nature de celles-ci : 'Ôte-toi donc, vieux sourdieau' – (26039)
  • on alla même, je m'en souviens, jusqu'à m'appeler 'vieux lampion' – (vieux lampion)
  • n'avais-je pas travaillé, comme on dit, pour le roi de Prusse ? – (pour le roi de Prusse)
  • Conduisez ce monsieur à la caisse – (caisse)
  • la caisse était la chambre Sylvestre, c'est-à-dire le dépôt, où mon commissionnaire eut le temps de revenir de sa joie – (26041)
  • Fossard ayant repris ses esprits le confia que sous le marbre du somno, il y avait encore dix billets de mille francs – (somno)
  • il n'y avait pas de criquet parmi eux [brigade de sûreté de Vidocq] qui ne passât pour un Alcide – (criquet)
  • Je surveillais les coupeurs de bourse, partisans ou non de la Charte, mais je défie qu'aucun empoigné pour cri séditieux ait pu reconnaître dans l'empoigneur l'un de mes agents – (empoigné)
  • Je surveillais les coupeurs de bourse, partisans ou non de la Charte, mais je défie qu'aucun empoigné pour cri séditieux ait pu reconnaître dans l'empoigneur l'un de mes agents – (empoigneur)
  • Vidocq ne pouvait avoir rien à démêler avec des fils de famille, qui ne faisaient ni la bourse ni la montre – (faire X)
  • M. Hémart, premier président, se rendait à sa campagne ; en descendant de voiture, il s'aperçoit que la vache qui contenait ses effets a été enlevée – (26046)
  • Gaffré était trop marron ; Vénus en personne n'aurait pas eu la puissance de fléchir ses juges. Il fut banni – (marron)
  • il était essentiellement l'homme de l'occasion ; tout lui convenait, depuis l'escarpe jusqu'à la tire – (vol à la tire)
  • à s'amasser un petit pécule. Il avait, comme on dit, du foin dans ses bottes, et il aurait pu vivre sans travailler – (avoir du foin dans ses bottes)
  • il jouissait déjà intérieurement de sa victoire, lorsque, voulant me monter un coup que je devinai, il fut pris dans ses propres filets – (monter un coup)
  • ne renonça pas à son dessein de me compromettre : […] il complota de me faire payer – (26047)
  • Je comprends qu'on lui soulève sa montre ; mais que puis-je y faire ? je suis trop éloigné du vieillard – (soulever)
  • tandis que Gaffré et ses complices me croyaient encore au cinquième étage, occupé de mettre du coeur sur le carreau, j'étais dans la rue – (mettre du coeur sur le carreau)
  • Tu sais bien, […] François le cabaretier. - Oui, qu'est-ce qu'il y a ? - Si tu veux, nous lui arracherons une dent – (arracher une dent à qqun)
  • Tu penses qu'il lâchera la monnaie ? – (lâcher la monnaie)
  • Pas de broderie, par exemple, tu connais le proverbe, 'les écrits sont des mâles, et les paroles sont des femelles' – (broderie)
  • Arrive qui plante, c'est des choux, on en est quitte pour nier – (arrive qui plante !)
  • En attendant, je vais battre comptoir, et il faudra bien qu'il aboule – (battre comtois)
  • à minuit, on nous dira de sortir, alors tu feras semblant de t'en formaliser, et François saisira l'occasion pour te pousser la botte. Tu es un homme d'estoque, le reste va sans dire – (pousser la botte)
  • à minuit, on nous dira de sortir, alors tu feras semblant de t'en formaliser, et François saisira l'occasion pour te pousser la botte. Tu es un homme d'estoque, le reste va sans dire – (estoque)
  • tu sais qu'à des fois la plume vaut mieux que le pigeon, il me faut de la plume, ou sinon.. – (26052)
  • il jouera du pouce à la première réquisition. –Tu penses qu'il lâchera la monnaie ? – (jouer du pouce)
  • t'es bon enfant, mais t'es pas franc avec les amis ; nous savons bien que tu travailles, mais t'es une lime sourde – (lime sourde)
  • il y a deux ou trois affaires que je reluque, nous les ferons ensemble, ça nous empêchera pas par après d'enfoncer les amis – (enfoncer)
  • ce n'est pas brave, et je te jure que si on le savait à la boutique, on ne se gênerait pas pour t'envoyer passer deux ou trois ans à Bicêtre – (boutique)
  • quand je dis quelque chose, c'est que c'est ça : avec moi il y a pas de porte de derrière – (il n'y a pas de porte de derrière)
  • pas plus tard qu'à ce soir je fais un chopin. J'ai déjà préparé tout mon bataclan, les fausses clés ont été essayées – (bataclan)
  • prévenus de vol avec effraction, à l'aide d'une pince ou monseigneur le dauphin – (monseigneur)
  • ils lui disent qu'ils ont à leur disposition un protecteur puissant, dont l'influence le préservera de toute espèce de condamnation, et qui, si par hasard une condamnation était inévitable, aurait encore les bras assez longs pour faire casser le jugement – (avoir le bras long)
  • C'est encore ce maudit Vidocq qui a empoigné celuilà – (empoigner)
  • ils se formaient en petit comité, et s'amusaient à me travailler le casaquin, qu'on me passe l'expression, elle n'est pas de moi – (travailler le casaquin)
  • il n'est pas possible, disait l'un ; pour prendre ainsi marrons les voleurs, il faut qu'il s'entende avec eux – (marron)
  • Parbleu ! […] c'est lui qui les met en oeuvre [les voleurs qu'il arrête] ; il se sert de la patte du chat – (se servir de la patte du chat)
  • C'est sur cette cage à poulets qu'est juchée la musique : deux clarinettes, un crincrin, le trombone retentissant, et l'assourdissante grosse caisse – (crin-crin)
  • femmes sont coiffées en chien, […] les cheveux à volonté, et le mouchoir perché au sommet de la tête, où par un noeud formé en avant, ses coins dessinent une rosette, ou si vous l'aimez mieux une cocarde qui menace l'oeil à la manière de celle des mulets – (à la chien)
  • pas de fanfan ainsi costumé qui ne soit la coqueluche de ces dames, tant elles adorent la cavalerie – (fanfan)
  • Laissez-moi donc, j'veux m'en aller / Tout débiné z'à la Courtille ; / Laissez-moi donc, j'veux m'en aller / Tout débiné chez Desnoyers ! – (être débiné)
  • il n'est pas un membre de l'illustre compagnie des Quarante qui pût se flatter d'y comprendre goutte – (goutte)
  • trouvèrent le moyen d'y dépenser 166 francs dans une soirée. […]. Le bourgeois les avait sans doute quelque peu écorchés, mais ils ne s'en plaignaient pas, et ce quart d'heure que Rabelais trouve si dur à passer ne leur arracha pas la moindre objection – (quart d'heure de Rabelais)
  • était de leur offrir le pruneau, c'est-à-dire la chique sentimentale, ou le tabac roulé, soumis ou non, suivant le degré de familiarité, à l'épreuve d'une première mastication – (pruneau)
  • Manon était à la joie de son coeur de faire le panier à deux anses – (panier à deux anses)
  • Du cabot avec des pleurants, c'est assez bon – (cabot)
  • Du cabot avec des pleurants, c'est assez bon – (pleurant)
  • Tais ta gueule, Titine – (Titine)
  • un petit père noir de quatre ans à huit Jacques – (petit père noir)
  • un petit père noir de quatre ans à huit Jacques – (an)
  • un petit père noir de quatre ans à huit Jacques – (jacques)
  • Trente-deux sous, s'il vous plaît. –Les v'là tes trente-deux pieds de nez – (pied de nez)
  • t'as donc taf de Nozigue ? – (taf)
  • t'as donc taf de Nozigue ? – (nouszig)
  • –Eh oui, buvons ! qui payera ? ça sera les pantres. –Tu l'as dit, mon homme, dessalons-nous – (se dessaler)
  • Riboulet et sa maîtresse n'étaient que gais : ainsi que moi, ils avaient conservé leur tête – (gai)
  • Eh, les autres ! dit-elle, en v'là z'une que j'ai zapprise à Lazare, prêtez loche et reboctez après moi – (Lazare)
  • Eh, les autres ! dit-elle, en v'là z'une que j'ai zapprise à Lazare, prêtez loche et reboctez après moi – (rébecter)
  • Quand douze plombes crossent / Les pègres s'en retournent / Au tapis de Montron – (douze plombes)
