*perpète (à -) loc. adv. abrév. de à perpétuité arg. , non conv. JUST. TEMPS - FEW (8, 260a), GLLF, GR[85], 1859, Mozin ; DArg., 1872 ; TLF, 1891. • à perpette - BEI, 1872 ; FEW, 1878, Larch. ; absent TLF.
- 1852 - «Mon abonné du quatrième, s'il vous plaît ? Parti pour les colonies. - Laquelle ? - Cayenne. - Pour longtemps ? - A perpette.» H. de Villemessant, Les Cancans, 84 (Dentu) - P.E.
- perpète n.m. abrév. de perpétuitéarg. ARG. "condamnation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92]. n.f. : E, DFNC, TLF, GR[92], 1836 ; FEW (8, 260a), 1837, Lacassagne
- 1963 - «Avec déjà un perpète et un vingt ans sur la soie, il n'a guère d'autre espoir de s'arracher. [...] Sur un perpète il n'a fait que cinq piges [...]» Boudard, La Cerise , 380 et 409 (Plon) - K.G.
- perpète n.m. abrév. de perpétuitéarg. ARG. " condamné" - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92]. adj. : E, GLLF, 1930
- 1978 - «Des détenus spécialement durs ? Ni plus ni moins que beaucoup d'autres dans cette centrale qui, sur trois cent vingt et un détenus, compte soixante-quatre 'perpète' y compris quatre peines de mort commuées.» P. Georges, in Le Monde, 31 janv., 16 - AFC
- 1979 - «A Châteauroux, on embarqua un vieux perpète, un réfractaire aussi ... Quinze ans de tirés, autant à venir [...]» Dubrieu, Le Désert de l'Iguane, 226 (Ed. Ramsay) - K.G. (bhvf:perpète)
- De perpétuité. (GR)
- Apocope de perpétuité. (George, FM48)