définition de : ordinaire avec Bob, dictionnaire d'argot

Citations

• 1870 à moins d'être connu, on ne trempe pas l'ordinaire source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
• 1939 Déjeuné ensuite, dans le vieil hôtel de la rue de Varenne. Un repas des plus simples, l'ordinaire source : 1939. Journal de l'abbé Mugnier (1879-1939)
• 1888 Vous êtes de corvée, nous dit-il. Fonctions de caporal d'ordinaire. Et tâchez de ne pas flanquer par terre de riz ni de café source : 1888. Césarine
• 1735 je ne suis pas difficile à servir. Je ne fais point d'ordinaire. Je mange en ville source : 1735. Histoire de Gil Blas de Santillane
• 1899 La cuisine des prévenus à la Sûreté consiste […] à les amadouer par des douceurs et à les décider à vendre leurs secrets contre un bon ordinaire de chez le marchand de vins, tout comme Esaü vendit son droit d'aînesse contre un plat de lentilles source : 1899. Les Mémoires de M. Goron - La police de l'avenir
• 1899 Un ordinaire de chez le marchand de vins du coin : la soupe et le boeuf, un plat de viande, du fromage et une chopine d'excellent… Bercy ! source : 1899. Les Mémoires de M. Goron - La police de l'avenir
• 1925 Vous sortez du « Rendez-vous des bons compagnons ». J'y étais, dans un coin, en train de manger un « ordinaire »… Je m'offre ça les jours de paie, car pour moi, l'ordinaire, c'est du luxe source : 1925. Mon curé chez les pauvres
• 1861 On le sait déjà, les troupiers, en station, font ordinaire par escadron. Les cuisines sont construites assez spacieusement pour contenir les fourneaux et tout l'attirail nécessaire aux ordinaires de deux escadrons. source : 1861. Le chemin de l'épaulette - Histoire de l'enrôlé volontaire
• 1915 L'homme « d'ordinaire », qui charriait les légumes et la viande, tomba malade. source : 1915. Les soldats de la guerre : Gaspard
• 1887 les autres ouvriers, aussitôt que sonnait la cloche de la cité, allaient s'éparpillant, dans les gargotes environnantes, se faire servir un ordinaire source : 1887. Le monde des prisons
• 1868 ORDINAIRE (L') – est un terme dérivé du latin, passé dans le langage militaire, et qui est à la nourriture, à la table de l'homme de troupe, ce que la mess est à la nourriture, à la table de l'officier. Dans le principe, douze ou quinze hommes seulement étaient réunis pour composer une table, un ordinaire. Aujourd'hui, toute une compagnie, tout un escadron fait ordinaire, et le caporal ou le brigadier chargé de l'achat des provisions prend le nom de chef d'ordinaire. Les sous-officiers font « ordinaire » entre eux et à part, et on appelle leur table une pension. En Afrique, en expédition principalement, les soldats ne vivent pas en ordinaire, mais en tribus, à l'imitation des Arabes. source : 1868. Le soldat peint par son langage
• 1877 et, lorsqu'ils reparaissaient, une livre de pain sous le bras, ils allaient trois portes plus haut, au Veau à deux têtes, manger un ordinaire de six sous. source : 1877. L'Assommoir
• 1933 Ils ont du fric. Alors, ils ne bouffent pas à l'ordinaire. source : 1933. Confession d'un geôlier

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