  • je n'avais Riboulet qu'à son passage à la prison de Valenciennes, lorsqu'il avait été reconduit à son corps comme déserteur ; c'était un ami de collège que j'avais retrouvé – (ami de collège)
  • Enfin Riboulet m'avait si bien mis dans les papiers de nos hôtes, que dès la pointe du jour ils me proposèrent d'être d'expédition avec eux – (être dans les petits papiers de qqun)
  • Que diable fais-tu là ? Tu as l'air triste à coquer le taffe – (coquer le taf)
  • viens que nous buvions une chopine chez Niguenac ; j'ai encore vingt Jacques, il faut les tortiller – (tortiller)
  • en voilà des goujons pêchés à coups de pioche dans la plaine des Sablons, ils ne sont pas frits ceux-là. - C'est des oranges, si tu demandais du sel – (orange)
  • Si tu demandais du sel… -De la morgane ! mon fils, ça coûte pas cher – (morgane)
  • comme tu joues des dominos, à te voir, on croirait que tu morfiles dans de la crignole – (domino)
  • comme tu joues des dominos, à te voir, on croirait que tu morfiles dans de la crignole – (jouer des dominos)
  • comme tu joues des dominos, à te voir, on croirait que tu morfiles dans de la crignole – (criolle)
  • tout ce qui passe par la gargoine emplit le beauge – (gargoine)
  • tout ce qui passe par la gargoine emplit le beauge – (bauge)
  • ça s'aperçoit que pour le quart d'heure tu n'es pas heureux. –Oh ! oui ; j'ai fièrement besoin de me recaler – (se recaler)
  • viens avec moi, je suis maître d'une cambriole, que je rincerai ce soir – (être maître d'une cambriole)
  • viens avec moi, je suis maître d'une cambriole, que je rincerai ce soir – (rincer)
  • c'est de l'argent sûr ; la fourgatte est à deux pas. Sitôt servi, sitôt bloqui, il y a gras, je t'en fais bon – (servi)
  • c'est de l'argent sûr ; la fourgatte est à deux pas. Sitôt servi, sitôt bloqui, il y a gras, je t'en fais bon – (bloqui)
  • Minute, minute ! laisse bouillir le mouton, tu verras tout à l'heure ; il ne faut pas se compromettre – (laisser bouillir le mouton)
  • quand on couche sur la plume de la Beauce, des rideaux, c'est du luxe – (plume de la Beauce)
  • Je lui dis comme ça : je crois qu'il va prendre un billet de parterre, ça serait de le relever – (prendre un billet de parterre)
  • là-dessus la garde est arrivée, on nous a paumés tous les deux – (paumer)
  • Il ne s'agit pas d'aller chercher midi à quatorze heures, opposez-moi un fait, un seul fait, et je m'avoue plus coquin que vous tous – (chercher midi à quatorze heures)
  • dans les mauvais lieux de la Halle, espérant y rencontrer quelques voleurs, qui, dans un accès de cette bonhommie que produisent deux ou trois coups de paf versés à propos, se laisseraient tirer la carotte sur les affaires passées – (paf)
  • dans les mauvais lieux de la Halle, espérant y rencontrer quelques voleurs, qui, dans un accès de cette bonhommie que produisent deux ou trois coups de paf versés à propos, se laisseraient tirer la carotte sur les affaires passées – (carotte)
  • Je file en conséquence mon noeud, sans paraître m'inquiéter de ce que je laisse derrière moi – (filer son noeud)
  • si vous êtes fargués de camelote grinchie... – (être fargué)
  • si vous êtes fargués de camelotte grinchie.. – (être grinchi)
  • Va, nous l'avons échappé belle, j'ai encore le palpitant qui bat la générale ; pose ta main là-dessus, sens-tu comme il fait tic-tac ? – (battre la générale)
  • c'est que nous avons eu la moresque d'une fière force – (moresque)
  • je sais bien que quand je m'ai senti les verds au dos le treffe me faisait trente et un – (verd)
  • je sais bien que quand je m'ai senti les verds au dos le treffe me faisait trente et un – (avoir les verds au dos)
  • c'est que nous avons eu la moresque d'une fière force : je sais bien que quand je m'ai senti les verds au dos le treffe me faisait trente et un – (le treffe me faisait trente et un)
  • Et par-dessus le marché, les hirondelles de la Grève que nous nous sommes rendus nez à nez avec leurs chevaux, au détour, presque en face de la Gaieté – (hirondelle de grève)
  • Il fallait faire gaffer un roulant pour y planquer les paccins. Vous n'êtes que des pégriots – (faire gaffer)
  • Il fallait faire gaffer un roulant pour y planquer les paccins. Vous n'êtes que des pégriots – (roulant)
  • Il fallait faire gaffer un roulant pour y planquer les paccins. Vous n'êtes que des pégriots – (pacsin)
  • Si tu veux marcher en éclaireur et venir avec nous jusque dans la rue Saint-Sébastien, où nous allons déposer ces fredaines, tu auras ton fade – (fredaine)
  • Si tu veux marcher en éclaireur et venir avec nous jusque dans la rue Saint-Sébastien, où nous allons déposer ces fredaines, tu auras ton fade – (fade)
  • passe devant, et allume si tu remouches la sime ou la patraque – (sime)
  • passe devant, et allume si tu remouches la sime ou la patraque – (patraque)
  • il y a aujourd'hui tant de railles et de cuisiniers, qu'il n'y a plus de fiat du tout. – (fiat)
  • Il monte sur une espèce de tabouret, et passant son bras sur la corniche d'une vielle armoire, il en ramène une vessie pleine. Là v'là l'enflée, c'est de l'eau d'affe, elle est toute mouchique, celle-là – (enflée)
  • Il monte sur une espèce de tabouret, et passant son bras sur la corniche d'une vielle armoire, il en ramène une vessie pleine. Là v'là l'enflée, c'est de l'eau d'affe, elle est toute mouchique, celle-là – (eau d'affe)
  • Il monte sur une espèce de tabouret, et passant son bras sur la corniche d'une vielle armoire, il en ramène une vessie pleine. Là v'là l'enflée, c'est de l'eau d'affe, elle est toute mouchique, celle-là ! c'est moi qui l'ai entolée – (mouchique)
  • Il monte sur une espèce de tabouret, et passant son bras sur la corniche d'une vielle armoire, il en ramène une vessie pleine. Là v'là l'enflée, c'est de l'eau d'affe, elle est toute mouchique, celle-là ! c'est moi qui l'ai entolée – (entauler)
  • C'est fichu ! elle est bonne ; ça fait du bien par où ça passe – (c'est fichu)
  • C'est fichu ! elle est bonne ; ça fait du bien par où ça passe – (ça fait du bien par où ça passe)
  • la fourgatte ne t'a pas encore vu, elle ne veut fourguer qu'à nous – (fourguer)
  • Elle ne fourgue que de la blanquette, des bogues et des bréguilles – (bréguilles)
  • Tu n'y es pas, couillé ! – (couillé)
  • sitôt fargués, sitôt marrons – (être fargué)
  • sitôt fargué, sitôt marron – (marron)
  • Ainsi voilà comme il s'y prend pour faire tomber les bons enfants – (bon enfant)
  • Ainsi voilà comme il s'y prend pour faire tomber les bons enfants – (tomber)
  • ce que je veux faire, je veux jouer la mislocq – (miseloque)
  • C'est moi qui ferai Vidocq. On dit qu'il est gros, ça fera ma balle – (balle)
  • Est-il bûche, ce garçon de chantier – (bûche)
  • Ça ne serait pas le plan, lui répondis-je, je lui dois de l'argent, et nous sommes brouillés – (ne pas être le plan)
  • la somme à notre disposition était assez considérable pour que nous pussions tailler en plein drap, sans crainte de nous trouver à court – (tailler en plein drap)
  • il fallait voir comme à l'aspect des vétérans et des mouchards tous les visages s'allongèrent – (26084)
  • puisque j'étais agent secret, il était de mon devoir de me brûler le moins possible – (brûler)
  • en v'là une fière suée. –Oh ! oui, elle est dure à avaler celle-là – (suée)
  • en v'là une fière suée. –Oh ! oui, elle est dure à avaler celle-là – (dur à avaler)
  • des bas de soie tout neufs, et un madras qui n'est pas encore ourlé. –Belles foutaises ! – (foutaise)
  • Ah ! vous croyez, dit-il, qu'il n'y a qu'à venir s'empiffrer ici et me payer ensuite en monnaie de singe – (monnaie de singe)
  • Lapierre prévoit que cela va devenir du vilain, il juge qu'il est temps de jouer des fuseaux – (jouer des fuseaux)
