BÉCOT, subst. masc.
Fam. Baiser. Donner un bécot ; un gros bécot :
Il avait bien calculé son coup. La femme passait devant lui. Il sortait de l'ombre, il lui barrait la route : « Eh, la petite, on passe pas sans me donner un bécot ». Presque toujours il gagnait la partie. Dabit, L'Hôtel du Nord, 1929, p. 57.
PRONONC. ET ORTH. : [beko]. Passy 1914 donne également la possibilité de prononcer [ɔ] ouvert à la finale (cf. abricot). Var. graph. relevées chez qq. aut. du XIXe s. : becquau (L. Larchey, Les Excentricités de la lang. fr. en 1860, 5e éd., 1865, p. 84), béquot (J. Vallès dans Quem. ; Verlaine, Correspondance, 1893, p. 296).
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1794 pop. bécot « baiser » (Hébert, Père Duchesne [sans citat., ni réf.] dans Quem.). Dér. de bec* étymol. 2 ; suff. -ot*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 42. (tlfi:bécot)
- bécot n.m. non conv. AFFECT. "baiser" - Mat.I, GLLF, TLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1794, Hébert ; BW6, 1852 ; R, 19e, Lar. ; Ls, FEW (1, 305a), ø d. • becquot - ø t. lex. réf. ; absent TLF.becqot : Mat.I, TLF, 1884, Vallès
- 1875 - «M. Georges, quand il est de bonne humeur, offre volontiers la main aux gentlemen qui lui sont présentés, et même un becquot aux ladies qui en éprouvent le désir.» Le Journ. amusant, 9 janv., 3c - G.S.
- bécot n.m. non conv. AFFECT. "baiser" - Mat.I, GLLF, TLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1794, Hébert ; BW6, 1852 ; R, 19e, Lar. ; Ls, FEW (1, 305a), ø d.
- 1787 - «L'aut' jour al' m' fit en cachette / Présent d'un bécot ; / Tant q' ma bouche en d'vint muette !» Beffroy de Reigny, Les Lunes du Cousin Jacques, numéro 25, 36 - P.E.
- bécot n.m. non conv. AFFECT. "baiser" - Mat.I, GLLF, TLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1794, Hébert ; BW6, 1852 ; R, 19e, Lar. ; Ls, FEW (1, 305a), ø d. • béco - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
- 1791 - «[...] un joli moule à béco orné de trente deux perles blanches [...]» Hébert, Le Père Duchesne, n° 45, 3, in G. Walter, Hébert et le Père Duchesne, 386 (Janin) - P.E. (bhvf:bécot)
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