40852
■ Onomatopée du choc, du coup ; onomatopée de la porte qui se referme, qui heurte le mur ; de l'accident soudain ; onomatopée du tir ; ■ interjection exprimant l'évément soudain
fréquence : 053
registre moderne : 5
synonyme : coup/s, gifle, correction
La plus ancienne attestation connue est : 1803.
1808
1834
1849
1852
1862
1867
1880
1889
1889
1892
1897
1898
1898
1900
1905
1914
1914
1915
1916
1916
1916
1917
1917
1918
1921
1926
1932
1933
1936
1937
1938
1939
1948
1949
1952
1953
1958
1961
1965
1971
1974
1975
1976
1977
1977
1979
1980
1982
1982
1997
2006
2009
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1914
« Tu vois, Titine, j'ai qu'ça à faire, et v'lan ! » Et, retroussant sa jupe courte, d'un geste prompt elle tirait la lame au clair et elle menaçait M. Le Zouave source : 1914. Le numéro 23, dans Racaille et parias
1977
Des fois on marchait sur les casiers et vlan ! on tombait dans le pinard jusqu'à la ceinture, j'en avais plein mes godasses. J'allais m'allonger, ça dégoulinait partout. Oh ! on sentait le pinard ! source : 1977. Une vie de cheval
1977
Putain de flic en civil, là ! Il m'a vu, il m'a arrêté de l'autre côté. Je descends du camion, je lui dis : « De quoi que tu te mêles toi ? » Vlanf ! Je lui fous un marron dans la gueule. source : 1977. Une vie de cheval
1852
Je vais me tapir dans le creux d'un vieil arbre. (Avec maline très-fine.) Et tandis… remarquez bien… tandis qu'il me cherchera… v'lan ! je sors de mon creux… et crac ! je m'enchaise ! source : 1852. Soufflez-moi dans l'oeil
1949
Vlang ! La porte qui rebondit dans le mur… source : 1949. Casse-pipe
1898
Ce qui leur faut, aux gonciers qui aiment à se rincer l'oeil au Vélodrome, c'est du sport, toujours du sport et encore du sport. V'lan ! source : 1898. Notes d'un tricoteur (L'Auto-Vélo)
1953
j'avais pas tellement les foies, mais j'tenais à ma peau, aussi je m'cassais pas la fiole, trois fois je fais la sommation qu'on m'avait apprise : –Qui va là –Qui vive ? –Qui vive ?… pas d'réponse ?… j'commençais à voir les choses pas très claires. Et que j'te voie encore des ombres ? Ni une, ni deux, je mets mon fusil en joue et vlan ! j'tire… source : 1953. Quartier des fauves
1938
Peach Marion, qui était sur la piste, lui donnait des ailes et, vlan ! dans son rétablissement il lâche la corde et tombe en deux sur la barre, pour aller s'écraser sur le tapis source : 1938. Moi, un nain
1938
Vous passerez inaperçu une semaine et, tout à coup, sans raisons, vlan ! vous ne pouvez pas faire deux pas sans vous heurter à un rire, à un geste, à une phrase qui font mal source : 1938. Moi, un nain
1849
[Il est bien temps de l'écraser] Et j'ai pour cela une machine… (Tapant dans ses mains.) V'lan ! c'est fait ! source : 1849. La foire aux idées, journal vaudeville en trois actes
1937
Vlan ! Une gifle en pleine figure ! source : 1937. Faubourg
1808
Tous deux au combat obstinés, / Je souffle les chandelles ; / V'lan ! soufflets sur mon nez / Assenés / M'en font voir de plus belles source : 1808. Relation naïve et véridique du voyage de Lolo du Bourg à Paris, dans L'épicurien français, ou les dîners du caveau moderne, 3e année
1948
je lance l'eau dans sa direction. Bridou, qui se doutait du coup, se baisse brusquement, et c'est l'adjudant Pomme qui reçoit le jus en pleine figure… v'lan ! source : 1948. Le client du Café du Commerce (Comédie en un acte pour jeunes gens)
1867
tu entrais dans l'atelier, et à la moindre observation, … v'li, v'lan !… source : 1867. La main leste (comédie-vaudeville en un acte)
1916
Ils vous somment, pleins d'indignation, de leur dire pourquoi on peut bien ne pas les aimer. Si vous le leur marquez en termes précis, par faits et dates, vlan ! dix jours de prison, au pain et à l'eau ! source : 1916. Journal d'un simple soldat. Guerre-captivité 1914-1915
1936
Un petit arrosage sur la gare. Trop court. Trop à droite. Trop long, et vlan ! dans un wagon de paille qu'on s'empresse de dételer. source : 1936. Hajde Prilep. Journal d'un poilu d'Orient
<16 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
VLAN, onomat. et subst. masc. I. − Onomat. [Onomat. qui imite ou accompagne un bruit fort et sec, un coup subit (coup de poing, gifle) ou encore une action faite avec vivacité] Vlan ! attrape ça ! Et vlan, dans vos côtes, une bourrade vraiment fraternelle (L. Febvre, Face au vent, [1946] ds Combats, 1953, p. 40). − Vling ! vlan ! Je l'ai aperçue qui entrait dans une chambre; la clef était à l'extérieur; alors, vling ! vlan ! deux tours ! (Feydeau, Dame Maxim's, 1914, II, 8, p. 46). I. 1803 onomat. rendant un bruit fort et subit (Servière, Désaugiers, Henrion, Manon la Ravaudeuse, pp. 14-15 ds Quem. DDL t. 18, s.v. pan !) (tlfi:vlan)
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