  • Quand on est désargenté on se le brosse, ou l'on prend un litre, et l'on ne va pas se taper un souper à l'oeil – (se brosser)
  • Quand on est désargenté on se le brosse, ou l'on prend un litre, et l'on ne va pas se taper un souper à l'oeil – (oeil)
  • Le poste était à deux pas, les soldats accourent, et, pour la seconde fois de la journée, nous voici placés entre deux rangées de ces chandelles de Maubeuge, dont la mèche sent la poudre à canon – (chandelle)
  • ils ne tardèrent pas à apprendre que le camarade qui avait joué le personnage de Vidocq enfoncé, était Vidocq l'enfonceur – (enfonceur)
  • t'as beau en coquer tu rabattras au pré – (coquer)
  • Toujours est-il, repris le receleur, que c'est lui qui a vendu la calebasse – (calebasse)
  • je viens d'amorcer six grinches, mais ils vous ont aperçus, et ils ont décampé – (amorcer)
  • Il s'éveille, donne un tour de clé et nous entrons en chancelant, comme des individus qui ont un peu plus qu'un commencement d'ivresse. –Eh bien ! […] je vous en fais mon compliment, vous avez chauffé le four de bonne heure – (chauffer le four)
  • Et combien que ça coûte, cte bête ? -Un rondin, deux balles et dix Jacques – (rondin)
  • aller dire chez moi qu'on ne m'attende pas pour dîner. - C'est ça, et puis vous me casserez le ventre. Oh ! non, pas de ça, je ne quitte pas la place avant d'avoir gobé les vivres. - Nous ne les goberons pas sans boire – (casser le ventre)
  • Gaffré était comme la plupart des agents de police, sauf la manque, bon enfant, mais un peu licheur, c'est-à-dire gourmand comme une chouette – (manque)
  • Gaffré était comme la plupart des agents de police, sauf la manque, bon enfant, mais un peu licheur, c'est-à-dire gourmand comme une chouette – (licheur)
  • Gaffré était comme la plupart des agents de police, sauf la manque, bon enfant, mais un peu licheur, c'est-à-dire gourmand comme une chouette. Chez lui, la gueule passait toujours avant le métier – (la gueule)
  • je ne sais pas si tu es comme moi, mais quand le soleil me luit dans l'estomac, je ne suis bon à rien ; quand le coffre est plein, c'est différent – (avoir le soleil dans l'estomac)
  • je ne sais pas si tu es comme moi, mais quand le soleil me luit dans l'estomac, je ne suis bon à rien ; quand le coffre est plein, c'est différent – (coffre)
  • Ce ne sera pas pour aujourd'hui, car je m'attends à un galop soigné – (galop)
  • «Traiffe», me dit en entrant mon collègue l'Israélite, dans cet argot hébreux, qui était sans doute la langue favorite de son patron, monsieur Judas – (traiffe)
  • Traiffe ou marron, ce sont une seule et même chose – (traiffe)
  • Tandis que je versais au néophyte le nectar du policien, Gaffré remit en place les souliers – (policien)
  • il s'agit de te faire arrêter pour être conduit au dépôt, où tu tireras la carotte à un grinche que nous allons emballer ce soir. Comme tu seras au violon avant lui, il ne se doutera pas que tu es un mouton – (carotte)
  • il s'agit de te faire arrêter pour être conduit au dépôt, où tu tireras la carotte à un grinche que nous allons emballer ce soir. Comme tu seras au violon avant lui, il ne se doutera pas que tu es un mouton – (mouton)
  • il s'agit de te faire arrêter pour être conduit au dépôt, où tu tireras la carotte à un grinche que nous allons emballer ce soir. Comme tu seras au violon avant lui, il ne se doutera pas que tu es un mouton – (emballer)
  • À présent que tu es débarrassé de ta particulière, je vais te donner tes instructions – (particulière)
  • Sais-tu que ce serait désagréable, s'ils allaient empoigner un bourgeois ? – (empoigner)
  • Ne t'inquiète pas, je battrai si bien, que je défie le plus malin de ne pas me croire emballé pour de bon – (battre)
  • Ne t'inquiète pas, je battrai si bien, que je défie le plus malin de ne pas me croire emballé pour de bon – (emballé)
  • Il topait de si bonne foi, que véritablement je regrettais d'être obligé de le tromper de la sorte – (toper)
  • Le diable m'enlève si je me sauve ! Les palettes et les paturons ligotés ! on ne s'y prendrait pas autrement pour ficeler un enfant de choeur – (palette)
  • Le diable m'enlève si je me sauve ! Les palettes et les paturons ligotés ! on ne s'y prendrait pas autrement pour ficeler un enfant de choeur – (paturon)
  • Le diable m'enlève si je me sauve ! Les palettes et les paturons ligotés ! on ne s'y prendrait pas autrement pour ficeler un enfant de choeur – (23453)
  • Le diable m'enlève si je me sauve ! Les palettes et les paturons ligotés ! on ne s'y prendrait pas autrement pour ficeler un enfant de choeur – (enfant de choeur)
  • peut-être qu'ils sont dans un coin à s'empâter pendant, et moi je suis ici à siffler la linotte – (s'empâter)
  • Si encore j'avais soupé […] : ils s'en moquent ; peut-être bien qu'ils sont dans un coin à s'empâter, et moi je suis ici [en prison] à siffler la linotte. – (siffler la linotte)
  • Oh ! mais, c'est un peu fort de café, sans compter le marc ; ils m'y laisseront passer la nuit ! – (fort de café)
  • Pas plus d'inspecteurs que de beurre sur la main – (pas plus de X que de beurre)
  • Décidément, ils m'ont planté là pour raverdir – (planter là pour raverdir)
  • C'en est-il là d'une sévère ? – (une sévère)
  • Je gagerais qu'ils s'en tapent une culotte, les gredins ! – (culotte)
  • sous le semblant de l'amitié, elle lâchait le verre de la consolation – (consolation)
  • elle lâchait le verre de consolation, voire même la créature à crédit, si le désargenté batteur de flemme, était un remplaçant près de toucher son beurre – (batteur de flemme)
  • elle lâchait le verre de consolation, voire même la créature à crédit, si le désargenté batteur de flemme, était un remplaçant près de toucher son beurre – (toucher son beurre)
  • Elle détestait les colonels, les capitaines, les adjudants, les sous-lieutenants, enfin toutes les épaulettes ; mais les galons, elle en raffolait ; et rien n'égalait sa tendresse pour les sous-officiers en général – (épaulette)
  • j'aime les femmes qui prennent soin de leurs enfants ; si elle les avait mis là-bas, je ne l'aurais jamais regardée – (là-bas)
  • Ah parguié ! vous autres qui êtes des parpaillots, vous ne croyez en rien. –Vous avez donc de la religion, mère Bariole ? – (parpaillot)
  • il n'y a pas encore huit jours que j'ai fait faire une neuvaine à sainte Geneviève pour avoir un terne au tirage de Bruxelles ; on a passé le billet sous la châsse – (27008)
  • Et Agathe aussitôt faisant, suivant l'usage, mine de descendre à la cave, fila par-derrière, chez le marchand de vin, d'où elle rapporta un litre, dont elle réserva les trois quarts en baptisant le reste, afin d'obtenir la quantité – (baptiser)
  • Je lui faisais un grand plaisir en offrant d'humecter ses poumons, mais ce n'était qu'un premier pas pour m'attirer sa confiance – (humecter ses poumons)
  • Emilie, qui dans la journée avait déjà passablement avalé la douleur, ne tarda pas à exhaler sa plainte au sujet de sa rivale et des infidélités de Hotot – (avaler la douleur)
  • si j'avais à faire un choix, je te signe mon billet que c'est à toi que je donnerais la préférence – (foutre son billet)
  • Voilà encore Jules qui bat. Tu prends ton café. Je sais bien que Félicité est méyeure que moi – (prendre son café)
  • Voilà encore Jules qui bat. Tu prends ton café. Je sais bien que Félicité est méyeure que moi – (27011)
  • j'ai un bon coeur ; tu l'as vu lorsque je lui portais le pagne à la Lorcefé – (pagne)
  • j'ai un bon coeur ; tu l'as vu lorsque je lui portais le pagne à la Lorcefé – (la Lorcefé)
