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Citations relevées dans “Les cahiers du capitaine Coignet (Jean Mistler éd.)” (1850)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Les cahiers du capitaine Coignet (Jean Mistler éd.), avec l'entrée qui y est attachée.

  • c'était le coq de toutes les filles et femmes de toutes les classes. Des ses trois femmes il lui a été reconnu vingt-huit garçons et quatre filles – (coq)
  • Voyez ces pauvres petits orphelins battus nuit et jour ! Elle nous serrait le cou pour nous donner de la mine. – (50786)
  • Et souvent je rencontrais des loups sur mon passage, avec des prunelles qui brillaient comme des chandelles – (briller comme des chandelles)
  • Cela faisait trois ans d'absence ; je n'étais plus reconnaissable. Je revins sur mon lancer pour voir si l'on me reconnaîtrait, mais personne plus à l'enfant perdu. – (revenir sur son lancer)
  • On me sert un morceau de ragoût, je mange comme un ogre. – (manger comme un ogre)
  • Il servira à la table. Viens chercher du vin à la cave. Je prends un panier de bouteilles et je sers tout le monde. Je courais comme un perdreau. – (courir comme un perdreau)
  • et jugez si j'ai pleuré. Je puis dire que si on m'avait regardé on m'aurait vu les yeux rouges comme un lapin – (yeux rouges comme un lapin)
  • je [ne] pus me retenir de voir cette furie de femme paraître devant moi ! Je fus prêt à faire un malheur, mais je quittai le jardin, et surtout, voyant s'approcher de moi, je pars comme un trait du côté de l'écurie pour pleurer à mon aise. – (faire un malheur)
  • je [ne] pus me retenir de voir cette furie de femme paraître devant moi ! Je fus prêt à faire un malheur, mais je quittai le jardin, et surtout, voyant s'approcher de moi, je pars comme un trait du côté de l'écurie pour pleurer à mon aise. – (comme un trait)
  • Je vous assure qu'ils sont tout oreilles pour m'entendre. – (être tout oreille)
  • «Mettez-vous là, entre nous deux, et mangez comme vous êtes courageux !» Le roi n'était pas plus content que moi. – (le roi n'est pas plus content que moi)
  • j'arrive à trois heures dans une grande cour, à cheval comme un pacha à trois queues, monté sur mon joli bidet – (comme un pacha)
  • L'eau montait à vue d'oeil. Enfin, je barbotais comme un canard. Les chevaux en avaient au-dessus du jarret – (barboter comme un canard)
  • Voilà mes six gaillards sortis, et de nager comme des canards. – (nager comme un canard)
  • Pas un jour de repos : un mois de manège, puis au char à bancs, au cabriolet, à la selle. Comme ils s'allongeaient sur la paille ! Ils dormaient comme un pauvre qui a sa besace pleine de pain. – (dormir comme un pauvre qui a sa besace pleine de pain)
  • Il faut m'apporter de la marée. Ce que tu voudras pour me faire deux plats et des huîtres. – (46327)
  • Je faisais ronfler la voiture, toujours au galop. – (faire ronfler la voiture)
  • Madame me pria de donner tous mes soins au jardin. Je lui fis d'abord un joli berceau, au fond du jardin, face à la porte et tiré au cordeau – (au cordeau)
  • Personne ne pouvait le monter, il a fallu le mener en plaine pour le monter et il l'a rendu docile comme un mouton. – (doux comme un mouton)
  • Vous êtes connu, vos remontes que vous avez fournies ne laissent rien à désirer. – (50799)
  • Tu peux lui faire ton cadeau, il le mérite. Il a soufflé le pion aux grenadiers du Directoire pour manier un cheval. – (damer le pion)
  • ce métier de soldat n'est pas tout rose, je vous en préviens. – (pas rose)
  • Que diable me veulent-ils ? Ça me mit martel en tête. – (mettre martel en tête)
  • on nous fait partir pour Saint-Cloud où nous vîmes des canons partout, de la cavalerie enveloppée dans des manteaux. On nous dit que c'étaient des gros talons, que c'était la foudre quand ils chargeaient sur l'ennemi – (gros talons)
