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Citations relevées dans “La grosse galette (Comédie gaie en trois actes)” (1938)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans La grosse galette (Comédie gaie en trois actes), avec l'entrée qui y est attachée.

  • Si je touche, comme c'est probable, je rapporterai du jambon. – (toucher)
  • Je ne peux pas émettre une idée sans qu'on vienne me contrecarrer ! Ah, la, la ! – (ah ! là ! là !)
  • Attends que j'aie le temps de prendre mon brevet, et je te promets que ça va ronfler. – (ronfler)
  • Et pour commencer, d'abord une, je vous achète une villa sur la côte d'azur. – (d'abord une)
  • Il faut semer pour récolter. […] Qui ne risque rien n'a rien. – (il faut semer pour récolter)
  • Il faut semer pour récolter. […] Qui ne risque rien n'a rien. – (qui ne risque rien, n'a rien)
  • –Paris ne s'est pas fait en un jour. –Tu ne parles qu'à coups de proverbes. – (Paris ne s'est pas fait en un jour)
  • Écoute, Jules, tu oublies notre âge… Réfléchis, pour l'amour de Dieu. – (pour l'amour de Dieu !)
  • Tourner pendant des heures dans mon étroit bureau, les yeux fixes, l'esprit tendu ! Et ça bouillonne dans mon crâne ! Tu ne m'as donc jamais observé ? J'ai l'air d'un tigre dans sa cage. – (tigre en cage)
  • tu t'amènes à pas de loup, l'index allongé sur les lèvres, en affectant de ne pas vouloir me déranger – (doigt sur les lèvres)
  • Vous me reprochez de jeter de la poudre aux yeux ? C'est nécessaire, indispensable ! […] qui n'a rien n'inspire pas confiance ; on n'a jamais prêté qu'aux riches. – (poudre aux yeux)
  • Nul n'est prophète en son pays... Galilée fut mis en prison ; Socrate fut condamné à boire la cigüe... – (nul n'est prophète en son pays)
  • –Messieurs, entrez, je vous en prie. –Salut tout le monde la compagnie. – (tchao la compagnie)
  • –Vous découvrez les sources, les gisements, les agglomérations de métaux ? –Oui monsieur, je découvre tout. –Ça n'est donc pas un attrape-nigauds ? – (attrape-nigaud)
  • –(tendant son briquet allumé.) Feu ? –Mille grâces. – (58682)
  • Piano... Parlez à petites bouchées. – (piano)
  • Piano... Parlez à petites bouchées. – (58684)
  • Faut tourner plus d'sept fois sa langue… Videz pas votr' sac d'un seul coup. – (il faut tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler)
  • Faut tourner plus d'sept fois sa langue… Videz pas votr' sac d'un seul coup. – (vider son sac)
  • –Vous tairez-vous ? –Voui, mais prudence... Me v'là d'venu muet comme une tanche. – (muet comme une tanche)
  • –Il s'agit d'un ancien trésor. –Diable ! –Nom de d'là ! Vous vendez la mèche ! –Il faut bien que j'explique à monsieur ! – (vendre la mèche)
  • –Pour moi, ce n'est qu'un jeu d'enfant. –Vrai ? –Avec ma baguette frémissante, mon expérience, et mon instinct, c'est proprement une rigolade. – (rigolade)
  • Y a du bon, j'allons rigoler. – (rigoler)
  • Y a du bon, j'allons rigoler. – (y a bon !)