  • j'ai un bon coeur ; tu l'as vu lorsque je lui portais le pagne à la Lorcefé ; c'est là qu'il a pu juger si j'avais de la probité – (probité)
  • ce vilain rouchi échignez-vous donc le tempérament – (rouchi)
  • il n'ignore pas comme je suis sujette aux enfants, quand il a été enflaqué, j'ai-t'i pondu sans lui ? – (pondre)
  • en a-t-il eu de ces pièces de dix sous qui passaient sous le nez à la Bariole ? – (passer sous le nez)
  • Il devrait pourtant s'en souvenir, mais graissez les bottes d'un vilain.. – (graisser les bottes)
  • elle ajoute, en crachant et se signant à la fois : Tiens, Jules, c'est sacré ; ainsi, tu vois, c'est comme si le notaire y avait passé – (cracher)
  • je n'ai pu faire autrement que de dire comme lui. Ils se sont ramijotés ; et, d'après des mots de leur conversation, je répondrais bien que de la nuit de hier à aujourd'hui, il a couché avec Félicité – (se ramijoter)
  • Je vais joliment te les révolter – (27016)
  • Ça ne serait pas le plan de te montrer s'ils n'y sont pas – (ne pas être le plan)
  • il faut être sûr avant de faire du renaud – (renaud)
  • Ah ! mon Minet, fuse pas, fuse pas, tu verras que t'auras pas à t'en repentir… Je te ferais plutôt une souris – (mon minet)
  • Ah ! mon Minet, fuse pas, fuse pas, tu verras que t'auras pas à t'en repentir... Je te ferais plutôt une souris – (souris)
  • Ah ! mon Minet, fuse pas, fuse pas, tu verras que t'auras pas à t'en repentir.. Je te ferais plutôt une souris – (27018)
  • comme c'est un paillasson, je suis certaine de le savoir aux femmes de la place aux Veaux – (paillasson)
  • ne me quitte pas ; les inspecteurs à la flan n'auraient qu'à m'emballer – (inspecteur à la flan)
  • Auras-tu bientôt fini, avec tes raisons, interrompit la Bariole, qui était bon cheval de trompette – (cheval de trompette)
  • Ton homme ! ton homme ! il est au moulin, le diable le retourne. Me l'as tu donné à garder, ton homme ? – (il est au moulin, le diable le retourne)
  • c'est-t'i pas un beau moniau ? l'homme à tout le monde ! Ah bien ! des hommes comme ça, j'en ai plein – (moniau)
  • Allons, viens Fifine, tordre le cou à ce polichinelle ; il y en a z'un pour toi – (polichinelle)
  • Allons, viens Fifine, tordre le cou à ce polichinelle ; il y en a z'un pour toi – (tordre le cou)
  • Eh bien ! messieurs, reprit la Bariole, ça va-t-il rester pour les capucins ? Enflons, je trinque avec vous – (rester pour les capucins)
  • Eh bien ! messieurs, reprit la Bariole, ça va-t-il rester pour les capucins ? Enflons, je trinque avec vous – (enfler)
  • Que Paris serait bien purgé si on pouvait tous les enfoncer ! – (être enfoncé)
  • Elle voulait me conduire à la chambre du mangeur, mais comme je savais le chemin tout aussi bien qu'elle, je la remerciai de son obligeance – (mangeur)
  • si l'on ne t'avait pas coqué, je ne viendrais pas interrompre ton sommeil – (coquer)
  • Ah ! te voilà encore avec tes couleurs ; t'as tort, mon fils, c'est de la vieille amadou, ça ne prend pas – (couleur)
  • si ce qu'on dit est vrai, ton compte est bon, t'iras au pré. –Oui, crois ça et bois de l'eau, tu seras jamais saoul – (compte là-dessus et bois de l'eau)
  • Enfin, faut-il te mettre le nez dessus, pour que tu dises c'en est ? – (faut-il te mettre le nez dessus, pour que tu dises c'en est ?)
  • Ecoute, je n'ai pas d'intérêt à te battre comptoir. Je te le répète, je ne puis pas deviner, et si l'on ne m'avait pas dit que vous avez grinchi du gras-double sur le boulevard Saint-Martin […] tu n'aurais pas maintenant ma visite – (battre comtois)
  • Écoute, je n'ai pas d'intérêt à te battre comptoir. Je te le répète, je ne puis pas deviner, et si l'on ne m'avait pas dit que vous avez grinchi du gras-double sur le boulevard Saint-Martin […] tu n'aurais pas maintenant ma visite – (gras-double)
  • Sur quatre que vous étiez, il y en a un qui a tortillé ; devine qui – (tortiller)
  • je vois bien qu'il y a parmi nous une canaille qui a mangé ; fais-moi conduire devant le quart d'oeil je mangerai aussi – (manger)
  • je vois bien qu'il y a parmi nous une canaille qui a mangé ; fais-moi conduire devant le quart d'oeil je mangerai aussi – (quart-d'oeil)
  • je suis bien sûr que si tu trouvais un bon coup à faire, tu brûlerais la politesse à la cuisine – (cuisine)
  • si le matin on ne la voyait qu'un petit peu bue, chaque soir elle était morte… ivre – (bu)
  • On n'en finirait pas, disait-il, si l'on voulait s'occuper de pareilles babioles – (27030)
  • demande un verre ou prends le mien. –Le tien est bon, tu n'as pas la gale aux dents – (ne pas avoir la gale aux dents)
  • un petit gros court, qui était du deuxième cordon, n'est-ce pas ? – (cordon)
  • il me semble encore le voir sur le banc treize ; faire des patarasses pour les fagots – (patarasse)
  • Au plus malin, tant que tu voudras, ça ne te portera pas bonheur, de monter des coups à de bons enfants – (bon enfant)
  • je feignis de ne point concevoir de soupçon, et me résignai à voir combien de temps ces dames me promèneraient – (promener qqun)
  • et puis, que veux-tu, c'est un enfant de fait, il n'y a plus qu'à le bercer – (c'est un enfant de fait, il n'y a plus qu'à le bercer)
  • si encore on nous disait pour combien de temps nous serons à Lazare – (Lazare)
  • Je suis lasse de manger du collège, je rengracie, veux-tu boire la goutte ? – (manger qqchose)
  • Je suis lasse de manger du collège, je rengracie, veux-tu boire la goutte ? – (rengrâcier)
  • les mauvaises langues reprochent à Mme Moiselet de n'aimer pas le vin bu – (vin bu (ne pas aimer le -))
  • mais madame est trop renarée pour être dupe de ce langage – (renaré)
  • elle avait ce qu'on appelle le fil au suprême degré – (avoir le fil)
  • Je vous amène un hacheur de paille, tâchez de le comprendre, si vous pouvez – (hacheur de paille)
  • en sa qualité de chantre, de tonnelier, de sacristain, etc., etc., n'est pas moins ivrogne que bavard, il entonne à faire plaisir – (entonner)
  • On ne voyage pas avec des coquilles ; il compte y bien vivre – (coquille)
  • pour le coup, le père Moiselet a trouvé la poule noire ; ici, il est dépourvu d'argent, sa poule noire n'est donc pas ici – (trouver la poule noire)
  • la tête pleine de châteaux en Allemagne, il fut bien décidé à s'expatrier – (faire des châteaux en Espagne)
  • pour lui donner du courage, je n'ai pas négligé de le pousser au vin et à l'eau-de-vie, et il ne sort de la prison qu'après avoir reçu tous ses sacrements – (avoir reçu tous ses sacrements)
  • Je pris aussitôt le ton d'un initié aux mystères des ultra-philanthropes, et après quelques signes qu'il comprit parfaitement, je lui exprimai combien j'étais fâché qu'il n'eût pas besoin de moi – (ultra-philanthrope)
  • Ne voyez-vous pas qu'elle est dans les mals ? Toute la nuit, ça été le même train ; quand vous l'avez rencontrée, elle sortait pour aller chez Mme Tire-monde – (madame tire-monde)
  • il avait choisi pour s'accrocher un des arbres de l'Allée des Voleurs – (s'accrocher)
  • pour ces célébrateurs du dimanche ou du lundi, pour ces bons vivants qui se mettent en riole sur semaine – (riolle)
  • Mais surtout, ajouta-t-elle, plus de familiarité avec les poulettes – (poulette)
  • Je descends, et remonte avec une chandelle allumée, que je dépose sur le somno, auprès de la couchette de ma bourgeoise – (somno)
  • Comme j'étais ce qu'on appelle en petite tenue de dragon, c'est-à-dire le paniau volant ou la bannière au vent, je me retirai bien vite – (petite tenue de dragon)
  • Comme j'étais ce qu'on appelle en petite tenue de dragon, c'est-à-dire le paniau volant ou la bannière au vent, je me retirai bien vite – (paniau volant)