  • voilà notre grosse cavalerie, et qui fut plus tard nos beaux cuirassiers qui se nommèrent les gilets de fer. – (gilet de fer)
  • Et tous les pigeons pattus se sont sauvés par les croisés et nous avons été les maîtres de la salle. – (50803)
  • Ce voyage fut des plus pénibles. […] Tout cela n'était que pour rire. Mais un coup arrivés aux neiges, ça devint tout à fait sérieux. – (pour de rire)
  • et mes quarante camarades de rire comme des fous ! – (comme un fou)
  • nous revînmes par le même chemin, sur la pointe du pied, à la queue au loup – (à la queue au loup)
  • Ils ne faisaient plus feu sur nous, ils se sauvaient comme des lapins ; surtout la cavalerie avait mis l'épouvante dans toute leur infanterie. – (se sauver comme des lapins)
  • La matin, on fit battre la berloque. – (50806)
  • il arrive un boulet qui tue le gendarme qui était d'ordonnance près du général Chambarlhac [qui] se sauve à toute bride – (à toute bride)
  • Ils m'ont donné un fameux coup de sabre. Tenez, voyez, ils m'ont coupé ma queue. -Allons, tâtez dans mon sac et prenez mon sauve-la-vie, et vous boirez un coup de rhum pour vous remettre. – (sauve-la-vie)
  • Nous baissions de l'oreille et il était deux heures, dirent nos officiers, et la bataille comme perdue – (baisser de l'oreille)
  • Allons, voilà du pain et une bouteille de bonne eau-de-vie. Mettez-en dans votre sauve-la-vie, il nous arrive de grands tonneaux bien longs. – (sauve-la-vie)
  • La malheureuse, épuisée de fatigue dans cette position lâcha tout sur le dos de l'âne – (lâcher tout)
  • nos troupes furent battues à plates coutures et furent contraintes de se replier sur le Mincio avec pertes. – (à plate couture)
  • La frottée fut terrible pour eux et ils prirent la route de Vérone pour passer l'Adige. – (frottée)
  • Arrivés à notre première étape, nos soldats trouvèrent du vin de Malaga à trois sous la bouteille et ils en burent comme du petit lait et ils tombèrent morts ivres. – (se boire comme du petit lait)
  • Ils sortaient du village et ils furent pincés par nos grenadiers qui les passèrent à la baïonnette, sans miséricorde. – (pincé)
  • Mon capitaine menait tout cela grand train. Il était vif comme un poisson et en vint à bout. – (vif comme un poisson)
  • Le soir même, je me tenais droit comme un piquet sous la pige et mon capitaine qui se redressait croyait me faire grandir. – (droit comme un piquet)
  • Je monte les degrés du trône, je me présente droit comme un piquet devant le Consul – (droit comme un piquet)
  • Et moi, à vingt sept ans, je la brûlais des yeux. – (50814)
  • Nous portions des ailes de pigeons et il fallait mettre des papillotes tous les soirs – (50815)
  • Si je n'avais pas tout le respect que je dois à mon père, je te ferais sauter la tête de dessus les épaules – (faire sauter la tête de dessus les épaules)
  • Si Dieu ne retenait pas mon bras, je ne sais pas, je ferais un malheur ! – (faire un malheur)
  • Le beau camp de Boulogne était en grande activité et nous faisions la belle jambe à Paris. – (faire la belle jambe)
  • Mangez du biscuit et, demain, je vous donnerai le boujaron – (boujaron)
  • l'Empereur de rire et ts les cochons furent pris et l'Empereur fit la distribution : six pour nous et les six autres pour les grenadiers à cheval. Notre Napoléon et ses généraux firent une pinte de bon sang et nous eûmes de quoi faire de bonnes grillades – (se faire une pinte de bon sang)
  • Il était la brune et les grenadiers à cheval portaient quatre torches allumées. – (brune)
  • Au centre de ces belles colonnes nous étions vingt-cinq mille bonnets à poil, et des gaillards qui avaient soif de gloire comme le grand capitaine qui les commandait. – (bonnet à poil)
  • C'était pitié de nous voir trempés comme des canards. – (trempé comme un canard)
