2. Au fig., fam. Taper qqn (de qqc.)
[Le compl. prép. désigne de l'argent] Emprunter de l'argent à quelqu'un. Je suis au café. Un ancien camarade de lycée vient de me serrer la main, me tape de cent francs et va ensuite rejoindre un ami, à l'autre bout de la salle (Green, Journal, 1929, p. 9). Entre vingt et trente ans, on peut taper les copains pour finir le mois, ça n'a pas d'importance. Entre trente et quarante, ça commence à devenir pénible. Au-dessus de quarante, c'est intolérable (Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 206).
[Le compl. prép. désigne qqc. qui se paie] Faire payer à quelqu'un. Lecouvreur était encore un bleu dans le métier de bistrot. Il ne savait pas se débarrasser des raseurs qui le tapaient d'une tournée (Dabit, Hôtel Nord, 1929, p. 60). 2. 1866 fam. « emprunter de l'argent à quelqu'un » taper son patron de vingt francs (Delvau, p. 370). (tlfi:taper)
- Le radical de tromper a pu se nasaliser : cf. laper et lamper. (SCHW1889)
- Taper (à la caisse). (AYN)