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Manger ; (banqueter) ; et les sens fig. de manger : subir, etc. ; se faire mordre
ANG : Food ; to eat
fréquence : 075
registre ancien : 8 registre moderne : 8
synonyme : manger, nourrir famille : boulo- (nourriture, manger)
La plus ancienne attestation connue est : 1843.
1844
1849
1871
1882
1884
1885
1886
1888
1889
1890
1891
1891
1892
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1894
1896
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1898
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1899
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1900
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1915
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1928
1930
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1932
1942
1947
1951
1957
1965
1971
1981
1990
1995
1999
2002
2003
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1907
Afin d'boulotter l'existence source : 1907. La pierreuse
1892
Moi j'ai une faim de loup, laissez-moi boulotter, il faut que je boulotte. source : 1892. La Prostitution
1899
J'ai une faim de loup, répondit Doré ; laisse-moi boulotter, il faut que je boulotte ! source : 1899. Les Mémoires de M. Goron – À travers le crime
xxxx
Chez moi quand on fait ripaille / Elle vient souvent boulotter / Et quand arrive la volaille / Su'l'plat faut la voir sauter / Elle tombe toujours sur les blancs source : xxxx. En toutes saisons, dans Répertoire de romances - chansons et chansonnettes appartenant à Louis Marguerite (mss)
1915
Maintenant, c'est pas tout ça, vous avez boulotté, mais moi, j'ai pas seulement eu le temps de casser une croûte. source : 1915. Les poilus de la 9e
1971
J'avais un petit tablier blanc et je préparais les tables pour le repas du midi, eh ben, il y en a du monde à boulotter ! source : 1971. Histoire de Michèle
1914-1919
Je commence à boulotter. Plus de température. Visite de Vonne. Ça va mieux. source : 1914-1919. Les carnets de l'aspirant Laby. Médecin des tranchées
1914-1919
Nous boulottons au Rudlin à la popote d'artilleurs de la 127e où était Lamaze avant son retour au régiment. source : 1914-1919. Les carnets de l'aspirant Laby. Médecin des tranchées
<8 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
BOULOTTER1, verbe. Arg. Manger : 1. « Je n'ai pas boulotté », répéta-t-il avec l'insistance de la faim, d'une faim de dix-sept ans.ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, p. 371. 2. Dans la salle à manger, l'homme qui l'attendait s'était fait servir les restes du dîner et boulottait voracement. QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, p. 189. Prononc. ET ORTH. 1. Forme phon. : [], (je) boulotte []. Pt Lar. 1968 transcrit la 2e syll. avec [o] fermé [bulote]. 2. Forme graph. Noter la forme bouloter avec un seul t dans E. et J. DE GONCOURT, Germinie Lacerteux, 1864, p. 223; E. VILLARS, Les Précieuses du jour, 1866, p. 37; A. DAUZAT, L'Arg. de la guerre, 1918, p. 184; A.-L. DUSSORT, Des Preuves d'une existence, ms. dép. par G. Esnault en 1938, 1927, p. 26; G. ESNAULT, Notes complétant et rectifiant « L'Arg. des tranchées » (Sainéan), 1954. Étymol. ET HIST. [1843 (Dict. d'arg. mod. d'apr. ESN.)] 1878 au fig. « dépenser » boulotter de l'argent (L. RIGAUD, Dict. du jargon parisien, p. 50). Soit dér. de boulot « pain en forme de boule » (G. DELESALLE, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., 1896) et « repas, nourriture » (A. BRUANT, Dict. fr.-arg., 2e éd., Suppl., 1905, p. 459), sens qui pourrait être d'orig. dial. (cf. FEW t. 1, p. 610a); soit de même orig. que boulotter2 avec une contamination de boulot; quelle que soit la dér. précise proposée, elle ne peut rendre compte de tous les liens sém. existant entre ces différents mots, cf. p. ex. l'ambiguïté de sens de boulotter « assister (qqn en prison) » c.-à-d. aussi bien « aider à mieux vivoter, permettre de se laisser vivre » que « aider à se nourrir » attesté en 1835 ([RASPAIL], Réforme pénitentiaire, p. 2 : Mon dabe me boulote au clou. Mon père m'assiste en prison). (tlfi:boulotter) /
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