  • Comme j'étais ce qu'on appelle en petite tenue de dragon, c'est-à-dire le paniau volant ou la bannière au vent, je me retirai bien vite – (bannière au vent)
  • Comme j'étais ce qu'on appelle en petite tenue de dragon, c'est-à-dire le paniau volant ou la bannière au vent, je me retirai bien vite – (bannière)
  • j'étais, ainsi que le conscrit de Charlet, nourri, chaussé, habillé et couché avec le gouvernement aux frais de la princesse – (aux frais de la princesse)
  • On entre ; c'est du beaugency, huit sols le litre ; on s'attable, le bon marché, l'occasion l'innocence du petit vin, l'on ne s'en va pas sur une seule jambe – (s'en aller sur une jambe)
  • est-ce ma faute à moi si tu fais la maltouse ? – (maltouze)
  • vous le savez bien, si cela était, avec vous je ne m'en cacherais pas. Vous pouvez d'ailleurs faire le rapiot – (rapiot)
  • À midi nous étions sans nouvelles, et je croyais définitivement que la mèche était éventée – (mèche éventée)
  • Vous avez déjà été chagriné à cause des goguettes, que vous vous obstinez à tenir dans votre cabaret, malgré la défense qui vous en a été faite – (goguette)
  • quand on est de la boutique, il faut faire un peu de tout. Ne sommes-nous pas des chevaux à toute selle ? – (cheval à toute selle)
  • j'étais seul en face de Raoul, près de quoi je jouais le rôle de l'ami intime, je ne le quittais non plus que son ombre ou que son tranchelard – (tranche-lard)
  • Ce fut d'abord sur Court que j'essayai mon éloquence ; je le pris ce qu'on appelle par tous les bouts ; j'employai toute espèce d'argument pour le convaincre qu'il était dans son intérêt de faire des aveux – (prendre par tous les bouts)
  • Si Court parle, eh bien ! tout est dit, la nappe est mise – (nappe est mise (la -))
  • Ma foi, monsieur Jules, c'est bien joué : vous nous avez tiré la carotte au parfait – (carotte)
  • il est toujours assez grand pour te fiche ta tournée : d'abord il tire la savate comme un ange, et puis il a une manière de vous passer la jambe – (tirer la savate)
  • il est toujours assez grand pour te fiche ta tournée : d'abord il tire la savate comme un ange, et puis il a une manière de vous passer la jambe – (passer la jambe)
  • Tais-toi donc, est-ce qu'on ne connaît pas les couleurs aussi bien que lui ? – (connaître les couleurs)
  • il viendrait soi-disant pour te parler amicalement, puis au moment où tu t'y attendrais le moins, ce serait un coup de poing qui t'arriverait dans le brochet – (brochet)
  • suivant qu'il trouverait sa belle, il te saluerait d'une mure que tu en verrais trente-six chandelles – (mure)
  • il a toujours aux pieds des souliers avec des caboches – (caboche)
  • le flux et le reflux de la multitude m'avaient transporté au milieu d'un groupe nouveau, où une douzaine de gobe-mouches s'entretenaient aussi de moi – (gobe-mouche)
  • si vous voulez l'arrêter, je vous préviens que c'est un lapin qui n'a pas froid aux yeux – (lapin)
  • il n'est pas facile à brider, et si vous ne prenez pas toutes vos précautions, il vous donnera du fil à retordre – (brider)
  • je déjeunai avec mes agents, et quand nous nous fûmes suffisamment garni l'estomac, nous nous mîmes en route – (se garnir l'estomac)
  • Ce n'est-il pas guignonnant ! dans ce fichu pays de loups, on ne peut rien trouver – (guignonnant)
  • Tudieu, me dit-il, en s'arrêtant un instant, comme pour me contempler : quel gaillard ! tu peux te vanter que tu remplis joliment ta culotte de peau – (remplir sa culotte de peau)
  • C'est possible, quelquefois ces bas du cul, c'est tout nerfs – (bas du cul)
  • Ces terribles-là, ils ont une grande bouche, mais ils n'avalent que les petits morceaux – (avoir une grande bouche mais n'avaler que les petits morceaux)
  • les deux patients s'entretenaient avec leurs confesseurs. Ils ne m'eurent pas plus tôt aperçu que, se levant précipitamment, ils vinrent à moi. –Vous ne savez pas le plaisir que vous nous faites, tenez, on était en train de nous graisser nos bottes – (graisser ses bottes)
  • Et par-dessus le marché venir encore nous voir faire la culbute ! – (faire la culbute)
  • Elle est belle, la fonfière ! – (foufière)
  • Si ce que dit le rebonneteur n'est pas de la blague, un jour nous nous retrouverons là-bas – (rebonneteur)
  • Tenez, prenez ces deux babillards, nous n'en avons plus besoin – (babillard)
  • Et ces deux Jean de la Vigne, prenez-les aussi ; cela fera qu'au moins vous aurez souvenance de nous – (Jean de la Vigne)
  • quant aux présents qu'ils me firent, je les ai conservés, et l'on peut voir chez moi les deux Pensées chrétiennes et les deux crucifix – (crucifix)
  • le plus utile des livres pour vous, et qui, dans les fonctions si pénibles que vous avez remplies, vous eût épargné bien du mal. - C'est de la moutarde après dîner – (moutarde après dîné)
  • Ce Godefroid était un malin compère, il les savait toutes, monsieur – (savoir (les))
  • Je vois votre affaire, ils vous ont enfoncé ? –Vous l'avez ma foi dit, mon brave monsieur, trois mille francs qu'ils m'ont pris – (enfoncer)
  • et puis Laurent, ce n'est probablement qu'un nom de baptême, et il y a plus d'un âne à la foire qui s'appelle Martin – (il y a plus d'un âne à la foire qui s'appelle Martin)
  • Mon ami, j'ai quelque idée qu'il était blond. –Blond d'Égypte. Il était roux comme une carotte – (blond d'Égypte)
  • A cet enragé gentillâtre, succède un homme en blouse – (gentillâtre)
  • j'allais mon chemin […], sous votre respect, qu'il me prend faim de pisser – (faim (prendre - de))
  • je m'arrête devant zun mur, je déboutonne ma culotte et je ne suis pas sitôt zentrain de lâcher zun filet d'eau, qu'on me frappe sur l'épaule – (lâcher de l'eau)
  • je perds patience, je veux tirer ma montre pour savoir l'heure qu'il est ; je t'en fiche, il n'y avait pas plus de montre que de beurre sur ma main – (je t'en fiche)
  • je perds patience, je veux tirer ma montre pour savoir l'heure qu'il est ; je t'en fiche, il n'y avait pas plus de montre que de beurre sur ma main – (pas plus de X que de beurre)
  • Plus de doutance, je suis attrapé, ma montre elle est partie sans me dire adieu – (attrapé)
  • Plus de doutance, je suis attrapé, ma montre elle est partie sans me dire adieu – (partir sans dire adieu)
  • elle est comme le lard de poitrine, ni trop grasse, ni trop maigre, z'entre le zist et le zest – (entre le zist et le zeste)
  • si c'est pas ça, il s'en faut pas d'un crin de cheval – (crin de cheval)
  • Ce sont des ragots que vous nous fabriquez ; je suis convaincu que ce n'est pas sur la voie publique que vous avez été volé – (9824)
  • avouez que vous vous êtes laissé entraîner dans une maison de débauche, et que tandis que vous donniez un coup de canif dans le contrat, votre mon a disparu – (coup de canif dans le contrat)
  • Je compte sur vous au moins : n'allez pas me mettre dans la boîte aux oublis – (mettre dans la boîte aux oublis)
  • Je vous ferai observer que nous ne partons pas cela du bonnet ; il nous faut un ordre pour marcher – (partir du bonnet)
  • afin de battre en brèche leur industrie, et, s'il est possible de la mettre au sac, suivant l'expression de nos vieux Poliorcètes, je veux dire nos vieux chroniqueurs ou mieux encore nos vieux romanciers – (mettre au sac)
  • Il n'ose faire un pas, parce qu'il a un bandeau sur les yeux, et que, s'il va se heurter, il est averti que personne n'est là pour lui crier « casse-cou » : tout au contraire, on s'amuse à le voir en péril – (crier casse-cou)
  • les amis de Pantin leur reprocheraient toujours d'être bâtis 'comme des poignées de sottises, et de ne ressembler à personne' – (27111)
