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WC, latrines, toilettes, lieux d'aisance (souvent féminin pluriel mais masc. sing. et masc. plur. existent, le singulier désignant plus nettement l'objet) ; □ être, aller aux WC ; □ corvée d'entretien des toilettes ; □ nettoyer les toilettes ; □ balai pour nettoyer la cuvette
synonyme : WC, pot de chambre famille : chier usage : scatologie (pipi, caca)
La plus ancienne attestation connue est : 1787.
1894
1899
1901
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1976
Je n'aime pas sucer. J'aime me faire enculer dans les chiottes. source : 1976. Dire nos sexualités
1976
J'aime les chiottes. Il y a l'odeur, je suis tranquille. Les chiottes publiques, les chiottes de café, les chiottes de gare surtout. Dans la mesure du possible, je vais dans les chiottes de femmes. Dans les cinémas aussi. Il y a les graffiti, qui sont une forme littéraire que je trouve extrêmement belle. Elle est totalement obsessionnelle, totalement répétitive et fantasmatique. source : 1976. Dire nos sexualités
1999
Pourquoi ne pas lui descendre ma collection de Playboy, pour décharger sa tête de noeud ? C'est radical, moi-même il m'arrive de me purger dans les chiottes sur ces femmes belles comme pas possible et bonnes par-dessus le marché. source : 1999. Boumkoeur
1999
Le sol [de la cellule] est occupé par le chiotte qui est dans un angle tout comme le petit évier qui nous sert à faire notre toilette et notre vaisselle. Contrairement à ma précédente cellule, le chiotte n'est pas recouvert par le rideau spécialement conçu pour cela. source : 1999. Boumkoeur
1977
j'ai tiré deux mois et demi de prison. Je faisais les chiottes, je balayais la cour, j'étais toujours de corvée aux pluches et nettoyage de la cuisine. source : 1977. Une vie de cheval
1960
Ménard, on le fera crever doucement et on l'enterrera dans un chiotte. source : 1960. Les Centurions
1948
s'il n'y avait, au fond du dortoir [collectif], trônant comme sur une estrade, le symbole puant et surélevé de l'administration pénitentiaire. Des lieux d'aisance ?… Pouah !… Des chiottes !… Ce troud d'où montent d'atroces haleines qui flottent en nappes épaisses, imprègnent les couvertures et soulèvent les coeurs, pourquoi ne pas lui donner le nom qu'il mérite ? À côté de ces chiottes, le système des pots de chambre, en usage dans les dortoirs cellulaires, représente le dernier cri du confort et de l'hygiène. source : 1948. Je sors du bagne
1968
Tous les clients avaient envahi la chiotte et le bout de couloir de l'entrée source : 1968. Le terminus des prétentieux
1969
À peine le temps de planquer la paperasse derrière le chiotte source : 1969. Au décarpillage
2006
Mon mal de bide s'accentue. […] Déprimé, je rentre me coucher. Je reste assis sur les chiottes sans arriver à chier. source : 2006. Fuck and forget - Journal de Pattaya
2006
La caméra panote. Le lavabo est arraché du mur. Le chiotte, l'armoire de toilette, le rideau de douche, tout est saccagé. source : 2006. Fuck and forget - Journal de Pattaya
2006
Trois falangs musclors pleins de speed ou de kétamine se foutent sur la gueule dans un des chiottes. source : 2006. Fuck and forget - Journal de Pattaya
1990
Cette cellule, où il y avait quand même un chiotte et une petite salle de bains avec une baignoire sabot source : 1990. L'étage des morts
1973
Trois mètres sur quatre pour six pauvres types ! Et toujours les chiottes qui puent et le lavabo sale source : 1973. Le petit paradis
2005
Commissariat des Halles, vous le croirez si vous voulez, y’avait pas de chiotte, fallait aller pisser au commissariat d’en face source : 2005. Entretien réalisé par E. Blanchard le 30 juin 2005, dans Les récits de vie de policiers
1950
À cinq, ils montèrent dans la chambre. La pièce était immense, avec un grand lit au milieu. Dans chaque coin, il y avait un bidet et une chiotte, bien visiblement. source : 1950?. La Nonne
<16 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
CHIOTTE, subst. fém. Trivial A.− 1. Au plur. Cabinets d'aisances. Aller aux chiottes ; le trou des chiottes. La cabine téléphonique du bistrot, (...), si sale qu'on la prend toujours pour les chiottes (Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932, p. 297). Au sing., rare. Ce trou d'homme qui s'éboulait en revêtissant le soldat d'un uniforme de boue où, à chaque relève, l'un ou l'autre restait enseveli comme dans une chiotte sans issue (Cendrars, La Main coupée, 1946, p. 160). Prononc. : [ʃjɔt]. Étymol. et Hist. 1. 1787 (Cambresier, Dict. walon-françois ou Recueil de mots et de proverbes françois : Chiotte. Latrines); (tlfi:chiottes)
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