  • –Si j'ai amené mon fermier avec moi, c'est qu'il possède un parchemin prouvant l'existence du trésor. –Je l'sortirai qu'à la dernière minute […]. Quand c'est qu'on a un trou dans l'fond d'sa culotte, c'est pas l'moment d'grimper au mot d'cocagne. – (quand on a un trou dans le fond de sa culotte, on ne monte pas au mont de cocagne)
  • J'abrège, nous n'en finirions pas. – (abréger)
  • Bastien affirme que le siens se sont transmis de père en fils une histoire extrêmement curieuse. –On s'la chuchote mystérieusement, à voix basse, dans l'tuyau d'l'oreille. Et ni vu ni connu, en douce. – (dans le tuyau de l'oreille)
  • Bastien affirme que le siens se sont transmis de père en fils une histoire extrêmement curieuse. –On s'la chuchote mystérieusement, à voix basse, dans l'tuyau d'l'oreille. Et ni vu ni connu, en douce. – (ni vu, ni connu)
  • Mais si je trouve, je veux dix pour cent. –Dix pour cent d'quoi ? –De la valeur totale. –Oh ! nom de d'là ! […] Mazette ! Y n'se mouche pas avec le dos d'la cuiller ! – (ne pas se moucher avec le dos de la cuiller)
  • Neuf est un chiffre porte-veine. – (porte-veine)
  • On dirait que je te parle hébreu… Tu as l'air de tomber de la lune. – (c'est de l'hébreu)
  • On dirait que je te parle hébreu... Tu as l'air de tomber de la lune. – (tomber de la lune)
  • Qu'elle vienne avec un bloc, pour la sténo du texte d'un contrat. – (sténo)
  • Il va nous revenir l'oreille basse, avec une désillusion de plus. – (oreille basse)
  • À midi, c'est le déjeuner : hors d'oeuvre, poisson, entrée, volaille, pâté de lièvre ou de lapereau, le tout arrosé de cidre bien mousseux ou d'une bouteille de vin de derrière les fagots… – (de derrière les fagots)
  • Et puis le soir, on recommence. Je dévore comme un ogre et je bois comme un trou – (manger comme un ogre)
  • Et puis le soir, on recommence. Je dévore comme un ogre et je bois comme un trou – (boire comme un trou)
  • Monsieur le Vidame de Sainte-Ursule, qui est fin comme l'ambre, me le disait dernièrement : j'ai la bonté d'âme d'un Saint Vincent de Paul. – (être fin comme l'ambre)
  • je suis avant tout une modeste, et je me défends d'être un bas-bleu. – (bas-bleu)
  • Si je vous disais que lorsqu'on me fait des compliments, –j'en reçois beaucoup, naturellement !– cela me gêne, cela m'agace, je voudrais me fourrer dans un trou de souris. – (vouloir se fourrer dans un trou de souris)
  • Je vous dicterai tout cela, au petit bonheur de mes souvenirs, et puis nous les classerons ensuite. – (au petit bonheur)
  • Y va bien. Y n'se fait pas d'mousse. – (se faire de la mousse)
  • ça va venir. Dans ces sortes d'affaires, disait feu mon grand'père, faut pas aller plus vite que les violons. – (aller plus vite que les violons)
  • Avec un savant de première, comme voilà mossieu Blondeau, on mettra la main sus l'gâteau, c'est quasi comme si c'était fait. – (comme si c'était fait)
  • Tenez, y a une couple de poulets, du beurre, des oeufs, et pis de l'andouille du pays qu'on pleure de joie rien qu'en la reniflant. – (pleurer de joie en reniflant qqchose)
  • Il est venu au monde le même jour que moi, quand c'est que j'ai tiré au sort. Ça, j'm'en souviens comme j'vous vois. – (comme je vous vois)
  • Dès que j'ai appris l'heureuse nouvelle, j'avais mon numéro piqué sus mon chapeau, une cocarde après ma blouse bleue, et un coup d'calvados dans l'mirliton. – (coup de X dans le mirliton)
  • j'm'ai dit dans ma jugeotte : Quand j'voirai madame la Baronne j'y casserai l'morceau franch'ment – (casser le morceau)
  • elle connaît un tas d'mijaurées qu'ont des grands noms et d'la fortune, et c'est ben l'diable si ell' n'trouve pas celle-là qui peut faire notre affaire. – (c'est bien le diable si)
  • Une maison sans femme, voyez-vous, c'est comme une carriole sans conducteur ; ça ne marche jamais bien droit. – (une maison sans femme c'est comme une carriole sans conducteur, ça ne marche jamais bien droit)
  • Que voulez-vous ? À Paris, dès qu'on est lancée et qu'on a tant soit peu de talent, on ne s'appartient plus. – (lancé)
  • –Il poursuit ses recherches ? –Pardié ! Quel homme ! Ah, nom de d'là ! Il a un bon rendement d'cerveau. Il fait des inventions comme une poule pond des oeufs. – (pardié !)
