Annonces surchoix (et amicales)
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■ Voler, prendre, dérober, subtiliser, faire disparaître (une chose, une opportunité, une affaire, un emploi), généralement sans violence et avec habileté ; ■ prendre la femme d'un homme (et inversement), généralement par séduction ; □ se laisser prendre qqchose/qqun
1907 La veuve, place de la Roquette, m'a soufflé mon dernier amant source : 1907. La pierreuse
1735 car ce Docteur est si expéditif, qu'il ne donne pas le tems à ses malades d'appeler des Notaires. Cet homme-là m'a bien soufflé des testamens source : 1735. Histoire de Gil Blas de Santillane
1735 je n'épargnai rien pour le lui souffler, et j'eus le bonheur d'en venir à bout source : 1735. Histoire de Gil Blas de Santillane
1883 je suis bien fâché de ce qui est arrivé ; mais aussi pourquoi diable voulais-tu me souffler Zoé ? source : 1883. Culottes rouges
1897 Tu sais, le grand Boniface ? –Celui qui essaie de te souffler la « gironde » Euphémie ? source : 1897. Bistrouille et Jean Hiroux. Contes du Petit Pioupiou
1958 Il est possible qu'à la dernière minute un des passagers ne parte pas. Vous pourrez peut-être sauter sur l'occasion. […] Bien qu'avec leur système de transports prioritaires, il se trouvera probablement quelqu'un pour vous souffler la place. source : 1958. Rage blanche
1778 pour punir Monseigneur de sa dissimulation, ils arrêtèrent qu'il falloit lui souffler sa maîtresse, ou du moins partager sa couche. source : 1784. Confession d'une jeune fille, dans L'Espion Anglois, tome X
<7 citation(s)>
souffler existe depuis 1655 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.
●● souffler qqc. à qqn, Molière, L'Étourdi, 1655 (TLFi)
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