  • un vieillard qui aimait passablement le jus de la treille – (jus de la treille)
  • allant et venant, il avait avalé quelques canons, de telle sorte qu'au moment de retourner à son poste, il était un peu gai – (gai)
  • Sur le pouce ? volontiers, car je n'ai pas le temps – (sur le pouce)
  • ça va-ti bien ? Y paraît que oui, car vous marquez – (marquer)
  • nous n'avons pas à nous plaindre, depuis que nous sommes décarrés, le zaffaires vont assez bien – (être décaré)
  • savez-vous que j'ai devant moi un bon ruban, jusqu'à Saint-Tenaille – (ruban)
  • savez-vous que j'ai devant moi un bon ruban, jusqu'à Saint-Tenaille – (saint-denaille)
  • Allons, je me laisse aller, mais qu'on nous serve promptement ; une chopine, pas plus, et je pars. Il n'y a pas de bon Dieu, il en pleuvrait, je file nette comme une torchette. Voyez-vous, j'en fais le serment – (filer nette comme une torchette)
  • c'est que j'ai deux cents francs dans mon paquet ; si on allait me servir en route – (servir)
  • si c'étaient des amis de Pantin, je pourrais me faire reconnaître, mais des pantres nouvellement affranchis, j'aurais beau faire l'arçon. – (pante)
  • si c'étaient des amis de Pantin, je pourrais me faire reconnaître, mais des pantres nouvellement affranchis, j'aurais beau faire l'arçon – (affranchi)
  • si c'étaient des amis de Pantin, je pourrais me faire reconnaître, mais des pantres nouvellement affranchis, j'aurais beau faire l'arçon – (arçon)
  • s'avançant pourtant, à force de zigzags. Tandis qu'il décrit ainsi des S, des Z et toutes les lettres bancroches de l'alphabet, les deux pensionnaires se consultent sur ce qu'ils feront – (bancroche)
  • s'avançant pourtant, à force de zigzags. Tandis qu'il décrit ainsi des S, des Z et toutes les lettres bancroches de l'alphabet, les deux pensionnaires se consultent sur ce qu'ils feront – (décrire des s)
  • il y avait du tangage, beaucoup de tangage, il chancelait, rétrogradait, obliquait – (il y a du tangage)
  • Passe ton chemin, mannequin [à cocher], répondait à cette offre le gracieux porte-clefs : le père Bailly a bon pied, bon oeil – (mannequin)
  • Elle est rude, celle-là, murmure la victime, ils ne la porteront pas en paradis – (elle est rude)
  • Elle est rude, celle-là, murmure la victime, ils ne la porteront pas en paradis – (ne pas emporter en paradis)
  • ils ne causent pas, ils bavardent, changeant sans cesse d'objet, s'avançant au hasard, rompant les chiens à tout moment, profitant de toutes les diversions pour aller d'un propos à un autre, de toutes les occasions pour détourner la vue – (rompre les chiens)
  • demander un nom en l'air – (en l'air)
  • S'il y a des secrets dans vos secrétaires, dans vos armoires, ouvrez-les, autrement vous vous exposerez aux ravages du monseigneur, de la terrible pince, à laquelle aucune combinaison de serrure ne résiste – (monseigneur)
  • ils ne prennent rien à crédit, le terme est payé rubis sur l'ongle – (rubis sur l'ongle)
  • votre homme vous fait des compliments ; il aurait bien voulu venir vous rejoindre, mais le pauvre diable est aux suspects, et c'est plus que jamais difficile de s'évader – (être aux suspects)
  • Tiens, ma fille, les eaux sont basses aujourd'hui, nous n'irons pas à la barrière – (eaux basses)
  • quand on revient 'de là-bas', on ne doit pas être si difficile – (là-bas)
  • si t'en avais eu de pareil au pré, t'en aurais fait tes dimanches – (en faire ses dimanches)
  • Celui-ci aborda de suite la question, en me parlant d'une petite affaire qui pouvait contribuer à me remonter – (remonter)
  • Hélas ! me dit-elle en sanglotant, il est malade à Canelle – (Canelle)
  • j'ai bien peur qu'il ne s'en relève pas de sitôt, il a une fièvre chaude – (avoir une fièvre chaude)
  • et vous ? Il paraît que vous êtes guéri ? - Oui, guéri, mais qui sait si je ne retomberais pas bientôt ? – (guéri)
  • et vous ? Il paraît que vous êtes guéri ? –Oui, guéri, mais qui sait si je ne retomberais pas bientôt ? – (tomber)
  • c'est la chambre d'un prêteur d'argent à la petite semaine, que l'on a projeté de dévaliser – (à la petite semaine)
  • pends-toi Coignard, pendez-vous Pertruisard, pendez-vous Collet, près de lui vous n'êtes que de la Saint-Jean – (n'être que de la Saint-Jean)
  • Mais bougez-vous donc, Marie, bougez-vous donc ! vous êtes là comme une momie. Allons, elle ne s'émouvera pas, la malheureuse ! Est-ce du lait qui coule dans vos veines ? – (lait dans les veines (du -))
  • elle ne commença pas, comme tant d'autres, par faire la bourse et la montre, c'eût été, comme on le dit, s'amuser aux bagatelles de la porte, et Adèle portait ses vues plus haut – (bagatelles de la porte)
  • On vous a déjà dit que c'était impossible ; retirez-vous, et ne nous rompez pas la tête davantage – (rompre la tête)
  • t'arrêteras-tu, vieille boule à panaches ? – (vieille boule à panaches)
  • « Fouettez donc ! […] fouettez, vous dis-je », commande une voix aigre et sèche de douairière, dont l'équipage brûle le pavé – (brûler le pavé)
  • Allons, l'ancien, saignez-vous, vous n'en serez, au bout du compte, ni plus riche ni plus pauvre – (se saigner)
  • Tais-toi, vilain marlou – (marlou)
  • Ah ! tu fais le méchant, prends garde, je vais te saucer – (saucer)
  • Le plat ! il fait bien de se cacher ; veux-tu te sauver caniche ! te sauveras-tu ? à la niche ! à la niche ! – (plat)
  • Le plat ! il fait bien de se cacher ; veux-tu te sauver caniche ! te sauveras-tu ? à la niche ! à la niche ! – (caniche)
  • Le plat ! il fait bien de se cacher ; veux-tu te sauver caniche ! te sauveras-tu ? à la niche ! à la niche ! – (niche (à la))
  • Eh bien ! filez votre noeud, et plus vite que ça – (filer son noeud)
  • On connaît ces couleurs-là, ramasse tes bucoliques et pas tant de grimaces – (ramasser ses bucoliques)
  • On connaît ces couleurs-là, ramasse tes bucoliques et pas tant de grimaces – (couleur)
  • On connaît ces couleurs-là, ramasse tes bucoliques et pas tant de grimaces – (grimace)
  • c'est pour aller à la guinche que ç'a mendie – (guinche)
  • –Soutiens ta viande. […] - Quoi ! elle aurait tourné de l'oeil ! – (soutenir sa viande)
  • –Soutiens ta viande. […] –Quoi ! elle aurait tourné de l'oeil ! – (tourner de l'oeil)
  • Parole d'honneur, elle est crevée – (parole d'honneur)
  • tu ne vois pas l'atout qu'elle a à la tête ? – (atout)
  • se surprennent à la fin l'oeil humide de larmes. –Eh bien ! sergent, qu'avez-vous donc ? Je vous croyais un dur à cuire – (dur à cuire)
  • V'là mes vingt-cinq centimes et ma ration. Camarades, cherchez au boursicaut les ceux qui en ont – (boursicot)
  • allez dormir, vous devez avoir besoin de repos. - Je crois bien […], après une poussée comme celle qu'elle a eue – (poussée)
  • Mâtin ! il a une soif épaisse, le camarade – (soif épaisse)
  • Elle bat la breloque, on voit qu'elle a le soleil dans l'estomac – (battre la breloque)
  • Elle bat la breloque, on voit qu'elle a le soleil dans l'estomac – (avoir le soleil dans l'estomac)
  • ce sont les militaires qui ont donné tout ça... Pour un rien j'irai lui baiser au derrière, à ce capitaine – (baiser au derrière)
  • sans eux, ça faisait aujourd'hui la finition – (finition)
  • Le onzième jour, au matin, la marmite était encore renversée – (la marmite est renversée)
  • C'est cette fois […] qu'il nous faudra pendre nos dents au crochet – (pendre ses dents au crochet)
  • Quand quelqu'un est dans le guignon, il a beau faire, il se noierait dans son crachar – (guignon)
  • M. le curé ; ah ! il a bien d'autres chiens à fouetter – (avoir d'autres chiens à fouetter)