  • –Il poursuit ses recherches ? –Pardié ! Quel homme ! Ah, nom de d'là ! Il a un bon rendement d'cerveau. Il fait des inventions comme une poule pond des oeufs. – (comme une poule pond des oeufs)
  • C'est une idée légumineuse, et qui lui fera gagner des sous. – (58695)
  • On croit que ça y est, que la baguette va frétiller. Mais non, c'était une fausse alerte, et m'sieu Blondeau r'part du pied gauche. – (partir du pied gauche)
  • C'est la prime à l'intrigant, la réussite au débrouillard. – (débrouillard)
  • J'ai été un peu longue ; madame Branchet m'a accrochée, elle n'en finissait plus. – (accrocher)
  • Encore un doigt de vin ? – (un doigt)
  • Mais motus, faut pas que ça transpire. – (motus)
  • Ah, ton père est incorrigible ! Il est écrit qu'il n'en manquera pas une ! – (c'était écrit)
  • Maman, je descends à la poste, jeter un pneu pour la Baronne. – (pneu)
  • Des mensonges, comme tous les hommes ! Qu'il était troublé depuis cinq jours, qu'il me voyait en rêve… Enfin quoi, toute la gamme ! Je ne suis pas une oie blanche, j'aurais dû me méfier… – (toute la gamme)
  • Des mensonges, comme tous les hommes ! Qu'il était troublé depuis cinq jours, qu'il me voyait en rêve… Enfin quoi, toute la gamme ! Je ne suis pas une oie blanche, j'aurais dû me méfier… – (oie blanche)
  • Laisse-moi tranquille avec cette plaisanterie ! Pas plus de trésor que dans mon oeil ! Je ne peux pas trouver ce qui n'est pas ! – (pas plus de X que dans mon oeil)
  • j'ai trouvé cette merveille ; le témoin automatique ! –Allons bon ! Qu'est-ce que c'est encore ? – (allons bon !)
  • Oh, mes précédentes inventions sont de la gnognotte auprès de celle-là ! – (gnognotte)
  • Dès qu'un choc violent se produit, crac ! les quatre bobines se déroulent, et l'accident est ci-né-ma-tographié. – (crac !)
  • Vous seriez heureuses, hein, de me prendre en défaut ? Il n'y a pas mèche, tout est prévu. – (mèche)
  • On va me proposer des sommes folles pour m'acheter le brevet, mais n'ayez pas peur, je ne marche pas. Je ne suis pas de la dernière couvée, et je vais garder mon sang-froid. – (ne pas être de la dernière couvée)
  • Échafaudez des projets d'avenir en attendant la grosse galette, mais ne cherchez pas à comprendre. Ça vous fatiguerait les méninges, et ça ne changerait pas mon destin. – (se fatiguer les méninges)
  • Ah, vous n'êtes guère civilisées ! Ah, sapristi de sapristi ! Ce monsieur, qui est bien élevé, a sans doute voulu te faire un compliment, et toi, tu as pris ça pour de l'argent comptant. – (sapristi !)
