PUCIER, subst. masc.
Pop. Lit. Moi j'ai pas besoin de grand-chose ; elle non plus. Trois chaises et un pucier (SARTRE, Mort ds âme, 1949, p. 286).
P. méton. Sommeil. Il lui faut ses dix heures de pucier, tout comme à un mignard. Sans ça, monsieur a la cosse toute la journée (BARBUSSE, Feu, 1916, p. 25).
Étymol. et Hist. 1881 « lit » (RICHEPIN, Chans. gueux, p. 289). Prob. issu, par altér. sous l'infl. de puce, de poussier « lit » (1841, LUCAS, Les dangers de la prostitution ds ESN. 1966), lui-même issu de pous (d'où poussière*) au sens de « balle de blé » (v. FEW t. 9, p. 523b et CELLARD-REY) ; plutôt que dér. de puce* ; suff. -ier* (v. FEW t. 9, p. 569b). (tlfi:pucier)
- Là où il y a des puces ; pucier (et non poussier). (HAY)
- Par ironie. (SAIN-TRANCH)
- De puce. (GR)
- Prob. issu, par altér. sous l'infl. de puce, de poussier « lit » (1841, LUCAS, Les dangers de la prostitution ds ESN. 1966), lui-même issu de pous (d'où poussière) au sens de « balle de blé » (v. FEW t. 9, p. 523b et CELLARD-REY) ; plutôt que dér. de puce ; suff. -ier (v. FEW t. 9, p. 569b). (TLFi)
- p... pour lit. (FrançoisPléiade)
- Lit rempli de puces. (Dauzat1918)
- Argot parisien courant d'avant-guerre. (Dauzat1918voc)