  • aussi bien je n'aurais pas le loisir de vous entendre, j'ai de la besogne par-dessus les yeux – (par dessus les yeux)
  • Il avait toujours à ses trousses un tas de pauvres, de fainéants, de rien-qui-vaille – (rien-qui-vaille)
  • elle entre en leur jetant une pièce de vingt francs : « Tenez les autres. –Un jaunet ! […] » – (jaunet)
  • Ça ne l'empêchait pas de manger le bon Dieu tous les dimanches, et de porter le cierge à la procession – (manger le bon dieu)
  • Ils en auront lourd : ça passe par tant de mains – (lourd)
  • C'est encore celui-là qui était une vraie girouette : tantôt rouge, tantôt blanc. - C'est de ces caméléons qui empruntent toutes les couleurs, qui servent dieu et diable, et les trahissent tous deux – (caméléon)
  • Et sur l'inscription, c'est là qu'on en lira des gosses ! le marbre est comme le papier, il souffre tout – (gosse)
  • c'est peut-être une faiblesse, je ne me soucierais pas d'être jeté dans le grand trou – (trou (grand))
  • Je suis du sentiment de monsieur, je m'en bats l'oeil – (s'en battre l'oeil)
  • V'là monsieur le duc qui aura un monument : c'est de la graine de niais, quand il serait en diamant, il n'en est pas moins fichu qu'un autre – (graine de niais)
  • Te voilà, invective une autre mégère, t'es comme madame l'araignée, la gueule morte et les yeux retirés – (t'es comme madame l'araignée, la gueule morte et les yeux retirés)
  • elle n'a pas marché chur una bonne herbe, à che matin – (ne pas avoir marché sur une bonne herbe)
  • elle n'a pas marché chur una bonne herbe, à che matin.. Vous vous jêtes lévé lé cul dévant, la bonne dame – (se lever le cul devant)
  • Jamais je ne l'ai vue comme cela ; elle est comme un croquet – (croquet)
  • quand son rat sera passé, je suis sûr qu'elle parlera plus que nous ne voudrons – (avoir un rat)
  • S'il y a à croustiller, pourquoi ne pas le dire – (croustiller)
  • tout autre que moi aurait réussi : j'ai encore fait corvé – (corvée (faire))
  • et de l'argent pour avoir de la marchandise, ne fût-ce que de l'amadou ; sur quoi voulez-vous qu'on vous en donne ? sur les poils de ma barbe – (poils de ma barbe)
  • la mort, ne dirait-on pas que c'est la mer à boire, la mort ? – (mer à boire)
  • Elle est dure, celle-là ! – (dure (elle est - celle-là))
  • ça ne se voit pas souvent ; il en sera fait mention dans les papiers – (papier)
  • la croisée s'ouvre avec fracas, les vitres brisées volent en éclats dans la chambre : 'Quarante-cinq !' répètent, en se mettant à l'unisson du choc, quelques voix dans le voisinage – (quarante-cinq)
  • Je suis du bois dont on fait les flûtes, je me plie à tout, on peut me mettre à toutes les sauces – (être du bois dont on fait les flûtes)
  • Ayons d'abord de quoi faire bouillir la marmite, ensuite de quoi nous rhabiller – (faire bouillir la marmite)
  • Il paraît qu'Adèle a pris sa volée de bonne heure, je ne l'ai pas entendue partir – (prendre sa volée)
  • Elle s'en donne trop seulement [du mal] ; car le suif n'en vaut pas la chandelle.. Avons-nous du guignon, en avons-nous ! – (le suif ne vaut pas la chandelle)
  • Ce n'est pas gai d'être toujours à tirer la langue ; ça m'ennuie, à la fin, de danser devant le buffet – (tirer la langue)
  • Ce n'est pas gai d'être toujours à tirer la langue ; ça m'ennuie, à la fin, de danser devant le buffet – (danser devant le buffet)
  • Et moi, donc ! croyez-vous que je laisserai ma part aux chiens ? Je m'en ferai de ces bosses ! – (une bosse)
  • Et moi, donc ! croyez-vous que je laisserai ma part aux chiens ? Je m'en ferai de ces bosses ! – (ne pas donner sa part au chien)
  • C'était un sans-souci, un Roger bon temps qui farçait sur tout ; je ne le reconnais plus – (sans-souci)
  • C'était un sans-souci, un Roger bon temps qui farçait sur tout ; je ne le reconnais plus – (Roger bon temps)
  • À coup sûr ce n'est pas le beau temps ; car le ciel est pris, et il y a sur Montmartre un nuage qui nous amènera le bouillon – (bouillon)
  • À coup sûr ce n'est pas le beau temps ; car le ciel est pris, et il y a sur Montmartre un nuage qui nous amènera le bouillon. - C'est une ondée qui se prépare. - C'est un bain qui chauffe – (bain qui chauffe)
  • Ah çà ! vous êtes gaie comme un pinson, qu'est-ce que cela signifie ? – (gai comme un pinson)
  • Cela signifie que pendant que vous dormez je fais mes coups à la sourdine ; soyez tranquilles, mes enfants, nous en aurons de ce beurre ! Il y a gras, allez ! – (à la sourdine)
  • Cela signifie que pendant que vous dormez je fais mes coups à la sourdine ; soyez tranquilles, mes enfants, nous en aurons de ce beurre ! Il y a gras, allez ! – (beurre)
  • Cela signifie que pendant que vous dormez je fais mes coups à la sourdine ; soyez tranquilles, mes enfants, nous en aurons de ce beurre ! Il y a gras, allez ! – (gras)
  • Mais ne nous fais donc pas languir, nous sommes sur les épines ; tu vois bien que Frédéric se meurt de savoir – (être sur les épines)
  • c'est des oeufs rouges ; j'en avais huit pour notre déjeuner : j'ai mangé les miens – (oeuf rouge)
  • Parle, parle, tu as la parole, à la fin tu accoucheras – (accoucher)
  • vieux coquin, je ne te perds pas de vue, je te revaudrai ça : à qui mal veut, mal arrive ; si je puis te servir un plat de mon métier, je n'y ferai faute – (plat de son métier)
  • vieux coquin, je ne te perds pas de vue, je te revaudrai ça : à qui mal veut, mal arrive – (à qui mal veut, mal arrive)
  • C'est un grippe-sous, un usurier ; il y en a assez qui ont été volés par lui, quand ce serait son tour.. – (grippe-sous)
  • Avant ce soir, le magot du propriétaire sera empoigné ; et, sans nous compter, il y en a qui s'en sentiront – (empoigné)
  • Allez, je vous cède la place [à qqun qui se propose ce réussir ce qu'on échoue à faire], vous ferez de beaux oeufs ! – (faire de beaux oeufs)
  • Il ne passerait pas un chat, que je ne sois sur ses talons pour lui demander où il va – (pas un chat)
  • allons, ne battez pas, vous êtes une ancienne calège, n'est-ce pas ? – (calège)
  • c'est Adèle.. C'est elle, comme je dois mourir un jour – (comme je dois mourir un jour)
  • Les 'chevaliers grimpants', que l'on nomme aussi 'voleurs au bonjour', 'donneurs de bonjour', 'bonjouriers', sont ceux qui, s'étant introduits dans une maison, enlèvent à la passade le premier objet qui leur tombe sous la main – (donneur de bonjour)
  • Les « chevaliers grimpants », que l'on nomme aussi « voleurs au bonjour », « donneurs de bonjour », « bonjouriers », sont ceux qui, s'étant introduits dans une maison, enlèvent à la passade le premier objet qui leur tombe sous la main – (bonjourier)
  • Ils entrent, et en un clin d'oeil ils la font disparaître [l'argenterie] : c'est ce qu'on appelle goupiner à la desserte – (goupiner à la desserte)
  • Rien de si chipoteur qu'un boucardier en reconnaissance : il vient, s'en va, revient.. ; et quand le prix est convenu, il hésite encore dans le choix – (chipoteur)
  • les « détourneuses » sont en général réputées plus habiles que les détourneurs. La raison de cette supériorité est tout entière dans la différence du vêtement : les femmes peuvent facilement cacher des objets d'un volume assez considérable – (détourneur)
  • sont toujours élégamment costumées, à moins qu'elles ne soient vêtues comme des femmes de campagne ; dans ce cas, leur mise est riche, elles ont ce qu'on appelle du beau et du bon – (du beau et du bon)
  • il serait bon, quand il y a beaucoup de monde à servir, que de temps en temps les commis se prissent à dire entre eux : 'Deux sur dix', ou bien encore, 'Allumez les gonzesses' – (deux sur dix !)
