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définition de ☞ se fendre (avec Bob, dictionnaire d'argot)
se fendre
■ Payer qqchose, régaler, inviter, être généreux, offrir, faire un effort de générosité, se sacrifier (de, dépenser, disposer de) ; payer à regret ; ■ faire (un commentaire, un article) ; □ donner tout ce que l'on a
se fendre &se fendre de ; se fendre d'[une somme] ; □ se fendre à fond
■ Payer qqchose, régaler, inviter, être généreux, offrir, faire un effort de générosité, se sacrifier (de, dépenser, disposer de) ; payer à regret ; ■ faire (un commentaire, un article) ; □ donner tout ce que l'on a
1868tu m'mènes au cabaret pour te fendre d'une portion de d'moulessource : 1868. Tu m'négliges
1937Les « Schmout » ils se fendaient du sourire… Toujours plus près du policeman… c'était la devisesource : 1937. Bagatelles pour un massacre
1904Et, retroussant sa blouse, il montrait la ceinture en peau de tigre qui lui bridait le ventre : -Tenez ! voilà tout ce qu'elle s'est fendue !… une bricole qui vaut bien cent soussource : 1904. Pepete le bien-aimé
2007Mademoiselle Blicourt, vous vous êtes fendue, il y a peu, d'un article sur Francisco Dosbarrios, l'avocat.source : 2007. La gigue des cailleras
2011Je me suis fendu de soixante sacs pour une veste grise qui blousonne, avec des épaules rembourrées et des revers étroits ornés de boutons.source : 2011. La nuit du vigile
1969Nanar plaça sa pointe de vitesse jusqu'au guichet et se fendit de trente raides.source : 1969. Les louchetracs
1868Une autre expression toute saint-cyrienne, mais qui est commune à bien d'autres établissements, est celle de se fondre, c'est-a-dire être généreux, régaler les camarades. Se fendre à fond, c'est donner tout ce que l'on a ; c'est évidemment une image empruntée à l'escrime.source : 1868. Le soldat peint par son langage
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Chronologie et sources
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"Si vous faites réflexion sur toutes ces choses, vous trouverez que tout ce qu’on a écri de fabuleux dans les romans n’égale point cette vérité : on se promène entre deux murs (fol. 721 v°) d’eau, on marche sous une voûte de feu, les rochers s’ouvrent, les arbres se fendent et la terre marche"
[Relation des magnificences faites par Mr Foucquet a Vaux-le-Vicomte lorsque le Roy y alla, le 17 aoust 1661, et de la somptuosite de ce lieu], que se guarda en Paris, BnF (Reserve des livres rares, Manuscrit coll. Morel de Thoisy, vol. 402, fol. 714.721)
Oui ; mais ce n'est pas le sens de fendre abordé ici. gb 2021-11-13 13:53