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Bordel, maison de tolérance, maison de débauche, maison de prostitution ; lieu de débauche
synonyme : bordel, maison de tolérance usage : Argot de la prostitution
La plus ancienne attestation connue est : 1532.
1831
1835
1836
1841
1841
1841
1846
1863
1862
1877
1880
1886
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1890
1892
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1901
1904
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1910
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1918
1925
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1939
1945
1947
1952
1955
1961
1966
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1969
1971
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1975
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1979
1982
1997
2002
2007
2012
2015
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1961
il n'est pas sans intérêt de rappeler au lecteur le fonctionnement des anciennes « maisons » et le sort qui fut fait aux cent quatre-vingt-dix lupanars de la Capitale [en note : On dénombrait à Paris 240 « maisons » en 1850, 140 en 1872, après le siège de Paris, 329 en 1900, comptant plus de trois mille pensionnaires.], au lendemain de leur fermeture. source : 1961. L'hydre aux mille têtes
1892
Dans ces temps reculés [tradition antique] on donnait aux prostituées le nom de louves, c'est même de là que leurs ignobles repaires furent appelés lupanars. [I,9] source : 1892. La Prostitution
1841
Ils vous conteront avec effronterie toutes les scènes de la taverne et du lupanar source : 1841. Les forçats considérés sous le rapport physiologique, moral et intellectuel, observés au bagne de Toulon
1945
Paris, lupanar du monde ! source : 1945. Femmes à l'encan - un esclavagisme patenté
1918
il avait tombé la tenancière d'un des lupanars les mieux achalandés source : 1918. Loin de la rifflette
1890
O bétail aveugle et sans pensée, chair à canon et viande à cravache, troupeau fidèle et hébété de cette église : la caserne et de sa chapelle : le lupanar source : 1890. Biribi
1955
était là, grotesque, habillé en femme, portant bonnet et tortillant de la croupe comme une fille de lupanar source : 1955. Les dessous de Paris - Souvenirs vécus par l'ex-inspecteur principal de la brigade mondaine Louis Métra
1841
Non loin de là, est la Chaumière ; vrai lupanar où vient s'abattre un essaim d'étudiants, de commis marchands, de femmes plus ou moins entretenues et de grisettes qui se livrent à une cachucha dont le sergent de ville est souvent forcé de réprimer la licence. source : 1841. Des dangers de la Prostitution ; par Aimée Lucas
<8 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
LUPANAR, subst. masc. Littér. Maison de prostitution. Synon. bordel (vulg.), bobinard (pop.), bocard, boxon (arg.). Femme, fille de lupanar; tenancier (-ière) de lupanar; lupanar immonde. C'est avec son corps, tout comme ses soeurs du lupanar et du trottoir, que cette créature gracieuse (...) a gagné le droit de s'asseoir légalement dans ce milieu (BOURGET, Nouv. Essais psychol., 1885, p. 33). Je déguisais ma chère maîtresse en bardache, je la grimais en vieille salope sinistre et poivrée; je traînais mon amour au lupanar, je baignais mon cher archange dans les latrines (MILOSZ, Amour. initiation, 1910, p. 105): .... ce même homme, après l'avoir délaissée, la retrouvait quelque soir d'orgie au fond du lupanar, pâle et plombée, à jamais perdue, avec la faim sur les lèvres et la prostitution dans le coeur. MUSSET, Confess. enf. s., 1836, p. 16. Emploi en appos. à un subst. avec valeur d'adj. Il oppose à l'art voluptueux des Raphaël, des Titien et des Giorgione l'art lupanar des Rops, des Guys, des Toulouse-Lautrec, des Forain et des Degas (BARRÈS, Cahiers, t. 7, 1909, p. 159). Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1532 lupanare (RABELAIS, Pantagruel, chapitre 6, éd. V.-L. Saulnier, p. 32). Lupanar, mot lat. signifiant « maison de prostitution, lieu de débauche » (de lupa « louve » et au fig. « courtisane, prostituée »). Fréq. abs. littér.: 61. (tlfi:lupanar) /
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