  • Et c'est de là [en se rendant à Pultusk] qu'il nous traita du nom de grognards, nom qui nous est resté et qui nous fait honneur aujourd'hui. – (grognard)
  • L'Empereur est furieux, on a enlevé son pot-au-feu. L'on croit que c'est les grenadiers à cheval ; heureusement, ses cantines viennent d'arriver et il a fini par en rire, car il avait le ventre cassé comme les autres. – (avoir le ventre cassé)
  • Ils étaient campés dans des revers de précipices et, comme la faim met le loup hors du bois, étant réduits à la dernière misère, mourant de faim, nous partîmes 12 hommes bien armés pour fouiller des forêts – (la faim fait sortir le loup du bois)
  • nos grenadiers tombèrent à la baïonnette sur la garde russe sans tirer un seul coup de fusil. Ils en firent la litière et, en même temps, l'Empereur fit charger deux escadrons de grenadiers à cheval et deux de chasseurs. – (39837)
  • Nous passâmes les beaux jours du mois de mai à faire la belle jambe, et nous étions frais et poudrés comme à Paris. – (faire la belle jambe)
  • Ils étaient 1800 de cavalerie, mais nos gilets de fer tombèrent dessus et les chassèrent comme des moutons. – (gilet de fer)
  • nous sommes arrivés sur ceux du Niémen avec la rapidité de l'aigle. – (rapidité de l'aigle)
  • du linge blanc comme la neige : c'est le modèle de propreté. – (blanc comme neige)
  • Ah ! ma théorie n'eut pas bon temps, j'avais toujours le nez dedans. Je faisais des progrès et j'étais encouragé par tous mes chefs – (avoir le nez dedans)
  • Nous partîmes de Metz pour ne plus nous arrêter, ni jour ni nuit. Nous étions conduits par la baguette des fées. – (être conduit par la baguette des fées)
  • je me mets à boire à grands traits et recommence une seconde fois. […] Cela me sauva la vie et me donna des jambes et des forces pour faire mes trois lieues – (donner des jambes)
  • Mais nos jambes étaient raides comme des canons de fusil et nous ne pouvions plus avancer. – (raide comme un canon de fusil)
  • il nous fut accordé pour frais de la guerre, au lieu de quelques centaines de millions, qui veut dire une quenouille pour les frais de la guerre, on nous donna la fille de l'empereur d'Autriche – (50826)
  • J'avais des visites indispensables à faire, et je me mis sur mon trente et un. Il me fallut de rigueur des bas de soie pour porter l'épée et, comme j'avais passé à Saint-Malo, je n'avais point de mollets ; il fallut avoir recours à des faux. – (être sur son trente-et-un)
  • Je me rendis à cette invitation, qui se trouvait nombreuse en militaires de distinction et bourgeois et des dames du haut parage. – (50827)
  • On pouvait dire de lui [l'Empereur, ouvrant le bal] un vrai modèle, personne ne pouvait l'égaler par les pieds et les mains ; le portrait ne peut le flatter. – (ne pas pouvoir égaler par les pieds et les mains)
  • Eh bien, il nous en a taillé de l'ouvrage à tous les deux ! Nous voilà consignés pour deux mois – (tailler de la besogne à qqun)
  • Je dirai au sergent de garde de ne pas vous rappeler [avant] que je sois là et vous pourrez jouer à la drogue. Allez vous reposer ! – (42597)
  • La tâche n'était pas difficile, je m'en acquittai on ne peut mieux. – (on ne peut mieux)
  • Je me disais : « Je tiens mon bâton de maréchal, je serai le vieux vétéran de la caserne sur mes vieux jours. » – (bâton de maréchal)
  • Je me trompais du tout au tout. – (du tout au tout)
  • Heureusement, j'avais un tambour, sans cela je marchais à la muette. – (à la muette)
  • La nuit survenue, je vois de mes déserteurs se glisser dans le bois fourré, sans pouvoir les faire rentrer, vu l'obscurité. Il fallait mordre son frein. Que faire contre de pareils soldats ! – (ronger son frein)
  • Ils chantaient messe basse avec moi, je fus bien reçu. Ils mirent de l'eau dans leur vin. – (chanter messe basse)