  • il serait bon, quand il y a beaucoup de monde à servir, que de temps en temps les commis se prissent à dire entre eux : « Deux sur dix », ou bien encore, « Allumez les gonzesses » – (allumer)
  • il serait bon, quand il y a beaucoup de monde à servir, que de temps en temps les commis se prissent à dire entre eux : « Deux sur dix », ou bien encore, « Allumez les gonzesses » – (gonzesse)
  • ceux qui remplissent le rôle de préparateurs disposent à l'avance et mettent à part sur le comptoir les articles qu'ils désirent s'approprier – (préparateur)
  • Si le chipeur est riche, on ne s'en fâche pas, on dit qu'il est trop au-dessus d'un pareil larcin pour le lui imputer à crime – (chipeur)
  • Ma voisine, vous rêvez sans doute ? – (vous rêvez)
  • –Ma voisine, vous rêvez, sans doute ? - C'est plutôt vous qui voulez prendre votre café. - Il s'agit bien de café, je ne plaisante pas – (prendre son café)
  • dès que l'un d'eux leur semblait valoir le coup de fusil (c'était leur expression), pour avoir accès chez lui, elles le chargeaient de dire des messes – (coup de fusil)
  • dans l'origine, floueur signifiait : qui cherche la floue, c'est-à-dire l'affluence, la foule – (floue)
  • quand l'âne ruait, les tireurs n'avaient pas les mains dans leurs poches – (ne pas avoir les mains dans les poches)
  • les deux compères, que le filou nomme ses nonnes ou nonneurs, se mettent chacun à leur poste, c'est-à-dire près de la personne que l'on veut voler, ils la poussent et la serrent comme dans un étau, en s'efforçant de cacher la main de l'opérateur – (nonne)
  • les deux compères, que le filou nomme ses nonnes ou nonneurs, se mettent chacun à leur poste, c'est-à-dire près de la personne que l'on veut voler, ils la poussent et la serrent comme dans un étau, en s'efforçant de cacher la main de l'opérateur – (nonneur)
  • Il se plaçait devant une personne, mettait sa main derrière lui, et lui enlevait ainsi ou sa montre, ou tout autre bijou à sa portée : ce genre de vol est ce qu'on appelle le «vol à la chicane» – (tire à la chicane)
  • Lorsque les voleurs vont le soir dans la foule, ils ont d'ordinaire un cri pour se faire reconnaître de leurs affidés : Verdure jeune […] proféra le sien, c'était lirge, à quoi le patient […] répondit lorge – (lirge / lorge)
  • Eh bien ! dit-il, en étalant sur la table quatre montres et une bourse, j'espère que j'ai joliment tiré mon épingle du jeu – (tirer son épingle du jeu)
  • Le coup de cartes par lequel ces messieurs se concilient la fortune, est ce qu'on appelle le «verre en fleurs» – (verre en fleurs)
  • il joue, perd et reste stupéfait. C'était à la triomphe, il avait le roi, la dame, le neuf d'atout, et deux autres rois – (à la triomphe)
  • L'étranger ne manque pas de répondre qu'il n'est pas de Paris ; alors le filou saisissant la balle au bond, lui dit : « Ni moi non plus […] » – (saisir la balle au bond)
  • L'un des joueurs fait un raccroc […], la partie se continue – (raccroc)
  • Le joueur qui doit gagner fait la bête ; il se soucie, dit-il, de gagner comme de perdre – (bête)
  • quelquefois saisissant la queue, il veut se mesurer contre celui qui a l'air d'une mazette, il se pique de le gagner – (avoir l'air d'une mazette)
  • Le prétendu maladroit fait tant de raccrocs, tant de raccrocs, qu'il sort victorieux de la lutte – (raccroc)
  • je ne suis pas moins impatient que vous de voir les sonnettes – (sonnette)
  • Jamais les emprunteurs ne firent de plus brillantes affaires que durant les troubles de notre Révolution – (emprunteur)
  • L'emprunt, qui participe de l'escroquerie et du vol, est un des moyens les plus ingénieux de s'approprier le bien d'autrui – (emprunt)
  • Mâtin ! il ne contient pas de la plume – (ne pas contenir de la plume)
  • c'est le pont aux ânes ; il n'est rien de si aisé que de ne pas mettre le bijoutier dans la confidence – (pont aux ânes)
  • les joailliers, bijoutiers, marchands de diamants, etc., ne sauraient trop se mettre en garde contre la soeur cadette – (soeur cadette)
  • Qu'a-t-il donc, votre maître ? […] c'est un drôle d'Ostrogoth ? – (Ostrogoth)
  • il est plus triste que la Passion, ne dit rien, et souffle comme un boeuf – (être plus triste que la Passion)
  • monsieur, tel que vous le voyez, est bien la meilleure pâte du monde – (bonne pâte)
  • pour quelqu'un enfin qui aime à pousser la queue, je vous assure que ce n'est pas à dédaigner – (pousser la queue)
  • la porte de l'armoire est forcé, le bonnet est à son poste, il s'en empare, dénoue le cordon.. ; que trouve-t-il ? du billon – (billon)
  • Les «grèces» sont presque tous les gens de province, sans cesse occupés à parcourir les routes, soit en diligence, soit à pied – (graisse)
  • Les « ramastiques » sont des fripons qui, comme beaucoup d'autres, ne doivent leurs succès qu'à la cupidité des dupes – (ramastique)
  • Les ramastiques sont presque toujours des Juifs, dont les femmes se livrent aussi à ce genre de filouteries – (ramastique)
  • J'ai reçu dans la même matinée les deux époux, qui venaient se plaindre d'avoir été ramastiqués, le mari dans le faubourg Saint-Honoré, la femme, au marché des Innocents – (être ramastiqué)
  • Il n'en est pas moins vrai que vous vous êtes laissé gourer. –Gourer ! gourer ! c'est bon, madame ; je ne me suis toujours pas laissé gourer par des commères – (gourer)
  • quand vous aurez une chaîne en or, il fera chaud – (il fera chaud)
  • On vous a attrapé ; tant mieux, mon cher ! Je ne regrette qu'une chose, c'est qu'on ne vous en ait pas pris davantage – (attraper)
  • Le faux perdant se distingue par la longueur et la largeur de son pantalon, dont une des jambes sert de conducteur à l'objet pour le faire arriver jusqu'à terre – (faux perdant)
  • Le lecteur est ordinairement plus richement couvert que les deux autres – (lecteur)
  • De même que les escarpes ou garçons de campagne, les « riffaudeurs » prennent assez ordinairement la qualité de marchands forains ou de marchands-colporteurs – (riffaudeur, garçon de campagne)
  • Quelquefois aussi les chauffeurs recourent au poison qu'ils jettent dans les cours à la tombée de la nuit ; le poison est toujours assez prompt pour que le chien soit mort au moment où ils tenteront l'escalade – (chauffeur)
  • muni de cette pièce, avec de l'acide muriatique il la lave de manière à ne conserver que la signature du maire et le sceau de la commune – (laver)
  • il éleva son regard jusqu'au fatal couteau, puis le descendant à hauteur de cette lunette qu'un autre condamné appelait le zéro de la vie – (zéro de la vie)
  • Alors on chauffait les protestants et les bonapartistes qui avaient de l'argent, et, digne représentants des verdets, la chambre des introuvables trouvait que c'était pain bénit – (verdets)
  • Alors on chauffait les protestants et les bonapartistes qui avaient de l'argent, et, digne représentants des verdets, la chambre des introuvables trouvait que c'était pain bénit – (chauffer)
  • Gaffré était comme la plupart des agents de police, sauf la manque, bon enfant, mais un peu licheur, c'est-à-dire gourmand comme une chouette. Chez lui, la gueule passait toujours avant le métier – (gourmand comme une chouette)
  • Gaffré était comme la plupart des agents de police, sauf la manque, bon enfant, mais un peu licheur, c'est-à-dire gourmand comme une chouette. Chez lui, la gueule passait toujours avant le métier – (gueule)
  • Eh ! dis donc, ma petite, t'accours la gueule enfarinée ? – (gueule enfarinée)
  • On disait donc tout bas et même tout haut, à la Force, en parlant de moi : « C'est un escarpe (un assassin) » ; et comme dans le lieu où j'étais, un assassin inspire d'ordinaire une grande confiance, je me gardais bien de réfuter une erreur si utile à mes projets. – (escarpe)
  • ce fut, durant un quart d'heure, un feu roulant, entretenu par une succession de verres de camphre (eau-de-vie), jetés dans un vin que déjà faisait fermenter la jalousie. – (camphre)
  • Les voleurs et voleuses à la care, sont aussi fort habiles à effectuer des substitutions. Un bijoutier montre de l'or ou des pierreries, ils achètent une bagatelle, et laissent du chysocale ou du straz, en échange d'objets précieux. – (voleur à la carre)
  • (On entend Miserere mei Deus.) Est-ce un tuyau qui crève ? tenez, tenez, mes amis, c'est l'autre qui se réveille ; écoutez donc, il a un chat dans la gorge ; il entonnerait mieux une bouteille de Bordeaux. – (un chat dans la gorge)

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