languefrancaise.net

Citations relevées dans “Feuilles de route d'un ambulancier (Alsace - Vosges - Marne - Aisne - Artois - Belgique)” (1915)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Feuilles de route d'un ambulancier (Alsace - Vosges - Marne - Aisne - Artois - Belgique), avec l'entrée qui y est attachée.

  • il [le train] roule, pâle sillon de lumière dans l'ombre nocturne, brûlant désormais toutes les gares, s'arrêtant parfois dans l'obscure campagne – (brûler)
  • dix « tringlots » qui, sous la conduite de leur « margis », s'occupent des chevaux et conduisent nos six fourgons – (tringlot)
  • charpentier J..., enragé «cégétiste» de la rue Grande-aux-Belles – (47341)
  • Ainsi s'en vont nos ambulanciers, « avalant » des kilomètres pour rejoindre au plus tôt leur corps d'armée – (avaler)
  • Hardi ! les artiflos, cognez ferme ! –Entendu, les Croix-Rouges ! et si les Boches nous démolissent, tâchez de nous raccommoder comme il faut – (artiflot)
  • Hardi ! les artiflos, cognez ferme ! –Entendu, les Croix-Rouges ! et si les Boches nous démolissent, tâchez de nous raccommoder comme il faut – (Croix-Rouge)
  • Hardi ! les artiflos, cognez ferme ! –Entendu, les Croix-Rouges ! et si les Boches nous démolissent, tâchez de nous raccommoder comme il faut – (raccommoder)
  • cet imposant capitaine d'artillerie, barbu comme un moine de la Favorite – (barbu comme un moine de la Favorite)
  • nous le connaissons bien, parbleu !, ce «coin-coin» de nos autobus – (coin coin !)
  • le claquement des fouets, le crissement des freins, les sonneries des bicyclettes, le teuf-teuf des «motos», la poussière des pneus – (teuf-teuf)
  • le claquement des fouets, le crissement des freins, les sonneries des bicyclettes, le teuf-teuf des « motos », la poussière des pneus – (moto)
  • En toute hâte je fourre mon poulet dans une gamelle que je place sous le siège de l'un de nos fourgons : nous lui dirons un mot ce soir – (dire deux mots)
  • j'apprends que fourgon, gamelle et poulet viennent de partir en corvée dans un village voisin !… Allons, tant pis ! contentons-nous ce soir d'un morceau de « boule» – (boule)
  • Voici la trace d'une « popote » surprise, à n'en pas douter, en plein travail culinaire, puisque la moitié seule des pommes de terre est épluchée – (popote)
  • dévalant, les jambes à notre cou, une pente effarante, parmi les cailloux qui rebondissent sous nos pas et risquant cent fois de nous casser les os – (casser les os)
  • Patatras ! notre rêve est à l'eau – (eau (à l'-))
  • À notre gauche, la fusillade crépite et le « moulin à café » des mitrailleuses ne cesse de grésiller – (moulin à café)
  • Un chasseur, imberbe, lui succède […] Comment, lui dit en plaisantant le chirurgien, tu es «vitrier» et tu n'as pas le moindre «fer à cheval» au menton ? -Je n'ai que dix-huit ans, Monsieur le major – (fer à cheval)
  • Un cri soudain s'élève : « Aéro ! » et voilà tous les cous tendus vers le ciel – (aéro)
  • les nôtres sont en train de tenir tête aux Allemands – (47351)
  • Car tous ces bleus-là, c'est fragile, ça ne connaît pas encore la danse – (danse)
  • Comme une traînée de poudre, l'annonce de notre retraite s'est répandue de haut en bas de l'hôpital – (comme une traînée de poudre)
  • La petite fille – cinq ans peut-être – tousse à fendre l'âme – (à fendre l'âme)
  • on ne trouverait plus une boîte de sardines, même à prix d'or – (à prix d'or)
  • Je ne parle pas du Bulletin des Armées que l'on s'arrache – (s'arracher qqchose)
  • Demandez-le à nos ambulanciers, constamment de bonne humeur, à ces fumeurs si fiers de leurs pipes, à ces joueurs de manille, à ce sergent qui monte des scies, à cet avocat qui mime l'un et l'autre – (scie)
  • enfin à ce gamin de Paris, tapissier du « faubourg Antoine », toujours chantant, toujours serviable, surnommé Zigomar je ne sais pourquoi – (zigomar)
  • et qui, tous les vendredis, « tire les cartes » à la compagnie – (tirer les cartes)
  • notre corps d'armée quitte définitivement l'Est, où l'action - nous le sentions bien depuis plusieurs jours - est devenue secondaire, pour aller donner un coup de collier au sud de la Marne – (coup de collier)
  • Nous sommes à La Neuville-à-Rémy, pays de cocagne, où l'on trouve du pain blanc et du beurre ! – (pays de cocagne)
  • Des piétinements, des ornières, des talus arrachés. De place en place, des trous énormes, en forme d'entonnoirs, marquent la force des explosifs – (entonnoir)
  • pendant que les aides du major préparent les instruments et découvrent la plaie, un « écrivain » s'approche du soldat, cherche sa médaille d'identité, le questionne sur son régiment, sa compagnie, son grade et note tout cela sur le « carnet des entrées » – (écrivain)
  • Puis, quand le pauvre gars a été nettoyé, soigné, enveloppé de linge blanc, un autre « scribouillard » – comme disent les troupiers – lui épingle sur la poitrine une « fiche de diagnostic », qui réglera le mode d'évacuation – (scribouillard)
  • Après le « coup de feu » de certaines journées [d'un ambulancier], notre ambulance a parfois d'assez longs loisirs – (coup de feu)