  • Ils chantaient messe basse avec moi, je fus bien reçu. Ils mirent de l'eau dans leur vin. – (mettre de l'eau dans son vin)
  • Et me voyant au milieu de cette colonne fuyante et en déroute, devant et derrière moi, je ne perds pas la carte, je me mets à crier d'une voix de stentor : « En avant ! » – (ne pas perdre la carte)
  • je n'ai jamais vu un Russe sans bras ni ne jambe de moins. Qu'en font-ils ? ils leur donnent le dernier boulon et la pension se trouve payée, voilà la barbarie des Russes. – (donner le dernier boulon)
  • Rentré dans mon logement, je me prépare pour partir, et réveille mon camarade. Il n'entendait pas de cette oreille ! Il était dégelé et il ne voulait pas partir. – (ne pas l'entendre de cette oreille)
  • Qu'as-tu à la joue ? –C'est mon pruneau, Sire ! –Ah ! je vois, tu chiques. –Oui, Sire. – (pruneau)
  • Appuyez à droite ou je vous coupe la figure. – (couper la figure)
  • il devrait être encore sur le champ de bataille à ramasser nos généraux blessés. Il va avoir un savon de l'Empereur – (savon)
  • Mon général, je l'ai mené dur ; je voulais lui fendre la tête – (50834)
  • Tenez-vous prêts, il faut leur passer sur le ventre. – (passer sur le ventre)
  • je lui coupe la moitié de la tête. Il tombe comme une masse. Je prends son cheval par la bride et pars au galop et son peloton de faire feu sur moi. – (tomber comme une masse)
  • J'arrive comme le vent près de mon Empereur avec un joli cheval blanc – (arriver comme le vent)
  • On les renversait en mettant la voiture à cul. – (50838)
  • Il était temps de s'arrêter : tout le monde était sur les dents et tombait de besoin. – (être sur les dents)
  • J'étais si content de moi que, mettant pied à terre, j'embrassai mon cheval. Je puis dire avec orgueil avoir passé une bonne journée. Je m'étais dilaté la rate. Grâce à mon cheval, j'avais sabré à l'aise. – (se dilater la rate)
  • le peuple renfermé, entendant un pareil vacarme dans toutes les rues, éclaire leurs croisées : ce n'étaient que lumières, on aurait pu ramasser une aiguille. – (pouvoir ramasser une aiguille)
  • Si on nous avait laissés à Paris, tous les officiers auraient été moissonnés par notre faux ; mais le gouvernement nous renvoya planter des choux dans nos départements avec cette petite demi-solde – (aller planter les choux)
  • Je l'ai vu à Auxerre, il y a deux ans, faire la jambe de soie, venir se faire voir. – (faire la jambe de soie)
  • Je pris mon mal en patience et j'attendis mon sort de la justice des hommes – (prendre son mal en patience)
  • ils nous retinrent 125 francs par an sur notre Légion d'honneur, et toujours deux et demi. Cela ne faisait pas petit pli, de manière que la demi-solde se trouvait réduite non pas demi, mais le tiers – (ne pas faire petit pli)
  • de manière que la demi-solde se trouvait réduite non pas demi, mais le tiers ; il fallait se serrer le ventre pour donner à nos émigrés. – (se serrer le ventre)
  • il va être plaisé à fond sous peu, prendez patience. Ils demandent du temps, ils ne sont pas prêts, je vais presser. Pauvres plaideurs ! il faut manger son frein ; plus les procès sont longs, plus les bénéfices arrivent dans le cabinet de l'avoué. – (ronger son frein)
  • C'est pour cela qu'il a gardé son cheval, dit l'un d'eux, il l'attend. -Qui ? lui dis-je. -Eh ! la capote grise ! -Je tombe des nues en vous entendant parler de la sorte ; vous pouvez vous compromettre. – (capote grise)
  • Dieu ! comme je souffrais ! Je m'arrachais les cheveux ; je n'ai jamais tant souffert du moral que ce jour-là. – (s'arracher les cheveux)
  • Ils s'emparèrent de l'hôtel de ville et il fallut que le pauvre Ricbourg se promenât bien escorté et fît, aux flambeaux, la proclamation et crier à tue-tête : «Vive l'Empereur !» Je puis dire que je me dilatais la rate. – (se dilater la rate)
