brûle-gueule (depuis 1727) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Citations

• 1929 Ces lions-là ont des mufles cuits par le brûle-gueule et des yeux que l'alcool fait vaciller source : 1929. Je suis un gueux
• 1899 Toujours les mains au fond des poches de la culotte, le brûle-gueule dans un coin de la bouche ou la chique promenée d'une joue à l'autre source : 1899. Escal-Vigor
• 1860 vous avez fumé vos bouffardes et vos brûlegueules en lisant la Lanterne du quartier latin et l'Avant-Garde. Vous dîniez chez Janodet, chez Rousseau l'Aquatique ou chez Flicoteaux source : 1860. Le Prado, dans Paris qui s'en va et Paris qui vient
• 1861 deux pipes très-courtes, de celles qu'on appelle brûle-gueule source : 1861. Louis Alibaud (1836), dans Causes célèbres de tous les peuples
• 1953 Tirant de profondes bouffées d'un brûle-gueule, la fumée chaude lui raclant la gorge, il réfléchissait. source : 1953. Prosper en croque
• 1820? (Il tire sa pipe.) Mon brûle-gueule voilà ma consolation. source : 1820?. L'intrigue au bordel
• 1960 Son visage était fatigué ; son sourire triste. Il tirait sur un mauvais brûle-gueule éteint. source : 1960. Les Centurions
• 1780? J'étais un soir dans un staminet, & y fumais une pipe, sans tabac, tandis que j'étais étouffé du produit de trente brule-gueule source : 1780?. Les amours de Cartouche
• 1868 la petite pipe de terre de cinq centimes, bien culottée, qu'il appelle aussi son brule-gueule. source : 1868. Le soldat peint par son langage
• 1955 La Bobine, lui, se taisait. Il tirait sur un brûle-gueule qu'il avait acheté autrefois au cours d'une enquête à Douarnenez. source : 1955. Un certain Monsieur Jacques

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