  • Quelques blessés à soigner ; et puis nous attendons, bras croisés, une nouvelle avalanche – (les bras croisés)
  • je me rappelle avoir vu s'abaisser une ligne de fusils... Un «cra» sec, qui vous glace les veines... Et ce fut tout, car je n'ai pas voulu entendre le «coup de grâce» – (cra)
  • je me rappelle avoir vu s'abaisser une ligne de fusils… Un « cra » sec, qui vous glace les veines… Et ce fut tout, car je n'ai pas voulu entendre le « coup de grâce » – (glacer les veines)
  • l'une [bombe] est tombée dans la cour de l'immeuble voisin, mais sans causer de sérieux dommages. Impavide, car on commence à s'y faire, notre Zigomar a dit simplement : «Faites chauffer la colle !» – (chauffez la colle)
  • au milieu de la prairie indiquée, un tourbillon de poussière, de cailloux, de choses noirâtres qui voltigent et dont nous devinons la nature… Puisquelques soldats «vert-de-gris» qui se sauvent en tous sens – (vert-de-gris)
  • La plupart sont des ménages d'ouvriers, tristes et cependant « endimanchés ». Car c'est un fait qu'ils ont pris, pour fuir, leurs plus beaux effets – (47360)
  • la mère est en haillons, derrière un petit chariot de fortune, fait d'une caisse de bois blanc, que tirent à la bricole deux gamins aux pieds nus – (24863)
  • Ce matin, un « taube » a eu la délicatesse de nous annoncer la prise d'Anvers, en semant après lui tout un vol de petits papiers – (taube)
  • on a bien hésité devant une amputation d'urgence qui paraissait s'imposer ; puis, on a décidé d'attendre... Le malade ne cache pas sa joie : «Quelle veine de garder mon bras ! J'avais tellement peur de ne plus pouvoir “dégotter” des Boches !» – (cacher sa joie (ne pas -))
  • on a bien hésité devant une amputation d'urgence qui paraissait s'imposer ; puis, on a décidé d'attendre... Le malade ne cache pas sa joie : «Quelle veine de garder mon bras ! J'avais tellement peur de ne plus pouvoir “dégotter” des Boches !» – (dégotter)
  • Nous errons sans feu ni lieu ; et ma femme, enceinte depuis neuf mois, vient d'être prise devant votre porte des douleurs de l'enfantement – (sans feu ni lieu)
  • Pour témoigner sans doute de sa gratitude, le gosse vagit comme un petit âne – (vagir comme un petit âne)
  • À en croire le « rapport de la cuisine », nous allons quitter Aubigny – (rapport de la cuisine)
  • Ici s'est allongé, sans un gémissement, ce marchand de « vélos » de Sèvres, parti comme soldat en août et aujourd'hui sous-lieutenant – (vélo)
  • parti comme soldat en août et aujourd'hui sous-lieutenant, dont un chef a fait devant nous cet éloge concis : «C'est un gaillard, il a du poil.» – (poil)
  • quelques jours plus tard, tandis qu'il se «barbifiait» dans une grange, une fusillade éclate – (se barbifier)
  • un fusillade éclate : il passe curieusement le nez à la porte, pour voir – (mettre le nez à la porte)
  • Ce patelin ne me dit rien qui vaille, déclare un officier... je voudrais bien savoir s'il n'a rien dans le ventre... – (avoir qqchose dans le ventre)
  • le noctambule est prolixe ; et malgré l'intérêt de son récit, j'ai hâte d'aller m'étendre et je file à l'anglaise – (à l'anglaise)
  • Notre départ de Merville est salué par deux ou trois bombes qu'un «aviatik» nous destine – (aviatik)
  • Un de mes amis, un bonhomme de soixante-quinze ans comme moi, a été fusillé parce qu'il n'obéissait pas aux ordres d'un officier. Je crois bien, le pauvre vieux, qu'il n'obéissait pas ! il était horriblement sourd… – (je crois bien)
  • le brouillard s'était changé en pluie, pluie fine, pénétrante et froide, véritable « crachin » de Normandie – (47370)
  • D'autres ont trouvé un gîte plus sortable dans les maisonnettes d'un coron voisin – (47371)
  • Puis viennent les histoires de batailles, d'escarmouches, d'embuscades, de gros « coups de chien », où triomphe l'esprit de corps – (coup de chien)
  • Je viens d'assister à un concert […] il y avait là un Parisien […] qui n'a pas son pareil dans le genre sentimental – (ne pas avoir son pareil pour)
  • Il y avait l'obligatoire « monologuiste » et l'inévitable roucouleur de « tyroliennes » – (roucouleur)
  • il y avait surtout Bricou, l'inénarrable Bricou, – « Hedward, de la Gaîté-Montparnasse », – vrai menton bleu de caf'conc', dont la grosse face de pleine lune suffit à déchaîner les rires – (menton bleu)
  • je ne sais pas moi-même où nous allons... Et toi, mon ami, le sais-tu ? fit-il en s'adressant à l'un de nos caporaux : «Oui, mon général... à la valse des pruneaux !» a répondu le loustic – (valse des pruneaux)
  • Ils vont, d'un magasin à l'autre, marchandant, achetant les nouveautés comme les rossignols, vidant les vieux fonds de tiroirs – (fond de tiroir)
  • nous savons fort bien distinguer les Voisin avec leurs mitrailleuses, des Blériot armés de boîtes de fléchettes, ou encore des Farman chargés de grosses bombes – (boîte de fléchettes)
  • « Un taube », me dit-il. Et en effet, l'oiseau s'approche et nous reconnaissons sa queue d'épervier – (taube)
  • Ça me rappelle le labo de Sciences Nat, quand on dépouillait les grenouilles au scalpel – (sciences nat)

<66 citation(s)>