  • Le lendemain, tout le peuple se porta sur la route de Saint-Bris pour voir arriver l'Empereur dans sa voiture et bien escorté. La boule de neige avait grossi : 700 vieux officiers formaient un bataillon sacré – (boule de neige)
  • L'Empereur est furieux, il croyait la trouver sur sa route, et pas du tout. Je crois qu'il enverra le capitaine planter des choux, à son arrivée à Paris. – (aller planter les choux)
  • Un instant après, je vois arriver l'abbé Viart, bien penaud, passant au milieu de tout ce nombreux état-major et le maréchal l'introduit près de l'Empereur pour recevoir son galop. – (galop)
  • C'est bien pensé, mais les vieux émigrés, ce sont des plats d'étain qui ne vont pas au feu. – (plat d'étain)
  • «Doucement, mon Coco» (c'est le nom de ce bel animal) – (coco)
  • Il s'est laissé tué comme un enfant – (comme un enfant)
  • il n'était plus temps, le verre était versé, il fallait le boire. – (le verre est versé, il faut le boire)
  • ils me saluèrent d'un coup de canon : «Ah ! dis-je, les Anglais sont enrhumés, les voilà qui toussent !» – (tousser)
  • le maréchal Grouchy qui ne les avait pas suivis comme il en avait l'ordre la veille de les poursuivre à outrance. Il les cherchait d'un côté opposé où ils n'étaient pas. Aussi dit le proverbe, «durant que le chien fait... le loup s'en va» – (durant que le chien fait... le loup s'en va)
  • Point d'ordres ! me disaient-ils, les gardes nationaux de Paris font le coup de fusil et nous, l'arme aux bras. – (faire le coup de fusil)
  • Je vois là-bas un officier prussien qui fait ses embarras, je vourais lui donner une petite correction. – (faire des embarras)
  • C'est loin de moi, je suis en 1850, il faut se creuser la tête pour se souvenir de si loin – (se creuser la tête)
  • C'est un cheval qui a déserté et qui a passé de notre côté ; je l'ai agrafé en passant. – (agrafer)
  • Je fus à l'état-major prendre un air de bureau ; je trouvai beaucoup de monde près du maréchal – (prendre l'air de)
  • Mme Carolus nous sert un plat de lentilles pour légumes ; voilà mes deux antagonistes qui jettent feu et flamme contre la maîtresse de la maison et personne ne disait mot. – (jeter feu et flamme)
  • J'avais affaire à des plats d'étain qui ne peuvent supporter le feu, et le vieux capitaine me serrait la main. – (plat d'étain)
  • Tenez, voyez général, comme je flotte dans mes habits – (flotter)
  • Allez donc plaider ! je me ferais plutôt arracher les deux oreilles que de plaider. – (se faire arracher les deux oreilles)
  • je croyais toujours voir cette tête blanche, ces cheveux regrichés, monter en chaire. – (50915)
  • Si vous étiez un officier, je vous dirais deux mots. – (dire deux mots)
  • Arrivé à mon poste, je me plaçai près de la portière et mes dindons habillés en blanc traînaient la voiture au petit pas – (50916)
  • Cette pénible visite terminée, je pris de suite le collier de misère ; je multipliai toute mon activité. A quatre heures du matin sur pied pour faire notre petit ménage. – (prendre le collier de misère)
  • Et tous les jours je portais à manger à mon père et, à sa sortie de prison, il me laissa un pouf de 35 francs chez Foussier, cabaretier, rue du Temple, en face du café Milon. – (pouf)
  • «Je suis le plus heureux des hommes, je ne dois plus rien et voilà pour 300 francs de bonnes épiceries qui ne doivent rien à personne.» Le roi n'était pas plus content que moi. – (le roi n'est pas plus content que moi)
  • je reçus une lettre de la Chancellerie mais quelle est ma surprise de voir sur l'adresse : À M. le capitaine Coignet, officier de la Légion d'honneur. Je fus surpris : « Ils se moquent de moi et ils me dorent la pilule pour ne pas me donner mes 100 francs » – (dorer la pilule)

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