je te crois – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

• 1713 Quelques efforts qu'elle fasse pour contrefaire la femme de qualité ; sa fortune a été trop prompte, pour qu'elle ait eu le tems de se défaire de ses manieres & de son langage. / Je le crois. source : 1713. L'usurier gentilhomme (comédie représentée en 1713), dans Théâtre de Monsieur Le Grand, comédien du Roy
• 1721 Et votre Compagnie est-elle bien entretenuë ? / Tu peux le croire. Nous campons tous les jours en terre ennemie. Nous avons mis Paris à contribution. source : 1721. Cartouche, ou les voleurs, comédie représentée en 1721, (relié avec) Théâtre de Monsieur Le Grand, comédien du Roy
• 1836 J'crois ben, il ne s'en est pas vanté. Oh ! si je l'attrape !.. je le baptise ! source : 1836. L'enfant du faubourg
• 1845 Eh ! parbleu, nous le croyons bien ; la manche du gilet était entièrement détricotée jusqu'à l'entournure, là où se trouve justement un point d'arrêt. source : 1845. Les mystères du collège
• 1895 Qu'est-ce qu'il a de plus que nous ?… est-ce qu'il sait quelque chose ? Moi aussi, je pourrais bien être conseiller municipal. –J'te crois ! Pas besoin d'être savant pour toucher des pots-de-vin ! source : 1895. En plein faubourg
• 1904 Tiens ! te voilà, flambard ? Tu fais donc la fête depuis hier ? […] –Le patron ? –Venu ce matin. –Remarqué mon absence ? –Je te crois !… Et d'une humeur… Il veut faire tout recommencer, tu sais ? source : 1904. La jungle de Paris
• 1907 J'ai une camarade entretenue qui y déjeune. Il paraît que c'est d'un chic ! -Je vous crois ! C'est là qu'Edouard VII déjeune source : 1907. L'amour s'amuse - Roman
• 1908 Il est encore un peu trop chaud. –Je vous crois, il est bouillant ! source : 1908. Un malade par procuration (Comédie gaie en un acte)
• 1908 L'aubergiste, pour ne pas froisser d'aussi bons clients, qui ne regardaient pas à la dépense (je te crois), se garda bien de leur présenter l'addition du dîner source : 1908. Les Pieds Nickelés arrivent, dans La bande des Pieds Nickelés (1908-1912)
• 1909 J'te crois qu'il faut les avoir à l'oeil source : 1909. Ribouldingue se marie, dans La bande des Pieds Nickelés (1908-1912)
• 1911 « […] Maison de confiance, fondée en 1860. » […] Un vrai chabanais, le couvent de ces M'sieurs'dames, quelque chose de soigné, oui, comme vacherie… Fondée en 1860 !… Je te crois !… Ç'avait d'abord été un vrai claque sous le Père la Poire, ou Badingue… source : 1911. Le journal à Nénesse
• 1911 Qu'est-ce que j'ai piqué comme cran !… Je n'en voyais plus clair… Je lui en ai mis du surin dans la peau […] le médecin a jacté qu'elle avait eu « le ventre vidé comme une peau de lapin »… Je te crois !… Il n'a pas dû en rester bezef du globe source : 1911. Le journal à Nénesse
• 1914 –J'en ai cousu, moi [des crochets]… Ah ! y a plus gai, tu peux me croire ! source : 1914. L'amateur de pierres, dans Racaille et parias
• 1915 –Ils sont nombreux ? –J'te crois... un bataillon, au moins... source : 1915. Les poilus de la 9e
• 1915 –Tu étais donc là ? –Je vous crois que j'y étais... source : 1915. Les poilus de la 9e
• 1915 Les Boches nous ont attaqués trois fois... mais faut voir comme on les a reçus !... –Et tu étais de la fête ? demande Jollivet. –Si j'en étais !... j'vous crois... J'ai même descendu un officier. source : 1915. Les poilus de la 9e
• 1916 –Est-ce qu'elle marchait bien ta section ? […] –Si elle marchait ! Je te crois qu'ils marchaient, mes réservistes ! source : 1916. Journal d'un simple soldat. Guerre-captivité 1914-1915
• 1938 Si j'y crois ! Je vous crois que j'y crois ! Et la preuve, j'en commande quatorze. source : 1938. La grosse galette (Comédie gaie en trois actes)
• 1950 Mon neveu m'annonce qu'il vient passer quelques jours de vacances ici. Quelle aubaine. –(Victor, à part, au public) J'te crois !... C'est moi qui vais avoir tout le boulot ! source : 1950?. Et pan sur la cafetière ! (Comédie farce en un acte)
• 1953 je t'assure que si c'était à recommencer, tu peux me croire, il n'y aurait plus de témoin à charge… source : 1953. Quartier des fauves
• 1955 –Français, très beaucoup amusant, et revenir vite ! –J'te crois ! elles doivent m'attendre toujours ! source : 1955. Pas de pitié pour les caves
• 1976 Belle arme, dit poliment Gerfaut en rendant la Weatherby au vieux pour qu'il la nettoie et la range. –Je te crois ! cria le vieux. Ça vaut des mille et des cents. C'est un Allemand qui me l'a donnée, il y a douze ans. source : 1976. Le petit bleu de la côte Ouest (Trois hommes à abattre)
• xxxx Ne donne pas l'impression [sa tante] d'une femme pusillanime. –Je te crois ! Elle a plus de moustache que moi ! source : xxxx. Moustache (Pièce en un acte)

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