P. métaph., fam. Tirer un coup, tirer son coup [Le suj. désigne un homme] Faire l'amour de manière expéditive. L'immortalité de l'âme, le libre arbitre, tout cela, c'est très drôle de s'occuper de cela jusqu'à vingt-deux ans ; mais après, c'est fini. On doit s'occuper à tirer son coup sans attraper trop de vérole (Goncourt, Journal, 1860, p. 786). (tlfi:coup)
- coup (tirer un -) loc. verb. non conv. ÉROT. - BEI, déb.17e (?) ; GR[85], DEL (cit.), DArg., 1850, Flaubert ; TLF (- son -), cit. Goncourt, 1860 ; GLLF, av.1872, Th. Gautier ; DFNC, ø d.
- 1756 - «GILLES. Parguienne, Monsieur, j'étois là au cabaret ici près, le maître a demandé un doigt de vin, la servante m'a dit, Gilles, veux-tu venir en tirer un coup ensemble ? plutôt deux, ai-je répondu, & nous sommes descendus, puis je n'ai été ni sot ni étourdi, j'en ai d'abord tiré un ; & comme j'allois recommencer, je vous ai entendu appeller, & vite je suis accouru ; morguienne, Monsieur, c'est une bonne pâte de fille au moins que cette servante là.» Théâtre des boulevards, I, 290-1 (A Mahon) - P.E. (bhvf:coup)
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