B.− Fam., par antiphrase, péj. Triste individu, personnage peu recommandable. Quel imbécile, quel médiocre et envieux coco ! (Flaubert, Correspondance, 1853, p. 259). C'est un coco des plus malfaisants et une assez sinistre brute (Proust, Du côté de chez Swann, 1913, p. 90).
SYNT. a) [Précédé d'un qualificatif dépréciatif par nature] Un sale, un vilain coco. C'était un assez vilain coco (...) un pas grand' chose (...) qui ne craignait pas de tromper sa femme (E. Labiche, Si jamais je te pince ! 1856, III, 16, p. 344). [Ou dépréciatif par antiphrase] Un drôle de coco ; un frais, un joli coco. Eh bien ! Tu es encore un joli coco, et tu en fais de belles, il paraît ! (Courteline, Le Train de 8 h 47, 1888, 1re part., 4, p. 39). (tlfi:coco)
- Orig. incert., peut-être antiphrase des emplois hypocoristiques : mon coco. (GR)