  • Ah, vous n'êtes guère civilisées ! Ah, sapristi de sapristi ! Ce monsieur, qui est bien élevé, a sans doute voulu te faire un compliment, et toi, tu as pris ça pour de l'argent comptant. – (prendre pour argent comptant)
  • –Ah non, papa, ne sois pas égoïste ! –Égoïste, moi ? C'est un comble ! – (c'est le comble)
  • Tenez, le voilà, votre argent ! Prenez-le, votre sale argent ! Ça fait juste neuf mille ! Allez, prenez, n'hésitez pas ! Et faites-en des choux et des raves ! – (faites-en des choux et des raves)
  • Je me cloître dans mon bureau. Vous ne m'en ferez pas sortir pour un boulet de canon. – (pas X pour un boulet de canon)
  • Tu te moques de moi, c'est le bouquet ! – (c'est le bouquet)
  • On détruit systématiquement tout ce que je me tue à créer ! – (se tuer à)
  • –Je possède la foi. –La foi qui soulève les montagnes. – (la foi transporte les montagnes)
  • –Monsieur René n'est plus dans son assiette. –Il est souffrant ? –Non, il va bien. […] il est d'une humeur massacrante – (ne pas être dans son assiette)
  • –Monsieur René n'est plus dans son assiette. –Il est souffrant ? –Non, il va bien. […] il est d'une humeur massacrante ; pas à prendre avec des pincettes. – (humeur massacrante)
  • –Monsieur René n'est plus dans son assiette. –Il est souffrant ? –Non, il va bien. […] il est d'une humeur massacrante ; pas à prendre avec des pincettes. – (pas à prendre avec des pincettes)
  • l'argent ne donne pas le bonheur. –C'est ceusses-là qu'en ont qui disent ça, histoire de consoler les autres. – (ceusses)
  • –Il me vient une idée. –Dites voir… – (X voir)
  • –Il y a la petite Marmouset. –Marmouset ? –Je n'ose pas dire qu'elle soit jolie. –La beauté s'mange pas en salade. – (la beauté ne se mange pas en salade)
  • On croit facile d'unir un couple, et sitôt qu'on veut s'en mêler... –On reste une patte en l'air, avec le bec dans l'eau. – (rester une patte en l'air, avec le bec dans l'eau)
  • J'ai lorgné ma défunte à la fête du pays, nous avons piqué une polka, et quand j'ai vu qu'elle ôtait ses galoches pour danser, j'ai compris qu'elle était soigneuse, et j'l'ai demandée à ses parents. – (piquer une polka)
  • J'étais ravissante à l'époque. –Vous avez encore de beaux restes. – (avoir de beaux restes)
  • Notre bonheur tient souvent à un fil ; il suffit parfois d'un bruit vague ou d'un malentendu. – (tenir à un fil)
  • pasque l'charcutier était sourd et qu'il avait compris d'travers. – (de travers)
  • –Cela doit se trouver sans peine. –Sûr ! C'est pas un veau à cinq pattes. – (veau à cinq pattes)
  • J'avais comme un commencement de projet, mais hélas, il est à vau-l'eau. – (à vau-l'eau)
  • Moi, dans mon milieu littéraire [de bas bleu], je ne rencontre que des pécores, des exaltées, des prétentieuses. – (pécore)
  • La « cafetière économique », hein, ça se vendra comme des petits pains ! – (se vendre comme des petits pains)
  • –Audaces fortuna juvat ! –Ça, y a des chances ! – (il y a des chances)
  • –Que dit-elle ? –Des absurdités grosses comme elles ! – (gros comme toi)
  • Et puis, flûte, en voilà assez ! Je ne suis pas en train de discuter. – (flûte !)
  • Tu ne vois donc pas que maman et moi, nous sommes malheureuses comme des pierres ? – (malheureux comme les pierres)
  • Si, si, c'est clair ! Ça crève les yeux ! – (crever les yeux)
  • Si, si, c'est clair ! Ça crève les yeux ! Seulement, moi, Germaine, je ne coupe pas. – (couper)
  • Tu ne t'exprimes que par millions […]. Veux-tu redescendre sur terre […]. Veux-tu tenter de vivre normalement ? – (redescendre sur terre)
  • mais tu as inventé aussi une collection d'engins bizarres et de mécaniques burlesques qui sont dignes en tous points du professeur Nimbus. – (professeur Nimbus)
  • Les femmes sont abracadabrantes ; leur obstination ne s'explique pas. – (abracadabrant)
  • Que cherchez-vous ? –Mon bloc de sténo, pour des notes. – (sténo)
  • Eh bien, ça y est ! D'ici huit jours, j'aurai bouclé le mariage. – (boucler)
  • Si j'y crois ! Je vous crois que j'y crois ! Et la preuve, j'en commande quatorze. – (je te crois)

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